Les règles concernant la prière de fête de rupture ainsi que les traditions qui y sont liées

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les règles concernant la prière de fête de rupture ainsi que les traditions qui y sont liées
Question :
 
Quelles sont les règles concernant la prière de fête de rupture ainsi que les traditions qui y sont liées ?
 
Réponse :
 
Allâh a disposé plusieurs règles sur « al-’Aîd »
 
1 Qu’il est fortement recommandé que les gens fassent le «takbîr» [glorification d’Allâh] pendant la nuit de «al-’Aîd», du coucher du soleil du dernier jour de Ramadhân jusqu’à ce que l’imâm vienne accomplir la prière
 
La façon de faire le «takbîr» se présente comme suit :
 
«ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, La ilaha illa ALLâh, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, wa LiLLeh il-Hamd» [1]
 
Ou dire trois fois comme ceci :
 
«ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, La ilaha illa ALLâh, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, wa LiLLeh il-Hamd»
 
Et tout cela est permis.
 
Et il leur est demandé que les voix soient élevées pour ceux qui récitent ce «Dhikr», dans les marchés, les mosquées et les maisons, mais les femmes ne doivent pas élever leurs voix.
 
2 Qu’il mangent un nombre impair de dattes avant de sortir pour la prière de «al-’Aîd»
 
Car le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas entamé le jour de «al-’Aîd» jusqu’à ce qu’il eût mangé un nombre impair de dattes.
 
Il doivent se limiter à un nombre impair comme le Prophète صلى الله عليه وسلم l’a fait.
 
3 Ils doivent porter leurs meilleurs vêtements, et cela est pour les hommes
 
Quant aux femmes, elles ne doivent pas porter de beaux vêtements quand elles sortent pour le lieu de prière de «al-’Aîd», car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
 
«Laissez-les sortir de manière décente» [2]
 
Cela veut dire : dans des vêtements habituels [coutumiers] qui ne sont pas des vêtements extravagants.
 
Il est interdit [Harâm] pour elles de sortir parfumées et maquillées.
 
4 Il est recommandé selon certains savants que les gens fassent le «Ghousl» [les grandes ablutions] pour la prière de «al-’Aîd», parce qu’il est raconté sur le sujet que certains anciens l’ont fait
 
Les grandes ablutions pour «al-’Aîd» est recommandé, comme il est prescrit pour le la prière du vendredi parce que l’on va rencontrer des gens.
 
Et si les gens font le «Ghousl» pour cette occasion, alors cela est bon.
 
5 La prière de « al-’Aîd »
 
Les Musulmans se sont unanimement consentis sur le fait que la prière de «al-’Aîd» est légiférée.
 
Certains parmi eux disent : c’est une Sounnah.
 
D’autres disent : c’est une obligation communautaire.
 
Et d’autres encore parmi eux disent : c’est une obligation individuelle, et que celui qui l’a délaisse est un pécheur.
 
Ils ont cité comme principe le fait que le Prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné aux femmes vierges et [les femmes] célibataires, ce qui veut dire, celles qui ordinairement ne sortait pas, d’assister à la prière de «al-’Aîd», mais que celles qui avaient leurs règles [al-Haydh] devaient rester loin du lieu de prière, car il n’est pas permis [à une femme] ayant ses règles de rester dans la mosquée ; il lui est certes permis de traverser [la mosquée] mais pas de s’y installer.
 
Ce qui me semble le plus évident sur la base de preuve, c’est que [la prière de « Aîd »] est une obligation individuelle, et qu’il est obligatoire à chaque homme d’assister à la prière de «al-’Aîd» à l’exception de ceux qui ont une excuse valable.
 
Et cela est aussi la position de Cheikh al-Islâm Ibn Taymiyyah رحمه الله.
 
[...]
 
L’imâm récite dans la première rak’ah : «Sabbih isma rabbika al-A’ala» [3] et dans la deuxième rak’ah : «Hal atâka hadîth ul-ghâchiyah» [4].
 
