La sounnah est jointe à l’union et l’innovation à la division (audio)

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La sounnah est jointe à l’union et l’innovation à la division (audio)

السنة مقرونة بالإجتماع  و البدعة بالإختلاف و النزاع

 

Cet audio, démontre avec des preuves coraniques et des arguments de la tradition prophétique que l’union est un objectif fondamental de la Shari`a, et sa concrétisation ne peut se faire qu’en empruntant la voie des pieux prédécesseurs.

 

L’auteur insistera sur les méfaits de l’innovation et ses adeptes qui représentent un obstacle majeur dans l’unification des musulmans et la consolidation de leur rang.

 

Nombreuses questions "manhadjiya" y sont abordées, permettant a l’auditeur d’être éclaire sur des points qui lui sont souvent flous et non maîtrisés.

 

Nous demandons a Allah, Le seigneur des mondes qu’il nous unisse sur la sa religion comme il l’agrée.

 

Conférence en trois parties du prédicateur Abdelmalik Abou Adam concernant l’importance de l’union fondée sur les règles du coran et de la Sounnah, et le danger de l’innovation, source de division.

 

 

Cours 1

 

 

46 min : 14

Les preuves détaillées de l’obligation de l’union avec leurs explications

 

Cours 2

 

 

42 min : 01

 

 

Cours 3

 

 

54 min : 34

 

 

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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Tuer un animal malade pour le soulager

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Tuer un animal malade pour le soulager

Question 3 :

 

J'ai des chameaux, des bœufs, des chèvres et des agneaux en plus de quelques oiseaux.

 

Ces bêtes sont tombées malades.

 

Elle ne guérissent pas, ni par le soin médical ni par d'autres moyens.

 

Ca fait un long moment qu'elles ne sont ni mortes ni vivantes. L'important, c'est que ces animaux respirent, et bougent très très peu.

 

J'ai entendu des cheikhs, qui ne sont pas connus, dire qu'il faut les abattre, et ne pas les laisser endurer les douleurs de la maladie.

 

Est-ce que c'est juste ?

 

Réponse :

 

Si l'abattage de l'animal se fait pour consommer sa chair, il n'y a aucun mal.

 

Mais, si vous l'abattez pour le reposer de la souffrance, seulement, alors, ce n'est pas permis, parce que ces bêtes font partie des biens qui seront gaspillés par l'abattage.

 

Et, la charia interdit de gaspiller l'argent.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 26, Numéro de la page: 178)

La question 3 de la Fatwa numéro ( 20815 )

 Publié par alifta.com

 ذبح الحيوان المريض لإراحته

س 3: عندي إبل وبقر ومعز وضأن وأي شيء من الطيور

ومرضت، وسواءً عالجتها ولم تسلم أو لم أعالجها جلست لها مدة وهي ليست ميتة وليست حية، المهم أنه يخرج النفس وحركة قليلة جدًّا جدًّا، وسمعت من بعض المشايخ - وليس هم المشايخ الكبار، وإنما الوسط - أنهم يقولون: اذبحها ولا تتركها تتعذب بمرضها، هل هذا صحيح؟

 

ج 3 : إن كان ذبح الحيوان المريض لأجل أكله فلا حرج في ذلك، أما إن كان ذبحه لإراحته من آلام المرض فقط فلا يجوز؛ لأنه مال، وذبحه إتلاف له، وقد نهت الشريعة عن إتلاف المال وإضاعته. وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 26، الصفحة رقم: 178)

السؤال الثالث من الفتوى رقم - 20815 

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Les règles jurisprudentielles de l’essuyage (المسح على الخفين)

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Les règles jurisprudentielles de l’essuyage (المسح على الخفين)

Est-il meilleur de se laver les pieds ou bien d’essuyer dessus ?

 

Pour la majorité des savants y compris Abû Hanîfa, Mâlik et ach-Châfi’î, le lavage est meilleur puisqu’il constitue la règle.

 

L’Imâm Ahmad soutient que l’essuyage des bottes est meilleur là où il est permis de le faire.

 

L’avis juste, émis par les savants, autorise l’essuyage sur les chaussures classiques ou légères, ou sur des chaussettes perforées.

 

Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) l’a autorisé et les chaussures utilisées par les Compagnons comportaient toujours des trous car ils n’avaient pas tous les moyens d’avoir des chaussures bien couvertes ou neuves comme l’ont souligné les savants.

 

SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a expliqué que le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a donné un ordre et n’a pas émis la condition de l’absence de défaut, il faut considérer l’ordre de manière absolue et ne pas le restreindre en l’absence d’une preuve légalement légiférée.

 

Les termes employés signifient que toute chaussure portée par les gens pour marcher peut faire l’objet dudit essuyage, même si elle est perforée ou trouée.

 

Aucune mesure ne s’applique à la perforation ou au trou en l’absence d’une preuve légalement légiférée.

 

C’est l’avis de Ishâq, Ibn al-Moubârak, Ibn ‘Ouyaynah et Abû Thawr et d’autres savants.

 

L’imâm ach-Châfi’î et Ahmad soutiennent qu’il n’est pas permis d’effectuer le massage sur les chaussures comportant des trous qui laissent apparaître des parties du corps dont le lavage est obligatoire. Abû Hanîfa et Mâlik établissent une différence entre la petite et la grande ouverture.

 

A titre d’indication pour la femme, il est permis, selon l’avis le plus fort sur la question, qu’elle essuie par dessus son voile. Le voile fait référence en terme linguistique à ce qui couvre une chose. Et le voile de la femme est ce qui couvre sa tête. Les savants divergent tout de même sur la permission ou pas pour la femme d’essuyer sur son voile, comme l’a détaillé SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh).

On procède au massage sur des chaussures légères sous quatre conditions

 

- de les porter après avoir acquis la propreté rituelle.

- la propreté des chaussures ou chaussettes. Si elles sont impropres, il n’est pas permis d’essuyer par-dessus.

- que l’essuyage ne doit être pratiqué qu’à la suite d’une souillure mineure ; elle n’est pas valable après une souillure majeure ou un acte qui nécessite un bain rituel.

- le respect de la durée légale de l’essuyage, c’est-à-dire un jour et une nuit pour le résidant et trois jours complets pour le voyageur.

 

Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) dit : 

 

« Le Prophète traitait ses pieds sans façon : quand ils se trouvaient enveloppés dans des chaussures, il ne les retirait pas mais effectuait l’essuyage sur elles.

Et quand ses pieds étaient nus, il les lavait et n’allait pas porter des bottes pour pouvoir recourir à l’essuyage.

C’est l’avis le plus juste sur la question de savoir lequel de l’essuyage ou du lavage des pieds est meilleur. Voilà les propos de notre maître (Ibn Taymiyyah). »

La manière de faire l’essuyage

 

Il consiste à mettre les doigts de la main mouillée sur les orteils avant de les faire remonter vers la jambe ; le pied droit doit être essuyé par la main droite et le pied gauche par la main gauche. Ce faisant, les doigts doivent être écartés.

 

Et l’essuyage ne doit pas être répété. SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit que l’on essuie le côté supérieur des chaussettes en faisant passer sa main des extrémités des orteils vers la jambe.

 

L’essuyage se fait avec l’usage des deux mains sur les deux pieds, la main droite réservée au pied droit et la main gauche au pied gauche.

 

Et ce, simultanément, comme on le fait pour les oreilles et conformément à ce qui paraît se dégager de l’enseignement de la Sounnah.

 

A supposer que l’on ne puisse pas se servir de l’une de ses mains, on peut commencer d’abord par le pied droit avant d’essuyer le pied gauche.

 

Beaucoup de gens utilisent les deux mains pour essuyer le pied droit puis le pied gauche, ce qui n’est fondé sur rien.

 

Quelle que soit la manière dont on effectue l’essuyage de la partie supérieure des chaussettes, cela suffit, ce que nous venons de détailler est la meilleure façon d’agir.

 

Rien n’indique que l’on doive effectuer l’essuyage sur les côtés et la partie arrière des chaussettes.

Quand on retire ses bottes ou chaussettes, les ablutions s’annulent t-elles ?

 

Il y a une divergence de vues au sein des savants à propos du cas de celui qui, dans le cadre de ses ablutions, effectue un essuyage sur ses bottes puis les ôte.

 

SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit que si, après avoir effectué l’essuyage par dessus des chaussettes ou des chaussures, on les ôte, l’état de propreté rituelle acquis n’est pas remis en cause.

 

Et l’intéressé pourra prier aussi longtemps qu’il n’aura pas contracté une souillure, selon l’avis juste sur la question.

 

SHeikh Ibn ‘Uthaymîn dit encore : 

 

« Nous disons que : si la personne enlève ses chaussures (ou chaussettes) ses ablutions ne sont pas annulées selon le dire le plus authentique sur la question, et elle peut essuyer de nouveau par dessus (tant qu’elle n’a pas perdu ses ablutions entre temps). » 

 

En d’autres termes, quand la personne retire ses chaussures ou chaussettes après avoir essuyé par dessus, cela n’annule pas ses ablutions selon le dire le plus authentique des gens de science, et elle peut prier autant qu’elle le souhaite tant qu’elle n’ a pas contracté une impureté.

 

Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 3/319-329 - Kitâb « Nayl al-Mârib fî tahdhîb Charh ‘Oumdat it-Tâlib » de SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 1/91-99 - Kitâb « ach-Charh ul-Moumti’ ’ala Zâd il-Moustaqni’ » du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 1/222-267 - Kitâb « Al-Moulakhas al-Fiqihî » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.30-32 - Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 11/178-194 – Kitâb « Al-Fath ur-Rabbânî ‘ala nadhm rissâlat ibn Abî Zayd al-Qirawânî » du SHeikh Muhammad Ahmad ach-Chanqîtî, 1/178-179

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Le recours à l’euthanasie pour abréger les souffrances d’un malade incurable

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Le recours à l’euthanasie pour abréger les souffrances d’un malade incurable

Question :

 

Je vous demande de me donner le jugement de la Charia, par la permission d'Allah, concernant une question qui était traitée dans un programme médical que je suivais, la question est :

 

est-il permis au malade qui souffre d'une maladie incurable de demander de mettre fin à sa vie, faut-il répondre à sa demande afin de lui débarrasser de ses souffrances ?

