J'ai reçu par mail une vidéo sous-titrée en français du prêcheur kowétien Nabil Al 'Awadi dans laquelle il sous-entend entre autre que les savants salafis ont toujours été contre le jihâd mais aujourd'hui comme Dammaj est attaquée les "pseudo-salafis" (comme il dit) se seraient réveillés !
Et il dit que les savants salafis se sont toujours opposés aux moudjâhidines d'afganistan, d'irak, de tchéchénie, de palestine etc...
Incha Allah j'espère qu'il recevra une réplique cinglante très prochainement des gens de science mais en attendant et en espèrant que ses ambiguités ne se propagent pas trop parmi les musulmans de francophones nous lui disons :
Tu as menti Nabil !
Jamais les savants ont interdit aux musulmans d'irak, d'afganistan, de tchéchénie et d'ailleurs de défendre leur vies, celles de leurs familles, leurs honneurs, leurs biens et de lutter avec leurs armes contre tout oppresseur voulant les massacrer ou anéantir l'islâm, sérieusement Nabil...
Les savants ont émis des restrictions contre ceux qui se font exploser dans les marchés publics tuant par là leur propre personne, des civils musulmans et souvent très peu d'ennemi.
Ou contre ceux qui s'infiltrent parmi les juifs en tuent 4 ou 5 et en représaille des centaines de musulmans sont tués puis leurs maisons sont détruites.
Les savants ont parlé contre les gens qui bien au chaud à Londres, Paris, Bruxelles ou ailleurs organisent des attentats par l'explosion de bombes dans les trains et les métros européens.
Tuant des civils parmi les hommes, les femmes et les enfants.
Combien de fatwas avons-nous lu dans lesquels les savants encouragent à se défendre avec les armes contre celui qui veut prendre ta vie, l'honneur de ta femme, celui de ta fille, de ta soeur etc...
N'as-tu pas écouté les audios dans lesquels Shaykh Al-'Outhaymîn rahimahoullah encourage les combattants d'Afganistan lors du jihad contre les russes ?
N'as-tu pas lu les nombreuses fatwas de l'imâm, le Shaykh Ibn Bâz rahimahoullah dans lesquelles ils appellent à soutenir la tchétchénie et les pays musulmans d'europe de l'est assiégés.
N'as-tu pas entendu ses dou'as pour eux ?
N'as-tu pas lu les fatwas de shaykh Al-Albâni rahimahoullah concernant la palestine ?
Etais-tu avec tous ces étudiants en science islamique d'Arabie qui sont parti combattre les russes en afganistan ?
Etais-tu auprès de Shaykh Mouhammed ibn Hâdi Al-Madkhali lorsqu'il a reçu des combattants afgans sunnites venus le visiter pour lui demander conseil concernant le jihâd et la prêche authentique ?
Et qu'il les as encouragés et orientés.
Dans cette séquence vidéo il nous parle d'un certain Abou Rayan rahimahoullah qui enseignait le sahîh mouslim et qui aurait été tué par des mécréants avec ses épouses et ses enfants dans sa maison bombardée, et dont certains prêcheurs salafis (prétend il) se seraient sois-disant réjouis car cette personne Abou Rayân faisait parti du groupe égaré des ikhwans muslimins.
De qui parlent-ils ?
De quels savants parlent-ils concrètement ou peut on trouver la preuve de son affirmation (audio ou écrit) ?
Peut on imaginer un savant mouslim se réjouir de la mort d'un autre mouslim tué avec ses femmes et ses enfants ?
Sérieusement...
La vérité Nabil est que toi et les autres prêcheurs qui te ressemblent vous soutenez des pseudos révolutions qui sont orchestrées dans l'ombre par les ennemis de l'islâm qui veulent par cela s'approprier une nouvelle fois les biens des musulmans et surtout anéantir l'islâm authentique !
Pourquoi tous les pays d'europe, leurs gouvernements mécréants, leurs "élites intellectuelles", leurs journaux soutiennent ces jeunes révoltés égarés ?