Ou il peut réciter la Sourate «Qaf» dans la première Raka’ah et la Sourate «al-Qamar» dans la seconde.
 
Les deux choix ont été authentifiés dans des traditions provenant du Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم.
 
6 Quand la prière du vendredi et «al-’Aîd» tombent le même jour, la prière de «al-’Aîd» doit être maintenue, comme doit être maintenue la prière de «al-Djoumou’ah»
 
Comme l’indique le sens apparent du hadîth de an-Nou’mân Ibn Bashîr rapporté par Muslim dans son Sahîh.
 
Ceci dit, ceux qui assistent à la prière de «al-’Aîd» avec l’imâm peuvent aussi assister à [à la prière] du «Djoumou’ah» s’ils le souhaitent, ou ils peuvent prier la prière du zénith.
 
7 Parmi les règles de la prière de «al-’Aîd», et cela d’après un grand nombre de gens de science, si une personne vient au lieu de prière de «al-’Aîd» avant que l’imâm ne vienne
 
Il doit s’asseoir et il ne doit pas prier deux Raka’ah, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a prié «al-’Aîd» en deux Raka’ah, et il n’a pas fait de prière ni avant ni après. [5]
 
D’autres parmi les gens de science sont d’avis que quand une personne vient [à la prière de la fête] elle ne doit pas s’asseoir avant d’avoir accomplit deux raka’ah, car le lieu de prière de « al-’Aîd » est une mosquée, c’est la preuve de l’interdiction pour les femmes qui ont leurs menstrues [de s’y rendre], donc cela relève du même jugement que pour la mosquée, ce qui indique que [le lieu de prière de la fête] est une mosquée.
 
Ce qui entre dans la signification générale de la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم : 
 
«Si l’un de vous entre dans la mosquée, qu’il ne s’assoit pas avant d’effectuer deux Raka’ah». [6]
 
Quant au fait que le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas fait de prière ni avant ni après la prière de «al-’Aîd», cela est dû au fait qu’il arrivait quand la prière [de la fête] avait commencé.
 
Ainsi donc, il est démontré que nous devrions prier les deux unités de prière de salutation de la mosquée sur le lieu de prière de «al-’Aîd», comme pour ce qui est du cas de toutes les mosquées, car si nous supposons du hadîth qu’il n’y a pas de prière de salutation de la mosquée pour le jour de «al-’Aîd», alors nous dirions qu’il n’y a pas pour la prière du Vendredi de prière de salutation de la mosquée, car quand le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم est arrivé à la mosquée du vendredi, il faisait le sermon ensuite il priait les deux Raka’ah, et puis il priait la Sounnah régulière du Vendredi dans sa maison, il n’a donc pas fait de prière ni avant ni après [à la mosquée].
 
Ce qui paraît vraisemblablement le plus juste est que nous devrions prier sur le lieu de prière de «al-’Aîd» les deux Raka’ah comme salutation de la mosquée, et avec cela nous ne devrions pas réprouver untel ou untel sur cette question, car c’est une question sur laquelle existe des divergences [de la part des savants].
 
Il ne doit pas y avoir de blâme sur les questions qui sont matière à divergence [de la part des savants], à moins qu’il y ait un texte clair fait de toute clarté.
 
De ce fait, nous ne devrions pas réprouver celui qui prie la salutation de la mosquée, comme nous ne devrions pas réprouver celui qui s’assied sans prier.
 
8 Parmi les règles du jour de «al-’Aîd», il y a «’Aîd al-Fitr» où l’on doit donner, en ce jour, «Zakât al-Fitr»
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné qu’elle devrait être sortit avant la prière de «al-’Aîd».
 
Il est permis de la sortir un ou deux jours avant cela, sur la base du hadîth de Ibn ’Oumar رضي الله عنه rapporté par al-Bukhârî :
 
«[...] Il la donnait un ou deux jours avant la fête de rupture [al-’Aîd].» [7].
 
