Les personnes concernées par le jeûne

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Les personnes concernées par le jeûne

Louange à Allah !

 

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !

 

Sachez – qu’Allah nous assiste vous et moi – que le jeûne du mois de ramadhân est l’une des plus grandes obligations de l’Islam.

 

Allah عز و جل révèle (traduction rapprochée) :

 

[Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit], jusqu’à : [Celui qui parvient à ce mois doit jeûne].

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم déclare pour sa part :

 

« L’Islam repose sur cinq piliers :

attester qu’il n’y a d’autre divinité en dehors d’Allah [digne d’être adoré], et que Mohammed est le Messager d’Allah,

observer la prière,

verser l’aumône,

jeûner pendant le mois de ramadhân,

et faire le pèlerinage à la Maison sacrée pour celui qui en a les moyens. »

Rapporté par el Bukhârî et Muslim.

 

Ce Verset prouve que le jeûne est obligatoire et le hadîth montre qu’il est l’un des piliers de la religion.

 

Les musulmans sont unanimes à dire que le jeûne (siyâm) est obligatoire.

 

Le consensus est formel sur la question.

 

Celui qui renie son aspect obligatoire est un apostat.

 

On lui somme de se repentir sous peine de mise à mort.

 

Le jeûne du ramadhân incombe donc à tous les musulmans.

 

Si quelqu’un se convertit pendant le mois, il devra se contenter de le finir, sans obligation de récupérer les premiers jours.

 

En outre, le jeûne est imposé au pubère, non à l’enfant.

 

S’il atteint l’âge de raison, son jeûne lui sera compté facultativement, mais sans lui être imposé.

 

Il est recommandé à ses parents de le faire jeûner pour lui en donner l’habitude, et pour qu’il fasse partie de son éducation.

 

En revanche, le siyâm n’est pas imposé au malade mental jusqu’à ce qu’il recouvre la raison, conformément au hadîth :

 

« La plume est levée pour trois individus : il cita notamment le fou jusqu’à ce qu’il recouvre sa raison. »

 

Ainsi, le jeûne est imposé au musulman pubère et sain d’esprit.

 

S’il est en bonne santé et citadin, il doit s’en acquitter immédiatement.

 

En revanche, s’il n’est pas en mesure de jeûner en raison de la maladie, il doit le rattraper plus tard.

 

La femme en période de menstrues ou après l’accouchement doit également rattraper ses jours manqués.

 

Quant au voyageur en bonne santé, il a le droit de manger.

 

Au cas où il déciderait de ne pas jeûner, il devra récupérer ses jours manqués.

 

Si au cours du mois, on remplit les conditions pour jeûner (un nouveau converti, un enfant ayant atteint l’âge de la puberté, une femme ayant terminé sa période de menstrues mensuelles ou suite à l’accouchement, un malade ayant retrouvé la santé, un voyageur de retour chez lui, un fou ayant recouvré la raison, ou s’il est établi en pleine journée que le mois est entré la veille), on doit s’abstenir de jeûner pour le reste du jour et le rattraper ensuite.

 

Le jour en question n’étant pas valable, ils doivent en effet le rattraper.

 

Néanmoins, ils doivent s’abstenir de manger le reste de la journée par respect envers l’événement.

 

Le musulman doit porter attention à sa religion, et surtout aux éléments qui la rendent valable, comme les cinq piliers de l’Islam.

 

Le jeûne notamment, est un rite extraordinaire qui se répète tous les ans.

 

L’un de ces piliers est constant ; il accompagne tous les instants de la vie du musulman.

 

Il s’agit de l’attestation de foi : attester qu’il n’y a d’autre divinité en dehors d’Allah [digne d’être adoré], et que Mohammed est le Messager d’Allah.

 

L’un de ces piliers revient cinq fois par jour, la prière.

 

Deux d’entre eux reviennent une fois par an, l’aumône légale et le jeûne.

 

Enfin, le dernier d’entre eux est imposé une fois dans la vie, le pèlerinage.

 

Ses piliers sont lourdement imprégnés dans la vie du fidèle.

 

Leur fréquence (journalière, annuelle) dépend de leur importance, mais aussi de la facilité à les accomplir.

 

Trois de ces piliers sont exclusivement corporels (l’attestation de foi, la prière, le jeûne), l’un est exclusivement financier (l’aumône légale) et le dernier est à la fois corporel et financier (le pèlerinage).

 

Tous réclament de vouer une intention exclusive au Seigneur de l’Univers, conformément au hadîth :

 

« Les actes ne valent que par leurs intentions, et chacun est rétribué en fonction de celles-ci. »

 

Il existe un autre critère de validité des actes.

 

Autrement dit, ils doivent être en accord aves les textes sacrés et aux enseignements du Prophète صلى الله عليه وسلم, l’auteur des paroles :

 

« Toute action non conforme à notre ordre sera refusée. »

 

Il incombe au musulman de porter une grande intention à ces piliers en les effectuant au moment où ils sont réclamés et en fournissant les deux conditions précédemment citées : la sincérité exclusive et conformément à la sunna du Messager d’Allah.

 

En conclusion, j’implore Allah عز و جل d’accepter notre jeûne (en remplissant ses deux conditions), ainsi que toutes nos adorations !

 

Qu’Il nous aide à Le remercier et à l’adorer convenablement !

 

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

 

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.                                           

 Publié par ramadhan.af.org.sa

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Si une personne s'évanouit en milieu de journée, son jeûne est-il valide ? (vidéo)

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Si une personne s'évanouit en milieu de journée, son jeûne est-il valide ? (vidéo)

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Sagesse et bénéfices derrière le jeûne

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Sagesse et bénéfices derrière le jeûne

L'objectif derrière le jeûne est de retenir l'âme de ses désirs et l'empêcher de ces choses, qui sont aimées.

 

Et son but est de contrôler la force de l'âme, pour qu'elle puisse être préparée à atteindre ce qu’il y a dans le jeûne comme succès et joie pour l'âme.

 

Par le jeûne, on contient sa faim et soif et on se rappelle de la condition des estomacs affamés des indigents.

 

Par le jeûne, on rétrécit les voies que le Diable a à l'intérieur du serviteur (d'Allah) en rétrécissant les passages de nourriture et de boisson.

 

Aussi, il empêche les membres de devenir trop habituées aux choses qui sont nuisibles dans ce monde et l’au-delà.

 

Et chacun des membres de l'âme et du corps peut cesser son esprit de rébellion (à Allah) et être harnaché par sa bride.

 

Donc, le jeûne est la bride de ceux qui craignent et obéissent à Allah et le bouclier de ceux qui mènent la guerre (contre les désirs).

 

Et c'est un jardin pour les serviteurs pieux et dévoués à Allah.

 

Et il est pour le Seigneur des mondes, au-dessus de toutes les autres actions (faites pour plaire à Allah).

 

Car le jeûneur, en fait, ne fait rien.

 

Il abandonne seulement son désir et sa nourriture pour Celui qu'il adore.

 

Donc le jeûne est un refus de ces choses que l'âme aime et désire, préférant au lieu de cela l'amour d'Allah et Son agrément.

 

Et c'est un secret tenu entre le serviteur et son Seigneur- personne d'autre n'est conscient de cela.

 

Le jeûne a un effet étonnant dans la préservation des membres extérieurs et des capacités intérieures aussi bien que dans la protection de l'âme contre le fait d’être rattrapé par des composants destructifs, qui peuvent la ruiner et la détruire.

 

Et il a un effet remarquable dans l’évacuation de toutes les choses nuisibles qui empêchent l'âme d'être saine.

