Lorsque les savants de la sounnah divergent sur le statut d'un individu et les raisons de cette divergence (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Lorsque les savants de la sounnah divergent sur le statut d'un individu et les raisons de cette divergence (audio)

 

La salafiya et la divergence... 

 

D'autres qu'eux (que les salafis) divergent avec eux ; Et il peut y avoir une divergence entre eux (entres salafis) sur des questions d'actualité à adapter aux textes et non dans les fondements de ces questions relatives.

 

Les fondements sont connus et bien ancrés.

 

Cependant il peut survenir une question d'actualité à adapter aux textes et les salafis vont diverger concernant cela.

 

Comme par exemple : Le jugement concernant un individu précis .

 

Nous pouvons trouver certains salafis diverger sur le jugement d'untel parmi les gens.

 

Quelle est donc la position salafie légiférée à adopter concernant ceci ?

 

La divergence d'autres que les salafis avec les salafis est connue, et comment agir dans ce cas-là connu ?

 

Nous agissons avec équité, justice et avec les fondements de la législation.

 

Cependant la divergence entre salafis...

 

Nous disons Ô mes frères, si il est émis un jugement concernant un homme disant que celui-ci fait partie des gens de l'innovation et que ce jugement provient d'un savant pris en considération dans ce domaine et nous n'avons pas connaissance qu'il a de contradicteurs (parmi les  savants) sur cela ; Nous n'allons pas dire : "On attend jusqu'à ce que l'on confirme, jusqu'à que l'on regarde nous-même..."

 

Nous prenons donc la parole de ce savant, car il n'y a personne (parmi les savants) qui ne l'a contredit.

 

Et c'est sur cela qu'étaient les pieux prédécesseurs.

 

L'imam Ahmed رحمه الله, lorsqu'il disait : "Untel fait partie des gens des passions", il était dit qu'il faisait partie des gens des passions et il ne lui était pas connu de contradicteurs.

 

Et si les savants divergent sur le jugement à donner, la première chose que nous regardons, si par exemple :

 

Un parmi les savants émet une critique et un savant émet une éloge, à ce moment-là nous regardons si le savant ayant émis la critique parle de choses dont il a connaissance et qu'il lui sont apparue ; 

Et que le savant ayant émis l'éloge parle sur la base de ce qu'il sait (de cette personne) et que rien ne lui est apparu et qu'il n'a rien lu (concernant la personne critiquée) ;

Alors la règle qui s'applique dans ce cas est : Celui qui sait est une preuve sur celui qui ne sait pas.

 

Et également l'inverse.

 

Si celui-ci ayant émis la critique a fondé son avis sur la base (de ce qu'il sait) en disant par exemple : "Cet homme était dans la hizbiya et dans les passions" ;

Et celui qui émet l'éloge parle avec science sur ce sujet, de choses dont il a connaissance, de choses nouvelles et que l'homme critiqué est revenu sur cette faute ;

Nous disons alors : Celui qui sait est une preuve sur celui qui ne sait pas.

 

Et si la divergence est fondée sur la science et le savoir des deux côtés ; Je dis tout d'abord, je l'ai déjà dit précédemment et je le dis Ô mes frères avec certitude jusqu'à que ce que je dis soit compris...

 

La divergence entre les gens de science salafis dans ce genre de choses-là reviens à des causes :

 

La première cause est : La divergence dans la confirmation

 

Il peut être rapporté sur un homme une chose (une parole) et cette chose-là est affirmée auprès d'un savant, il va donc juger avec cela et il en est excusable, et cette chose-là (une parole) ne sera pas affirmée auprès d'un autre savant, il ne jugera pas avec et n'en prendra pas considération et il en est excusable.

 

Par exemple : Le rapporteur (de la parole) peut être un homme dont certains parmi les gens de science ont émis l'éloge et d'autres parmi les gens de sciences ont émis la critique.


(Deuxième cause) : Et ils (les savants) peuvent diverger sur la compréhension de la parole

 

Dans le sens où la parole (qui a été dite) est affirmée pour tout le monde (les savants), elle est présente dans les cassettes (audio) etc... elle est donc affirmée ; Cependant, ils (les savants) divergent sur la compréhension de cette parole.

 

Certains d'entre eux la comprendront d'une façon : Elle sera alors en vérité une innovation. 

 

Et certains d'entre eux la comprendront d'une façon ou cette parole-là peut avoir plusieurs sens probables : lle ne sera donc pas une innovation.

 

La troisième cause : La divergence dans la mesure à donner à cette parole

 

Dans le sens où ils (les savants) sont en accord sur le fait que cette parole est affirmée, ils sont aussi en accord sur sa compréhension et que cette parole est une erreur, mais ils divergent sur la mesure à donner à cette parole.

 

Est-ce que cela est une erreur que l'on réplique et que l'on éclairci ; Ou bien cela est une erreur qui fait tomber son auteur, qui fait qu'il sera critiqué ?

 

Je vous dis Ô mes frères : Je ne connais pas un Cheikh parmi les savants salafis que nous connaissons faisant partie des gens de la sounnah, qui émet la critique d'une personne ou bien l'éloge d'une personne en se basant sur les passions et l'injustice ou bien comme ils disent : "Pour raisons personnelles".

 

Je n'ai pas connaissance que cela arrive !

 

Mais la divergence a lieu pour ces raisons-là (citées précédemment).

 

Je dis Ô mes frères : Lorsque je dis "La divergence dans l'affirmation", cela ne veut pas dire qu'il n'y a que cela comme cause ; On peut trouver cela comme cause de divergence comme on peut ne pas le trouver.

 

Quant à la deuxième cause ; C'est le fait qu'ils sont tous (les savants) en accord sur l'affirmation mais ils divergent sur la compréhension.

 

Puis la troisième cause : C'est confirmé auprès de tous (les savants), ils sont unanimes sur sa compréhension et sur le fait que cela est une erreur, cependant ils divergent sur la mesure à donner à cela.

 

Maintenant quelle position devons-nous adopter ?

 

La position que nous adoptons est de craindre Allâh comme nous le pouvons et de suivre ce qui apparaît comme étant la vérité !

 

Nous ne devons pas pencher vers la parole d'une tierce personne parce que c'est la parole d'untel, car il y a untel parmi ceux dont la parole est prise en considération, qui a émis un avis contraire au sien.

 

Et nous ne devons pas suivre nos passions, qu'elles soient faites d'amour ou d'aversion.

 

Mais nous devons craindre Allâh comme nous le pouvons et suivre ce qui apparaît comme étant la vérité !

 

Et ici, nous disons cette question-là est une question relative à l'effort d'interprétation personnel.

 

Aucune des deux parties ne fera de reproche à l'autre.

 

Et maintenant parmi les problèmes de notre époque entre salafis, certains parmi les jeunes salafis, lorsqu'un Cheikh précis dit une parole et qu'un autre que lui dit une autre parole, ils rendent obligatoire de suivre untel.

 

Et lorsqu'on lui dit (à ce jeune) : "Attend nous allons regarder les paroles de ces deux savants jusqu'à ce que la vérité soit apparente pour nous et qu'ensuite nous la prenions".

 

Il (ce jeune) te dit : "Tu as une ambiguïté, tu as un doute sur les mashayikh !"