Et si celle-ci est sortit après la prière de «al-’Aîd», elle n’est pas considérée comme «Sadaqat al-Fitr», sur la base du hadîth de Ibn ’Abbâs : 
 
«Quiconque la paie avant la prière, c’est une Zakât al-Fitr, et quiconque la paie après la prière, c’est une aumône parmi les aumônes.» [8].
 
Il est interdit de reporter cette «Zakât al-Fitr» jusqu’à après la prière de «al-’Aîd».
 
Si celle-la est reporté sans excuse, c’est une Zakâh qui n’est pas acceptée, mais si la personne à une excuse valable tel que le voyage, et qu’elle n’a rien à donner ou personne à qui donner, ou qu’elle attend que sa famille la paie et qu’ils [sa famille] attendent qu’elle la paie, dans ce cas elle devrait la sortir quand cela s’avère être facile pour elle, quand même cela serait fait après la prière, et il n’y a aucun péché sur elle, car elle a une excuse.
 
9 Les gens doivent se féliciter les uns les autres
 
Mais le plus souvent cela se traduit par des comportements interdit de la part de beaucoup de personnes, au point que quand des hommes entrent dans les maisons, ils serrent la mains aux femmes dévoilées sans la présence de mahrâm [personne avec qui la femme ne peut se marier].
 
Certaines choses blâmables peuvent être pires que d’autres encore.
 
Nous voyons certaines personnes dénoncer ces gens là en refusant de serrer la main à ceux qui ne sont pas leurs mahrâms, mais ce sont bien eux [ceux qui serrent la main] qui sont injustes non pas ces personnes [qui refusent de serrer la main].
 
Et ce sont eux [ceux qui serrent la main] qui créer cette fracture, non pas ces autres personnes.
 
Mais il leur est obligatoire d’expliquer et de leur dire d’interroger des personnes de confiance parmi les gens de science [afin qu’ils vérifient ces actions].
 
Elles doivent leur dire ne pas se mettre en colère et de ne pas suivre les coutumes de leurs pères et aïeux, car ce n’est pas une interdiction permise ni même une permission interdite.
 
Elles se doivent de leur expliquer que si elles font cela, elles seront comme pour qui Allâh à dit (traduction rapprochée) :
 
«Et c’est ainsi que Nous n’avons pas envoyé avant toi d’avertisseur en une cité, sans que ses gens aisés n’aient dit : Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces.» [9]
 
Certaines personnes ont comme habitude de sortir au cimetière le jour de «al-’Aîd» afin de passer les félicitations aux occupants des tombes, mais les occupants des tombes n’ont aucun besoin de toutes ces félicitations, car elles jeûnent pas ni ne prient.
 
La visite des tombes n’est pas spécifique au jour de «al-’Aîd» ou au vendredi ou tout autre jour.
 
Il a été prouvé que le Prophète صلى الله عليه وسلم a visité les tombes le soir, comme mentionné dans le hadîth de ’Âisha rapporté par Muslim.
 
Et le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
 
«Visitez les tombes car elles vous rappelleront l’Au-delà.» [10]
 
[...]
 
La visite des tombes est un acte d’adoration, et les actes d’adoration n’ont pas lieu d’être à moins qu’ils soient conformes à la Loi Islamique.
 
Certes le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas spécifié le jour de «al-’Aîd» pour la visite des tombes, donc nous ne devons pas le spécifier non plus.
 
10 Que les hommes le jour de « al-’Aîd » s’embrassent les uns les autres
 
Il n’y a pas de mal à cela.
 
Que les femmes embrassent leurs «Mahrâms» [personnes avec qui elles n’ont pas le droit de se marier] il n’y a pas de mal.
 
Cependant, des savants le désapprouvent si ce n’est pour la mère que l’homme embrasse sur la tête ou le front, de même pour sa fille.
 
En dehors de ces deux catégories de personnes parmi les «Mahrâms» l’embrassade doit se faire sur les joues, cela est plus saint.
 