 

Donc jeûner préserve et protège la santé du cœur de la personne et ses membres.

 

Et il rend à l'âme tout ce que les mains des désirs lui ont pris.

 

Donc il est parmi les plus grandes voies pour améliorer sa Taqwa, comme Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô les croyants ! On vous a prescrit as-Siyam comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété » [sourate Al-Baqara : 183]

 

Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit :

 

« Le jeûne est une protection (bouclier). »

 

Et il a commandé à ceux qui avaient des désirs intenses de mariage, mais n'étaient pas capables de se marier, d’observer le jeûne, le pratiquer est une protection (bouclier) contre ces désirs (de mariage).

 

Quand les bénéfices du jeûne sont témoignés par des esprits sensibles et des intuitions droites, on se rend compte qu'Allah l'a prescrit comme une miséricorde pour l'humanité, une bonté, une protection et un bouclier pour eux.

 

La guidée du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) concernant cela était la plus parfaite des guidées, la meilleure pour atteindre l'objectif désiré et la plus facile pour l'âme.

 

Car freiner l'âme de ce qu'elle aime et désire est parmi les choses les plus difficiles et les plus durs, son obligation a été retardé jusqu'à la moitié de l’islam (du temps du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam), après la Hijra.

 

Lorsque le tawhid et la prière étaient fermement établis dans les âmes des musulmans et quand ils ont aimé les ordres d'Allah.

 

Donc leurs âmes ont été conduites à son obligation, pas à pas.

 

Il (le jeûne) est devenu obligatoire la deuxième année de la Hijra.

 

Quand le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) est mort, il avait jeûné neuf Ramadan en tout.

 

À l'origine, il était laissé libre aux gens de choisir s'ils voulaient jeûner ou nourrir les indigents chaque jour.

 

Puis, ce choix a été finalement changé en une obligation de jeûner.

 

Et le fait de nourrir les gens a été seulement laissé pour les vieillards et les femmes qui n'ont pas la capacité de jeûner.

 

Le jeûne a eu trois étapes :

 

-La première étape était son obligation avec le choix de jeûner ou de nourrir une personne indigente.

 

-Dans la deuxième étape, seul le jeûne était permis, mais si la personne dormait avant de rompre son jeûne, on lui interdisait de manger et boire jusqu'à la nuit suivante. Ceci a été abrogé dans la troisième étape.

 

-Et c'est l'étape sur laquelle la Religion s'est établie jusqu'au Jour du Jugement.

 

Article tiré du site al-manhaj.com

Source : Abrégé de son livre Zad Al-Ma'ad [Bulletin Al-Muntaqa : 1/9]

Traduit par Abu maryam

 Publié par salafs.com

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Les valeurs éthiques des mécréants sont-elles vraiment meilleures que celles des musulmans ? (audio-vidéo)

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Les valeurs éthiques des mécréants sont-elles vraiment meilleures que celles des musulmans ? (audio-vidéo)

 

Question :

 

Une personne pose la question suivante :

 

" Certaines personnes sont en proie à un sentiment qui consiste à dire que les valeurs éthiques des mécréants sont meilleures que celles des musulmans ; quelles conséquences peuvent découler de tout cela ? "

 

Réponse :

 

Ces paroles sont dites par des personnes sans réfléchir sur la question et sans en mesurer les répercussions.

 

Et [à l’évidence], la personne semble fonder ses dires à ce sujet, sur certains agissements qu’elle aurait pu observer ou des événements qu'elle a vécus ; C’est à partir de cela qu’elle avance ce genre de propos ; Autrement, si elle auvait pris la peine d’observer le comportement des mécréants (en se disant) est-ce que ce comportement :

 

-Premièrement

 

Reposent-t-il sur le désir de se rapprocher d’Allah et aspirent-ils à une récompense dans l'au-delà par cela.

 

Est-ce qu’ils se comportent ainsi en voulant se conformer aux paroles [d’Allah] (traduction rapprochée) :

 

« C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons: nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. » [S76. V09]

 

Est-ce que l’individu qui agit avec un bon comportement le fait en aumône par laquelle il cherche à se rapproche d’Allah et espère en retour une récompense et gagner les hauts lieux du Paradis ?

 

On a questionné le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) de la sorte :

 

« Qu’est-ce qui fera entrer le plus grand nombre de gens au paradis ? »

il répondit : « La crainte d'Allah [Taqwa] et le bon caractère »

[Jugé authentique par Sheikh Al Albani (Sahih Ibn Madjah n°3443). Rapporté par At-Tirmidhi, Ibn Madjah, Ibn Hibban et d’autres].

 

Est-ce qu’il agit par ce bon comportement en voulant se conformer à cela (cette parole) ?

 

La réponse : non !

 

Alors que le croyant espère par ce comportement, même si ce n’est pas dominant, la récompense d'Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.

 

Ceci est une chose.

 

-Deuxièmement

 

La volonté de se comporter avec ce bon comportement pour beaucoup d’entre ces mécréants, repose sur la base de l’obligation et des lois en lois en vigueur dans leurs pays qui leur imposent ce genre de morale et s’ils les délaissent ils sont punie, particulièrement lorsque cela touche l'intérêt général.

 

Et des lois très sévères sont élaborées à l’encontre de tous ceux qui ne les respecteraient pas.

 

Fait partie de ce genre de conduite (obligatoire), le fait de ne rien jeter sur la voie publique par exemple ; Dans certains pays, une contredanse est prévue dans le cas ou une personne jetterait un mouchoir ou quelque chose de similaire par la fenêtre de la voiture, ainsi l’individu se voit affligé d'une amende pécuniaire importante, tu vois la personne sans cesse aux aguets pour ne pas tomber dans ce genre de choses-là par crainte de la lourde sanction et les amendes les plus sévères.

 

Seulement, il y a une différence entre celui qui fait cela par peur de ce genre de sanctions et celui qui fait cela en cherchant à se rapprocher d’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut et par bonté envers les serviteurs d’Allah.

 

Aussi, ces gens-là se comportent de la sorte par pur opportunisme, ils adoptent ce genre de conduite sur la base d’intérêts et s’il n’y a aucun avantage à en tirer alors il n’y a pas d’égard.

 

S’il y a un intérêt [en jeu], alors la bonne conduite est de mise aussi.

 

C'est là un aspect.

 

L’autre aspect qui permet d’exposer une pleine vérité sur leur situation, celui qui fait état de la perversion de leur religion qui a entraîné la corruption de leurs mœurs en dehors de quelques apparences d’ordre général, sans cela la confusion régnerait dans leurs foyers, la plus grande confusion régnerait dans leurs foyers.

 

Tu ne retrouve pas (chez eux) cette bonté qui est la plus grande des bontés, à savoir celle du bon comportement dont doivent faire preuve les enfants envers les pères et mères ni même les bonnes relations avec les voisins, mais ils se conduisent plutôt dans les limites de ce que les lois et les convenances leur permettent.

 

On nous raconte aussi, que chez ces gens-là, dans la plupart des foyers, dés lors que le jeune garçon ou la jeune fille atteint les seize ou dix sept ans ou encore les dix huit ans, le comportement de la mère avec son enfant à la maison est celui d’une personne qui héberge un pensionnaire ou un locataire qui vit chez elle. 

 

On nous a même rapporté que certaines mamans, lorsqu’arrive la fin du mois, elle présente la facture à son enfant (garçon ou fille) : c’est-à-dire la facture pour le linge lavé et la facture pour la nourriture et la facture de (…) afin de la payer.

 

Et bien d’autres choses qui se passent dans ces foyers-là.