 

L'interlocuteur dit :

il est mieux pour le malade qui souffre d'un cancer irrémédiable de mourir, faut-il répondre à sa demande et le tuer pour mettre fin à ses douleurs et à sa souffrance continuelle ?

L'interlocuteur parle du livre intitulé (Al-Hoqouq) ou les droits, il dit :

l'homme a droit de déterminer le moment auquel sa vie prendra fin tant que sa vie est pleine de souffrances et que sa continuité représente une peine pour lui et pour les autres, quel est l'avis de la religion concernant cette affaire ?

 

Qu'Allah vous récompense.

 

Réponse :

 

Il est interdit que le malade empresse sa mort, soit en se suicidant, soit en prenant un médicament pour se tuer, il est interdit aussi que le médecin, l'infirmier ou autre satisfait son désir, même si sa maladie était incurable, et celui qui l'aide à commettre ce péché sera sa complice; car il a causé, volontairement et sans justice, la mort d'une âme, qu'Allah interdit de tuer, les textes claires montrent l'interdiction de se tuer sans justice, Allah (L'Exalté) dit (traduction rapprochée) :

 

"Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a fait sacrée." (Les bestiaux (Al-‘An’âm) 6: Verset 151)

 

Et Il dit (Gloire et Pureté à Lui) (traduction rapprochée) :

 

"Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. (29)

Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allah. (30)(Les femmes (An-Nisâ’ )' 4: Verset 29.30)

 

Selon le Hadith, dont l'authenticité fut établie, Abou Hourayra - Qu'Allah soit satisfait de lui- dit: le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit :  

 

"Quiconque se tue à l’aide d’une lame, celle-ci restera dans sa main et plongée dans son ventre en enfer où il restera éternellement.

Quiconque se tue à l’aide d’un poison gardera ce poison éternellement en enfer.

Quiconque se précipite du haut d’une montagne et se tue sera jeté dans la Géhenne où il ne cessera de dégringoler éternellement."

Hadith approuvé par Al-Boukhârî et Mouslim.

 

D'après Abou Qolâba, selon Thâbit ibn Ad-Dahâk - Qu'Allah soit satisfait de lui- le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit :

 

"Celui qui se donne la mort par quelque objet, sera torturé par cet objet le Jour de la Résurrection"

rapporté par Les Six Compilateurs de Hadith (Al-Boukhârî, Mouslim, 'Abou Dâwoud, At-Tirmidhî, An-Nasâ'î, et Ibn Mâdja)

 

Et d'après Djondoub ibn `Abd-Allah Al-Badjlî - Qu'Allah soit satisfait de lui - le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit :  

 

"Parmi les nations qui étaient avant vous il y avait un homme blessé et sa douleur était si intense qu’il ne pouvait plus la supporter.

Il prit un couteau et coupa sa main, il saigna jusqu’à la mort.

Allah le Tout Puissant dit (traduction rapprochée) : « Mon serviteur s’est précipité à se donner la mort, alors Je lui interdis le Paradis »"

Hadith approuvé par Al-Boukhârî et Mouslim, et telle est la version d'Al-Boukhârî.

 

Pour cette raison, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) interdit d'espérer la mort à cause d'une nuisance subie, conformément au Hadith rapporté par Anas ibn Mâlik - Qu'Allah soit satisfait de lui - le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit :  

 

"Qu'aucun de vous ne souhaite jamais la mort à cause d'un malheur qui l'a atteint.

Si cependant il tient absolument à la souhaiter, qu'il dise :

"O Allah! Fais-moi vivre autant que la vie me serait meilleure ; et fais-moi mourir autant que la mort serait meilleure pour moi"."

rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim et c'est la version de Al-Boukhârî.

 

Un autre Hadith rapporté par Al-Boukhârî, selon une version différente de celle d' 'Abou Hourayra - Qu'Allah soit satisfait de lui - il dit : J'entendis le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dire :

 

"Aucun d'entre vous ne doit souhaiter la mort car s'il est bienfaisant, il se peut qu'il arrive à avoir plus de bien, et s'il est malfaisant, il se peut que ses méfaits soient pardonnés ."

 

Si le simple souhait de mourir est interdit à l'homme aussi bien que l'imploration d'Allah (Gloire et Pureté à Lui) pour la lui accorder, alors le fait que l'homme essaye de se suicider ou la participation à un acte pareil, représente une transgression aux lois d'Allah et une violation de ses limites sacrées, car un tel acte implique l'impatience vis-à-vis au destin d'Allah, une objection au destin et à la destinée d'Allah, et une affliction de ce que Sa sagesse exige d'éprouver Ses serviteurs par le bien et par le mal, (Exalté soit-Il) dit (traduction rapprochée) :

 

"Nous vous éprouverons par le mal et par le bien" (Les Prophètes (Al-‘Anbiyâ’) 21: Verset 35)

 

Allah (Gloire et Pureté à Lui) fait subir à certains de Ses serviteurs l'épreuve de maladie, c'est Lui dont tous les actes manifestent la sagesse, le Connaisseur de ce qui est bien pour Ses serviteurs, de manière que cette maladie soit un bien pour le malade, une augmentation de ses bonnes œuvres, un renforcement de sa foi, un rapprochement d'Allah (Gloire et Pureté à Lui) à travers son acceptation, sa supplication, sa soumission à Allah (Gloire et Pureté à Lui) sa dépendance sur Lui et son invocation.

 

L'homme atteint d'une maladie doit: espérer à la récompense d'Allah et se patienter face à l'épreuve qu'il subit, car parmi les genres de patience est la patience sur les rudes épreuves afin d'acquérir la satisfaction d'Allah, d'accroître les bonnes œuvres, et élever le rang au jour de jugement, la preuve en est ce qui est rapporté par Sohayb - Qu'Allah soit satisfait de lui - que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit :  

 

"Le cas du croyant est admirable.

Tout est chez lui un bien, et ceci n’est accordé qu’au croyant et à personne d’autre.

Si un bonheur le touche, il se montre reconnaissant et c’est un bien pour lui.

Si, par contre, un mal le touche, il endure et c’est aussi un bien pour lui ."

Rapporté par l'Imam Mouslim dans son Sahîh, et l'Imam 'Ahmad dans son Mousnad, et ce sont les termes de la version de l'Imam 'Ahmad .

 

Ainsi que les paroles d'Allah (Exalté soit-Il) (traduction rapprochée) :  

 

"ceux qui endurent ce qui les atteint Ses paroles" (Le Pèlerinage (Al-Hajj) 22: Verset 35)

 

(Gloire et Pureté à Lui) (traduction rapprochée) :  

 

"Et fais la bonne annonce aux endurants,  

qui disent, quand un malheur les atteint: «Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons." (La vache (Al-Baqara) 2: Verset 155.156)

 

Son dire (Exalté soit-Il) (traduction rapprochée) :  

 

"endurants et endurantes, jusqu'à ce qu'Il (L'Exalté) dit :  Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense."

 

Ainsi que ce qui est rapporté par 'Anas - Que la satisfaction d'Allah soit sur lui - il dit : le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit :

 

"Plus la récompense est grande, plus l'épreuve est dure.

Lorsqu'Allah aime un peuple, Il lui fait subir Ses épreuves.

Celui qui s'en satisfait, aura la satisfaction d'Allah et celui qui s'indigne aura la colère d'Allah"

rapporté par l'Imâm At-Tirmidhî dans son Recueil intitulé (Ad-Djâmi`): il le jugea: Hadith Hassan Gharîb (un bon Hadith qu'il est étrange qu'il vienne de cette chaîne de narration) de ce point de vue.

 

Et ce qui est rapporté par Moss`ab ibn Sa`d, d'après son père -qu'Allah soit satisfait de lui et de son père- :

 

"Je demandai au Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : "O Prophète d'Allah ! qui sont les gens qui subissent les épreuves les plus dures"?

il répondit: "ce sont les prophètes, puis les plus vertueux après eux, et ainsi de suite, l'homme subit l'épreuve selon son degré de piété, alors si sa foi est ferme, son épreuve devient dure, et si sa foi est fragile, il subit une épreuve conforme à cette foi, les épreuves dures ne cessent d'affliger le serviteur jusqu'à ce qu'elles le laissent marcher sur terre dénué de tout péché".

rapporté par At-Tirmidhî, il dit: Ce Hadith est Hassan (hadith bon) et Sahîh (authentique).

 

Ainsi que ce qui est rapporté par 'Abou Hourayra - Qu'Allah soit satisfait de lui - il dit que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait dit :  

 

"Le croyant et la croyante ne cesseront de subir des épreuves à travers leurs personne, leurs enfants et leurs biens au point de rencontrer Allah complètement débarrassés de péchés"

rapporté par At-Tirmidhî .

 

Ainsi, il est interdit à l'homme éprouvé par l'une des maladies d'essayer de se tuer; car sa vie ne lui appartient pas, mais Allah (Gloire et Pureté à Lui) en est le propriétaire qui a prédestiné les destins et les vies; et comme la mort de serviteur met fin à ses œuvres, et que tant que le croyant est vivant, il doit espérer qu'Allah (Gloire et Pureté à Lui) lui fera du bien, il se peut qu'il tire profit de cette période de maladie à travers des actes pieux tels que le repentir à Allah (L'Exalté) des péchés qu'il a commis auparavant, l'accomplissement des bonnes œuvres comme la prière, le jeûne, l'aumône légale, le pèlerinage, l'invocation, l'imploration d'Allah (Gloire et Pureté à Lui) et la récitation du Coran, ce qui lui permet d'occuper les grades les plus élevées auprès d'Allah.

 

En outre, Allah (L'Exalté) accorde au malade des récompenses pareilles à celles qu'il acquérait pour les bonnes œuvres qu'il effectuait quand il était sain, conformément à ce qui était prouvé dans les Hadiths authentiques.