11  Il est prescrit pour celui qui sort pour la prière de «al-’Aîd» d’aller par un chemin et de revenir par un autre
 
En suivant l’exemple du Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم
 
[11] Cette Sounnah [tradition] ne s’applique pas aux autres prières, ni pour le vendredi ou pour toute autre prière, elle est spécifique à «al-’Aîd».
 
Certains savants voient que cela est aussi légiféré pour la prière du vendredi.
 
Ceci dit, la règle en la question est que : 
 
«Toutes actions qui trouve sa raison à l’époque du Prophète صلى الله عليه وسلم et qu’il n’a pas fait, et qui est prise comme un acte d’adoration est considérée comme une innovation parmi les innovations.»
 
[1] Qui veut dire : «Allâh est le plus Grand, Allâh est le plus Grand, Nulle divinité n'est digne d'adoration si ce n’est Allâh, Allâh est le plus Grand, Allâh est le plus Grand, et toutes les louanges sont à Allâh»
[2] Rapporté par l’Imâm Ahmad, Abû Dâwoud
[3] Coran, 87
[4] Coran, 88
[5] Rapporté par al-Bukhârî - n°964
[6] Rapporté par al-Bukhârî - n°444
[7] Rapporté par al-Bukhârî - n°1511
[8] Rapporté par Abû Dâwoud et al-Hâkim qui a dit : « C’est un hadîth authentique selon les conditions de al-Bukhârî » et authentifié par Cheikh al-Albânî dans « Sahîh Abî Dâwoud - n°1420 » qu’il considère comme bon.
[9] Coran, 43/23
[10] Rapporté par Muslim - n°978
[11] Rapporté par al-Bukhârî - n°986
 
Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 16/216-222
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ما أحكام العيد، وما هي السنن التي فيه؟

السؤال: ما هي أحكام العيد، وما هي السنن التي فيه ؟

الإجابة: جعل الله في العيد أحكاماً متعددة، منها

أولاً: استحباب التكبير في ليلة العيد من غروب الشمس آخر يوم من رمضان إلى حضور الإمام للصلاة، وصيغة التكبير: الله أكبر الله أكبر، لا إله إلا الله، الله أكبر، الله أكبر ولله الحمد. أو يكبر ثلاثاً فيقول: الله أكبر، الله أكبر، الله أكبر، لا إله إلا الله، الله أكبر، الله أكبر، ولله الحمد. وكل ذلك جائز. وينبغي أن يرفع الإنسان صوته بهذا الذكر في الأسواق والمساجد والبيوت، ولا ترفع النساء أصواتهن بذلك

ثانياً: أن يأكل تمراتٍ وتراً قبل الخروج للعيد؛ لأن النبي صلى الله عليه وسلم كان لا يغدو يوم الفطر حتى يأكل تمرات وتراً، ويقتصر على وتر كما فعل النبي صلى الله عليه وسلم

ثالثاً: يلبس أحسن ثيابه، وهذا للرجال، أما النساء فلا تلبس الثياب الجميلة عند خروجها إلى مصلى العيد؛ لقول النبي صلى الله عليه وسلم

"وليخرجن تفلات"

أي في ثياب عادية ليست ثياب تبرج، ويحرم عليها أن تخرج متطيبة متبرجة

رابعاً: استحب بعض العلماء أن يغتسل الإنسان لصلاة العيد؛ لأن ذلك مروي عن بعض السلف، والغسل للعيد مستحب، كما شرع للجمعة لاجتماع الناس، ولو اغتسل الإنسان لكان ذلك جيداً