 

Car nous parlons d'une divergence entre savants considérés comme tel puisqu'ici c'est la vérité qui est recherchée et il est regardé dans les règles de la législation.

 

Et malgré tout cela il n'y a personne qui fait de reproche à personne.

 

Par exemple, il n'y a pas celui-ci qui vient en disant : "Tant que tu ne critiques pas untel tu seras toi-même critiqué." ; Ou également celui-là qui vient en disant : "Tant que tu critiques untel tu seras critiqué."

 

Et que chacun sache que son frère a craint Allâh comme il a pu.

 

Ô mes frères prenez bien notes de ce que nous venons de détailler !

 

Cette question doit d'être sue !

 

Et ces fondements-là ainsi que la subdivision (des différentes causes) dans la question de la divergence doivent être connue afin que nous soyons à l'abri de ces problèmes qui en vérité ont divisé les jeunes salafis sans même qu'il n'y ait quelqu'un qui soit intervenu pour diviser... Sans même qu'il n'y ait quelqu'un qui soit intervenu pour diviser !

 

Cette question relative est une question relative d'effort d'interprétation personnel, il ne faut pas que des reproches soient fait sur cela, mais plutôt que la personne en fonction de sa croyance et de sa parole défende ce qui lui paraît comme étant la vérité, en disant : "Cette parole-là est la vérité."

 

Et également il excuse celui qui a dit l'autre avis.

 

Pourquoi cela ?

 

Car en vérité ceci fait partie des choses qui font du mal au coeur.

 

Il y a certains salafis, certains salafis dont les coeurs deviennent durs envers d'autres salafis et tout cela à cause de cette question relative là dans laquelle entre l'effort d'interprétation personnel.

 

Certains salafis divisent les salafis en deux rangs : Un rang avec et un rang contre.

 

Et en vérité ceci ne fait pas partie de la droiture.

 

Il y a quelque temps un frère d'un certain pays m'a parlé... Je lui ai dit : Il faut dans ce genre de questions-là que nous préservons la valeur de nos frères, leurs droits ainsi que leurs mérites.

 

Et il ne faut pas par rapport à cette question-là que nous divisions en deux rangs, nous et eux.

 

Mais il faut plutôt que nous soyons un seul rang, même si nous divergons sur des questions d'actualité à adapter aux textes, des questions relatives d'actualité à adapter aux textes et non sur les questions relatives aux fondements.

 

Également, certains salafis donnent des sobriquets à d'autres salafis ; Si par exemple Cheikh untel est du même avis que lui alors ce sheikh est quelqu'un qui tombe juste, la vérité est toujours avec lui.

 

Et untel qui diverge de son avis est moumayi3, il n'a pas de connaissance dans le manhaj.

 

Et aussi l'inverse, il dit celui-ci et un exagérateur parmi les exagérateurs de la critique et celui-ci est juste.

 

Nous ne connaissions pas ce genre de nomination sauf ces derniers temps .

 

Nous ne connaissions pas ce genre de chose entre les salafis !

 

Jamais il n'y avait cela, même si ils divergeaient dans des questions d'actualité à adapter aux textes.

 

Il faut donc faire attention à cette chose-là, et il faut que nous nous conseillions mutuellement avec ce qui est approprié et d'une manière légiférée.

 

Et je dis à moi-même ainsi qu'à mes frères : "Commence par ta propre personne, commence toi-même par ta propre personne...!"

 

Assainis ton coeur envers tes frères, purifie ton coeur et reconnaîs le mérite des gens du mérite et prend pour croyance la vérité et dis-là en t'appliquant à réunir les gens de la vérité par la vérité !

 

Ce sont certains points que je tenais à dire dans cette assise...

 

Traduit par abou Jabir

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

Partager cet article

Si tu connais un membre de daesh et que tu ne le dénonces pas, alors tu es maudit !

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Si tu connais un membre de daesh et que tu ne le dénonces pas, alors tu es maudit !

D'après 'Ali ibn Abî Tâlib رضي الله عنه, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Qu'Allâh maudisse quiconque héberge un innovateur (en religion)"

Rapporté par Mouslim (1978)

 

عن علي بن أبي طالب عن النبي صلى الله عليه وسلم قَالَ

 لَعَنَ اللهُ مَنْ آوَى مُحْدِثًا

أخرجه مسلم في «الأضاحي» - ١٩٧٨

Celui qui couvre les terroristes actuels a une grande part de cette malédiction qui provient du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم ;

 

Car ces terorristes ont : Bafoué les honneurs, fait couler le sang, assemblé des biens parmi l'illicite, s'en sont servi afin de faire couler le sang protégé et afin d'intimider les gens, petits et grands, mais aussi pour tuer les gens, le petit et le grand, le musulman et le protégé (مستأمن : personne non musulmane vivant dans un pays musulman).

 

Et tu trouves des gens qui les hébergent, qui les couvrent et qui les protègent, Allâh a donc levé le voile sur eux et les a mis en évidence parmi les perdants !

 

 

Ils ne sont donc jamais apparus dans une bataille sans qu'ils ne perdent, car ce sont des khawarij plus criminels que les khawarij à l'époque des compagnons.

 

La malédiction est donc venu du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم pour celui qui héberge un innovateur.

 

Explication de Kitâb At-Tawhid : hadith : "Qu'Allâh maudisse quiconque héberge un innovateur"

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

إذا عرفت داعشيا ولم تبلغ عنه فأنت ملعون

ولمن تستر عن الإرهابيين الحاليين نصيب كبير من هذا اللعن الصادر من رسول الله صلى الله عليه وسلم؛

لأن هؤلاء الإرهابيين هتكوا الأعراض وسفكوا الدماء وجمعوا الأموال من الحرام واستعانوا بها على سفك دماء معصومة وعلى ترويع الناس الصغير والكبير؛ بل وعلى قتل الناس الصغير والكبير المسلم والمستأمن، وتجد من يؤويهم ويتستر عليهم ويدافع عنهم؛ فكشف الله عنهم الستر، وأبرزهم في المغلوبين فما ظهروا في موقعة من المواقع إلا خسروا؛ لأنهم خوارج أشد جرمًا من الخوارج في عهد الصحابة؛ فجاءت اللعنة من رسول الله صلى الله عليه و سلم لمن آوى محدثًَا

 شرح كتاب التوحيد  - حديث: لعن الله من آوى محدثا

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

Partager cet article

L'orgueil et la jalousie sont deux maladies qui ont détruit les premiers et les derniers...

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

L'orgueil et la jalousie sont deux maladies qui ont détruit les premiers et les derniers...

L'orgueil et la jalousie sont deux maladies qui ont détruit les premiers et les derniers, et elles sont les deux plus grands pêchés par lesquels on a désobei à Allâh.

 

Certes, Iblis s'est enorgueilli et a été jaloux de Adam, ainsi que le fils de Adam, celui qui a tué son frère, il a été jaloux de lui. 

 

C'est pour cela que l'orgueil va à l'encontre de l'Islam, comme le shirk (l'association) va à l'encontre de l'Islam. 

 

L'Islam est la soumission à Allâh seul, donc celui qui se soumet à Lui et autre que Lui est un mushrik (associateur) et celui qui ne se soumet pas est un orgueilleux comme Pharaon et ses notables.

