Les pieux prédécesseurs et leur bienfaisance envers leurs parents

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les pieux prédécesseurs et leur bienfaisance envers leurs parents

"...Il a prescrit la bonté à l'égard de vos père et mère. Si l'un d'entre eux ou bien tous les deux ont atteint la vieillesse près de toi, ne leur dis pas : « Fi ! »"

 

Moujahid a dit au sujet de ce verset :

 

" S'ils atteignent la vieillesse auprès de toi, et ont besoin de ton aide lorsqu'ils urinent et font leur besoin, n'éprouve pas de la répugnance pour eux et ne leur dis pas "fi" !

Mais nettoie-les des excréments et de l'urine de la même manière qu'ils te nettoyaient alors que tu étais petit, sans se plaindre"

 

(La bienfaisance envers tes parents un effort au quotidien - p.10) 

 

Et à ce sujet, il est rapporté qu'Abou Houreira portait sa mère sur son dos et l'aidait à faire ses besoins, car elle était aveugle et âgée.

Il existe plusieurs récits de Salafs qui portaient leurs parents sur le dos et les aidaient à faire leurs besoins (en les nettoyants etc..) 

Un Salaf déclara un jour :

 

" Wallah que si on me demandait de décrire mon père, je ne pourrais pas !"

On lui demanda : "Et pourquoi donc ?".

Il répondit : " Parce que je n'ai jamais osé le regarder dans les yeux".

 

(Conférence : Fa Fihama Fa Jahid du Sheikh Ash-shinqiti) 

Ibn Sirine était réputé pour sa bonté envers sa mère.

Il n’élevait jamais la voix devant elle lorsqu’il lui parlait.

Il ne s’adressait à sa mère qu’humblement et à voix basse.

Un homme entendant Ibn Sirine parler à sa mère, demanda : "Ibn Sirine est-il tombé malade ?"

Les présents répondirent : " Non ! sa voix est ainsi quand il s'adresse à sa mère."

 

(Syar A'lam An-nubala) 

Talq Ibn Habib embrassait (souvent) la tête de sa mère.

 

(Bir al-walidayne d'Al-Tartouchi) 

La mère d’Abdullah Ibnu ‘Awne l’appela et il haussa la voix sur elle.

Il regretta profondément et affranchit deux esclaves (à cause de son geste)

 

(Syar A'lam An-nubala) 

Hicham Ibn 'Urwa rapporte que son père a dit au sujet du verset :

" Et par miséricorde, rabaisse sur eux l'aile de l'humilité (S18 v24)

Ce verset signifie : " Ne leur refuse rien de ce qu'ils aiment "

 

(Sahih Adab Al-Moufrade) 

Dhabyan Ibn 'Ali At-thawri a dit :

 

" Une nuit, ma mère s'est endormie en étant fâchée contre moi, je suis alors resté debout toute la nuit à ses cotés, ne voulant ni la réveiller ni m'asseoir, et lorsque je fus fatigué, deux de mes garçons vinrent me soutenir et je suis resté appuyé sur eux jusqu'à ce qu'à son réveil "

 

(Birou l-Walidayne d'Ibn Al-Jawzi) 

La mère d'Ibn Mass'oud demanda de l'eau au cours d'une nuit ; il partit et lui ramena de l'eau, mais trouvant que sa mère s'était endormie, il resta avec la boisson à son chevet jusqu'au matin.

 

(Birou l-Walidayne d'Ibn Al-Jawzi)

Soufiane Ibn Ouyaina rapporte qu'un homme revint d'un voyage et trouva sa mère debout en train de prier, il ne voulut pas s'assoir pendant que sa mère était debout.

Elle devina alors son intention et prolongea sa prière pour qu'il en soit récompensé.

 

(Birou l-Walidayne d'Ibn Al-Jawzi) 

Moujahid a dit :

 

" Il ne convient pas à l'enfant de repousser la main de son père lorsqu'il le frappe.

Celui qui dévisage ses parents n'est pas bienfaisant envers eux.

Et celui qui leur cause des chagrins a été ingrat envers eux .

Celui qui dévisage ses parents n'est pas bienfaisant envers eux.

Et celui qui leur cause des chagrins a été ingrat envers eux."

 

(Al-birou wa Silat d'Ibn Al-Jawzi) 

On demanda à Ali Ibn Al-Hussein Ibn Ali :

 

" Tu es parmi les hommes les plus dévoués envers leurs parents, et nous ne te voyons jamais manger avec ta mère ?.

Il répondit : " J'ai peur que ma main ne se précipite sur ce que son œil visait déjà et qu'ainsi, j'ai fait preuve d'ingratitude envers elle.

Sachez qu’il y a encore très peu de temps, il y avait une communauté chez laquelle on ne trouvait pas de personnes qui habitent à l’étage au-dessus alors que leurs mères habitaient à l’étage au-dessous".

 

(Al-Birou Wa Sila p 82) 

Haywa Ibn Shouraih était un grand savant, parfois lorsqu'il s'asseyait dans son cercle pour enseigner, sa mère lui disait :

 

" Haywa lève-toi et donne à manger aux poules". Alors, il se levait et abandonnait l'enseignement".

 

(Biroul Walidaine Ibn l-Jawzi p 79) 

Muhammad Ibnou Sîrîne a dit :

 

« Le prix du palmier atteignit mille dirhams au temps d’Othmâne Ibnu ‘Affâne. Oussâma Ibnu Zaïd opta pour un palmier et l’acheta.

Ensuite, il l’évida pour en extraire son cœur (cœur de palmier) qu’il donna à manger à sa mère.

On lui dit : « Qu’est-ce qui t’a amené à faire cela sachant que le prix du palmier a atteint mille dirhams ?! »

Il rétorqua : « Ma mère me le demanda, et il n’y a pas une chose qu’elle me demande et que je peux accomplir, sans que je le lui ramène. »

 

(L'immense valeur des parents) 

Muhammad Ibnu Al-Mounkadir a dit :

 

« J’ai passé ma nuit à m'occuper des pieds de ma mère (c'est-à-dire à les baigner, les masser etc..) alors que mon frère Omar a passé la sienne en prière ; sa nuit ne me comblait pas autant que la mienne. »

 

(L'immense valeur des parents)

La plupart de ces récits sont tirés du livre Min Akhbar As-salafs du Sheikh Pakistanais : Zakariya Ibn Ghoulam Qadir Al-Bakistani 

Publié par muslimislam.fr

Publié dans Famille - أهل

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