خامساً: صلاة العيد. وقد أجمع المسلمون على مشروعية صلاة العيد، ومنهم من قال: هي سنة. ومنهم من قال: فرض كفاية. وبعضهم قال: فرض عين ومن تركها أثم، واستدلوا بأن النبي صلى الله عليه وسلم أمر حتى ذوات الخدور والعواتق ومن لا عادة لهن بالخروج أن يحضرن مصلى العيد، إلا أن الحيض يعتزلن المصلى، لأن الحائض لا يجوز أن تمكث في المسجد، وإن كان يجوز أن تمر بالمسجد لكن لا تمكث فيه. والذي يترجح لي من الأدلة أنها فرض عين، وأنه يجب على كل ذكر أن يحضر صلاة العيد إلا من كان له عذر، وهو اختيار شيخ الإسلام ابن تيمية ـ رحمه الله ـ، وإذا فاتت الإنسان سقطت لأنها كالجمعة، والجمعة إذا فاتت الإنسان سقطت، ولو أن الوقت وقت جمعة لقلنا لمن فاتته الجمعة لا تصلِّ الظهر، لكن لمّا فاتته الجمعة وجبت صلاة الظهر؛ لأنه وقت الظهر، أما صلاة العيد فليس لها صلاة مفروضة غير صلاة العيد وقد فاتت. وذهب بعض أهل العلم إلى أنه يسن قضاؤها، فإذا أتيت صلاة العيد والإمام يخطب، تصلي العيد على الصفة التي صلاها الإمام. ويقرأ الإمام في الركعة الأولى: {سبح اسم ربك الأعلى}، وفي الثانية: {هل أتاك حديث الغاشية}، أو يقرأ سورة {ق} في الأولى، وسورة القمر في الثانية، وكلاهما صح به الحديث عن رسول الله صلى الله عليه وسلم

سادساً: إذا اجتمعت الجمعة والعيد في يوم واحد، فتقام صلاة العيد، وتقام كذلك صلاة الجمعة، كما يدل عليه ظاهر حديث النعمان بن بشير الذي رواه مسلم في صحيحه، ولكن من حضر مع الإمام صلاة العيد إن شاء فليحضر الجمعة، ومن شاء فليصل ظهراً

سابعاً: ومن أحكام صلاة العيد أنه عند كثير من أهل العلم أن الإنسان إذا جاء إلى مصلى العيد قبل حضور الإمام فإنه يجلس ولا يصلي ركعتين؛ لأن النبي صلى الله عليه وسلم صلى العيد ركعتين لم يُصلِّ قبلهما ولا بعدهما. وذهب بعض أهل العلم إلى أنه إذا جاء فلا يجلس حتى يصلي ركعتين؛ لأن مصلى العيد مسجد، بدليل منع الحيض منه، فثبت له حكم المسجد، فدل على أنه مسجد، وإلا لما ثبتت له أحكام المسجد، وعلى هذا فيدخل في عموم قوله عليه الصلاة والسلام

"إذا دخل أحدكم المسجد فلا يجلس حتى يصلي ركعتين"

. وأما عدم صلاته صلى الله عليه وسلم قبلها وبعدها فلأنه إذا حضر بدأ بصلاة العيد. إذن يثبت لمصلى العيد تحية المسجد كما تثبت لسائر المساجد، ولأننا لو أخذنا من الحديث أن مسجد العيد ليس له تحية لقلنا: ليس لمسجد الجمعة تحية؛ لأن رسول الله صلى الله عليه وسلم كان إذا حضر مسجد الجمعة يخطب ثم يصلي ركعتين، ثم ينصرف ويصلي راتبة الجمعة في بيته، فلم يصل قبلها ولا بعدها. والذي يترجح عندي أن مسجد العيد تصلى فيه ركعتان تحية المسجد، ومع ذلك لا ينكر بعضنا على بعض في هذه المسألة؛ لأنها مسألة خلافية، ولا ينبغي الإنكار في مسائل الخلاف إلا إذا كان النص واضحاً كل الوضوح، فمن صلى لا ننكر عليه، ومن جلس لا ننكر عليه

ثامناً: من أحكام يوم العيد ـ عيد الفطر ـ أنه تفرض فيه زكاة الفطر، فقد أمر النبي صلى الله عليه وسلم أن تخرج قبل صلاة العيد، ويجوز إخراجها قبل ذلك بيوم أو يومين لحديث ابن عمر رضي الله عنهما عند البخاري

"وكانوا يعطون قبل الفطر بيوم أو يومين"