Parce qu'ils savent qu'ils ne pourront pas stopper l'avancée de l'islâm et le retour des gens à l'islâm alors ils ont décidés de le corrompre de l'intérieur en achetant le soutient des prêcheurs corrompus ou en mettant sur le devant de la scène des gens sans cervelle ainsi que des hypocrites qui prétendent l'islâm et cache leur mécréance!
Réfléchissez donc vous qui doté d'intelligence et sâchez que seul le retour à la Sunnah authentique est gage de succès et de victoire pour cette communauté et que cette Sunnah est contenue dans les livres des anciens et que la science pour la comprendre est contenue dans la poitrine des savants et non celle des prêcheurs de la télévision!
Et les savants de l'islâm appliquent des règles de fiqh tirées du Coran et de la Sunnah tel que :
Repousser un mal est meilleur qu'acquérir un bien
Lorsqu'on est face à deux maux on se doit de choisir le plus petit
etc...
Wallahou a'lam wa sali llahou 'alâ nabiyyinâ Mouhammed wa 'alâ Âlihi wa SaHbihi wa sallam, wal hamdoulillahi Rabbil 'âlamîn
Ecrit par le très nécessiteux envers la guidance et la miséricorde d'Allah le tout puissant, Sulaymân Abou-Maryam.
SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a expliqué qu’en un premier temps, il est obligatoire de savoir que tout croyant et toute croyante se doit de croire véritablement aux informations données par Allâh dans Son livre ou par le biais de Son messager (sallallahu ’alayhi wa salam).
Ces choses concernent les affaires de l’au-delà et le règlement des comptes, ainsi que le paradis et l’enfer, la mort, le châtiment et les délices de la tombe, ainsi que toutes les affaires touchant le monde de l’invisible dans le Qor’ân ou l’authentique Sounnah purifiée.
Nous devons porter foi à cela, nous y soumettre et y croire sincèrement.
Car nous savons que notre Maître est véridique.
Ce qu’Il dit et rapporte est vrai comme Il l’a affirmé (traduction rapprochée) :
«Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, Nous les ferons entrer bientôt aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Promesse d’Allâh en vérité. Et qui est plus véridique qu’Allâh en parole ?» [Coran, 4/122 ]
Et (traduction rapprochée) :
«Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables.» [Coran, 4/78]
Nous savons aussi que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa salam) est le plus véridique des hommes, et qu’il ne parlait pas sous l’impulsion de la passion et ne faisait que rapporter la révélation qu’il recevait.
Ce qui a été rapporté de lui dans des traditions authentiques est une chose à laquelle nous devons croire, même si nous n’en comprenons pas véritablement le sens.
Notre obligation est de croire à ce qu’il nous rapporte au sujet de l’au-delà : le paradis, l’enfer, les délices réservés aux gens du paradis et le châtiment infligé aux gens de l’enfer.
Le châtiment subi dans la tombe, les délices que l’on y reçoit et le retour de l’âme au corps du mort, tout cela est véridique et se confirme dans les textes.
L’adorateur [d’Allâh] doit l’accepter et ajouter foi à tout ce qu’il apprend dans le Qor’ân, dans la Sounnah authentique et dans le consensus des savants de l’Islâm.
Aussi, par le biais d’Allâh, si le croyant ou la croyante arrive à pénétrer la sagesse ou les secrets dans cela, ceci est un bien pour un bien [encore meilleur], lumière sur lumière, et une connaissance pour une science [encore meilleure].
Qu’il loue Allâh et rende grâce pour ce qu’Allâh lui a accordé en connaissance, en science, et perception qui lui ont permis d’accroître ses connaissances et renforcer sa tranquillité.
Concernant les questions dans la tombe et de l’état du mort à ce moment-là, ces questions sont une vérité.
Et l’on restitue au mort son âme. Des informations authentiques rapportées d’après le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) indiquent que le mort mène dans sa tombe une vie différente de celle d’ici-bas.
C’est une vie intermédiaire différente de celle que l’on avait déjà menée et pendant laquelle on avait besoin de manger et de boire et autres choses semblables.
C’est une vie particulière qui permet de comprendre des questions et d’y répondre.
