Rouqya et salaire

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Rouqya et salaire

Lorsqu’il a mentionné ces paroles du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

"Certes, le plus digne de ce que vous avez pris en récompense est le livre d’Allah."

Il dit : "Et le salaire était la guérison du malade et non la récitation."

 

Il dit aussi :

 

"Certes, le salaire concernait la guérison, non la récitation, c'est-à-dire que le salaire était le prix, et que la guérison en était seulement la condition."

 

(Fin de citation)

 

Ce que font les gens de nos jours va à l’encontre des pratiques de pieux prédécesseurs, ils prennent un salaire sur la récitation que cela se fasse directement sur le malade ou sur les médicaments en augmentant le prix dû à leur récitation.

 

Tout ceci n’a rien à voir avec le hadith, le salaire est payé au raqui après la guérison du malade, c'est ce que l’on retire du hadith, l’exorcisme fut pratique et conditionné à la guérison.

 

Ce que l’on voie aujourd’hui comme pratique de la part des raquis, ils prennent l’argent des gens sans que la guérison s'ensuive.

 

Certains pour un soufflement dans une bouteille d’eau exigent un prix élevé comme s’il était un bienfaiteur guérissant toutes les maladies, tout ceci, c'est dévorer l’argent des gens en pur mensonge.

 

Qu’ils sachent ceux qui font du Coran une profession, un moyen de subsistance, qu’ils sont en contradiction avec les pieux prédécesseurs de cette oumma, que leurs exemples sont les prophètes et les envoyés d’Allah, Allah nous informe qu’ils ne demandaient aucune récompenses aux gens quant à la propagation de la religion de leur Seigneur.

 

Allah dit (traduction rapprochée) : (Au sujet de Nouh)

 

Ô mon peuple, je ne vous demande pas de richesse en retour. Mon salaire n'incombe qu'à Allah. (11/29)

 

(traduction rapprochée) (Au sujet de Houd)

 

Ô mon peuple, je ne vous demande pas de salaire pour cela. Mon salaire n'incombe qu'à Celui qui m'a créé. Ne raisonnez-vous pas ? (11/51)

 

(traduction rapprochée) (Au sujet de Salih)

 

Je ne vous demande pas de salaire pour cela, mon salaire n'incombe qu'au Seigneur de l'univers. (26/145)

 

Ainsi tous les envoyés n’ont jamais demandé de salaire, ou de récompense pour avoir prêché les gens et de les avoir sauvés du feu, ils ne souhaitaient de salaire et de récompense que de la part d’Allah.

 

Médite l’exemple de Dhoul-Qarnayn lorsqu'un peuple lui proposa une récompense afin qui leur construisent un barrage, réfléchie bien à sa réponse et médite-la :

 

Ils dirent :

 

«Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre.

Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? »

Il dit : «Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. » 

 (18/94/95)

 

Voilà le comportement des gens pieux d’autres fois, alors qu’aujourd’hui la religion et devenu une occasion de s’enrichir tout se monnaye, la rouqia ainsi devenue une profession, ainsi la course à la Dounia et la seule préoccupation de ces gens, et d’amasser des grandes sommes d’argent.

 

On questionna AbdAllah Ibn al-Moubarak sur les gens ignobles ?!

 

Il dit : 

 

"C'est celui qui mange par sa religion."

 (Cha'ab al-Iman 6934)

 

Soufian al-Thawri dit :

 

"Certes le plus vil des désirs c'est que tu demandes ce bas monde par la science de l'au-delà." (Cha'ab al-Iman 6937)

 

Majmou’ fatawa (128/18)

 Publié par rouqia-chariya.blog4ever.com

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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