 

Traduit par عبدالرحمن بو عبدالله - @abu_abdiLlah_1 

Publié par 3ilmchar3i.net

والكبر والحسد هما داءان أهلكا الأولين والآخرين

والكبر والحسد هما داءان أهلكا الأولين والآخرين وهما أعظم الذنوب التي بها عُصي الله أولاً، فإن إبليس استكبر وحسد آدم، وكذلك ابن آدم الذي قتل أخاه حسد أخاه، ولهذا كان الكبر ينافي الإسلام كما أن الشرك ينافي الإسلام، فإن الإسلام هو الاستسلام لله وحده فمن استسلم له ولغيره فهو مشرك به، ومن لم يستسلم فهو مستكبر كحال فرعون وملئه

للإمام العلامة الفاضل الشيخ ربيع بن هادي المدخلي  حفظه الله تعالى ورعاه

انتقاه محبكم في الله أبو بكر بن يوسف الشريف

 المصدر من مقال بعنوان الغي والضلال يجمعان جميع السيئات

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

Partager cet article

Quand le père fait des reproches à la mère devant ses enfants

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Quand le père fait des reproches à la mère devant ses enfants

Parfois l'enfant fait une bêtise, c'est pourquoi la mère le gronde pour l'éduquer, c'est alors que le père reproche cela à la mère devant l'enfant et cela se répercute sur l'enfant, et la mère perd de l'importance à ses yeux. 

 

Il faut donc prendre garde à ne pas faire de reproches à la mère devant son enfant.

 

Bien au contraire, il faut être doux dans ses paroles, lui montrer du respect et rester calme.
 

On peut lui dire par exemple :

 

"Si tu penses qu'il ne faut pas le frapper pour cette fois, qu'Allâh lui pardonne.

Et pardonne-lui toi aussi pour cette fois.

S'il recommence, punis-le et j'en ferai de même."

 

Être violent avec la mère et lui faire des reproches devant ses enfants se répercutera clairement sur eux et sur leur état psychologique.

 

Certains détesteront le père et éprouveront la plus grande tristesse pour leur mère, d'autres s'en souviendront et à chaque fois qu'ils feront une bêtise et seront grondés par leur mère, ils diront : "Je le dirai à mon père, il te corrigera et te fera ceci et cela."

 

C'est de cette manière que le foyer sera touché et se disloquera.

 

Faire triompher le droit des croyantes - Chapitre Instruire et éduquer sa fille p 42-43

الانتصار لحقوق المؤمنات - ص 27-28 

Retranscrit par Ummu Isma3il

 Publié par 3ilmchar3i.net


قد يخطأ الطفل فيحتاج إلى تأديب فتأتي أمه تأدبه فإذا بالزوج الغافل ينهر الأم أمام طفلها فينعكس أثر ذلك على الطفل فتسقط هيبة الأم فإياك أن تنهر الأم أمام طفلها, و لكن تلطف في الخطاب و أعطها قدرها من الهيبة و الوقار قل لها مثلا - إذا رأيت أن الولد لا يستحق أن يضرب
عفا الله عنه هذه المرة – و سامحيه هذه المرة, و إن عاد فعاقبيه و سأعاقبه أنا معك أيضا
إنك إذا ضربت الأم و نهرتها أمام أطفالها ينعكس ذلك بصورة واضحة على الأطفال و على حالتهم النفسية, فمنهم من يبغضك و يكرهك و يحزن على أمه حزنا شديدا و منهم من يحمل ذلك في نفسه فإذا أخطأ و عاتبته أمه يقول لها سأقول لأبي يضربك و يفعل بك و يفعل, و من ثم يتأثر البيت و يتصدع البيت

 

Umm Salamah bint 'Ali Al-Abbâsia - أم أسامة بنت علي العباسية

Partager cet article

Le lien entre l'état psychologique et l'état de santé

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le lien entre l'état psychologique et l'état de santé

L'état psychologique possède une grande influence sur l'état de santé d'une personne.

 

Il arrive que celui qui est en bonne santé s'imagine malade et puis finit réellement par le devenir, parfois quelqu'un tente d'oublier sa maladie alors qu'il est réellement malade, il finit alors en bonne santé.

 

L'impact psychologique d'une chose sur l'âme est considérable, d'ailleurs on peut voir certaines personnes touchées par des troubles psychologiques qui au début n'étaient atteintes que d'une baisse de morale, puis la personne s'est mise à s'imaginer malade de ceci ou de cela, son soupçon croit alors en elle jusqu'à ce que l'imaginaire devienne réalité.

 

القول المفيد على كتاب التوحيد

✅ Publié sur la page Al Firqatou An-Nâjiyatou L'Islâm authentique en langue française

 

قال العلامة محمد بن صالح العثيمين رحمه الله تعالى
والانفعال النفسي له أثر كبير في إضعاف الإنسان ; فأحيانا يتوهم الصحيح أنه مريض فيمرض، وأحيانا يتناسى الإنسان المرض وهو مريض فيصبح صحيحا; فانفعال النفس بالشيء له أثر بالغ، ولهذا تجد بعض الذين يصابون بالأمراض النفسية يكون أصل إصابتهم ضعف النفس من أول الأمر، حتى يظن الإنسان أنه مريض بكذا أو بكذا; فيزداد عليه الوهم حتى يصبح الموهوم حقيقة
المصدر: القول المفيد على كتاب التوحيد

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymineالشيخ محمد بن صالح العثيمين

Partager cet article

Qu'as-tu accompli pour ta mère ?

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Qu'as-tu accompli pour ta mère ?

Il suffit à la personne comme péché et regret de perdre une occasion, durant la vie de sa mère, de lui apporter bonté et bienfaisance ; Surtout lorsqu'elle atteint un âge avancé.

 

Ô toi qui lit mes quelques lignes, rappelle-toi que la vie de ta mère est limitée par une limite dont tu ignores la fin.

 

As-tu donc profiter de sa vie pour être bon et bienfaisant envers elle ?

 

Observe la parole de Muhammad صلى الله عليه وسلم concernant celui mérite le plus ta bonté dans cette vie d'ici bas ; Il dit certes صلى الله عليه وسلم :

 

"Celle qui est le plus en droit est ta mère, puis ta mère, puis ta mère"

(Rapporté par Al-Bukhary)

 

Et il صلى الله عليه وسلم dit :

 

"Que mange la poussière le nez d'un homme qui connût ses parents, ou l'un d'entre eux, puis qui n'entra pas au paradis"


Observe aussi l'événement qui se produisit durant la vie de Muhammad صلى الله عليه وسلم, afin que tu te mordes les doigts de regret si tu es parmi ceux qui ont des manquements.
 

"Un homme se rendit auprès du prophète صلى الله عليه وسلم voulant accomplir le jihad avec notre prophète صلى الله عليه وسلم ; Quelle grande occasion, mais il entama cela sans l'accord de ses parents.