 

À l’évidence, l’auteur de cette parole, s’est basé sur quelques caractéristiques d’ordre générales qu’il a observé tout en se reposant sur ce à quoi je viens de faire allusion ou sur certains événements qu'il a vécu.

 

Et parfois, certaines situations font qu'une personne s'enferme dans un jugement, c'est-à-dire que s’il t’arrive de te rendre dans un pays non-musulman et que tu tombes sur chauffeur de taxi qui se montre fort chaleureux avec toi et fait preuve d’un très bon comportement envers toi ; puis qu’ensuite tu vas dans un pays musulmans et que tu tombes sur un chauffeur de taxi agressif, celui-ci se montre désagréable et méprisant depuis le début, et on te demandes après cela : " quel est ton avis sur ces deux pays ? " […]

 

Il arrive parfois que certaines personnes fondent [leurs dires] sur un événement ou deux et [partant de là], la personne se permet de dire que les habitants de tel ou tel pays ont un mauvais comportement, uniquement en se basant sur un événement lié à une ou plusieurs personnes, tout en portant un jugement sur l’ensemble des habitants de ce pays et ceci n’est en rien équitable ; en effet, c’est de ce genre de choses que provient […], c'est-à-dire, que ceci provient plutôt de ce genre de vision restreinte des choses.

 

Et si nous devons faire abstraction de tout ceci et que nous devions parler du comportement à proprement dit en revenant sur ce qu’on disait au départ et c’est ce qui importe le plus concernant ce chapitre, à savoir le meilleur des comportements et le plus respectueux est le bon comportement envers Allah, le Seigneur de l'univers ! 

 

Et celui qui renie Allah, n’a pas de valeur morale.

 

Et toutes les bonnes manières dont il a su faire preuve dans ce bas monde, ne lui sera d’aucune utilité auprès d’Allah - Louange à Lui, Le Très Haut, s’il renie Allah (traduction rapprochée) :

 

« Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu'associé commet un énorme péché. » [S4. V48]

 

[Fin des paroles du Sheikh]

 

Abou Hurayraرضي الله عنه rapporte :

 

« On a dit : Ô messager d'Allah ! Qu’est-ce qui fera entrer le plus grand nombre de gens au paradis ? "La crainte d'Allah [Taqwa] et le bon caractère".

Et qu'est-ce qui fera entrer le plus grand nombre de gens en enfer ? : "La bouche et le sexe" ».

[Jugé authentique par Sheikh Al Albani (Sahih Ibn Madjah). Rapporté par At-Tirmidhi, Ibn Madjah, Ibn Hibban et d’autres]

 

Traduction adaptée & rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy

copié alghourabaa.com

 

 بعض الناس ابتلي بالقول بأن الكفار أخلاقهم أفضل من أخلاق المسلمين ، ما هو الشيء الذي يترتب على هذا ؟

هذا الكلام يقوله بعض الناس دون تفكُّر في هذا الأمر ودون نظر في أبعاده، ويكون قوله في مثل هذا مبنيا على بعض الظواهر التي يراها أو المواقف التي يمر بها فيبني على ذلك مثل هذا الكلام؛ وإلا لو نظر إلى أخلاق الكفار هل هذه الأخلاق

أولا مبنية على تقرُّب لله بهذه الأخلاق وطلب لثواب الآخرة؟

هل هم يتعاملون بهذه الأخلاق عملا بقوله: ﴿ إِنَّمَا نُطْعِمُكُمْ لِوَجْهِ اللَّهِ لَا نُرِيدُ مِنْكُمْ جَزَاءً وَلَا شُكُورًا (٩)﴾[1]؟

هل هو يعامل بالخُلُق الحسن قُربة يتقرَّب بها إلى الله ويرجو بها ثوابه والفوز برفيع المنازل في الجنة؟

سُئل عليه الصلاة والسلام: بمَ يدخل الناس الجنة؟ قال: " بتقوى الله وحسن الخُلُق "[2] فهل هو يتعامل بالأخلاق بناءً على ذلك؟ الجواب: لا. بينما المؤمن يتعامل بالخلق وإن قلَّ يرجو به ثواب الله سبحانه وتعالى، هذا أمر

الأمر الثاني: أن تعامل كثير من هؤلاء الكفار بالأخلاق مبني على إلزام وقوانين في بلدانهم تُلزمهم بمثل هذه الأخلاق ويعاقب على تركها ولا سيَّما في الأمور التي تمس المصالح العامة ويُوضع فيها قوانين شديدة لمن يُخالف؛ فمن الخُلُق مثلا أن لا ترمي شيئا في طريق الناس، ففي بعض الدول يضعون عقوبة إذا رمى من زجاج السيارة منديلا أو شيئا من ذلك يُعاقب بغرامة مالية كبيرة فتجده حذِرا من فعل شيء من ذلك خوفا من العقوبة الشديدة والغرامات الشديدة؛ لكن فرق بين من يفعل ذلك خوفا من مثل هذه العقوبة ومن يفعل ذلك تقربا إلى الله سبحانه وتعالى وإحسانا إلى عباد الله.

أيضا هؤلاء معاملتهم بهذه الخلاق معاملة نفعية مبنية على مصالح وإذا لم توجد المصلحة لم توجد المعاملة، وإذا كانت المصلحة قائمة فالمعاملة الحسنة قائمة.هذا جانب

جانب آخر الذي يفتش حقيقة في أحوالهم يجد أن فساد أديانهم ترتب عليه فساد أخلاقهم إلا في قليل من المظاهر العامة وإلا في البيوت تفكك، في بيوتهم تفكك من أشد ما يكون؛ ولا تجد البر الذي هو أعظم البر: بر الأبناء بالآباء والأمهات والتعاملات الحسنة مع الجيران بل يتعاملون في حدود القوانين والرسميات.

ويبلغُنا أن في كثير من بيوت هؤلاء أن الشاب أو الشابة إذا بلغ السادسة عشرة أو السابعة عشرة أو الثامنة عشرة تكون تعامل والدته معه في البيت تعاملها مع شخص نزيل أو مستأجر عندها، حتى يقولون إن بعض الأمهات في آخر الشهر تقدم لولدها أو بنتها فاتورة: فاتورة بالغسيل وفاتورة بالطعام وفاتورة بــ ... فيدفع إلى غير الأمور موجودة في البيوت؛ فقائل هذه المقالة بناها على بعض المظاهر العامة التي رآها المبنية على ما أشرت إليه أو بعض المواقف التي مرت به؛ وأحيانا المواقف تحكم الإنسان يعني لو جئت إلى بلد غير إسلامي وصادفت أن سائق الأجرة تلطَّف معك وعاملك بمعاملة جيدة ثم ذهبت بعدها إلى بلد إسلامي وصادفت سائق أجرة عنيف من أول ما وصلت وهو في بداءة وفي سوء، ثم بعد ذلك سئلت ما رأيك في البلدين؟ أحيانا بعض الناس يبني على موقف أو موقفين ويقول البلد الفلاني سيِّئون بناءً على موقف من شخص أو اثنين أو ثلاثة حكم على أهل البلد عموما وهذا ليس من العدل فمثل هذه الأمور تأتي من مثل يعني مثل هذه النظرات القاصرة وإذا تركنا هذا كله وتحدثنا عن الأخلاق نعود كلامنا الأول وهو الأهم في الباب أعظم الخُلُق والأدب الخُلُق مع رب العالمين ومن كان كافرا بالله لا خُلُق له وما كان عنده من معاملات طيبة في الدنيا لا تنفعه عند الله سبحانه وتعالى إذا كان كافرا بالله