Deux anges lui diront : « Qui est ton prophète ? Qui est ton Maître ? Quelle est ta religion ? »
Le croyant dira : « Mon Maître est Allâh, ma religion l’Islâm et mon prophète Muhammad ».
C’est de cette manière que seront questionné le croyant et la croyante et qu’ils répondront.
Et puis on dira à l’adorateur [d’Allâh] : « Que sais-tu de cet homme (Muhammad) ? »
- Il dira : « Il est le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ; il nous a apporté la vérité et nous avons cru en lui et l’avons suivi ».
On lui dira alors : « Nous savons que tu étais croyant ».
Et on lui ouvrira une porte qui débouche sur le paradis et il en recevra le souffle et les bienfaits.
Et puis on lui dira : «tu resteras là jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. »
Mais on lui montrera sa place en enfer et lui dira : «voilà la place que tu aurais occupée si tu n’avais pas cru en Allâh. Maintenant Allâh t’en a sauvé et tu es revenu au paradis. »
Quant au mécréant, si on l’interroge sur son Maître, sur sa religion et sur son prophète, il dit : « Hâ ! Hâ ! Je ne sais pas. J’ai entendu les gens dire des choses et j’en ai fait de même ».
On lui assènera un coup avec une barre de fer et il lancera un cri que tout être entendra à l’exception des djinns et des hommes.
Et puis on lui ouvrira une porte qui débouche sur l’enfer et on rendra sa tombe si étroite que ses côtes se croiseront.
Sa tombe se transformera en une fosse infernale et on lui ouvrira une porte d’où viendra un vent de l’enfer en guise de châtiment.
On lui dira : «voici ta place jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. On lui ouvrira encore une porte qui débouche sur le paradis et lui dira : ceci serait ta place si Allâh t’avait bien guidé ».
Cela permet de savoir que la tombe peut être soit un des jardins, des jardins du paradis, soit un des fossés, des fossés de l’enfer.
Le châtiment et le bienfait s’appliquent dans la tombe aussi bien au corps qu’à l’âme.
Et il en est de même dans l’au-delà au paradis ou en enfer.
Quant à celui qui meurt noyé, brûlé ou dévoré par un fauve, son âme recevra sa part de châtiment ou de bonheurs.
Cette part l’atteindra sur terre ou en mer ou dans le ventre des fauves ou dans n’importe quel autre endroit, en fonction de la volonté d’Allâh.
Mais la majeure partie du châtiment ou des délices qui touchent l’âme seront subit éternellement, que ce soient les délices, ou que ce soit le châtiment.
L’âme du croyant va au paradis.
Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) a dit :
«l’âme du croyant est un oiseau qui perche sur les arbres du paradis et se nourrit de leurs fruits. Et l’âme du mécréant ira en enfer».
L’obligation qui incombe à tout musulman et à toute musulmane est d’accepter avec soumission les informations données par Allâh - ’Azza Wa Djal - et par Son Messager (sallallahu ’alayhi wa salam).
Ils doivent y croire de la manière voulue par Allâh - ’Azza Wa Djal - même si un côté de leur signification n’est pas clair pour l’adorateur [d’Allâh].
Car la sagesse parfaite appartient à Allâh - Subhânahu.
Madjmu’ Fatâwa 8/338
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Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Concernant le jugement du fait de souffler dans le repas ou la boisson
Le Sheikh Salih Al Sheikh dans son commentaire du Hadith des 40 Nawawi explique que la base dans les Ordres et interdictions mentionnées dans les Hadith ayant attrait au Adab sont soient du degré du préférable (Moustahab) ou du Détestable (Makrouh).
Et que donc pour affirmer qu'un ordre ou interdiction mentionné dans les affaires ayant attrait au Adab atteint le degré d'Obligatoire ou de Haram on doit avoir fournir une preuve solide, car à la base les ordres et interdictions en rapport avec tout ce qui est Adab sont du degré du préférable ou du détestable.
Par contre, en ce qui concerne l'Adoration c'est l'inverse, c'est à dire lorsque par exemple dans un hadith le messager d'Allah ordonne une chose ou l'interdit, si cette affaire concerne l'adoration la base est donc que cela est soit obligatoire (Wajib) ou Interdit (Haram).