Il demanda alors un avis juridique au prophète صلى الله عليه وسلم, ce dernier qui ne parle pas sous l'effet de la passion lui répondit : "Retourne et va auprès d'eux"

Et il ne se contenta pas de lui dire cela, il ajouta : "Fais-les rire tout comme tu les as fait pleurer""


Certes ce compagnon est sorti voulant le bien pour lui-même et pour sa famille car le martyr en Islam a le droit d'intercéder en faveur de sa famille, cependant le droit des parents est plus immense que cela.


Ô toi qui a des manquements envers le droit de ta mère, où en es-tu vis à vis de ces textes ?
 

Si tu réponds en disant que c'est elle qui commit une faute, ou c'est elle qui s'est opposée, ou c'est elle qui a des manquements, ou c'est elle qui s'éloigne, sache donc que tu es fautif légalement parlant, ou ceci ne provient que du mal de ton âme et du Shaytan,
 

Observe la parole d'Allah -exalté soit il- (traduction rapprochée) :

 

"Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable."
 

A-t-on besoin, après ce verset, d'une clarification ?
 

Observe la parole d'Allah : "Et si tous deux te forcent à M’associer", c'est à dire s'ils te forcent à mécroire en ton Seigneur et en ton prophète صلى الله عليه وسلم ne les écoute pas, mais ton Seigneur t'a posé comme condition de leur tenir compagnie dans le convenable et d'être bon en cette compagnie même s'ils sont deux ennemis d'Allah et de Son messager صلى الله عليه وسلم.

 

L'affaire et le discours sont-ils donc aussi immense que ça ?
 

Rappelle toi de la parole d'Allah (traduction rapprochée) :

 

"Et ton Seigneur a décrété: «N’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: «Ouf!» et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis: «Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit."
 

Il t'a certes été interdit de leur dire "Ouf" ; Crains donc Allah en toi-même, et parmi les moyens d'être bon envers la mère est d'être constamment en lien avec elle, en la joignant, en accomplissant ce dont elle a besoin, en écoutant ses paroles même si ses paroles ne sont pas en accord avec ta nature et ton humeur, sois plutôt une oreille attentive car elle se réjouit de cela.
 

Et, aide la à l'accomplissement du bien et au rappel d'Allah sans que cela soit ennuyant et sortant de la guidée du Moustapha صلى الله عليه وسلم, car Ibn Mas'ud dit :

 

"Le prophète abrégeait à ses compagnons ses exhortations par peur de la lassitude."

 

Il te faut multiplier les cadeaux à l'égard de ta mère car certes le cadeau apaise l'esprit et apporte joie au coeur et cela, nous l'avons tiré de la bouche du Moustapha صلى الله عليه وسلم :

 

"Offrez vous des cadeaux, vous vous aimerez" 

 

Par contre si ton épouse est en divergence avec ta mère sache que l'injustice envers ton épouse est interdite, tu dois donc raffermir et rapprocher selon la possibilité et l'énergie.

 

Par contre la limite que tu n'as aucun droit de dépasser est de durcir les propos envers ta mère, d'élever la voix (sur elle) et d'être injuste envers elle.

 

L'injustice a plusieurs aspects, tu dois donc être juste envers ton épouse sans être injuste envers ta mère.

 

Et si ta mère transgresse, tu n'as pas le droit de la prendre pour ennemie car ceci fait partie des actes du Shaytan.
 

Profite de sa vie, fais-la entrer dans la demeure du bonheur par la bienfaisance et par l'agréable compagnie, et aide-la à accomplir ce dont elle a besoin.
 

Et prends la responsabilité, plutôt persévère dans la bonté envers elle d'une bonne persévérance, même s'il n'est pas de ta nature de patienter, persévère dans la bonté envers elle.

 

Tu as, dans cette histoire, une indication de la guidée des pieux dans la prise de responsabilité face à la bonté envers les parents, et je vise l'histoire d'une des personne de la grotte, celui qui est venu apporter du lait alors que ses parents dormaient, il est donc rester immobile près de leurs têtes patientant jusqu'à qu'ils se réveillent, alors que ses enfants avaient besoin de boire, mais il s'est retenu jusqu'à que ses parents se réveillèrent, ils s'abreuvèrent jusqu'à satisfaction.
 

A partir de là, il donnât ce qu'il restât à ses enfants et sa famille, il y a, dans cette acte, l'agrément d'Allah, exalté soit Il, et un rapprochement vers lui purifié soit-Il.

 

Quelle bonté...!

 

Quelle bonne oeuvre...!

 

Par la plume du Shaykh Muhammad Al-Anjary

Article publié dans le journal koweitien Al-Qabas, le 3-7-1998

 Traduit par Abou Malik Anas Almaimouni - @AnasAbouMalik

ماذا صنعت لأمك
كفى بالمرء إثما و حسرة حين يضيع فرصة حياة أمه من دون بر لها و احسان إليها ، و خاصة على الكبر من عمرها فيا من تقرأ خطي تذكر أن حياة أمك محدودة بحد لا تدري متى تنتهي ، فهل اغتنمت فرصة حياتها في البر و الإحسان إليها ، فانظر إلى قول محمد صلى الله عليه و سلم فيمن هو أحق الناس في البر إليه في هذه الدنيا ، فقد قال صلى الله عليه و سلم

أحق الناس أمك ثم أمك ثم أمك

رواه البخاري . و قال صلى الله عليه و سلم

 رغم أنف امرئ أدرك أبويه أو أحدهما و لم يدخل بهما الجنة
بل انظر إلى الحادثة التي حدثت في حياة محمد صلى الله عليه و سلم ، و لتعض أصبع الندم إن كنت من المفرطين

أتى رجل إلى النبي صلى الله عليه و سلم و هو يريد الجهاد مع نبينا محمد صلى الله عليه و سلم ، فيا لها من فرصة و لكنه صنع ذلك من دون موافقة من والديه فاستفتى النبي صلى الله عليه و سلم في ذلك ، فقال له من لا ينطق عن الهوى : ارجع و اذهب إليهما ، بل لم يكتف النبي صلى الله عليه و سلم بذلك و قال : و أضحكهما كما أبكيتهما
إن هذا الصحابي خرج و هو يريد الخير لنفسه و لأهله فالشهيد في الإسلام له حق الشفاعة لأهله ، و لكن كان رضي الوالدين أعظم فيا من فرط في حق أمه أين أنت من هذه النصوص ؟ فإن قلت عنها انها أخطأت ، انها اعتدت ، انها افرطت ، انها باعدت ، فاعلم أنك انت المخطئ شرعا و ما كان هذا إلا من شرور نفسك و من الشيطان ، فانظر إلى قول الله تعالى

 وإن جاهداك على أن تشرك بي ما ليس لك به علم فلا تطعها و صاحبهما في الدنيا معروفا

أفبعد هذه الآية من بيان ؟ فانظر إلى قول الله " فإن جاهداك على أن تشرك " اي أمراك على أن تكفر بربك و نبيك فلا تطعهما ، و لكن اشترط ربك عليك أن تصاحبهما بالمعروف و تحسن الصحبة و إن كانا عدوين لله و رسوله ، فهل الأمر و الخطب أعظم من ذلك ؟ تذكر قول الله تعالى

 و قضى ربك ألا تعبدوا إلا إياه و بالوالدين إحسانا ، إما يبلغن عندك الكبر أحدهما أو كلاهما فلا تقل لهما أف و لا تنهرهما و قل لهما قولا كريما ، و اخفض لهما جناح الذل من الرحمة و قل رب ارحمهما كما ربياني صغيرا