﴿إِنَّ اللَّهَ لَا يَغْفِرُ أَنْ يُشْرَكَ بِهِ وَيَغْفِرُ مَا دُونَ ذَ‌ٰلِكَ لِمَنْ يَشَاءُ ﴾[3]

[1]سورة الإنسان؛ الآية:9

[2] حديث أبي هريرة رضي الله عنه " سئل النبي صلى الله عليه وسلم ما أكثر ما يدخل الجنة قال التقوى وحسن الخلق وسئل ما أكثر ما يدخل النار قال الأجوفان الفم والفرج " صححه الإمام الألباني رحمه الله في [صحيح ابن ماجة:3443]

[3] سورة النساء؛ الآية:48

قامت بالتفريغ و اعتنت به : الأخت أم سلافة السلفية جزاها الله خير

 

 

Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق العباد البدر

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La lecture coranique de ‘Abd al-Bâssit ‘Abd As-Samad - عبدالباسط عبدالصمد

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La lecture coranique de ‘Abd al-Bâssit ‘Abd As-Samad - عبدالباسط عبدالصمد

La question :

 

Quel est votre avis concernant la lecture (Coranique) qui est lu par ‘Abd al Bassite (‘Abd Al Samad) et ceux qui lui ressemblent ?

Est-ce qu’ il y a dans cela (cette lecture), des choses qui contredisent la législation islamique ?

 

Le Shaykh Al Albanie (répond) :

 

(Pour) celui qui croit que ‘Adb al Bassite a deux lectures, (nous disons) :

 

Concernant la lecture (coranique) allongée que nous écoutons depuis des années, elle contient une sorte de chant musical non licite.

 

Et dernièrement il est apparu qu'il a une récitation qui est beaucoup mieux que sa lecture précédente et je conseille de prêter attention à cette sorte de récitation (qui est) largement meilleure que l’autre !

 

السؤال : مارأيكم بالقراءه التي يقرؤها عبدالباسط ((عبدالصمد)) وامثاله هل فيها مايخالف الشرع ؟

الشيخ الالباني : الذي اعتقده ان عبدالباسط له قراءتان

القراءه التي نسمعها منذ سنين طويله ففيها شئ من التلحين غير الجائز

واخيرا ظهرت له قراءه مرتله فهي خير بكثير من قراءته السابقه وانصح بالاعتناء بهذا النوع من التلاوه خير من تلك كثير

من اشرطه شرح الترغيب والترهيب

 

Extrait de la cassette intitulée : At-Targhib wa At-Tarhib et extrait du site sahab

Traduction : Mohamed salah

4598

Paroles de l'Imām Mouqbil

sur le Réciteur de Coran ‘Abdel-Basset et sa récitation

 

- Il (‘Abd el-Bāsit) est allé en Iran et a dit, en faisant l'appel à la prière (chi'a) :

« J'atteste que ‘Alī est le wali d'Allāh. »

Il a donc effectué cette mauvaise innovation et n'était pas gêné.

 

-Je vous conseille d'écouter la récitation des bons réciteurs qui lisent [le Coran] correctement.

Pas ceux qui étirent la récitation comme ‘Abd el-Bāsit.

Écoutez les récitations modérées et pas ce qui fait partie de ce que détestaient les Salaf.

 

Source : le livre Al-Majroūhoūn

copié de sunnaa.com

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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Certaines questions n'ont pas besoin d'être posées (vidéo)

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Certaines questions n'ont pas besoin d'être posées (vidéo)
Publié par minhaj sunna
 
Cheikh AbdouLlah Al-Ghoudayân - الشيخ عبدالله الغديان

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La dureté du coeur !

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La dureté du coeur !

Question :

 

Comment l'homme se débarrasse-t-il de la dureté du cœur et quelles en sont les causes ?

 

Réponse :

 

Les causes de la dureté du cœur sont :

 

- les péchés et les désobéissances,

- l'abondance d'insouciance,

- la fréquentation des insouciants et des pervers.

 

Toutes ces failles sont des causes de la dureté du cœur.

 

Parmi les choses qui adoucissent les cœurs, les purifient et les tranquillisent, il y a :

 

- l'obéissance d'Allâh Le Puissant et Le Très-Haut,

- la fréquentation des vertueux,

- la préservation du temps à travers l'évocation d'Allâh (Ad-Dhikr),

- la lecture du Qur'ân,

- la demande de pardon (Al-Istighfâr).

 

Celui qui préserve son temps par l'évocation d'Allâh, la lecture du Qur'ân, la fréquentation des vertueux, s'éloigne de la compagnie des insouciants et des mauvaises personnes, son cœur deviendra bon et s'adoucira.

 

Allâh تعالى dit (selon la traduction du sens du verset) :

 

{N'est-ce pas par l'évocation d'Allâh que les cœurs se tranquillisent} (Sourate Ar-Ra'd, verset 29)

 

Traduit et publié par sounnah-publication.com

كيف يتخلص الإنسان من قسوة القلب وما هي أسبابه؟ 

أسباب قسوة القلب الذنوب والمعاصي، وكثرة الغفلة، وصحبة الغافلين والفساق، كل هذه الخلال من أسباب قسوة القلوب، ومن لين القلوب وصفائها وطمأنينتها طاعة الله جل وعلا، وصحبة الأخيار، وحفظ الوقت بالذكر وقراءة القرآن والاستغفار، ومن حفظ وقته بذكر الله وقراءة القرآن، وصحبة الأخيار، والبعد عن صحبة الغافلين والأشرار، يطيب

قلبه ويلين، قال تعالى

أَلا بِذِكْرِ اللَّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ  - سورة الرعد من الآية 28

مجموع فتاوى ومقالات متنوعة الجزء الخامس

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Publié dans Rappels - تذكر

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Divulguer les secrets

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Divulguer les secrets

Si une femme promet de ne pas divulguer le secret puis le divulgue, elle aura commis un péché.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Soyez fidèles au pacte d’Allah après l’avoir contracté. » S. An-Nahl v.91

 

Elle aura alos acquis une des caractéristiques des hypocrites, comme on peut le trouver dans les deux recueils authentiques :

 

« les caractéristiques de l’hypocrites sont au nombre de trois :

 

lorsqu’il parle, il ment.

Lorsqu’il promet, il ne tient pas sa promesse.

Et lorsqu’on lui confie un dépôt, il le trahit. »

 

Les pieux prédécesseurs se souciaient de préserver les secrets et de ne pas les divulguer.

 

On trouve dans les deux recueils authentiques que ‘Â’ishah a dit :

 

«le Prophète صلى الله عليه و سلم  susurra quelque chose à l’oreille de Fâtimah.

Elle en pleura amèrement.

Puis il lui susurra autre chose et elle en rit de joie.

Lorsque Le Prophète صلى الله عليه و سلم  se leva, je demandai à Fâtimah (de m’informer de ce que le Prophète صلى الله عليه و سلم  lui avait dit).

Elle me répondit : « Il ne me convient pas de divulguer un secret que le Prophète صلى الله عليه و سلم  m’a confié. »

Lorsque le Prophète صلى الله عليه و سلم  décéda, ‘Â’ishah lui demanda : « Je te conjure de me dire ce que le Prophète صلى الله عليه و سلم   t’avait susurré à l’oreille ! »

Fâtimah répondit : « Maintenant (que le Prophète صلى الله عليه و سلم  est décédé) oui.

Lorsque le Prophète m’entretient en secret la première fois, c’était pour m’informer que Jibrîl avait pour habitude de lui faire réciter tout le Coran une fois chaque année. Mais cette année, il le lui a fait réciter deux fois, et il considérait que c’était là le signe que sa fin était proche.

J’en ai alors pleuré.