Voici les propos exact du Sheikh Salih Al Sheikh :
والمنهي عنه إما أن يكون محرما، وإما أن يكون مكروها كما ذكرت لكم، والأصل في المنهيات -يعني فيما نهى عنه عليه الصلاة والسلام- إذا كان في أمور العبادات أنه للتحريم، وإذا كان في أمور الآداب أنه للكراهية، يعني: إذا جاء النهي في أمر من العبادات فهو للتحريم؛ لأن الأصل في العبادات التوقيف، وإذا جاء النهي في أدب من الآداب، فالأصل فيه أن يكون للكراهة
بهذا أجمع العلماء على أن النهي الوارد في بعض الآداب، والأمر الوارد في بعض الآداب، أنه للاستحباب في الأوامر، وللكراهة في النواهي، ومنه أخذ طائفة من أهل العلم أن النهي في الآداب للكراهة -يعني الأصل فيه للكراهة- إلا إذا جاءت قرينة تدل على أن الأصل فيه للتحريم .
مثلا: قال -عليه الصلاة والسلام-، أو جاء في -مثلا- في الحديث، الحديث الذي رواه البخاري: وألا أكف ثوبا ولا شعرا في الصلاة هل هذا متصل في العبادة ؟
يعنى: هو عبادة، أو هو أدب لشرط من شرائط العبادة وهو اللباس؟
هو أدب، ألا يكف ثوبا، ألا يكف شعرا هذا أدب، ولهذا ذهب عامة أهل العلم -إلا عدد قليل- ذهبوا إلى أن النهي هنا للكراهة، فلو صلَّى وهو كافٌّ ثوبه، أو وهو عاقص شعره، فالصلاة صحيحة، ولا إثم عليه، ولو كان النهي للتحريم لصارت الصلاة فاسدة كنظائرها.
مثل الأوامر: سَمِّ الله، وكُلْ بيمينك، وكُلْ مما يليك
كل بيمينك عامة أهل العلم على أن الأكل باليمين مستحب، والأكل بالشمال مكروه، وهناك من قال بالتحريم، وفي كل المسائل هذه خلاف بتعارض الأصل فيما بين أهل العلم
لكن الجمهور هنا قالوا: هذا أدب، كل بيمينك، فلما كان أدب صار الأصل فيه أنه للاستحباب، و"كل مما يليك" الأصل فيه أنه للاستحباب
ولهذا ترى في كثير من كتب أهل العلم يقول: النهي هذا للكراهة؛ لأنه من الآداب، والأمر للاستحباب؛ لأنه من الآداب، فيجعلون من الصوارف كون الشيء من الآداب، وهذا مهم
Etant donné qu'ici l'interdiction de souffler dans le plat est plutôt liée au Adab, la base est donc que cette pratique est détestable et que cette interdiction n'atteint pas le degré du Haram.
Ce qui signifie que celui qui souffle dans la nourriture n'est pas pécheur, mais elle manque par contre l'occasion de gagner de bonnes actions en se conformant aux enseignements du messager d'Allah :
وقال الحافظ ابن حجر العسقلاني رحمه الله : " والنفخ أشد من التنفس" .
وهذا النهي عن الأمرين للكراهة ، فمن فعلهما أو أحدهما لا يأثم إلا أنه قد فاته أجر امتثال هذه التوجيهات النبوية، كما فاته أيضاً التأدب بهذا الأدب الرفيع الذي تحبه وترضاه النفوس الكاملة،
قال العلامة ابن مفلح الحنبلي رحمه الله في " الآداب الشرعية "(3/167) : " يكره نفخ الطعام والشراب ، وحكمة ذلك تقتضي التسوية ، ولذلك سوى الشارع بين النفخ والتنفس فيه" انتهى
Concernant la raison pour laquelle il ne faut pas souffler dans de la nourriture ou de la boisson
Par mesure d'hygiène et par respect on ne doit pas souffler dans un récipient ou un plat surtout lorsqu'on va le partager avec d'autres personnes, en effet on risque en soufflant sur la nourriture, d'y projeter des éléments nocifs (microbes..) provenant de notre corps ou autre.