، وإذا أخرجها بعد صلاة العيد فلا تجزئه عن صدقة الفطر لحديث ابن عباس

"من أداها قبل الصلاة فهي زكاة مقبولة، ومن أداها بعد الصلاة فهي صدقة من الصدقات"

، فيحرم على الإنسان أن يؤخر زكاة الفطر عن صلاة العيد، فإن أخرها بلا عذر فهي زكاة غير مقبولة، وإن كان بعذر كمن في السفر وليس عنده ما يخرجه أو من يخرج إليه، أو من اعتمد على أهله أن يخرجوها واعتمدوا هم عليه، فذلك يخرجها متى تيسر له ذلك، وإن كان بعد الصلاة ولا إثم عليه؛ لأنه معذور

تاسعاً: يُهنئ الناس بعضهم بعضاً، ولكن يحدث من المحظورات في ذلك ما يحدث من كثير من الناس، حيث يدخل الرجال البيوت يصافحون النساء سافرات بدون وجود محارم. وهذه منكرات بعضها فوق بعض. ونجد بعض الناس ينفرون ممن يمتنع عن مصافحة من ليست محرماً له، وهم الظالمون وليس هو الظالم، والقطيعة منهم وليست منه، ولكن يجب عليه أن يبين لهم ويرشدهم إلى سؤال الثقات من أهل العلم للتثبت، ويرشدهم أن لا يغضبوا لمجرد اتباع عادات الاۤباء والأجداد؛ لأنها لا تحرم حلالاً، ولا تحلل حراماً، ويبين لهم أنهم إذا فعلوا ذلك كانوا كمن حكى الله قولهم

{وكذلك مآ أرسلنا من قبلك فى قريةٍ من نّذيرٍ إلاّ قال مترفوهآ إنّا وجدنآ ءابآءنا علىٰ أمّةٍ وإنّا علىٰ ءاثـٰرهم مّقتدون}

ويعتاد بعض الناس الخروج إلى المقابر يوم العيد يهنئون أصحاب القبور، وليس أصحاب القبور في حاجة لتهنئة، فهم ما صاموا ولا قاموا. وزيارة المقبرة لا تختص بيوم العيد، أو الجمعة، أو أي يوم، وقد ثبت أن النبي صلى الله عليه وسلم زار المقبرة في الليل، كما في حديث عائشة عند مسلم. وقال النبي صلى الله عليه وسلم

"زوروا القبور فإنها تذكركم الاۤخرة"

. ولو قيدها البعض بمن قسى قلبه لم يكن بعيداً، لأن الرسول صلى الله عليه وسلم علل الأمر بالزيارة بأنها تذكرة الاۤخرة، فكلما ابتعدنا عن الاۤخرة ذهبنا إلى المقابر، لكن لم أعلم من قال بهذا من أهل العلم، ولو قيل لكان له وجه. وزيارة القبور من العبادات، والعبادات لا تكون مشروعة حتى توافق الشرع في ستة أمور منها الزمن، ولم يخصص النبي صلى الله عليه وسلم يوم العيد بزيارة القبور، فلا ينبغي أن يخصص بها

عاشراً: ومما يفعل يوم العيد معانقة الرجال بعضهم لبعض، وهذا لا حرج فيه، وتقبيل النساء من المحارم لا بأس به، ولكن العلماء كرهوه إلا في الأم فيقبل الرجل رأسها أو جبهتها وكذلك البنت، وغيرهما من المحارم يبعد عن تقبيل الخدين، فذلك أسلم

الحادي عشر: ويشرع لمن خرج لصلاة العيد أن يخرج من طريق ويرجع من آخر اقتداء برسول الله صلى الله عليه وسلم، ولا تسن هذه السنة في غيرها من الصلوات، لا الجمعة ولا غيرها، بل تختص بالعيد، وبعض العلماء يرى أن ذلك مشروع في صلاة الجمعة، لكن القاعدة

"أن كل فعل وجد سببه في عهد النبي صلى الله عليه وسلم ولم يفعله فاتخاذه عبادة يكون بدعة من البدع"

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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