 

Quant à ceux qui voient qu'il faut répondre à la demande de suicide du malade et ceux qui désirent l'aider à le faire parmi les médecins ou autres- ils doivent savoir qu'ils seront des pécheurs avec un tel acte, et que leur vue est assez étroite, ce qui manifeste leur ignorance; car leur regard pour l'homme se limite à sa vie et son existence comme un être possédant une force animale, puissant, orgueilleux et arrogant, et ne voient pas que cette vie peut lui permettre de se rapprocher de son Seigneur et d'accroître ses bonnes œuvres, de permettre à son cœur de s'attendrir, de se soumettre, et de se tranquilliser auprès d'Allah en le suppliant, il sera donc plus aimé et plus proche d'Allah que celui qui se tyrannise, exerce sa dictature sur les autres, et profite de sa force animale dans ce qui emporte sur lui la colère d'Allah.

 

En plus, Allah (L'Exalté) est capable de le guérir, comme ce que les hommes considèrent aujourd'hui comme une maladie irrémédiable, peut bien devenir curable au futur par la puissance d'Allah (l'Exalté), que rien ne Lui est impossible sur la terre comme au ciel.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La Fatwa numéro (19165)

(Numéro de la partie: 25, Numéro de la page: 86 à 91)

traduit par alifta.net

 

استعجال موت المريض طلبا لراحته
س: أستفتيكم بإذن الله في موضوع قد عرض لي في برنامج طبي كنت أستمع إليه، وهو: هل يجوز للمريض الذي لا يرجى أمل في شفائه أن يطلب الموت، وهل يلبى طلبه تخفيفًا من الألم الذي يتعرض له؟ وقد قال المتحدث: إن مريض السرطان مثلاً الذي لا يرجى شفاؤه من الأفضل له أن يموت، فهل يجوز أن يلبى طلب المريض ونقتله تخفيفًا من ألمه وعذابه المستمر؟ وقد تكلم المتحدث عن كتاب يسمى: (الحقوق)، فقال: إن من حق الإنسان أن يحدد متى تنتهي حياته إذا كان في حياته تعذيب وألم له ولغيره، فما رأي الدين في هذا الأمر؟ جزاكم الله خيرًا
ج: يحرم على المريض أن يستعجل موته سواء بطريق الانتحار أو بتعاطي أدوية لقتل نفسه، كما يحرم على الطبيب أو الممرض أو غيره أن يلبي طلبه، ولو كان مرضه لا يرجى برؤه، ومن أعانه على ذلك فقد اشترك معه في الإثم؛ لأنه تسبـب في قتل نفس معصومة عمدًا بلا حق، وقد دلت النصوص الصريحة على تحريم قتل النفس بغير حـق، قـال الله تعالى:  وَلاَ تَقْتُلُوا النَّفْسَ الَّتِي حَرَّمَ اللَّهُ إِلا بِالْحَقِّ 
وقـال تعـالى:  وَلاَ تَقْتُلُوا أَنْفُسَكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيمًا (29) وَمَنْ يَفْعَلْ ذَلِكَ عُدْوَانًا وَظُلْمًا فَسَوْفَ نُصْلِيهِ نَارًا وَكَانَ ذَلِكَ عَلَى اللَّهِ يَسِيرًا
وثبت عنه - صلى الله عليه وسلم - من حديث أبي هريرة - رضي الله عنه - قال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم -:  من قتل نفسه بحديدة فحديدته بيده يجأ بها في بطنه في نار جهنم خالدًا مخلدًا فيها أبدًا، ومن شرب سمًّا فقتل نفسه فهو يتحساه في نار جهنم خالدًا مخلدًا فيها أبدًا، ومن تردى من جبل فقتل نفسه فهو يتردى في نار جهنم خالدًا مخلدًا فيها أبدًا  متفق عليه.
وعن أبي قلابة عن ثابت بن الضحاك - رضي الله عنه - قال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم -:  من قتل نفسه بشيء عُذب به يوم القيامة  رواه الجماعة، وعن جندب بن عبد الله البجلي - رضي الله عنه - قال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم -:  كان فيمن كان قبلكم رجل به جرح فجزع فأخذ سكينًا فحز بها يده فما رقأ الدم حتى مات، قال الله تعالى: بادرني عبدي بنفسه حرمت عليه الجنة  متفق عليه، وهذا لفظ البخاري
ولهذا نهى النبي - صلى الله عليه وسلم - أن يتمنى الإنسان الموت لضر أصابه، في حديث أنس بن مالك - رضي الله عنه - قال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم -:  لا يتمنين أحدكم الموت من ضر أصابه، فإن كان لا بد فاعلاً فليقل: اللهم أحيني ما كانت الحياة خيرًا لي، وتوفني إذا كانت الوفاة خيرًا لي  أخرجه البخاري ومسلم ، وهذا لفظ البخـاري ، وأخرج البخاري أيضًا بلفظ آخر من حديث أبي هريرة - رضي الله عنه - قال: سمعت رسول الله - صلى الله عليه وسلم - يقول:  لا يتمنين أحدكم الموت إما محسنًا فلعله أن يزداد خيرًا، وإما مسيئًا فلعله أن يستعتب
فإذا كان الإنسان منهيًّا عن مجرد تمني الموت وسؤال الله ذلك، فإن إقدام الإنسان على قتل نفسه أو المشاركة في ذلك تعد لحـدود الله وانتهاك لحرماته؛ لأن فعل ذلك ينافي الصبر على أقدار الله، وفيه اعتراض على قضاء الله وقدره، وجزع من ذلك الذي اقتضت حكمته أن يبتلي عباده بالخير والشر امتحانًا واختبارًا لعباده، قـال تعالى:  وَنَبْلُوكُمْ بِالشَّرِّ وَالْخَيْرِ  وقد يبتلي الله بعض عباده بالمرض، وهو الحكيم فيما يفعل، العليم بما يصلح عباده، ويكون في ذلك خـير له وزيادة في حسناته وقوة في إيمانه، وقـربٌ من الله سبحانه باستكانته وتضرعه وخضوعه لله سبحانه وتوكله عليه ودعائه له، فينبغي للإنسان إذا أصيب بأحد الأمراض: أن يحتسب الأجر في ذلك ويصبر على ما أصابه من البلاء، فـإن من أنواع الصبر، الصبر على البلاء حتى يفوز برضا الله سبحانه عنه، وزيادة حسناته ورفـع درجاته في الآخرة، ويـدل لذلك ما رواه صهيب - رضي الله عنه - قال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم -:  عجبت من أمر المؤمن، إن أمر المؤمن كله له خير وليس ذلك لأحد إلا للمؤمن، إن أصابته سراء شكر فكان ذلك له خير، وإن أصابته ضراء فصبر فكان ذلك له خير  . أخرجـه الإمام مسلم في (صحيحه)، والإمام أحمد في (المسند)، وهذا لفظ الإمام أحمد
وقولـه تعـالى:  وَالصَّابِرِينَ عَلَى مَا أَصَابَهُمْ  وقولـه تعـالى:  وَبَشِّرِ الصَّابِرِينَ (155) الَّذِينَ إِذَا أَصَابَتْهُمْ مُصِيبَةٌ قَالُوا إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ  وقوله تعالى:  وَالصَّابِرِينَ وَالصَّابِرَاتِ  إلى قولـه تعـالى:  أَعَدَّ اللَّهُ لَهُمْ مَغْفِرَةً وَأَجْرًا عَظِيمًا  وما رواه أنس - رضي الله عنه - قـال: قـال رسول الله - صلى الله عليه وسلم -:  إن عظم الجزاء مع عظم البلاء، وإن الله إذا أحب قومًا ابتلاهم، فمن رضي فله الرضا، ومن سخط فله السخط  أخرجـه الإمـام الترمذي في (جامعه)، وقال: حسن غريب من هذا الوجه
وما رواه مصعب بن سعد عن أبيه - رضي الله عنهما - قـال:  قلت: يا رسول الله: أي الناس أشد بلاء؟ قـال: الأنبياء ثم الأمثل فالأمثل، يبتلى الرجل على حسب دينه، فإن كان في دينه صلابة شدد عليه في البلاء، وإن كان في دينه رقة ابتلي على حسب دينه، فما يبرح البلاء بالعبد حتى يتركه يمشي على الأرض ما عليه خطيئة  أخرجه الترمذي وقال: هذا حديث حسن صحيح
وما رواه أبو هريرة - رضي الله عنه - قـال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم -:  ما يزال البلاء بالمؤمن والمؤمنة في نفسه وولده وماله حتى يلقى الله وما عليه خطيئة  أخرجه الترمذي
وعلى ذلك يحرم على الإنسـان المبتلى بأحد الأمراض أن يسعى في قتل نفسه؛ لأن حياته ليست ملكًا له، وإنما هي ملك لله الذي قدر الأقدار والآجال؛ ولأن العبد بموته تنقطع أعماله، وحياة المؤمن التي يعيشها يرجـى له خير منها، فلعله أن يتوب إلى الله سبحانه مما مضى من ذنوبه، ويتزود من الأعمال الصالحات من صلاة وصيام وزكاة وحج وذكر ودعاء لله سبحانه وقراءة قرآن، فيرتقي بذلك أعلى الدرجات عند الله، كما أن المريض يكتب لـه أجر ما كان يعمله في زمن صـحته، كما ثبتت بذلك الأحاديث الصحيحة.
أما أولئك الذين يرون أن يلبى طلب المريض في قتل نفسه ويعينونه على ذلك من أطباء وغيرهم - فإنهم آثمون بذلك، ونظرتهم قاصرة، ويدل ذلك على جهلهم؛ لأنهم ينظرون إلى حياة الإنسان وبقائه من جهة أن يكون ذا قوة حيوانية ذا سلطة وأشر وبطر، ولا ينظرون من حياته أن يكون متصلاً بربه متزودًا بالأعمال الصالحة، قد رق قلبه لله وخضع واستكان وتضرع بين يديه سبحانه وتعالى، فكان أحب وأقرب إلى الله ممن تجبر وطغى واستغل قوته الحيوانية فيما يغضب الله. كما أن الله سبحانه قادر على شفائه ومـا يكون اليوم مستحيلاً في نظر البشر قد يكون ميسورًا علاجه مستقبلاً بقدرة الله الذي لا يعجزه شيء في الأرض ولا في السماء
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 25، الصفحة رقم: 91-85)

الفتوى رقم - 19165

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Rouqyas adaptées à chaque situation (audio)