Ceci l'avis du Sheikh Othaimine et d'Ibn Hajar qui dit :
قال الحافظ ابن حجر العسقلاني في فتح الباري : "وهذا النهي للتأدب لإرادة المبالغة في النظافة ، إذ قد يخرج مع النَّفَس بصاق أو مخاط أو بخار ردئ فيكسبه رائحة كريهة فيتقذر بها هو أو غيره من شربه" انتهى .
L'Imam Ash-shawkani mentionne qu'il ne faut pas souffler dans un plat par mesure d'hygiène et que la personne ne doit pas manger de plat (très) chaud car c'est le type de nourriture des gens de l'enfer et que cela fait partir la bénédiction, le musulman donc patienter et attendre que le repas soit moins chaud :
قال الشوكاني في" نيل الأوطار "(8/221) عند شرحه لقوله صلى الله عليه وسلم : (أو ينفخ فيه) قال : "أي في الإناء الذي يشرب منه ، والإناء يشمل إناء الطعام والشراب، فلا ينفخ في الإناء ليذهب ما في الماء من قذارة ونحوها ، فإنه لا يخلو النفخ غالباً من بزاق يستقذر منه ، وكذا لا ينفخ في الإناء لتبريد الطعام الحار ، بل يصبر إلى أن يبرد ، ولا يأكله حاراً ، فإن البركة تذهب منه ، وهو شراب أهل النار" انتهى .
وقال العلامة المناوي رحمه الله في "فيض القدير "(6/346) :"والنفخ في الطعام الحار يدل على العجلة الدالة على الشَّرَه وعدم الصبر وقلة المروءة" انتهى.
Dans son Sharh Sunan Ibn Majah k7 214, le Sheikh Al Abbad explique que la personne doit attendre que le repas soit moins chaud et ne pas souffler dessus.
Et que la Sunnah consiste aussi à ne pas souffler sur la nourriture que l'on donne aux enfants, on doit plutôt attendre que la nourriture soit moins chaude avant de leur donner.
A noter aussi, que le Sheikh Al Abbad est d'avis dans son Sharh Sunane Abi Dawud K7 421 mentionne que lorsque ce n'est pas un plat dans lequel d'autres personnes vont manger ou un récipient dans lequel d'autres personnes vont boire mais qu'il s'agit d'un plat individuel ou d'un verre (ou une tasse) individuel c'est à dire ou on va être le seul à boire, il voit que dans ce cas il n y a pas de mal à souffler pour le refroidir un peu.
حكم النفخ في الشراب
النفخ في الشراب جاء النهي عنه في هذا الحديث؛ ولعل الحكمة في ذلك: أن فيه تقذيراً له إذا كان مع النافخ أحد يشاركه؛ وإذا كان الشراب يخص الإنسان مثل كأس الشاي واحتاج إلى النفخ فيه ليبرده فلعله لا بأس بذلك إن شاء الله؛ لأنه ليس فيه تقذير، ثم أيضاً النافخ هو الذي سيشرب هذا الشيء؛ لأنه خاص به. وأما النفخ في الطعام فإذا كان من الطعام المشترك فليس لأحد أن ينفخ فيه، واللقمة قد يتسامح فيها، لكن كما هو معلوم أن الفم يتحمل من الحرارة ما لا تتحمله اليد، ولهذا إذا كان عند الإنسان فنجان فيه قهوة لا يستطيع أن يغمس إصبعه فيه، لكنه قد يصبه في فمه ولا يحس به كما تحس الأصبع.
Ceci est aussi l'avis du Sheikh Ali Rida qui voit qu'il n y a pas de mal à souffler dans un plat ou récipient dans lequel on va être le seul manger ou boire.
Il dit en réponse à une question posée sur ce sujet :
النفخ في إناء يشرب منه الجميع لا يجوز لصحة الحديث الوارد في النهي عن النفخ في الطعام والشراب ؛ ولو كان الإناء لك وحدك فلا نرى ما نعاً من ذلك
Al-Awza3î [d.157H] a dit ce précieux conseil, a écrire en lettres d’or :
«Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car il leur a suffit ce qui te suffira.»