فقد حرم عليك أن تقول "أف" فاتق الله في نفسك ، و من وسائل البر للأم مدوامة المواصلة و الاتصال بها و قضاء حوائجها و السماع لكلامها و إن كان كلامها لا يوافق طبيعتك و مزاجك ولكن كن لها أذنا صاغية فإنها تسعد بذلك ، وأعنها على أداء الخير و التذكير بالله من دون أن يكون ذلك مملا و خارجا عن حدود هدي المصطفى فقد قال ابن مسعود عن رسولنا الكريم أنه يتخول أصحابه بالموعظة مخافة السآمة عليهم ، وعليك باكثار الهدايا لأمك فإن الهدية تطيب النفس و تسعد القلب و هذا ما أخذناه من فم المصطفى بقوله " تهادوا تحابوا " أما إن كان أهلك على خلاف مع أمك فاعلم أن الظلم على أهلك محرم ، و عليك أن تسدد و تقارب بقدر الوسع و الطاقة ، و لكن الحد الذي لا يحق لك أن تخرج عنه و هو أن تغلظ القول على امك و ان تعلي صوتك و تظلمها ، و الظلم صوره متعددة ، فعليك بالعدل مع أهلك من دون الظلم مع أمك ، و إن تعدت الأم فليس لك الحق بالإعتداء عليها من قبلك فإنه من عمل الشيطان و أزّه
فاغتنم حياتها ، و أدخلها في دار السعادة بالإحسان و طيب المعشر ، و أعنها على قضاء حوائجها ، و تكلف بل و اصطنع البر اصطناعا ، و إن لم يكن من طباعك الصبر فاصطبر لبرها
فلك من هذه القصة شاهد على هدي الصالحين في التكلف على بر الوالدين و اقصد قصة احد افراد اهل "الغار" و الذي أتى باللبن و كان أبواه نائمين فوقف عند رأسهما ينتظر حتى استيقظا و قد كان عياله في حاجة للشرب و لكنه امسك حتى استيقظ ابواه فرويا حتى رضيا و من ثم اعطى ما بقي لأبنائه و أسرته ، فكان في هذا الفعل رضى الله جل و علا و قربة له سبحانه
فيا له من بر ، و يا له من عمل
بقلم الشيخ الفاضل / محمد عثمان العنجري حفظه الله و سدد على الحق خطاه
( مقالة في جريدة القبس )
(9 ربيع الأول 1419 / 3-7-1998)

Cliquer pour agrandir

 

Cheikh Mohammad Outhmân Al-'Anjari - الشيخ محمد عثمان العنجري

Publié dans Famille - أهل

Partager cet article

Retarder la prière à cause des enfants ou du marché (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Retarder la prière à cause des enfants ou du marché (audio-vidéo)

Question :

 

Une de nos sœurs dit qu'elle ne prie pas ses prières à l'heure, car elle est occupée par les enfants et par le marché (ou centre commercial). 

 

Elle va au marché, peut-être qu'elle travaille au marché, ou quelque chose de ce genre, l'essentiel ici, est qu'elle ne prie ses prières à l'heure, quel est donc le statut de cela ? 

 

Réponse :

 

Nous disons donc tout d'abord que nous louons Allah que notre sœur interroge sur le statut.

 

Elle accorde donc de l'importance à la prière et elle a envie de connaître le statut, sauf que la vie mondaine prend le dessus sur elle, elle retarde donc la prière en dehors de son temps.

 

Puis, nous lui disons, Ô ma sœur, il n'est pas autorisé de retarder la prière en dehors de son temps à cause des enfants ou à cause de l'époux.

 

Ce qui est obligatoire pour toi, c'est de prier toutes les prières dans son temps, et même le fait de regrouper n'est pas autorisé.

 

Et même de regrouper entre le dhor et le 'asr constamment à cause des enfants n'est pas autorisé, ou bien entre le maghreb et l'icha à cause des enfants n'est pas autorisé. 

 

Et même la mère des croyants, Aisha رضي الله عنها retardait le rattrapage du jeune de Ramadan jusqu’à Cha'ban à cause de la place qu'occupait le Prophète صلى الله عليه وسلم auprès d'elle. 

 

Cependant, elle ne retardait pas sa prière en dehors de son temps, mais elle priait à l'heure.

 

Et les femmes des compagnons (également) qu'Allah les agrée et ceci est la base.

 

Ce qui est obligatoire, ô ma sœur, est que tu saches que la meilleure de tes préoccupations est la prière.

 

Que tu saches que la meilleure de tes préoccupations est la prière. 

 

Et d'être distraite (de ta prière) par les enfants ne te profitera pas le Jour de la Résurrection.

 

Le Jour de la Résurrection, tout le monde ne pensera qu'à soi-même

 

Et c'est à Allah qu'on demande l'aide, l'homme s'enfuira de sa mère et de son père, et il s'enfuira de sa compagne et de ses enfants.

 

Ce qui est donc obligatoire, Ô ma sœur, est que tu craignes Allah, et que tu réserves un temps à tes prières dont tu t'acquittes dans le temps imparti.

 

Oui, s'il survient un incident au musulman, un souci… qui l'a occupé exceptionnellement, et qu'il a alors regroupé entre le dhor et l'asr ou bien entre le maghreb et l'icha, ce qui est le plus juste parmi les paroles des Gens de science, est que cela est permis. 

 

Par contre, il n'est pas autorisé de regrouper entre l'asr et le maghreb sauf en cas de nécessité, qu'il ne peut pas prier, comme cela a été le cas du Prophète صلى الله عليه وسلم lorsqu'il fut occupé par le combat ou comme cela.

 

Je dis donc : ce qui est obligatoire est que chaque prière soit accomplie dans son temps.

 

✅ Traduit et publié par - La science avant la parole et l'acte

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Faut-il faire les ablutions après l'accomplissement du bain rituel (الغسل) ? (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Faut-il faire les ablutions après l'accomplissement du bain rituel (الغسل) ? (audio)

Question :

 

Le bain rituel (al-ghusl) suffit-il ou bien faut-il faire les ablutions après son accomplissement ?

 

Réponse :

 

Je dis, le bain rituel (al-ghousl) est de deux types :

 

-un bain rituel (al-ghousl) qui enlève la souillure (al-hadath)

-et un bain rituel (al-ghousl) qui n'enlève pas la souillure (al-hadath)

 

Le bain rituel (al-ghousl) qui en enlève la souillure est le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) et également le bain rituel de purification après les règles et les lochies.

 

Et le bain rituel (al-ghousl) qui n'enlève pas la souillure comme par exemple le bain rituel du vendredi (ghousl al-joumoua).

 

Il n'enlève pas la souillure mais il est juste pour la propreté (propreté le jour du vendredi).

 

Concernant le bain rituel qui n'enlève pas la souillure, l'avis sur lequel s'est positionné la majorité des savants, et c'est cela qui correct, est : Qu'il ne suffit pas pour ne pas faire les ablutions après lui, sauf si on a accompli les ablutions avant lui et qu'un anulatif des ablutions ne s'est pas produit après lui.