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Rouqyas adaptées à chaque situation (audio)

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الرقية الشرعية العامة

Rouqya chari'a générale

 

 

الرقية الشرعية الشاملة

Rouqya chari'a sorcellerie, possession et oeil

 

 

رقية المعيون

Rouqya de l'oeil

 

 

رقية المصاب بعين في العلم

La rouqya de l'oeil concernant les études

 

 

رقية المسحور

La rouqya de l'ensorcelé

 

 

آيات ذم الفاحشة

Versets condamnant la fornication

 

 

آيات الحرق والعذاب

Versets du feu et du châtiment

 

 

آيات الطلاق والأرحام

Versets du divorce

 

 

آيات ذكر النصارى

Versets évoquant les chrétiens

 

 

آيات الشفاء والسكينة

Verset de guérison et de quiétude

 

 

آيات التدمير والقتال

Verset combat et anéantissement

 

 

آيات ذكر اليهود

Versets évoquant les juifs

 

 

آيات الخروج

Versets évoquant la sortie

 

 

نصيحة إلى الجن

Conseil aux djins

 

 

سورة البقرة

Sourate La Vache (Al-Baqara)

 

 

آية الكرسي

Verset Al-Kursy

 

 

سورة الصافات

Sourate Les Rangés (As-Sâfât)

 

 

سورة الشرح

Sourate L'ouverture (Ach-Charh)

 

 

المعوذتين

Les deux protectrices

 

 

دعاء للمعيون

Invocation pour celui qui est atteint par le mauvais oeil

 

 

دعاء للمسحور

Invocation de l'ensorcelé

 

 

دعاء للمصاب بعين في العلم

Invocation de celui atteint par le mauvais oeil dans les études

 

 

دعاء لسحر التفريق والأرحام

 

  

Invocation sorcellerie de séparation et problèmes obstétriques

 

 

 

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Versets rassemblés et récités par Cheikh Khalid Al-Hibchi, Imam à Riyadh, spécialiste en roqya et médecine prophétique - http://alroqya.com/portal/

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Cheikh Khalid Al-Hibchi - الشيخ خالد الحبشي

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Les avis des savants sur le fait de toucher le moushaf en état d'impureté

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Les avis des savants sur le fait de toucher le moushaf en état d'impureté
Il faut savoir qu'il y a divergence sur ce sujet là même si l'avis le plus répandu est qu'il faut avoir les ablutions, et avant d émettre les avis des 3ulamas inshâ a Allah, je tiens à rappeler que cela concerne le fait de toucher un coran en arabe, car pour ce qui est des traductions, elles sont considérées comme des commentaires du coran et dès lors il n'y a pas de necessité d'avoir les ablutions...

 

Cheikh Al Utheymine rahimahullah mentionne brièvement cette divergence dans son charh de kitab at tawhid (voir chapitre 3, commentaire du hadith qudsi rapporté par At-Tirmidhi rahimahullah).

 

000-copie-2Avis de cheikh Ibn Baz

 

Il n' est pas permis au musulman de toucher au Coran, quand il n'a pas fait ses ablutions.
 
C' est l' avis de la majorité des 3ulamas notamment les quatre imams. 
 
C' est aussi l' opinion qu' exprimaient les Compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم. 
Elle est corroborée par un hadith passablement authentique. 
 
Il est rapporté par Amr ibn Hazm, selon lequel le Prophète صلى الله عليه وسلم, avait écrit aux habitants du Yémen ceci : 

 

« Seule une personne propre peut toucher le Coran ». 
C'est un bon hadith (hadith hassan), rapporté, à travers des voies qui se consolident mutuellement. 
 
Ceci nous permet de savoir, qu' il n' est permis de toucher le Coran , lorsque l'on se trouve en etat de souillures qu' elles soit mineures ou majeures . 
 
Il en est de même pour le transport du Coran, par une personne (impure) qui n' est pas propre. 
 
Mais il n' y a aucun mal, du fait de le toucher, ou bien de le transporter, indirectement, dès lors qu' il est enveloppé de quelque chose.
 
En revanche, ce qui est interdit, c' est de toucher le Qur'an , directement alors, que l' on se trouve en état d' impureté . 
 
Et ceci est l'avis juste, soutenu par la majorité des 3ulamas . 
 
Cependant il n' y a aucun inconvénient, à réciter al Qour'an de mémoire , même si l'on se trouve en état d' impureté "mineure " .
 
En ce cas, le moushaf peut être tenu par une personne se trouvant en état de pureté, et ceci afin de corriger, sa lecture .
 
Il demeure vrai que la personne qui traîne une souillure majeure consécutive à l'acte intime, n'est pas autorisée à réciter le Coran, ceci parce qu' il a été rapporté , de façon sûre que seule cette souillure empêchait le Prophète صلى الله عليه وسلم de réciter le Coran . 
 
L' imam Ahmad (rahimahoullah) a rapporté, grâce à une chaîne solide , d ' après 3Ali (radhi allahu 3anhou ) que le Prophète صلى الله عليه وسلم était allé aux selles, puis , avait récité une partie du Coran et dit : 
 
« Ceci est permis à celui qui ne traîne pas une souillure majeur " 
 
Celui qui se trouve en état d impureté majeure ne peux se permettre , d'en réciter , ne serait-ce que pour un seul verset ». 
 
Il s' agit là , d' expliquer , que celui qui traîne une souillure majeure ne peut lire le Coran ni le réciter de mémoire avant d' avoir pris un bain rituel (al ghousl) .
 
Quant à celui qui traîne une souillure mineure, il peut réciter le Coran de mémoire, mais ne doit pas le toucher. 
 
(source : majmu' fatawas 10/150)
 
000-copie-2
Avis de cheikh Fawzan
 
" Il est permis au musulman , de lire le Coran en état d' impureté mineure s' il récite , ce qu'il connaît par coeur.
 
Car rien n' empêchait le Prophète صلى الله عليه وسلم, de réciter le Coran, lorsqu 'il  صلى الله عليه وسلم se trouvait en état impureté mineure .
 
Quant au coran , il n' est pas permis de le toucher, en état d' impureté ( mineure ou majeure - souillure ou polythéisme ) car Allah le Très-Haut a dit (traduction rapprochée) : 
 
« Que seuls les purifiés touchent »
 
les purifiés : sont toutes personne se trouvant en état de pureté 
 
Dans un hadith rapporté par le Prophète صلى الله عليه وسلم envoya une lettre à son émissaire "Amr ibn Hazm " dans laquel il dit : 
 
« Seule une personne en état de pureté rituelle peut toucher le Coran. »
 
Le consensus parmi les imams, dit alors qu' il n' est pas autorisé à une personne , en état d' impureté mineure ou majeure de toucher le Coran. Sauf s'il y a quelque chose qui s'interpose.
 
En exemple , si le Qour an se trouve dans une boite, un sac, ou bien de le toucher en interposant un habit ou une manche ect....."
concernant le hadith cité : 
 
«Seule une personne en état de pureté rituelle peut toucher le Coran.»
 
rapporté par Maalik, 1/199 , Nissa'i 8/57, Ibn Hibban 793 , Al- Bayhaqi 1/87. (rahimahoum Allah adjma3in )
 
Al-Hafiz Ibn Hadjar ( rahimahoullah ) a dit , que le hadith fut authentifié par un groupe d'imams, ce qui l'a rendu célèbre . 
 
L'imam Ash-Shafi ( rahimahoullah ) a dit dans ce sens, qu'ils ont la certitude que ceci est un écrit du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم . 
 
Cheikh al Albani ( rahimahoullah ) a dit , que celui ci est authentique , At-Talkhis al- Haibir, 4/17. 
Voir Nasbou Râyat,1/196, Irwa al- ghalil, 1/158, At-takmila d'Ibn Abidine, 1/159, al- Majmou' 1/356, Kashful ghina,1/147, al Mughni, 3/461
 
Quant à l'avis divergent, il est basé essentiellement sur le verset de la sourate 56 ( al waqi3a ) l événement :
 
[77] Et c'est certainement un Coran noble, [78] dans un Livre bien gardé [79] que seuls les purifiés touchent;
000-copie-2
Parmi ceux qui pensent qu'il faut être en étant de pureté
(même avoir les ablutions mineures)

 

Il y a en plus de ceux cités précédemment : 'Ali Ibn Tâlib, Abdoullâh Ibn Mas'oûd, Sa'd Ibn Abi Waqqâs, Abdoullâh Ibn Oumar, Saïd Ibn Zayd, Salmân Al Fârisiy, mais aussi la plupart des Tâbéïnes (radhiallahu aanhum ajma'ine) , parmi lesquels Atâ Ibn Abi Rabah, Ibn Chihâb Az zouhri, Hassan Al Basri, Tâoûs.
Et cet avis a été qualifié comme étant celui qui est correct par Ibn Taymiyah rahimahullah (Majmu' Fatawa volume 21 p288)
 
000-copie-2
L'autre avis dit qu'il est permis de toucher le moushaf de lire le coran
sans avoir les ablutions
 
L'autre avis est défendu par Ibn 'Abbas radhiallahu aanhu, ch-Cha'bi, Ad-Dahâk, l'imam Al Baghawi(charh al sunna), Ibn Hajar, cheikh Al Albani qui disent qu'il est permis de porter le Coran (et aussi de le lire) sans avoir les ablutions et que l'interdiction visée ci-dessus concerne tout au plus l'impureté majeure.
 
D'autre part, on trouve dans le tafsir Ibn Kathir en référence au verset pré-cité (en résumé) que les purifiés désignent ici les anges.
 
Cela est rapporté de Ibn Abbas,Anas, Mujahid, Ikrima,Jabir, et d'autres...
 
De plus il est rapporté d'après Ibn Zayd que les Quraysh disaient que le coran était descendu par des chayatin, alors Allah Ta'Ala a répondu que le Qur'an ne pouvait être touché que par les purifiés.
 
Ibn Kathir rahimahullah dit que d'après certains avis "les purifiés" désigne ceux qui sont purifiés de l'état de pollution (janaba).
 