«Chaque époque que vous vivez est pire que la précédente.
Je ne parle pas d’un Emir meilleur qu’un autre, ou d’un peuple plus riche que l’autre, mais vos savants et jurisconsultes meurent et vous ne leur trouverez pas de successeurs, et viendront des gens qui donneront des fatwa selon ce qu’ils pensent.»
[ad-Darimi - 188]
Hassan Al Basri a dit :
«Par Celui qui détient mon âme dans Sa main !
J’ai connu des gens qui n’ont jamais demandé qu’on leur prépare à manger, si on leur apportait quelque chose, ils mangeaient, sinon ils se taisaient, sans prêter attention si cela était chaud ou froid.»
[Al Hilyah, 6/270]
Deux individus parmi les «gens des passions» sont entrés chez ibn Sirîn pour lui dire :
«Hé Abû Bakr ! Laisse-nous te raconter un hadith ?
Non ! Répondit-il.
Nous pouvons alors te réciter un Verset du Livre d’Allâh?
Non ! Insista-t-il, sortez d’ici ou s’est moi qui sors!
Abû Bakr ! Lui a fait remarquer l’une des personnes présentes, quel mal y avait-il si tu avais écouté juste un Verset ?
J’ai craint, répondit-il, qu’ils me fassent entendre un Verset déformé qui risquerait de s’ancrer dans mon cœur.»
[Ed-Dârimî (120/1 n° 397)]
‘Omar ibn ‘Abd el ‘Aziz, rahimhuLlah, a dit:
«Ce qui m’ empêche de trop parler est la peur de tomber dans la vantardise»
[Isnad Hasan - Kitab az-Zuhd ibn el-Mubarak (126)]
Selon ‘Urwa d’après son père :
«Je n’ai vu personne connaitre aussi bien le Coran, les obligations, le licite, l’illicite, la poésie, les récits des arabes et les généalogies comme Aicha, qu’Allâh l’agrée»
[Sifatu-Safwa (2/17) et al-Hilyah (2/49)]
L’imam Al Awzâ’i a dit :
«Celui qui nous cache sa bid’a ne nous cachera pas ses fréquentations.»
[Al-Ibaanah de ibn Batta ]
Sufyân ath-Thawrî [m.161H] a dit :
«L’innovation est plus aimée d’Iblis que le péché, car on se repent du péché, mais on ne se repent pas de l’innovation.»
[Charh Usul 'Itiqad de l'imam al-Lalaka-i ]
Selon AbdAllâh ibn ‘Abbas qui dit :
«Je n’ai pas tiré autant profit des paroles de quelqu’un après le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم comme j’ai profité d’une lettre que Ali ibn Abi Taalib m’a écrite :
« Ensuite l’homme a du chagrin parce qu’il n’a pas obtenu une chose qui ne pouvait lui arriver, et il se réjouit d’avoir une chose qui ne pouvait lui échapper.
Que ta joie soit pour ce que tu as gagné dans ton au-delà et que ta tristesse soit pour ce que tu n’as pu en obtenir.
N’exhulte pas pour ce que tu as gagné de ce monde et ne t’afflige pas pour ce que tu n’as pu obtenir.
Que ton souci se porte sur ce qui vient après la mort.»
[Sifatu Safwa ibn al-Jawzi (1/143)]
Ibn Al-Qayyim Al-Jawziyyah a dit :
«Une part de la punition pour un péché est en raison du fait qu’il mène vers un autre péché, puis un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il détruise complètement la personne si elle ne se repent pas.»
[Madarij as-Salikine]
Ibn al-Djalâ a dit :
«L’ascétisme [az-Zuhd] c’est le fait de voir ce bas-monde avec l’œil de l’éloignement : il devient infime à tes yeux, et tu peux ainsi facilement t’en détourner.»
["Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na'budu wa Iyâka nassta'în" de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
Hammad ibn Zayd dit :
«Ayoub emprunta avec moi un long chemin.