Lorsqu’il m’entretint en secret la seconde fois, il me dit : « Ô Fâtimah ! Te satisferais-tu d’être la reine des femmes du paradis ? »

C’est pourquoi j’ai ri de joie. »

 

Al-Bukhârî rapporte d’après ‘Abd Allah ibn ‘Umar que lorsque Hafsah devient veuve, (son père) ‘Umar dit :

 

« Je fis la rencontre de ‘Uthmân ibn ‘Affân et je lui proposai de se marier à Hafsah.

Je lui dis : « Si tu veux, je t’offre la main de ma fille Hafsah. »

‘Uthmân répondit : « Je vais y réfléchir. »

Quelques jours plus tard il vient à moi et me dit : « Je pense qu’aujourd’hui, il est préférable pour moi de ne pas me marier. »

‘Umar dit : « Je rencontrai alors Abû Bakr As-Siddîq et lui dit : « Si tu veux, je t’offre la main de ma fille Hafsah. »

Abû Bakr se tût et ne me répondit rien.

J’en voulus alors plus encore à Abû Bakr qu’à ‘Uthmân.

Quelques jours plus tard, le Prophète صلى الله عليه و سلم me demanda la main de Hafsah, et j’acceptais sur le champ.

Abû Bakr me rencontra plus tard et me dit : « Tu m’en as sûrement voulu lorsque tu m’as proposé Hafsah mais que je ne t’ai donné aucune réponse ? »

Je répondis : « Effectivement.»

Il me dit : « Sache donc que rien ne m’a empêché de répondre à ta requête si ce n’est que je savais que le Prophète صلى الله عليه و سلم  projetait de la demander en mariage.

Or, il ne me convient pas de divulguer un secret du Prophète صلى الله عليه و سلم  . Et si le Prophète صلى الله عليه و سلم avait changé d’avis, j’aurai acceptai de me marier avec elle. »

 

Dans le recueil authentique de Muslim, Thâbit rapporte d’après Anas qu’il a dit :

 

« Le prophète صلى الله عليه و سلم   vient à moi alors que je jouais avec les autres enfants.

Il me salua et me demanda de faire une course pour lui.

Je rentrai donc chez moi à une heure tardive et ma mère me demanda : « Pourquoi es-tu rentré si tard ? »

Je répondis : « Le Prophète m’a envoyé faire une course pour lui. »

Elle demanda : « Quelle était cette course ? »

Il répondit : « C’est un secret. »

Elle me dit : « Ne divulgue à personne le secret du messager d’Allah صلى الله عليه و سلم  .

Anas dit à Thâbit : « Par Allah ! Si jamais je devais divulguer ce secret, je l’aurais divulgué à toi, ô Thâbit.»

 

Al-Hâfidh a dit (11/82) :

 

« Certains savants ont avancé que ce secret devait concerner les femmes du Prophète صلى الله عليه و سلم . En effet, s’il s’agissait de science religieuse, Anas n’aurait pas eu le droit de la dissimuler. »

 

Tous ces textes prouvent que les prédécesseurs se souciaient grandement de préserver les secrets.


Conseils aux femmes musulmanes, Nasîhatî linnisâ et questions-réponses

édition : dar al muslim, Lyon, 1428-2007, page 66-68

copié de la-ilaha-illallah.over-blog.com

 

Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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Aperçu sur le jeûne

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Aperçu sur le jeûne

Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux,

Louange à Allah !

Le Seigneur de l’univers !

Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !

 

Voici un aperçu sur le jeûne, ses lois et les différentes catégories d’individus qui le concernent.

 

Il met notamment l’accent sur les différents éléments qui rompent le jeûne (el Mufattirât) et d’autres leçons de façon résumée.


-Le jeûne est une adoration que l’on voue à Allah عز و جل. Elle consiste à délaisser tout ce qui peut faire rompre le jeûne de l’aube jusqu’au coucher du soleil.

 

-Le jeûne du Ramadhân constitue l’un des piliers illustres de la religion musulmane. Comme le Prophète صلى الله عليه وسلم l’affirme :

 

« L’Islam repose sur cinq piliers :

ils consistent à attester qu’il n’y a d’autre dieu (digne d’être adoré) en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah ;

observer la prière ;

verser l’aumône (La Zakât) ;

jeûner le mois du Ramadhân ;

et faire le pèlerinage au Temple Sacré. » [1]

Les catégories d’individus concernant le jeûne

 

-Le jeûne est imposé à tout musulman pubère, sain d’esprit, capable de le faire et qui n’est pas en voyage.

 

-Le mécréant ne peut jeûner et il ne lui est pas imposé de récupérer les jours de jeûne qu’il n’a pas faits avant sa conversion s’il vient à embrasser l’Islam.

 

-L’enfant qui n’a pas atteint l’âge de puberté, il ne lui est imposé de jeûner, mais il faut lui en donner l’habitude.

 

-L’handicapé mental, il ne lui est pas imposé de jeûner comme il n’est pas imposé à sa famille de nourrir un pauvre en compensation même après la puberté.

 

Cela concerne également l’enfant déficient (Ma’tuwwu) et l’adulte ayant perdu la raison (Mahdharî).

 

-La personne incapable de jeûner de façon permanente comme la personne âgée ou atteinte d’une maladie incurable doit nourrir un pauvre pour chaque jour manqué.

 

-La personne atteinte d’une maladie curable peut ne pas jeûner si la chose lui est trop difficile, mais elle doit récupérer ses jours manquants une fois rétablie.

 

-La femme enceinte ou qui donne le sein peut s’abstenir de jeûner en raison de la grossesse ou de l’allaitement mais aussi si elle craint pour son bébé.

 

Elle doit cependant récupérer ses jours manquants une fois qu’elle n’a plus rien à craindre.

 

-La personne contrainte de rompre son jeûne pour par exemple sauver quelqu’un de la noyade ou du feu, mais elle doit récupérer ce fameux jour.

 

-Le voyageur, ce dernier a le choix entre jeûner et rompre son jeûne.

 

Il devra ensuite récupérer ses jours manquants.

 

Cela concerne aussi bien le voyage dont la durée est limitée comme la ‘Omra que le voyage dont la durée est permanente comme c’est le cas pour les taxis et les routiers.

 

Ces derniers peuvent ne pas jeûner tant qu’ils sont à l’extérieur.

Les éléments qui font rompre le jeûne

 

-Si quelqu’un consomme ou commet un Mufattir par ignorance, par oubli ou par contrainte, cela ne lui fait pas rompre le jeûne conformément aux Versets (traductions rapprochées) :

 

[Seigneur ! Ne nous tiens pas rigueur de nos oublis et de nos erreurs]. [2]

[Sauf celui qui y est contraint alors que son cœur est convaincu par la foi]. [3]

[Il ne vous est pas tenu compte des erreurs que vos faites, mais seulement de ce qu vos cœurs commettent délibérément]. [4]

 

-Ainsi, si le jeûneur mange ou boit par oubli, son jeûne reste valable car son geste fut motivé par l’oubli.

 

-S’il consomme un élément après l’aube ou avant le coucher du soleil en pensant qu’il est dans les temps, son jeûne reste valable car son geste fut motivé par l’ignorance.

 

-Si en se gargarisant la bouche, il fait involontairement entrer de l’eau dans son gosier, son jeûne reste valable étant donné qu’il ne l’a pas fait exprès.

 

-S’il éjacule en dormant, son jeûne resta valable étant donné qu’il était inconscient.

Il existe huit Mufattir

 

-Les rapports sexuels faits au cours de la journée pour celui à qui incombe le jeûne.