Enfin il dit que le terme Coran ici désigne peut etre également le livre en lui-même conformément au hadith rapporté par Omar radhiallahu aanhu :
 
"le prophète a interdit de voyager avec le coran en terre ennemie de crainte que l'ennemi ne lui porte atteinte."
 
Ibn Hazm dit dans Al Muhalla(1/77) que les purifiés est ici une information et non un ordre...
 
000-copie-2
La divergence concerne le fait de toucher le moushaf
 
Concernant le fait de réciter du coran en état d'iimpureté (majeure ou mineure) cela est permis conformément à la fatwa de cheikh Ibn Utheymine rahimahullah sur ce sujet :
 
"Il est permis à la personne ayant à prendre le bain rituel d’invoquer Allah et de Le mentionner, même s’il s’agissait de réciter les invocations qui précèdent le sommeil ou d’autres.
 
Cela s’atteste dans le hadith d’Aïcha radhiallahu aanha où elle dit :
 
« Le Messager d’Allah évoquait Allah à chaque instant. » 
(rapporté par Muslim, règles menstruelles, 556). 
 
Certains commentateurs du hadith affirment que le hadith établit un principe qui est la possibilité de mentionner Allah, le Très Haut en tout état, même quand on est en rupture des ablutions et quand on a à prendre le bain rituel (cité en titre).
 
La mention du nom d’Allah (le dhikr) se fait grâce à l’usage du tasbih : (gloire à Allah...), du tahlil (Nulle divinité n'est digne d'adoration si ce n'est Allâh), du tahmid (louange à Allah) du takbir (Allah est le plus grand) et d’autres formulaires semblables.
 
Tout cela est autorisé d’après le consensus des musulmans.
 
Ce qui est interdit en matière de dhikr c’est la lecture du Coran.
 
Ceci consiste à lire un verset ou plus, à l’aide d’un livre ou de mémoire.
 
En effet, cela a été interdit.
 
Cependant il est recommandé à la personne ayant à prendre un bain rituel de laver son sexe et de procéder à des ablutions au moment d’aller dormir.
 
Cela s’atteste dans le hadith où Ibn Omar dit :
 
« ô Messager d’Allah! Peut-être l’un de nous s’endort alors qu’il est souillé (suite à des rapports intimes) ?
– « Oui, après avoir procédé à des ablutions. »
(rapporté par al-Boukhari, le lavage, 280).
 
(source:charh al-Mumti’, 1/288)
000-copie-2
Il est déjà rapporté dans des hadiths que le prophète صلى الله عليه وسلم a déjà fait du dhikr par exemple tout en étant en état d'impureté (comme le mentionne cheikh Ibn utheymine rahimahullah dans sa fatwa) et cela légitime donc cet acte....car il existe 4 types de sunnas :
 
-As-Sounna Fi'liyah - السنة الفعلية, ce que le Prophète a fait nous le faisons
 
-As-Sounna Qawliyah - السنة القولية, ce que le Prophète a dit nous le disons
 
-As-Sounna Iqrariyah - السنة الإقرارية, ce que le Prophète a vu ou entendu et qu'il a approuvé nous l'approuvons
 
puce_noire.gifAs-Sounna Tarkiyah - السنة التَرْكِية, ce que le Prophète a abandonné nous l'abandonnons.
 
Méditons pourtant sur le comportement de l'imam Malik rahimahullah qui, lorsqu'il était interrogé sur un sujet, allait faire ses ablutions, se parfumait, etc...puis il accordait le temps qu'il fallait à l'interrogateur...
 
et surtout sur ce hadith du prophète صلى الله عليه وسلم qui dit:
 
"Il me déplait d'invoquer si ce n'est en état de pureté"
(rapporté par Abu DAwud 17, An Nasa'i 1/34, Ibn Khuzayma206, Ahmad 5/80 voir sahih al jami' 2472)
000-copie-2
Avis de cheikh Al Albani
 
Cheikh al Albany -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit:
 
« D’après Aicha :
« le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- évoquait Allah dans tous ces moments » [1]
 
Or le Coran est également une évocation, un rappel.
 
Allah a dit (Traduction relative et approchée) :
 
« Et nous t’avons fait descendre le rappel.. » S16 V44
 
Donc la lecture du Coran s’inscrit également dans le Hadith de ‘Aïcha
De même ‘Aicha rapporte :
 
« Lorsque nous arrivions à Sarif (endroit entre Mekka et Médine) j’eus mes règles, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- entra et me trouva en train de pleurer, il me dit: «Qu’est ce qui te fait pleurer ? »
Je répondis : « J’aurais aimé ne pas avoir fait le Hajj cette année »
il dit « Il se peut que tu aies tes règles »
je répondis : « oui »
il dit « ceci a été prescrit aux filles de Adam »
Et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui dit alors : « Fais tout ce que fait le pèlerin hormis le Tawaf. » [2] 
 
Donc le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui permit d’accomplir les actes du pèlerin sauf le Tawaf, ce qui désigne aussi bien les invocations, la lecture du Coran... » 
 
A la question : Que signifie « Ne touche le Coran que celui qui est pur ? » 
 
Cheikh Al Albani -Qu’Allah lui fasse miséricorde- répondit :
 
« Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- arriva près d’une assemblée de compagnons, et parmi eux se trouvait abou Houreyra (et dans une autre version Houdhayfa), alors abou Horeyra s’éclipsa de l’assemblée puis il revint alors que sa tête était trempée.
 
Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui demandait alors pourquoi il était parti et celui-ci lui répondit :
 
« Ô Messager d’Allah, j’étais en état de Janaba (comme s’il voulait dire qu’il n’osait pas s’asseoir ou serrer la main du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- en état de Janaba) alors le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui dit « Pureté à Allah ! Le croyant ne se souille pas » [3]
 
Donc le sens de « ne touche le coran que celui qui est pur » est « ne touche le Coran que le croyant », que celui-ci soit en état d’impureté mineure ou majeure.
 
Et il n’existe aucun texte authentique interdisant à celui qui est en état de grande ou petite souillure de toucher le Coran. 
 
Il va maintenant de soi qu’il est préférable d’être en état de pureté rituelle comme il est rapporté dans le Hadith de Mouhamir ibn Kounfoud: 
 
« Ce dernier alla voir le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, alors que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- urinait.
Il lui passa donc le salut, et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne lui répondit pas, jusqu’à ce qu’il eut fait ses ablutions, puis s’excusa auprès de l’homme et dit : « J’ai détesté invoquer Allah en état d’impureté » [4]

 

[1] Sahih-Cf. Silsila sahiha n°406

[2] Sahih Mouslim, chapitre « la foi »

[3] Rapporté par Boukhari

[4] Sahih, voir Silsila Sahiha hadith n° 834

 

Publié sur darwa.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

 Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Si tu peux être un inconnu, alors sois-le !

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Si tu peux être un inconnu, alors sois-le !

Al-Fudayl Ibn-’Iyâd رحمه الله :

 

“Si tu peux être un inconnu, alors sois-le.

 

Cela importe peu que tu ne sois pas connu des gens, et cela importe peu qu’on ne te lance pas de louanges.

 

De même qu’il importe peu que tu sois blâmable aux yeux des gens si tu es digne d’éloges auprès d’Allâh, le Puissant, le Majestueux”

 

Al-Bayhaqî - Al-Zuhd Al-Kabîr - n°148

Publié part oumsalih.wordpress.com

 

Publié dans Rappels - تذكر

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La meilleure invocation à dire à celui qui nous fait un bien (vidéo)

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La meilleure invocation à dire à celui qui nous fait un bien (vidéo)

 Publié par minhaj sunna

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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La base sur laquelle est fondé le groupe (الجماعة) ce sont les compagnons du prophète Mohammed صلى الله عليه وسلم

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La base sur laquelle est fondé le groupe (الجماعة) ce sont les compagnons du prophète Mohammed صلى الله عليه وسلم

L'imam al-Barbahâri dit dans son livre "Charh al-Sunna" :

 

« La base sur laquelle est fondé le groupe ("al-jama'ah") ce sont les compagnons du prophète Mohammed -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut et qu'Il fasse miséricorde à eux tous-, et ils sont les Gens de la Sounna et du Groupe ("ahlul-sunna wal-jama'ah"); celui qui ne prend pas [sa religion] d'eux, s'est certes égaré et a innové, et toute innovation est un égarement, et l'égarement ainsi que ses partisans sont voués à l'Enfer ».

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Explication

 

- Concernant la parole de l'auteur « La base sur laquelle est fondé le Groupe ("al-jama'ah") »

 

Qui sont les gens de ce groupe dont il est question ?

 

Ce sont les compagnons du prophète Mohammed -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut-, ainsi que ceux qui vinrent après eux parmi les Suiveurs ("tabi'ines") et les Suiveurs des Suiveurs (atba' al-tabi'ine), [les gens] des époques de prédilection, ce sont eux le Groupe.

 

Et ceux qui ont suivi leur exemple parmi les générations postérieures constituent le Groupe auquel il est obligatoire pour le musulman de s'affilier; même s'il est victime de toute sorte d'offenses, de menaces, de critiques et d'attaques, il doit endurer et supporter cela tant qu'il est sur la vérité.

 

Il ne doit pas dévier de la vérité, mais il doit endurer ce qui le touche, sinon auquel cas il sera une proie pour les tendancieux et les prédicateurs du mal et de l'égarement.

 

Allah le Très-Haut dit ( Traduction rapprochée du sens du verset ) :

 

{Les tout-premiers parmi les Mouhâjirines et les Ansars, et ceux qui les suivent convenablement, Allah les agrée et ils L'agréent} [Le repentir ; v. 100].

 

Et Il dit -Exalté soit-Il- ( Traduction rapprochée du sens du verset ) :

 

{Et ceux qui sont venus après eux disent : "Ô notre Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédé dans la foi, et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es certes Compatissant et Très Miséricordieux} [L'exode ; v. 10].

 

Donc, le dernier doit suivre l'exemple de ceux qui l'ont précédé parmi les gens de la vérité et du bien, même s'il y a entre lui et eux une longue période.

 

Il reste accroché à leur voie, et peu importe ce que cela lui coute, il endure.