 

Le bain rituel (al-ghousl) qui n'enlève pas la souillure comme par exemple le bain du vendredi, suffit-il pour ne pas faire les ablutions ?

 

L'avis prépondérant est qu'il ne suffit pas pour ne pas faire les ablutions après lui, sauf si on accomplit les ablutions avant lui (avant le ghousl) avec l'intention des ablutions et qu'il ne se produit pas un annulatif des ablutions après les avoir faites ; Donc ces ablutions-ci lui suffisent.

 

Quant au fait de ne pas faire les ablutions du tout de base : laver sa tête, laver son corps avec l'intention du bain rituel du vendredi ou bien avoir fait les ablutions, mais les avoir perdus pendant l'accomplissement du bain rituel, donc dans ce cas, il est obligatoire de faire les ablutions après le bain rituel (al-ghousl)

 

Pourquoi donc ?

 

Car ici nous ne trouvons pas ce qui enlève la souillure afin que nous disions ce qui enlève la grande souillure enlève également la petite souillure.

 

Et aussi car les preuves qui indiquent que le bain rituel suffit pour ne pas faire les ablutions après lui concernent le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) et il n'est pas correct de pratiquer l'analogie (al-qiyas) concernant le bain rituel du vendredi par exemple (ghousl al-joumoua) sur le  bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) et cela à cause de la différence : Le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) enlève la souillure tandis que le bain rituel du vendredi (ghousl al-joumoua) n'enlève pas la souillure.

 

Maintenant, si le bain rituel (al-ghousl) enlève la souillure, comme par exemple le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) ou bien le bain de purification après les règles et les lochies, alors il y a plusieurs cas :

 

Le premier cas

 

La personne accomplit les ablutions au début du bain rituel (al-ghousl) avec l'intention des ablutions, ensuite il n'y a aucun annulatif des ablutions qui se produit jusqu'à ce qu'on finisse d'accomplir le bain rituel (al-ghousl).

 

Dans ce cas, il n'est pas demandé de faire les ablutions après le bain rituel (al-ghousl) et tout le monde est en accord sur cela, car la personne est en état d'ablution.

 

Le deuxième cas

 

La personne n'accomplit pas les ablutions ou bien elle accomplit les ablutions mais il survient un annulatif des ablutions pendant le bain rituel (al-ghousl), et la personne a mis comme intention en faisant le  bain (al-ghousl) à la foi le bain rituel (al-ghousl) et les ablutions.

 

Il a mis comme intention en faisant le bain rituel (al-ghousl) à la fois le grand bain rituel et les ablutions.

 

Concernant ce cas ci d'après la majorité des savants de l'époque des pieux prédécesseurs ainsi que ceux venu après eux, cela suffit pour ne pas faire les ablutions (après le bain rituel al-ghousl).

 

Et  il n'est pas obligatoire de faire les ablutions après le bain rituel.

 

Le troisième cas

 

La personne a mis seulement l'intention du bain rituel (al-ghousl), il a mis l'intention du bain rituel sans mettre l'intention des ablutions.

 

Dans ce cas ci, pour les  Hanbalites  cela ne suffit pas pour ne pas faire les ablutions (après le bain rituel).

 

Cependant pour la majorité des savants et c'est l'avis de l'imam Ahmed selon une version rapporté de lui ainsi que l'avis pour lequel a opté sheikh al Islam ibn Tamiya qu'Allah lui fasse miséricorde.

 

Cet avis est que si la personne a mis comme intention la grande souillure ceci suffit pour ne pas faire les ablutions (après le bain rituel al-ghousl).

 

Donc si il a accompli le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) il ne lui est pas obligatoire de faire les ablutions.

 

Bien...

 

Pourquoi donc ?

 

Ils (les savants de cet avis) ont dit premièrement car Allah, exalté soit-il, a dit (traduction rapprochée) :

 

"Ô les croyants ! N´approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu´à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d´impureté (pollués) - à moins que vous ne soyez en voyage - jusqu´à ce que vous ayez pris un bain rituel." (sourate les femmes verset 43).


Ils ont dit Allah a rendu l'approche de la prière possible si nous faisons  le bain rituel (al-ghousl) ; Cela indique donc que si la personne accomplit le bain rituel elle lui est autorisée d'approcher la prière et Allah ne lui a pas ordonné d'accomplir les ablutions après le bain rituel.

 

Cela indique donc que le bain rituel de la grande souillure suffit (ghousl al-janaba).


Également ils ont dit qu'il est parvenu de Aïcha رضي الله عنها que :

 

"Le Prophète عليه الصلاة و السلام ne faisait pas les ablutions après le bain rituel."

Ceci a été rapporté par les cinq.

Rapporté par l'imam Ahmed et par les quatre de la sounan.

Et Cheikh al-Albani l'a rendu authentique.

 

Ils ont dit, tout ceci indique que celui qui a accompli le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba), il ne lui est pas obligatoire de faire les ablutions après lui (après le ghousl), car celui-ci, le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) lui suffit.

 

Et ceci est la parole prépondérante, et Allah est plus savant.

 

Celui qui a accompli le bain rituel de la grande souillure (ghousl al-janaba) qu'il ait fait les ablutions avant ou qu'il ne les ait pas fait, qu'il mette l'intention d'enlever, de par ce bain rituel, les deux souillures ensemble (petite et grande) ou bien qu'il mette seulement l'intention d'enlever la grande souillure (al-janaba).

 

Cela lui suffit pour ne pas faire les ablutions après le bain rituel, car la petite purification entre sous la grande purification et ce qui enlève la grande souillure enlève également la petite souillure.

 

Ceci est l'avis prépondérant, et Allah est plus savant.

 

Également, certains parmi les gens de science, ont ramené comme quoi il y aurait le consensus sur cette questions-là ; Ibn 'Abdelbar رحمه الله a ramené qu'il y a le consensus sur cela, que si la personne accompliT le bain rituel (al6ghousl) et que l'eau atteint tout son corps, il ne lui est pas imposé de faire les ablutions, (après le bain rituel al-ghousl).

 

Malgré tout, le consensus ici (l'affirmation du consensus) est un point à discuter de par la divergence présente, la divergence connue sur cette question relative.

 

Cependant l'avis prépondérant est ce que nous avons évoqué et éclairci.

 

Traduit par abou Jabir

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

Partager cet article

Ces parents qui se plaignent que leur enfant ne prie pas, à qui la faute ? (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ces parents qui se plaignent que leur enfant ne prie pas, à qui la faute ? (audio)

 

Questionneur :

 

Ma dernière question est quel est le jugement d'un homme qui a un fils qui a abandonné la prière et il (le père) l'enjoint à la prière, il l'enjoint à la prière, mais sans succès ? 

 

Cheikh Al Albani :

 

Quel âge a t-il ? 

 

Questionneur :

 

Il est grand. 

 

Cheikh :

 

Quel âge a t-il ? 

 

Questionneur :

 

C'est-à-dire il a 18-19 ans. 

 

Cheikh :

 

Tayyib, il est certain que son père lorsqu'il (son fils) était âgé de 8 ans au lieu des 18 ans (aujourd'hui), il ne lui avait pas ordonné la prière parce qu'il est possible que son père ne priait pas et Allah est le Plus Savant.