 

Il doit donc récupérer son jeûne et expier lourdement sa faute.

 

Il doit en effet libérer un esclave, mais dans l’impossibilité de le faire il doit jeûner deux mois consécutifs ; dans l’impossibilité de le faire il doit nourrir soixante pauvres.

 

-L’éjaculation du sperme à l’état d’éveil provoquée par masturbation, contact, un baisé, une étreinte, etc.

 

-Les boissons et la nourriture que les aliments que l’on consomme soient bénéfiques au corps ou nuisible comme la cigarette.

 

-Les piqûres nutritives qui remplacent les aliments car celles-ci ont la même fonction que la boisson et la nourriture.

 

Quant aux piqûres non nutritives, elles ne rompent pas le jeûne qu’elles soient injectées dans un muscle ou dans une artère et qu’elle laisse un goût dans le gosier ou non.

 

-Les perfusions de sang comme c’est le cas par exemple après une hémorragie.

 

-Les pertes de sang chez la femme dues aux menstrues et à la période après l’accouchement.

 

-Les saignées par Hijâma ou outre.

 

Quant à la perte de sang involontaire comme le saignement de nez ou en se faisant arracher une dent, cela ne rompt nullement le jeûne.

 

-Le vomissement provoqué volontairement, mais s’il est involontaire il ne rompt pas le jeûne.

Quelques leçons

 

-Il est autorisé au jeûneur de prendre l’initiative de jeûner à état d’impureté et de faire ensuite la grande ablution après l’aube.

 

-Il incombe à la femme qui, pendant le Ramadhân, s’est purifiée avant l’aube de ses menstrues ou après la période d’accouchement de jeûner même si celle-ci vient à faire la grande ablution après l’aube.

 

-Il est autorisé au jeûneur de se faire enlever une dent, de se faire soigner une plaie, de se mettre des goûtes aux yeux ou dans les oreilles.

 

Son jeûne reste valable même s’il venait à sentir un goût dans le gosier.

 

-Il est autorisé au jeûneur d’utiliser le Siwâk à n’importe quel moment de la journée (au début et en fin de journée).

 

Cet usage relève de la Sunna (Tradition) au même titre que pour le non jeûneur.

 

-Il est autorisé au jeûneur de se rafraîchir le corps de la chaleur ou de la soif avec de l’eau ou la climatisation.

 

-Il est autorisé au jeûneur de se vaporiser la bouche s’il a du mal à respirer en raison du temps ou autre.

 

-Il est autorisé au jeûneur de se vaporiser les bronches si la respiration lui manque pour une raison ou pour une autre.

 

-Il est autorisé au jeûneur de se mouiller les lèvres sèches ou de se rincer la bouche pour se rafraîchir sans se gargariser l’arrière-bouche.

 

-Il est recommandé au jeûneur de retarder le repas avant l’aube et de se précipiter à rompre le jeûne après le coucher du soleil.

 

Il est recommandé de le rompre avec une datte fraîche (Rutab) ou à défaut d’en avoir avec une datte sèche (Tamar) ou avec de l’eau, sinon avec n’importe quel ingrédient licite.

 

Au pire des cas, il lui suffit de rompre son jeûne avec le cœur jusqu’à ce qu’il trouve à manger.

 

-Il est recommandé au jeûneur de multiplier les actes d’adoration et il doit s’éloigner de toute forme d’interdit.

 

-Il incombe au jeûneur de veiller à ses obligations religieuses et de s’éloigner des péchés.

 

Il doit faire ses cinq prières à l’heure en veillant à les faire en assemblée dans la mesure où celle-ci lui incombe.

 

Il ne doit pas mentir, médire, tricher, pratiquer l’usure, faire en général ou dire toute chose interdire.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit à ce sujet :

 

«Allah n’a pas besoin que se prive de boire et de manger quiconque ne veut pas délaisser la calomnie et ses effets, et le mauvais comportement. » [5]

 

Louange à Allah, le Seigneur de l’univers !

Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !

 

[1] Rapporté par el Bukhârî et Muslim.

[2] La vache ; 286

[3] Les abeilles ; 106

[4] Les coalisés ; 5

[5] Rapporté par el Bukhârî.

 

Le 16 Sha’bân 1401 h.

 Publié par ramadhan.af.org.sa

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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L'obligation d'offrir à son épouse une vie conjugale agréable

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'obligation d'offrir à son épouse une vie conjugale agréable

Le bon comportement

 

Et il est obligatoire pour l’homme de bien se comporter avec son épouse et de s’occuper d’elle dans les choses qui sont autorisées par Allah عز و جل d’autant plus quand cette femme est jeune.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur envers sa famille et moi je suis celui qui est le meilleur envers sa famille. » 

 

« Al 3ishra » au sens littéraire signifie le rassemblement mais au sens islamique signifie le fait de vivre avec sa femme, les rapports conjugaux et surtout les sentiments et l’amour qu’il peut y avoir entre le mari et sa femme.

 

Dans le chapitre du mariage « Al 3ishra » est un point important car Allah عز و جل a ordonné cela en disant (traduction rapprochée) :

 

« et comportez vous avec elles de la meilleur des façons. »

 

Cela est également obligatoire pour la femme de se comporter de la meilleure des façons envers son mari (traduction rapprochée) :

 

« Et elles aussi doivent se comporter comme vous, vous vous comportez avec elles. »

 

Et le fait d’avoir un bon comportement envers son épouse fait parti des comportements louables en Islam et cela permet de préserver les relations conjugales, les sentiments et le mariage. 

 

Et le mari doit prendre en considération cela car il doit avoir le même comportement qu’il aimerait qu’on ait envers sa fille ou sa sœur.

 

Et lorsqu’il a en tête le fait qu’il aime pour les autres ce qu’il aime pour lui cela le poussera à être irréprochable dans son comportement.

 

Et le prophète صلى الله عليه وسلم a beaucoup insister sur cela lorsqu’un homme est venu le voir et a dit :

 

« Ô envoyé d’Allah  صلى الله عليه وسلم autorise moi de faire l’adultère. »

Le prophète صلى الله عليه وسلم lui a dit :

« Est-ce que tu aimerais qu’on fasse ainsi avec ta mère ? »

Il a dit : « non ».

« Pour ta sœur ? »

il a dit : « non ».

« Aimerais-tu cela pour ta fille ? »

il a dit : « non ».

Le prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas arrêté de lui cité « aimerais-tu cela pour untel ? Aimerais-tu cela pour untel ? »

Puis à chaque fois ce jeune disait : « non »

Puis le prophète  صلى الله عليه وسلم a dit : « Déteste ce qu’Allah déteste et aime pour ton frère ce que tu aimes pour toi. »

 

Et également le fait d’avoir une vie heureuse et des rapports conjugaux tranquilles, cela aide dans l’éducation des enfants.

 

Des enfants qui voient les parents se disputer va les déstabiliser et les déranger contrairement aux enfants qui voient les parents se respecter et se sourire mutuellement. 

Sans titre 1-copie-2

Patienter sur les défauts de l'autre

 

Et il est demandé à l’homme et à la femme de patienter sur les défauts de chacun car personne n’est parfait contrairement au prophète صلى الله عليه وسلم qui lui l’était.

 

Il faut essayer de changer les défauts mais si l’on y arrive pas il faut patienter car Allah  عز و جل a dit (traduction rapprochée) :

 

« Et comportez vous avec elles de la meilleure des façons et si vous voyez en elles des choses détestables … »

 

Et il n’a pas dit « si vous les détestez ».

 

Car on ne doit pas détester la femme mais seulement ses défauts.