 

- Concernant la parole de l'auteur « les compagnons du prophète Mohammed -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut et qu'Il fasse miséricorde à eux tous- »

 

C'est-à-dire : les Mouhâjirines et les Ansars, car ils sont ceux qui ont tenue compagnie au Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut-, ont combattu avec lui, l'ont secouru, et qui ont conservé la religion puis nous l'ont transmise.

 

Ils sont donc les intermédiaires entre nous et le Messager d'Allah -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut-.

 

De là, ceux qui insultent les compagnons, ou les dénigrent, veulent [en réalité] détruire l'Islam, mais ils sont venus avec cette ruse.

 

En effet, s'ils critiquent les compagnons et les discréditent, quel intermédiaire restera-t-il entre nous et le Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- ?!

 

Leur but est de couper le lien qui nous rattache aux premiers prédécesseurs, les Mouhâjirines et les Ansars, pour que la communauté s'égare.

 

Si ce n'est pas cela, alors qu'est-ce qui les a poussé à insulter les compagnons ?

 

Y a-t-il entre eux et les compagnons des conflits d'argent ou autres ?

 

Est-ce que les compagnons leur ont porté préjudice, alors qu'il y a entre eux et les compagnons des siècles et des siècles ?

 

Ce qui les a poussé à cela n'est rien d'autre que la haine du cœur, car les compagnons sont ceux qui ont transporté cette religion, donc ils veulent couper le lien qu'il y a entre le Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- et sa communauté pour que cette religion disparaisse.

 

Tel est leur objectif !

 

- Concernant la parole de l'auteur « et ils sont les Gens de la Sounna et du Groupe ("ahlul-sunna wal-jama'ah") »

 

Les compagnons du prophète Mohammed -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- et ceux qui sont venus après eux en les suivant convenablement, ce sont eux les gens de la Sounna, c'est-à-dire les gens de la voie authentique, qui est la Sounna expliquée dans ce livre.

 

Et ce sont eux le Groupe authentique.

 

Quant à ceux qui se rassemblent sur des choses fausses, ceux-là ne sont pas dénommés comme étant le Groupe, même s'ils sont nombreux.

 

{Tu les croirais unis alors que leurs cœurs sont divisés} [L'exode ; v. 14]

 

Le Groupe désigne donc ceux qui sont sur la vérité.

 

Ainsi, ceux qui disent : "Je suis avec tel parti et ce parti est un groupe. Vous, vous dites de rester attaché au Groupe, et eux, ce sont un groupe", nous leur répliquons : "Qui vous a dit que ces gens-là ce sont le Groupe ?! Le Groupe désigne donc ceux qui sont sur la vérité, ceux qui sont sur la Sounna, ce sont eux le Groupe".

 

- Concernant la parole de l'auteur « celui qui ne prend pas [sa religion] d'eux, s'est certes égaré et a innové »

 

Celui qui ne prend pas sa religion des compagnons, eux qui sont les transmetteurs du Coran et de la Sounna, il n'est pas sur la vérité.

 

Et si on les dénigre, alors leur transmission sera annulée - le refuge est auprès d'Allah - !

 

L'objectif des ennemis d'Allah et de Son Messager est d'anéantir l'Islam, mais ils sont venus avec cette ruse vicieuse afin de séparer entre les dernières générations de musulmans et leurs prédécesseurs pour qu'il leur soit plus facile d'écraser les derniers et de les mener à l'erreur.

 

Par contre, s'ils se rattachent au premier Groupe, ainsi qu'au Coran et à la Sounna, alors il ne sera pas facile, ou plutôt, il sera impossible de les mener à l'erreur avec la permission d'Allah.

 

Lorsqu'il dit : « s'est certes égaré », c'est-à-dire qu'il s'est éloigné de la vérité ; « et a innové » : l'innovation ce sont les adorations, les croyances et les paroles qui n'ont pas de preuves dans le Coran et la Sounna.

 

Le Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- a dit :

 

« Celui qui fait un acte que nous n'avons pas ordonné, son acte sera rejeté », et dans une autre version « Celui qui innove dans notre religion ce qui n'en fait pas partie, son acte sera rejeté »

[rapporté par Boukhâri et Mouslim].

 

Et il a dit -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- :

 

« Prenez garde aux nouveautés en religion, car toute nouveauté en religion est une innovation, et toute innovation est un égarement »

[rapporté par Ahmed, Abou Dawoud, Tirmidhi et Ibn Mâja].

 

Donc, l'innovation est ce qui est inventé dans la religion alors que ça n'en fait pas partie.

 

Et comment sait-on que ça n'en fait pas partie ?

 

S'il n'y a pas de preuve dessus alors ça ne fait pas partie de la religion car Allah -Honoré et Exalté soit-Il- dit ( Traduction rapprochée du sens du verset)

 

{Aujourd'hui J'ai parachevé pour vous votre religion} [La table servie ; v. 3].

 

La religion est complète - à Allah la louange - et elle n'accepte pas de rajout, donc nous n'avons qu'à connaitre la religion qu'Allah a parachevée, nous y accrocher, et délaisser tous les rajouts, les préférences et autres, car ils éloignent d'Allah -Honoré et Exalté soit-Il-; ci-après, viendra l'explication que des personnes ne commettent pas une innovation sans qu'ils ne perdent son équivalent de la Sounna.

 

Ainsi, voilà le droit chemin authentique : rester accroché au Groupe, s'attacher à la Sounna, et délaisser les innovations.

 

- Concernant la parole de l'auteur « et toute innovation est un égarement »

 

Il n'y a donc pas de bonne innovation comme le disent certains; au contraire, toutes les innovations sont un égarement, conformément au hadith explicite du Messager d'Allah -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- lorsqu'il dit :

 

« toute nouveauté en religion est une innovation, et toute innovation est un égarement ».

 

Parmi les innovations dans la religion, il n'y en a donc aucune qui soit bonne, jamais de la vie, mais elles sont toutes un égarement !

 

Et ceci est la parole du Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut-, lui qui ne parle pas sous l'effet de la passion.

 

- Concernant la parole de l'auteur « et l'égarement ainsi que ses partisans sont voués à l'Enfer »

 

L'égarement et les gens de l'égarement sont voués à l'Enfer, soit pour leur mécréance, soit pour leur désobéissance.

 

En effet, les innovations ne sont pas toutes du même degré, certaines parmi elles sont de la mécréance (1) , et celui qui les commet sera éternellement en Enfer, tel que la demande de secours et l'invocation des morts, l'immolation pour autre qu'Allah, le vœu à autre qu'Allah.

 

Ces choses-là sont des innovations de mécréance.

 

Egalement le reniement des Noms et des Attributs d'Allah, comme disent les Jahmites (2) qui nient les Noms et Attributs d'Allah. Ceci est de la mécréance - qu'Allah nous en préserve - !

 

Ils ont dit d'Allah qu'Il n'a pas de noms ni d'attributs, et ceci implique qu'il est inexistant car ce qui existe a forcément des attributs; quant à ce qui n'a pas d'attributs, c'est l'inexistant.

 

C'est donc pour cela que les grands imams ont déclaré les Jahmites mécréants…

 

(1) Dans son explication, cheikh Salih al Fawzan n'a cité que des exemples d'innovations qui font sortir de l'Islam, mais il y a aussi des innovations qui ne font pas sortir de l'Islam car elles ne contiennent pas de mécréance comme, par exemple, la rébellion contre les gouverneurs musulmans.

Ceci est expliqué en détail par les savants de la Sounna dans des livres et des conférences spécifiques au dogme islamique authentique et aux innovations. [NT]

(2) Les Jahmites sont une secte attribuée à Jahm ibn Safwan (mort en l'an 128 h. / l'an 750 g.).

Parmi les plus grands principes dogmatiques de cette secte égarée, il y a : le reniement des noms et attributs d'Allah, la croyance que le Coran a été créé, le reniement de la vue d'Allah pour les croyants au Jour de la Résurrection, et la croyance à l'extinction du Paradis et de l'Enfer.

Les savants de la Sounna sont unanimes sur la mécréance de cette secte. [NT]

 

Fin de l'extrait n°2 (vol.1, p. 63-69)
Livre "charh as-sunna" de l'imam Al Barbahari , suivis de l'explication de cheikh Salih Al Fawzan.
"إتحاف القاري بالتعليقات على شرح السنة للإمام البربهاري"
Traduit par Souleyman Abou 'Ali al-Gwadeloupi
copié de forum-alminhadj.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Mise en garde contre Ben Halima Abderraouf le charlatan et ses semblables (vidéo)

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Mise en garde contre Ben Halima Abderraouf le charlatan et ses semblables (vidéo)

Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

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Le père de votre ex-époux a le statut de mahram pour vous

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Le père de votre ex-époux a le statut de mahram pour vous

Une femme pose la question suivante :

 

J'ai épousé un homme et j'en ai eu des enfants, puis il m'a répudiée et a gardé les enfants qu'il a confiés à son père, or, j'ai besoin de rendre visite à mon ex-beau père de temps en temps dans le but de voir mes enfants.

 

En ces occasions, je me découvre en présence de mon beau-père, et c'est même mon mari actuel qui m'accompagne, et qui ne fait pas d'ailleurs d'objection à cela.

 

Cependant, mes frères essaient de me dissuader d'agir ainsi, en arguant du fait que mon ex-beau-père n'est plus un mahram pour moi.

 

Mes questions sont les suivantes :

 

Est-ce que le statut de mahram de mon ex-beau-père a réellement pris fin depuis que j'ai divorcé de son fils ou non ?

 

Si cela n'a pas pris fin, et pourtant, il reste toujours comme mon mahram ; A-t-il un droit du lien (familial, comme mahram...) et de la visite sur moi ?

 

Est-ce qu'il y a une interdiction légale à ce que je parte chez mes enfants et me découvre en présence de cet homme qui est le grand-père de mes enfants, sachant que je ne me découvre pas en présence de mon ex-mari, qui s'est remarié et habite ailleurs ?

 

Donnez-nous une fatwa, qu'Allâh vous rétribue, et vous préserve, et fasse profiter de vous !  

 

Réponse :

 

Et que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allâh soient sur vous.