 

Ou qu'il priait mais était négligent dans l'application du noble ordre prophétique :

 

"Ordonnez à vos enfants la prière quand ils ont sept ans, et frappez les pour elle (la prière) quand ils ont dix ans et séparez entre eux (les filles des garçons) dans leurs lits" 

 

Je ne peux pas imaginer qu'un père et une mère menant à bien le développement de l'enfant et son éducation, qu'il soit un garçon ou une fille, dans les limites des règles légiférées, parmi elles qu'il lui ordonne de prier quand ils (les enfants) ont sept ans, de la meilleure manière : Son père l'appelant à la mosquée en le prenant avec lui afin de l'habituer à la prière, de l'habituer aux ablutions, à la purification, etc... il atteint l'âge de dix ans et il ne prie pas, il commence à le frapper (pour qu'il fasse la prière) et ni pitié ni miséricorde ne prennent le père et la mère envers leur enfant parce que la shariah lui ordonne cela. 

 

Donc lorsque l'enfant atteint l'âge des hommes, l'âge de responsabilité de ses actes, alors il n'est plus question désormais d'ordre ni d'interdit...

 

Pourquoi ?

 

Parce que depuis le début, il ne lui a été ni ordonné ni interdit.

 

Et c'est pourquoi, nous portons le blâme, tout le blâme sur les parents qui se plaignent de leurs enfants après qu'ils aient atteint l'âge de la responsabilité puisque avant (que l'enfant n'ait atteint l'âge de la responsabilité) le père ne donnait aucun ordre  à son enfant et ceci c'est par rapport à ce qui fait partie de la shariah.

 

Quant à ce qui fait partie de l'obéissance alors c'est obligatoire.

 

A ce moment-là, on dit selon un vieux proverbe arabe : في الصيف ضيعتِ اللبنTu as laissé le lait se perdre durant l'été

 

Maintenant, après qu'il ait atteint cet âge de dix-huit ans et qu'il ne prie pas, par Allah si tu le frappes, il te frappe, si tu le combats, il te combat.

 

Par conséquent, tu es conscient de cela, donc tu ne peux  rien faire hormis (dire) il n'y a de puissance et de force qu'en Allah, hormis que tu te plaignes de la situation à ceux de confiance parmi tes amis, et il n'y a pas de bienfait pour lui.

 

Pourquoi ?

 

Cet enfant est comme un jeune arbre doux (fraîche tendre) que tu as planté et il a commencé à quoi?

 

Tu l'as vu penché à l'est à l'ouest, au nord, au sud et toi tu veux qu'il pousse tout droit sur son tronc sans courbe alors que tu l'as abandonné et négligé alors que si pendant que tu le voyais se courber un peu (alors) tu l'aurais remis aussitôt droit ainsi jusqu’à ce qu'il devienne complètement droit comme tu le voulais.

 

Puis c'est un plaisir pour toi de le regarder et de l'apprécier que ce soit en le regardant ou en mangeant de ses fruits.

 

Mais si après que l'arbre ait atteint l'âge de la stabilité (un âge avancé) et qu'il est courbé sur la droite ou sur la gauche ....etc.

 

Que pouvons-nous faire pour cet arbre (pour le redresser et le mettre droit) ?

 

C'est terminé (tu as laissé le lait se perdre durant l'été).

 

L'important pour celui qui est éprouvé par un tel enfant (qui ne fait pas salat après l'âge de la responsabilité) est que si il (le père) a fait son obligation dans le fait d'ordonner de faire la prière et de le frapper pour la prière comme a ordonné le Messager عليه السلام alors il est déchargé auprès d'Allah عزّ وجل, puis il a l'exemple de Noé عليه السلام avec son fils qui lui a désobéi et Noé a dit à son fils (traduction rapprochée) :

 

"Ô mon enfant, monte avec nous (sur l'arche)"  (Sourate Hud verset 42) 

 

Et qu'il (son fils) a dit (traduction rapprochée) :

 

"Je vais me réfugier vers un mont qui me protégera de l'eau" (Sourate Hud verset 43) 

 

En bref afin qu'il (le père) soit excusé.

 

L'important est qu'il éloigne de lui le fait de contredire la Shariah.

 

Quant à ce qu'il soit lui en réalité comme je (Al-Albani) le pense, c'est a dire c'est lui (le père) qui à eut des manquements (dans l'éducation de son enfant), et qu'il est la cause de l'égarement de l'enfant, de sa désobéissance et son refus de répondre à l'ordre de son père quant à la prière quant il a atteint l'âge de 18 ans.

 

Enfin, il n'a plus rien à faire si ce n'est qu'invoquer Allah عزّ وجل afin qu'il le guide au droit chemin.

 

Traduit Par Abdoullaah Abu Edem

✅ Publié par cheikhalalbani.com

 

السائل : سؤالي الأخير ما حكم رجل له ابن تارك الصلاة ويدعيه إلى الصلاة يدعيه إلى الصلاة ولكن لا فائدة ؟

الشيخ : قديش عمرو ؟

السائل : كبير

الشيخ : قديش عمرو؟

السائل : يعني بالغ ثمانية عشر تسعة عشر

الشيخ : طيب , أيه هذا أكيد أبوه لما كان عمرو بدل ثماينة عشر ثمان ما أمره بالصلاة لأنو أبوه كان يمكن ما يصلي والله أعلم أو كان مصليا لكن كان مقصرا في تطبيق الأمر النبوي الكريم

(مروا أولادكم بالصلاة وهم أبناء سبع , واضربوهم عليها وهم أبناء عشر وفرقوا بينهم في المضاجع)

أنا لا أكاد أتصور أبًا وأمًا يقومان على تنشأة الولد وتربيته سواء كان ذكرا أو أنثى في حدود الأحكام الشرعية منها أن يأمروه بالصلاة وهم ابن سبعة بالتي هي أحسن , أبوه بيروح عالجامع بيأخذه معه بيتعود على الصلاة بيتعود على الوضوء على الطهارة إلى آخره يبلغ السن العاشرة وهو لا يصلي بيشتغل الضرب به ولا تأخذه الأب والأم في ولده رأفة ولا رحمة ليه لأنو الشرع أمره بذلك فإذا ما بلغ هذا الولد سن الرجال سن التكليف صار بقا ما عاد يمشي الحال فيه أمر ونهي ليه لأنو من قبل لم يُؤمر ولم يُنه ولذلك فنحن نصب اللوم كل اللوم على الأباء الذين يشكون من أولادهم بعد أن يبلغوا سن التكليف حيث لا أمر للوالد عليه أي من ناحية شرعية أما من حيث الطاعة فيجب , فحينئذٍ يقال المثل العربي القديم

(في الصيف ضيعتِ اللبن)