 

Et il se peut que dans ces défauts se cache un bien.

 

Et le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Un croyant ne s’énerve pas envers une croyante, s’il voit en elle un comportement détestable il aime en elle d’autres comportements louables. »

 

Et malheureusement beaucoup de gens qui par leur manque de science et aussi par leur manque d’éducation islamique s’énerve pour des choses banales.

 

Et cela entraine des divorces.

 

Cela est la preuve d’une foi faible et d’un comportement islamique qui n’est pas respecté.

 

Combien divorcent de leur femme pendant qu’elles ont leurs menstrues, combien divorcent de leur femme pendant un mois dans lesquels il a eu des rapports conjugaux avec elle alors que le prophète صلى الله عليه وسلم l'a interdit.

 

Ou bien une femme qui demande le divorce et ne respecte pas le fait qu’elle doit rester dans la maison de son mari pendant les 3 mois de menstrues. 

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Ne pas retarder l'accomplissement des devoirs envers son époux ou épouse

 

Il est demandé à l’homme et à la femme d’accomplir ses devoirs et de ne pas retarder leur accomplissement.

 

De ne pas faire ce qui est appelé en arabe « al matlou » qui vient de « al matl » qui signifie le retardement.

 

Et le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Le retardement du riche est une offense »

(rapporté par Mouslim)

 

C'est-à-dire le fait que le riche retarde ses dettes est une offense.

 

De même que l’homme qui retarde les obligations qu’il a envers sa femme est une offense.

 

Et inversement pour la femme envers son mari.

 

Exemple : si la femme a besoin d’un vêtement et que cela est justifier puis que l’homme dit "Inshâ' a Allah" et que quelques jours plus tard le vêtement n’est toujours pas acheté, cela est une offense qu’il fait envers son épouse et c’est interdit en islam.

 

De même il ne faut pas s’acquitter des choses obligatoire en étant mécontent.

 

Par exemple un homme qui rapporte le vêtement que sa femme lui avait demandé en lui jettant a la figure.

 

Cela est appelé « Al mina » et le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« 3 personnes Allah ne les regardera pas, ne les purifiera pas, et ils auront un châtiment douloureux.

Le premier al mousbil (celui qui laisse trainer ses vêtements),

Al manan (celui qui donne une chose qu’il doit donner en étant mécontent)

et la troisième personne sera une personne qui aura vendu quelque chose en jurant d’une chose fausse. » 

 

Donc la vie conjugale est une chose importante qu’il ne faut négliger en aucun cas et le prophète صلى الله عليه وسلم à encourager les hommes en disant :

 

« Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur envers sa famille et moi je suis celui qui est le meilleur envers sa famille. »

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Suite du bon comportement envers son épouse

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Les croyants qui ont la foi la plus complète sont ceux qui ont le meilleur comportement, et les meilleurs d’entre vous ceux qui sont les meilleurs avec leur femme »

(Hadith authentique rapporté par At-Tirmidhi)

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم nous montre pour qu’un croyant réussisse à atteindre une foi complète il doit avoir un comportement louable et ceci de façon général. 

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Celui qui a un bon comportement atteint le degré de ceux qui jeunent le jour et prient la nuit. » 

 

Et cela pour montrer le mérite du bon comportement.

 

Il est montré ici l’importance du bon comportement en le comparant au jeune qui a une grande récompense et également à la prière de nuit qui est la prière la plus importante après les prières obligatoires.

 

Puis le prophète صلى الله عليه وسلم a précisé en disant :

 

« et les meilleurs d’entre vous ceux qui sont les meilleurs avec leur femme »

 

Il a donc parlé de manière générale puis précise.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a donné conseil aux compagnons et à la communauté toute entière, durant pèlerinage d’adieu en disant :

 

« Et acceptez mon conseil qui est de bien se comporter avec les femmes car elles sont prisonnières chez vous.

Vous n’avez envers elles à faire que cela, sauf si elles font des péchés avérés »

 

« Car elles sont prisonnières chez vous » : Il a comparé la femme à une prisonnière c'est-à-dire il a utilisé une métaphore pour dire que l’homme s’occupe de sa femme, a autorité sur elle, subvient à ses besoins.

Mais l’autorité que l’homme a sur sa femme ne doit pas l’empêcher de demander conseil auprès de sa femme pour une décision. 

 

« Vous n’avez envers à faire que cela » C'est-à-dire, l’homme ne doit pas offenser sa femme moi doit s’acquitter des devoirs qu’il a envers son épouse.

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L'autorité de l'époux sur sa femme

 

Allah  عز و جل dit (traduction rapprochée) :

 

« Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance (ou celles qui s’élèvent), exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles. Et Allah est Le Très Haut et Le Plus Grand ! » (sourate An-Nissa, v. 34)

 

" celles qui s’élèvent " : Allah عز و جل a cité ici un mal, c’est le fait que la femme s’enorgueillisse devant son mari.

Ceci a lieu lorsque la femme manque aux devoir qu’elle a envers son mari ou alors lorsqu’elle s’acquitte de ses devoirs en étant mécontente.

Ceci est un mauvais comportement que la femme ne doit pas avoir. 

 

« exhortez-les » : 1ère étape : Allah عز و جل a d’abord fait un constat puis Il donne la solution : L’exhortation (Al wa3d).

 

C’est de parler de façon claire et posée en lui expliquant les devoirs qu’elle a envers son mari.

 

En lui expliquant que si elle obéit à son mari c’est avant tout une obéissance envers Allah عز و جل et si elle obéit à son mari elle obéit à Allah عز و جل  puis elle sera récompensé.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم nous dit :

 

« Lorsqu’une femme prie ses 5 prières, jeune son mois de ramadhan, préserve ses parties et obéit à son mari alors il lui sera dit « entre au paradis par la porte que tu désiras »

 

Et si elle désobéit à son mari elle a désobéit à Allah عز و جل et encoure le châtiment. 

 

" éloignez-vous d’elles dans leurs lits " : 2ème étape : Si l’exhortation ne porte pas ses fruits alors Allah عز و جل a dit de s'écarter d'elles dans les lits et cela implique de ne pas avoir de rapports conjugaux afin de montrer à la femme que le mari est mécontent d’elle.

 

Ainsi elle résonnera. 

 

" et frappez-les " : 3ème étape : Et le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a jamais frapper une femme comme le dit ‘Aisha (رضي الله عنها) :

 

« Le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a jamais frappé ni une femme ni un de ses serviteurs »

 

Et beaucoup de gens par leur manque de science ou de comportement passent à la 3ème étape voir la 4ème qui est le divorce.

 

Certains lorsqu’ils voient leur femme ainsi, divorcent au lieu de les exhorter.

 

" Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles " : Comme l’a dit Sheykh Utheimine « faite comme ci rien n’avait eu lieu » et ne revenez plus sur le sujet.

 

« Et Allah est Le Très Haut et Le Plus Grand » Pourquoi Allah عز و جل a terminé ce verset ainsi ?

 

Comme le disent les savants, Allah عز و جل a fini ainsi pour dire aux hommes qui seraient amené à abuser des choses qu’Allah عز و جل leur a accordées de ne pas dépasser les limites.

 

En effet certains hommes aussi vont être prit d’orgueil et abuser de certaines choses concernant l’éducation de leur épouses.

 

Allah   leur dit de faire attention et Allah عز و جل ne leur a pas dit de les insulter ou de leur crier dessus mais de les exhorter calmement. 

 

Le Prophète  صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Et ci elles font cela (les péchés ou si elles s’élèvent) alors séparez-vous d’elles dans les lits et si elles vous écoutent et obéissent alors passez cela.