Ensuite :

 

Il n'y a pas de mal à ce que vous vous découvrez devant le père de votre ex-époux, parce qu'il est considéré comme un mahram pour vous, même si vous êtes divorcée de son fils, et les visites que vous lui rendez de temps à autre en compagnie de votre (nouveau) époux ou de votre mahram est opportune, si ce dernier fait partie des gens du bien.

 

Idem, si vous lui rendez visite toute seule si son domicile est proche et ne nécessite ni voyage ni difficulté, à condition que votre époux soit d'accord pour cela.

 

Qu'Allâh guide tout le monde vers ce qui Le satisfait et que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allâh soient sur vous.

 

(Numéro de la partie: 21, Numéro de la page: 23)

Publié par alifta.net

والد زوجكِ السابق محرم لكِ

سماحة الشيخ الوالد عبد العزيز بن عبد الله بن باز ، حفظه الله تعالى ومتَّع به
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته. وبعد
تسأل امرأة فتقول: تزوجت من رجل وأنجبت منه، ثم إنه طلقني واحتفظ بالأولاد ووضعهم عند أبيه، وأنا أحتاج إلى زيارة أولادي عند أبي زوجي السابق، فأنا أذهب بين وقت وآخر إليهم وأكشف على هذا الرجل، وأذهب بصحبة زوجي الحالي الذي لا يمانع في ذلك، ولكن إخواني يحاولون منعي ويقول بعضهم: بأن أبا زوجي السابق لم يعد محرمًا عليّ وأنا أسأل:
أولاً: هل انتهت محرمية هذا الرجل عليّ بطلاقي من ابنه أم لا؟
ثانيًا: إذا كانت لم تنته وكان محرمًا عليّ فهل له علي حق الصلة والزيارة؟
ثالثًا: هل في ذهابي إليهم وكشفي على هذا الرجل الذي هو جدّ أولادي حرج إذا احتجبت لذلك، خاصة وأني لا أكشف على زوجي السابق فقد تزوج وسكن في مكان آخر؟ أفتونا في ذلك، وجزاكم الله خيرًا ومتّع بكم وحفظكم

ج: وعليكم السلام ورحمة الله وبركاته، بعده
لا حرج عليكِ في الكشف لوالد زوجكِ السابق؛ لأنه محرم لكِ ولو طلقكِ ابنه، وزيارته في الأوقات المناسبة مع زوجكِ أو محرمكِ مناسبة، إذا كان من أهل الصلاح والخير، وهكذا لو زرتهِ وحدكِ إذا كان منزله قريبًا لا يحتاج إلى سفر ولا كلفة، بشرط أن يرضى زوجكِ بذلك، وفق الله الجميع لما يرضيه، والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته

(الجزء رقم : 21، الصفحة رقم: 23)

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Publié dans Famille - أهل

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Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم n'a jamais dit du mal d'un repas

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Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم n'a jamais dit du mal d'un repas

Parmi les Sunanes délaissées de nos jours il y a le fait de ne dire aucun mal du repas :

 

"Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم n'a jamais dit du mal d'un repas.

S'il lui plaisait, il mangeait, sinon, il le laissait."

Rapporté par l'Imam Al-Bukhari et Muslim 

 

Tel était le comportement du meilleur des hommes, lorsqu'un repas lui plaisait il le mangeait et faisait son éloge, sinon, il le laissait. 

Parmi les enseignements à tirer de ce hadith :

 

- Le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a jamais critiqué une nourriture licite, par contre lorsqu’il s’agissait d’une nourriture illicite il n’hésitait pas à la critiquer. 

 

- Ce récit prouve l'excellent comportement du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم et témoigne également de sa bonté à l'égard de ses femmes ; En effet, le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم n'a jamais critiqué un de leur repas. 

 

- Le fait de ne pas dénigrer le repas, concerne également la boisson.

 

- Il ne faut pas critiquer le repas, car comme l'explique Ibn Hajar cela peut casser le coeur de celui ou celle qui l'a fait, parce que un repas peut ne pas te plaire mais plaire à une autre.


- Mais également comme l'explique Cheikh Othaimine (dans son Charh ar-ryad as-salihine) le repas est un bienfait qu'Allah t'a octroyé, il ne convient donc pas de critiquer ce bienfait qu'Allah t'a donné. 

 

- L'imam An-Nnawawi et Cheikh Ar-Rajihi dans son Charh Muslim, explique que le fait de critiquer le repas c'est le fait de dire des choses tels que : "Le repas est trop salé", "Il manque de sel", "Il est piquant", "Il n'est pas mûr", "Il n'est pas cuit comme il le faudrait", et d'autres paroles de ce genre. 

 

- Lorsqu'un repas nous plaît, il fait partie de la sunnah de le louer.

La preuve est le hadith de Djabir rapporté par Muslim n°2052 

 Publié par 3ilmchar3i.net

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Abandonner la prière de vendredi à cause du travail

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Abandonner la prière de vendredi à cause du travail

La question :

 

Certains services privés obligent leurs fonctionnaires à assurer une permanence dans leurs entreprises le vendredi.

 

Devraient-ils alors faire la prière du Dhouhr (prière de midi) ou accomplir la prière du vendredi ?

 

S’ils sont enjoints de faire la prière du Dhouhr, devraient-ils l’accomplir en groupe ? 

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh a envoyé comme miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Sachez que la prière du vendredi est un devoir individuel envers chaque homme musulman libre, sain, pubère, résident, pouvant se déplacer pour y assister et n’ayant pas d’excuses valables lui autorisant de ne pas y assister.

 

Ceci fait l’unanimité, car Allâh a dit :

 

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا نُودِي لِلصَّلاَةِ مِن يَوْمِ الْجُمُعَةِ فَاسْعَوْا إِلَى ذِكْرِ اللهِ وَذَرُوا الْبَيْعَ ذَلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ - الجمعة : 9

 

Le sens du verset :

 

Ô vous qui avez cru! Quand on appelle à la prière du jour du Vendredi, accourez à l’invocation d’Allâh et laissez tout négoce [1]. Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez!﴿ [El-Djoumou`a (Le Vendredi) : 9].

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Que les gens ne laissent jamais la prière de vendredi, sinon, Allâh mettra un sceau sur leurs cœurs, puis ils seront inscrits parmi les distraits» [2].

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit aussi :

 

«Celui qui abandonne la prière de vendredi trois fois par négligence, Allâh mettra un sceau sur son cœur» [3].

 

Ceci dit, il est valable d’accomplir la prière de vendredi en tous lieux, que ce soit en ville, en village, dans une mosquée, dans une construction élaborée à cet effet ou dans un espace qui y est annexe.

 

Donc, la prière de vendredi fait partie de l’ensemble des prières à l’unanimité, et elle ne peut prendre le statut des autres actes que s’il y a une preuve établissant l’exception, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«On m’a fait la terre un lieu de prière et un moyen de purification» [4].

 

`Omar Ibn El-Khattâb رضي الله عنه a envoyé une lettre aux gens de Bahreïn en leur disant :

 

« Accomplissez la prière de vendredi où que vous soyez » [5].

 

Ce propos englobe tous les endroits, comme il comprend également les nomades, tel qu’il est rapporté par les Compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم .

 

Cependant, s’il n’est pas possible d’assister à la prière de vendredi pour une raison donnée, il y a lieu de dire qu’il a été sus-cité que parmi les conditions de l’obligation d’assister à la prière de vendredi est que la personne n’ait pas d’excuses valables justifiant son abandon ; en somme, toute personne susceptible de subir un mal ou un dommage en se rendant à la mosquée pour l’accomplir est comptée parmi les gens ayant des excuses valables, conformément au hadith où le Prophète  صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Celui qui entend l’appel à la Prière et ne vient pas prier, sa prière ne sera pas valide sauf s’il a une excuse (valable)» [6].

 

Par ailleurs, l’excuse valable, consistant dans la difficulté, le besoin et la nécessité, qui est la cause de l’autorisation [de ne pas assister à la prière de vendredi], est une chose relative et non pas absolu.

 

Ainsi, la détermination de l’excuse valable dépend de l’effort personnel ; la personne est laissée à sa foi et à sa piété pour la délimiter, car tout être religieusement responsable est connaisseur de sa propre personne ; donc, il sait quand est-ce qu’il recoura à l’autorisation, tout en tenant compte des limites assignées par la Charia.

 

En outre, et à titre d’information complémentaire, il y a lieu de dire que ledit hadith indique – aussi – que parmi les conditions de l’obligation de la prière de vendredi et de la prière en groupe est le fait d’entendre l’appel à la prière.

 

Ceci englobe forcément celui qui se trouve à l’extérieur d’une agglomération et, à plus forte raison, celui qui se trouve à l’intérieur.

 

Du reste, ce qui doit être tenu au compte en ce qui concerne l’écoute de l’appel à la prière est que le muezzin ait une haute voix, qu’il n y ait pas de bruit [empêchant l’écoute], que le vent soit paisible et que tout autres empêchements soient inexistants.

 

Ceci dit, il est établi en science de jurisprudence que ceux pour qui la prière de vendredi n’est pas obligatoire, et n’y ont pas assisté, doivent l’accomplir en tant que prière de Dhouhr.

 

Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué, et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

[1] Laissez tout négoce : abandonnez toutes vos occupations pour pouvoir accomplir votre devoir religieux.

[2] Rapporté par Mouslim, chapitre du «Vendredi», de la gravité du péché commis en négligeant la prière et le prône de vendredi, Ed-Dârimi, chapitre de «La prière», concernant celui qui abandonne la prière de vendredi sans excuse valable et El-Baghawi dans «Charh Es-Sounna», chapitre du «Vendredi», concernant la menace pesant sur celui qui abandonne la prière de vendredi sans excuse valable, par l’intermédiaire d’Abou Hourayra .

[3] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre de «La prière», concernant la classification des traditions relatives au vendredi, de l’avertissement de la négligence de la prière de vendredi. Ce hadith est aussi rapporté par Et-Tirmidhi, chapitre du «Vendredi», concernant la négligence de la prière de vendredi sans excuse valable, par Ibn Mâdjah, chapitre de «L’établissement de la prière et l’application de la Sounna en prière», concernant ce qui est rapporté au sujet de celui qui abandonne la prière de vendredi sans excuse valable, par Ahmed (3/424-425) et par Ibn Hibbâne, chapitre de «La prière», concernant la prière de vendredi (hadith 2775), par l’intermédiaire d’Abou El-Djâ`d Ed-Dhamri . Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans « Sahîh Et-Targhîb Wet-Tarhîb »  (hadith 727).