الآن بعد أن بلغ هذا السن ثمانية عشر سنة وهو لا يصلي والله إذا ضربته بيضربك إذا قتلته بيقتلك , ولذلك أنت شاعر بهذا فما بتعمل شيء إلا لا حول ولا قوة إلا بالله إلا أن تشكو الأمر إلى من تثق به من أصدقاءك ولا فائدة ليه كان هذا الولد متل الشتلة الغضة الطرية زرعتها وبدأت إيش رأيتها تميل شرقا غربا شمالا جنوبا وأنت تريد أن تنشأ قائمة على سوقها مستقيمة فتركتها وأهملتها بينما كل ما شفتها عوجت شوية هيك بتجيبها هيك وهكذا لحتى تستقيم على الجادة كما تريد حينئذٍ يطيب لك أن تنظر إليها وأن تتمتع بها سواء بالنظر إليها أو بالأكل من ثمارها أما بعد ما أيش بلغت سن الاستقرار يمينا أو يسار ونحو ذلك شلون بدنا نساوي في هالشجرة هاي خلاص في الصيف ضيعت اللبن المهم من ابتلي بمثل هذا الولد إن كان قام بواجب الأمر بالصلاة والضرب على الصلاة كما أمر الرسول عليه السلام فهو غير مؤاخذ عند الله عزّ وجل ثم له مثل بنوح عليه السلام وابنه إللي عقه وقلّو اركب معنا قال سآوي إلى جبل يعصمني من الماء الخلاصة بكون هو معذور والمهم هو يكون خلّص حالو من مخالفة الشرع أما إذا كان هو في الحقيقة كما اعتقد هو إللي قصر وهو سبب ضلال هالولد وعصيانه وعدم استجابته لأمر أبوه بالصلاة بعد ما بلغ هالسن سن ثمان عشر هذا الذي ينبغي , وأخيرا ليس له إلا أن يدعو الله عزّ وجل له بأن يهديه سواء السبيل

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Partager cet article

Lutter contre son âme

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Lutter contre son âme

Donc la personne lutte contre son âme :

 

Premièrement 

 

Sur la connaissance de la voie droite et de la religion de vérité, et qu'elle est la cause du bonheur de la vie ici-bas et de l'au-delà, le bonheur de la vie ici-bas et de l'au-delà échappe à l'âme selon ce qui lui échappe de la connaissance de la voie droite et de la religion de vérité.

 

Deuxièmement 

 

La mise en pratique de ce qu'Allâh lui a enseigné parmi la voie droite et la religion de vérité afin que la science ne soit pas une preuve contre lui.

 

Troisièmement 

 

Appeller les gens vers ce avec quoi Allâh l'a gratifié comme voie droite et religion de vérité, car quiconque appelle à une guidée obtient les mêmes récompenses que celui qui la suit, et leurs récompenses ne diminuent en rien, comme dans le hadith de Abou Hourayra رضي الله عنه : le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Quiconque appelle à une guidée, obtient la même récompense que celui qui la suit, cela ne diminue en rien leurs récompenses ;

Et quiconque appelle à un égarement, endosse le péché de celui qui le suit, cela ne diminue en rien leurs péchés"

Sahîh Muslim : Livre de la science, chapitre : celui qui établi une voie bonne ou mauvaise, et celui qui appelle à la guidée et à l'égarement, numéro (945)

 

Quatrièmement 

 

Sa patience sur ce qui l'atteint dans ce sentier, suivant ainsi l'exemple du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم et ceux qui l'ont précédé parmi les prophètes et envoyés et ceux qui sont venus après notre Prophète parmi les compagnons et les imams de la guidée jusqu'aujourd'hui.

 

Et le musulman ne réduit pas son but à ce que la guidée des gens soit sur sa voie, mais plutôt, il se soucie de la transmission des preuves d'Allâh, et Allâh fait apparaître Sa religion, soit par ses mains, ou par les mains de celui qui vient après lui.

 

Quant à ce qu'il réduise son objectif à la guidée des gens sur sa voie sans penser aux conséquences, ceci est une erreur et de la négligence.

 

Itihaaf al-عouqoul, avec l'explication des trois fondements du Sheikh Al Islam Mohamed bin Abdelwahab - p.21-22

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

الشيخ العلامة عبيد بن عبد الله الجابري حفظه الله قال : فالإنسان يجاهد نفسه

أولاً: على معرفة الهدى ودين الحق، وأنه سبب السعادة في الدنيا والآخرة، وبقدر ما يفوت النفس من معرفة الهدى ودين الحق بقدر ما يفوتها من السعادة في الدنيا والآخرة

ثانياً: العمل بما عَلَّمه الله من الهدى ودين الحق؛ حتى لا يكون العلم حجة عليه

ثالثاً: دعوة الناس إلى ما مَنَّ الله به عليه من الهدى ودين الحق؛ لأن من دعا إلى هدًى كان له مثل أجور تابعيه، ولا ينقص من أجورهم شيء؛ كما في الحديث عن أبي هريرة ~رضي الله عنه~: أن رسول الله ~صلى الله عليه وسلم~ قال

من دعا إلى هدًى كان له من الأجر مثل أجور من تبعه، لا ينقص ذلك من أجورهم شيئا، ومن دعا إلى ضلالة كان عليه من الإثم مثل آثام من تبعه، لا ينقص ذلك من آثامهم شيئا

صحيح مسلم: كتاب العلم، باب: من سن سنة حسنة أو سيئة، ومن دعا إلى هدًى أو ضلالة، برقم٩٤٥

ورابعاً: صبره على ما يصيبه في هذا السبيل؛ تأسياً برسول الله ~صلى الله عليه وسلم~ ومن مضى قبله من النبيين والمرسلين، ومن جاء بعد نبينا من الصحابة وأئمة الهدى إلى اليوم

وليس المسلم قاصرا همه على هداية الناس على يديه، بل يهتم بتبليغ حجة الله، وإن الله مظهر دينه، إما على يديه، أو على يدي من يأتي بعده، أما أن يقصر همه على هداية الناس على يديه دون أن يفكر في العواقب، فهذا خطأ وقصور." اه‍

"إتحاف العقول بشرح الثلاثة الأصول لشيخ الإسلام محمد بن عبد الوهاب (رحمه الله)" للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري (حفظه الله)، ص٢١-٢٢، دار الميراث النبوي

(١) صحيح مسلم: كتاب العلم، باب: من سن سنة حسنة أو سيئة، ومن دعا إلى هدًى أو ضلالة، برقم: (٩٤٥)

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - الشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

Partager cet article

Fait-il partie de la sounna, le port du bâton pour l'imâm ? (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Fait-il partie de la sounna, le port du bâton pour l'imâm ? (audio-vidéo)

Question :

 

Fait-il partie de la sounna que celui qui fasse le sermon manipule/porte un bâton ?

 

Quelque chose a-t-il été rapporté sur cela ?

 

Réponse : 

 

Non, cela ne fait pas partie de la sounna.

 

A moins qu'il n'en ait besoin, il l'emporte lorsqu'il marche et il s'appuie dessus pour monter et faire le sermon, alors il n'y a pas de mal.

 

Quant à avoir l'intention de manipuler/porter le bâton, alors cela ne fait pas partie de la sounna en quoi que ce soit.

 

 Traduit et publié par le Cercle des Sciences - telegram.me/cercle_sciences

السائل : هل من السنة أن حمل العصا للخطيب هل ورد في ذلك شيء ؟

الشيخ : لا ليس من السنة ، وإنما إن كان له حاجة بالعصا ، يحملها كلّما مشى ، ويصعد بها ويخطب فلا بأس ، أمّا أن يتقصّد حمل العصا

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Partager cet article