Et sachez que vous avez envers vos femmes des droits et que vos femmes ont envers vous des droits.

Et parmi les droits que vous avez sur vos femmes c’est, qu’elles n’ont pas le droit de faire rentrer chez vous des personnes que vous détestez.

Et quant aux droit que vos femmes ont envers vous ; de bien vous comportez envers elles ainsi que de les habiller et de les nourrir »

(Hadith jugé bon, rapporté par At-Tirmidhi)

 

« Qu’elles n’ont pas le droit de faire rentrer chez vous des personnes que vous détestez » : Il n’est pas autorisé de faire entrer des personnes que son mari déteste ou avec qui il ne s’entend pas.

 

Ceci est aussi valable pour le mari. 

 

source : el-wadjîz fi fiqhi as-sounnati wa al-kitâbi el 'azîz du cheikh 'abdel-'adhdim el-badawi - le livre du mariage -

retranscrit par umm-loqman

 

copié de el-ilm.net

 

Note du webmaster :

Abdel 'Adhim El Badawi a été mis en garde ; Cheikh Djamel Al-Harithi autorise néanmoins l'étude des livres de fiqh dans certains cas  (Lien vers la fatwa)

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Les rapports sexuels sont-ils obligatoires ? (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les rapports sexuels sont-ils obligatoires ? (vidéo)

On a demandé à shaikh Al-Islam ibn Taymia :

 

Une femme patiente sur son mari un mois, deux mois, pendant lesquels il ne l’approche pas.

 

Commet-il un péché ?

 

Et cela est-il exigible de lui ? 

 

Réponse :

 

Il est obligatoire à l’homme de satisfaire son épouse bil ma’ruf (c’est-à-dire ce qui est connu ou répandu parmi les gens).

 

C’est un des plus grands droits de son épouse sur lui, plus grand encore que le fait qu’il la nourrisse. 

 

Les rapports sexuels sont obligatoires, certains savants ont dit:

 

"au moins une fois tous les quatre mois"

 

D’autres ont dit :

 

"selon le désir (de la femme) et les capacités (de l’homme), de la même façon qu’il la nourrit selon ses besoins et ses capacités"

 

Et c’est l’avis le plus authentique.

 

(Majmu’ Al-Fatawa 32/170).

 

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Y a-t-il un temps ou une limite ?

 

On a demandé à shaikh Al-Albani :

 

En ce qui concerne les rapports sexuels, y a-t-il un temps ou une limite spécifiée dans la sunna ?

 

Le shaikh a répondu :

 

Selon son désir à lui et son désir à elle.

 

(Silsila Al-Huda wa Nur 431).

 

 

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Donc il n’y a pas de limite dans la sunna, ni dans le temps, ni dans la fréquence, sauf dans ce qui est connu comme les journées de Ramadan, le pèlerinage… 

 

Par contre, certains savants tirent du hadith de Aws ibn Aws At-Thaqafi rapporté par Abu Dawud, An-Nasa’i, Ibn Khuzaïma et d’autres :

 

« Celui qui fait les grandes ablutions, vient tôt, vient à pied, se rapproche de l’imam et écoute attentivement, on lui écrit pour chaque pas la récompense du jeûne et de la prière d’une année »,

 

La vertu d’avoir un rapport avec son épouse le vendredi matin avant la prière.

 

L’imam Ibn Khuzaïma dit :

 

« Sa parole « man ghassala waghtasala » signifie que l’homme a eu un rapport avec son épouse et qu’en cela il lui a rendu le ghusl obligatoire, et il a lui aussi fait le ghusl. ».

 

Cette explication est également rapportée par shaikh ‘Abdel Muhsin Al-‘Abbad dans son explication du Sahih Abi Dawud (cassette 35).

 

traduit par salafs.com

 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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«Il n'y a rien au-dessus du jeûne de Daoud (صيام داود)»

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

«Il n'y a rien au-dessus du jeûne de Daoud (صيام داود)»

Question :

 

J’aurais voulu savoir incha Allah : j'ai l'intention de faire le siyam de Daoud, mais est ce que je peux aussi rajouter celui du lundi-jeudi et les trois jours lunaires ?

 

Par rapport à la parole du prophète ('ali salat wa salam) :

 

"Il n'y a rien au dessus du siyam de Daoud" ?

 

barak allah ofik 

 

Réponse :

 

Bismi Allah el Rahman el Rahim 

 Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux 

Louange à Allah ; c’est Lui que nous louons et dont nous implorons l’aide et le pardon.

Et nous recherchons refuge auprès d’Allah contre la méchanceté de nos âmes et contre nos mauvaises actions.

 

Le Qadhi de la ville al-Qatif, Sheikh sa`d al-manhal (qu’Allah le préserve), répond :

 

" Il n’y a pas de mal à ajouter au jeûne de Dawoud les jours de jeune supplémentaires cités dans la question, car il représente une sunnah indépendante au jeune de Dawoud, et l’interdiction d`aller au-delà du jeûne de Dawoud, est de jeûner sans interruption (tous les jours).

 

La condition ici, c’est que ce jeune ne soit pas préjudiciable à l’homme dans ses activités journalières qui lui permettent de travailler et donc de subvenir aux besoins de sa famille, car cela est obligatoire, et le surérogatoire ne peut-être prioritaire sur l’obligatoire lors d’incompatibilité.. "

 

[Abdelmalik Abou Adam al-firansi le 03/rajab/1433 – 23/05/2012 Joubail – Arabie Saoudite]

 Publié par dourouss-abdelmalik.com

 

Cheikh Sa`ad Al-Manhal

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Une femme reconvertie est mariée mais son tuteur est un non-musulman

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Une femme reconvertie est mariée mais son tuteur est un non-musulman

Question :

 

As Salam alaykoum wa rahmatoullah .

 

Je suis convertie à l'islam wal hamdoulillah et lorsque je me suis marié c'est mon frère non musulman qui ma représenté mais à cette époque mon mari et moi même nous ne savions pas qu'un non musulman ne pouvais pas marier une musulmane.

 

Ça fait maintenant 9 ans que je suis marié mais je me demande donc si mon mariage est valide ou non ?

 

Nous avons eu des enfants de ce mariage et je me demande aussi ce qu'il en advient de mes enfants si mon mariage n'est pas accepté. 

 

Ma question est vraiment très urgente akhi car si mon mari n'est pas valide, nous devons agir vite pour effectuer un mariage dans les règles inshaa Allâh et faire tawba.

 

Allâhi jazik bil kheirin pour ton aide akhi wa Salam alaykoum wa rahmatou Allâh

 

Réponse :

 

Bismi Allâh el Rahman el Rahim 

Au nom d'Allâh, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux 

Louange à Allâh ; c’est Lui que nous louons et dont nous implorons l’aide et le pardon. Et nous recherchons refuge auprès d’Allâh contre la méchanceté de nos âmes et contre nos mauvaises actions.

 

Le Cheikh Mohammed Ibn Ramzane (qu’Allâh le préserve), répond :

 

Dans ce cas d`ignorance, car ils ne savaient pas les règles au moment de l'union, ce mariage est considère "zawadj choubhah" c’est-à-dire un mariage ou il y a doute et ambigüité.

 

Par conséquent, ils doivent refaire un acte de mariage avec un tuteur musulman et le reste des conditions.

 

Abdelmalik Abou Adam al-firansi le 07/Sha'aban/1433 – 26/06/2012 Joubail – Arabie Saoudite

 Publié par dourouss-abdelmalik.com

Cheikh Mohammed Ibn Ramzane Al-Hadjiri - الشيخ محمد رمزان الهاجري

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