[4] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre de « La prière », concernant le propos du Prophète صلى الله عليه وسلم :

«On m’a fait la terre un lieu de prière et un moyen de purification»

et Mouslim, chapitre des «Mosquées et des endroits de la prière», par l’intermédiaire de Djâbir .

[5] Rapporté par Ibn Abi Chaybah, concernant celui qui dit que la prière de vendredi est valable dans les villages et ailleurs. El-Albâni a dit dans «Ed-Da`îfa» : Sa chaîne de narration est authentique selon les conditions établies par les deux Cheiks (El-Boukhâri et Mouslim).

[6] Rapporté par Ibn Mâdjah, chapitre des «Mosquées et de la prière en groupe», concernant l’avertissement de la négligence de la prière en groupe, par Ibn Hibbâne, chapitre de «La prière», concernant la prescription de la prière en groupe et les excuses valables justifiant le fait de ne pas y assister, et par El-Hâkim, chapitre de «La prière» (1/363). Voir : «El-Irwâ'» (2/337), «Tamâm El-Minna» (hadith 367) et «Sahîh Et-Targhîb Wet-Tarhîb» (1/301) (hadith 436).

 

Fatwa n°: 51

 Publié par ferkous.com

في حكم تركِ صلاة الجمعة لعذرٍ
السؤال : 
بعضُ المَصالِحِ الخاصَّةِ تُوجِبُ على عُمَّالِها البقاءَ يومَ الجمعةِ للمُداوَمةِ في مُؤسَّستِها، فهل يُصلُّون ظُهْرًا أم جمعةً؟ وإِنْ كان الأوَّلَ فهل يجب أَنْ يُصلُّوها جماعةً؟ وجزاكم الله خيرًا
الجواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمَّا بعد
فاعْلَمْ أنَّ صلاةَ الجمعةِ فرضُ عَيْنٍ على المسلمِ الْحُرِّ العاقلِ البالغِ المُقيمِ القادرِ على السعيِ إليها الخالي مِن الأعذارِ المُبيحةِ للتخلُّفِ عنها باتِّفاقٍ؛ لقولِه تعالى

يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓاْ إِذَا نُودِيَ لِلصَّلَوٰةِ مِن يَوۡمِ ٱلۡجُمُعَةِ فَٱسۡعَوۡاْ إِلَىٰ ذِكۡرِ ٱللَّهِ وَذَرُواْ ٱلۡبَيۡعَۚ ذَٰلِكُمۡ خَيۡرٞ لَّكُمۡ إِن كُنتُمۡ تَعۡلَمُونَ - ٩  الجمعة

، ولقوله صلَّى اللهُ عليه وسلَّم

«لَيَنْتَهِيَنَّ أَقْوَامٌ عَنْ وَدْعِهِمُ الْجُمُعَاتِ، أَوْ لَيَخْتِمَنَّ اللهُ عَلَى قُلُوبِهِمْ ثُمَّ لَيَكُونُنَّ مِنَ الْغَافِلِينَ»

(١)

، ولقوله صلَّى اللهُ عليه وسلَّم: «مَنْ تَرَكَ ثَلَاثَ جُمَعٍ تَهَاوُنًا بِهَا طَبَعَ اللهُ عَلَى قَلْبِهِ»

(٢)

هذا، والجمعةُ تصلح تأديتُها في جميعِ الأماكنِ سواءٌ في مصرٍ أو قريةٍ أو مسجدٍ أو أبنيةِ بلدٍ، أو الفضاءِ التابعِ لها؛ فالجمعةُ مِن جنسِ الصلواتِ إجماعًا؛ فهي لا تختصُّ بحكمٍ عن غيرِها إلَّا ما استثناهُ الدليلُ؛ لقولِه صلَّى اللهُ عليه وسلَّم

«وَجُعِلَتْ لِي الأَرْضُ مَسْجِدًا وَطَهُورًا»

(٣)

، وقد كَتَبَ عُمَرُ بنُ الخطَّاب رضي الله عنه إلى أهلِ البحرين أَنْ

«جَمِّعُوا حَيْثُ كُنْتُمْ»

(٤)

، وهو شاملٌ لكُلِّ الأماكنِ حتَّى أهلِ المياهِ على نحوِ ما صحَّ به الأثرُ عن صحابةِ رسولِ الله صلَّى اللهُ عليه وسلَّم.
فإِنْ تَعَذَّرَ إقامتُها لسببٍ أو لآخَرَ فقَدْ تَقَدَّمَ أنَّ مِن شرطِ وجوبِ الجمعةِ أَنْ يكونَ الساعي لها خاليًا مِن الأعذار المُبيحةِ للتخلُّفِ عنها، وفي الجملةِ كُلُّ مَن تَلْحَقُه مفسدةٌ أو مَضَرَّةٌ أو حَرَجٌ عند السعيِ إليها فهو معدودٌ مِن أهل الأعذار؛ عملًا بقوله صلَّى الله عليه وسلَّم

«مَنْ سَمِعَ النِّدَاءَ فَلَمْ يَأْتِهِ فَلَا صَلَاةَ لَهُ إِلَّا مِنْ عُذْرٍ»

(٥)

. والعذرُ المتمثِّلُ في المَشَقَّةِ والحاجةِ والضرورةِ الذي هو سببُ الرخصةِ أمرٌ إضافيٌّ نسبيٌّ لا أَصْلِيٌّ، يرجع تقديرُه إلى اجتهادِه الشخصيِّ ووُسْعِه وطاقتِه الخاصَّة، وهو موكولٌ إلى دينِه وإيمانِه ووَرَعِه وتقواهُ في اعتبارِه؛ فكُلُّ مُكلَّفٍ فَقِيهُ نَفْسِهِ في الأخذِ بالرخصة، ما لم يَجِدْ فيها حدًّا شرعيًّا فيقفُ عنده.
وتتميمًا للفائدة فإنَّ الحديثَ السابقَ يُفيدُ ـ أيضًا ـ أنَّ مِنْ شرطِ وجوبِ الجمعةِ والجماعةِ سماعَ النداء، وهو شاملٌ ـ بالضرورة ـ المُتواجِدَ خارِجَ البلدِ فضلًا عمَّن بداخلِه، والاعتبارُ في سماعِ النداءِ أَنْ يكونَ المؤذِّنُ صيِّتًا، والأصواتُ هادئةً، والرياحُ ساكنةً، والعوارضُ مُنْتَفِيَةً
هذا، وممَّا تَقرَّرَ فقهًا: أنَّ مَن لا تجب عليه الجمعةُ ولم يَحْضُرْها يُصلِّيها ظهرًا جماعةً إِنْ تَيسَّرَ له ذلك، وأقَلُّ الجماعة في الصلاة اثنان، ويشهد لذلك حديثُ مالك بنِ الحويرث رضي الله عنه عن النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم قال

«إِذَا حَضَرَتِ الصَّلَاةُ فَأَذِّنَا وَأَقِيمَا، ثُمَّ لِيَؤُمَّكُمَا أَكْبَرُكُمَا»

(٦)

، فإِنْ تَعَذَّرَ عليه ذلك فلْيُصَلِّها مُنْفرِدًا ولا يُؤَخِّرْها عن وقتها الشرعيِّ
والعلمُ عند الله تعالى، وآخِرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلَّم تسليمًا
الجزائر في: ٢٤ شعبان ١٤٢٢ﻫ
الموافق ﻟ: ٤ نوفمبر ٢٠٠١م

(١)

أخرجه مسلمٌ في «الجمعة» (٨٦٥) مِن حديثِ ابنِ عمر وأبي هريرة رضي الله عنه
(٢)

أخرجه أبو داود في «تفريع أبواب الجمعة» باب التشديد في تركِ الجمعة (١٠٥٢)، والترمذيُّ في «الجمعة» بابُ ما جاء في تركِ الجمعة مِن غيرِ عذرٍ (٥٠٠)، والنسائيُّ في «الجمعة» باب التشديد في التخلُّف عن الجمعة (١٣٦٩)، وابنُ ماجه في «إقامة الصلاة والسنَّة فيها» بابٌ فيمَنْ تَرَكَ الجمعةَ مِن غيرِ عذرٍ (١١٢٥)، مِن حديث أبي الجعد الضَّمْريِّ رضي الله عنه. والحديث صحَّحه الألبانيُّ في «صحيح الترغيب والترهيب» (٧٢٧).
(٣)

أخرجه البخاريُّ في «الصلاة» بابُ قول النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم: «جُعِلَتْ لِيَ الأَرْضُ مَسْجِدًا وَطَهُورًا» (٤٣٨)، ومسلمٌ في «المساجد ومواضع الصلاة» (٥٢١)، مِن حديث جابرٍ رضي الله عنه.
(٤)

أخرجه ابنُ أبي شيبة في «مصنَّفه» (٥٠٦٨) مِن طريق أبي هريرة رضي الله عنه. قال الألبانيُّ في «السلسلة الضعيفة» (٢/ ٣١٨): «إسناده صحيحٌ على شرط الشيخين».
(٥)

أخرجه أبو داود في «الصلاة» بابٌ في التشديد في تركِ الجماعة (٥٥١)، وابنُ ماجه ـ واللفظُ له ـ في «المساجد والجماعات» باب التغليظ في التخلُّف عن الجماعة (٧٩٣)، مِن حديث ابنِ عبَّاسٍ رضي الله عنهما. وانظر: «الإرواء» (٢/ ٣٣٧) و«تمام المنَّة» (٣٦٧) و«صحيح الترغيب والترهيب» (١/ ٣٠١) رقم: (٤٣٦) كلُّها للألباني.
(٦)

أخرجه البخاريُّ في «الأذان» باب: اثنان فما فوقهما جماعةٌ (٦٥٨)، ومسلمٌ في «المساجد ومواضع الصلاة» (٦٧٤)، مِن حديث مالك بنِ الحويرث رضي الله عنه

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Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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