Je lui dis alors « Celui-là est plus court. »
Il répondit « Je crains les assemblées qui s’y trouvent. »
Car lorsqu’il saluait, on lui répondait d’une meilleure manière que celle utilisée pour quelqu’un d’autre que lui.
Il disait alors «Ô Allâh, Tu sais que je ne veux pas cela.»»
[ibn Sa'id 7/249 - Al-Fasawi 2/239 - Sahih]
‘Ali Ibn Abi-Tâlib (qu’Allâh l’agrée) a dit :
« La chose que je crains le plus pour vous, c’est le fait de suivre les passions et l’espoir d’avoir une longue vie : car le fait de suivre les passions éloigne de la vérité, et l’espoir d’avoir une longue vie fait oublier l’au-delà. »
[Sifatu Safwa de ibn al-Jawzi]
Fudayl Ibn-’Iyâd a dit :
«Les gens de mérite sont des gens de mérite tant qu’ils ne voient pas leurs mérites.»
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
Abu Suleyman ad-Darani a dit :
«La crainte d’Allâh est à l’origine de ce qui est bien dans le bas monde et dans la vie future.
Et tout coeur où il n’y a point de crainte d’Allâh est un coeur ruiné.»
[cité par Ibn Rajab dans "Kitab at-Takhwif min an-Nar"]
Mudjâhid Ibn-Hunayn a dit :
«Celui qui chérit son âme avilit sa religion, et celui qui avilit son âme enrichit sa religion.»
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
’Alî رضي الله عنه a dit :
«Certes l’adorateur n’espère qu’en Allâh, il n’a peur que de ses péchés, car un malheur n’arrive qu’après avoir commis un péché, et il n’est levé qu’après le repentir.»
[Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân de Taqî ad-Dîn Ibn Muflih al-Maqdissî, p.3-5]
Mouhammad bnou Mâlik bnou Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :
«Abû Mâlik me dit un jour :
«Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin.
Et je jure par Allâh que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà».
Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] !
Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allâh dans ce bas-monde ?! »
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allâh] ?
Comment [être sûr d’]être sauf ? »
Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes… pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage !»
[Ibnou l-Djawzî Sifatou s-Safwah v.3 p.360]
Abd Allâh ibn Mas’ûd a dit :
«Le croyant ne trouve le repos que lorsqu’il rencontre Allâh.»
[Az-Zuhd : 194]
Abu ad-Darda a dit :
«Demandez protection à Allâh contre le recueillement de l’hypocrite.
- Et quel est donc le recueillement de l’hypocrite ?
C’est de voir son corps se recueillir alors que son coeur ne se recueille pas.»
[Sifatu Safwa]
Ruwayn a interrogé al-Djunayd sur l’ascétisme [az-Zuhd] ?
Il répondit :
«C’est mépriser ce bas-monde et effacer ses traces dans son cœur.»
[Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn » de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
Sufyân al-Thawrî a dit :
«L’ascétisme dans ce bas-monde c’est la diminution des aspirations, et non pas manger des nourritures peu agréables ou mettre des habits primitifs.»
[Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na'budu wa Iyâka nassta'în » de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
‘Ali Ibn Abi-Tâlib رضي الله عنه a dit :
«La vie terrestre est une charogne, alors que celui qui désire celle-ci fasse preuve de patience face au fait de fréquenter les chiens.»
[ibn al-Jawzi, Sifatus-Safwa]
Ibrâhîm An-Nakha’î pleurait auprès de son épouse et elle pleurait auprès de lui, et il disait :
«Aujourd’hui nos œuvres sont présentées à Allâh.» (lundi et jeudi)
[Sifah As-Safwah, (2/673)]
Samit Ibn ’Adjlân a dit :
«Les hommes sont de trois catégories :
1/ Un homme qui cherche le bien dès sa jeunesse et persévère jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voilà celui qui sera des rapprochés d’Allâh
2/ Un homme qui commet les péchés sa vie durant, plongé dans l’inattention, puis cherche à s’en repentir. Voici donc l’homme des gens de la droite [les gagnants]
3/ Un homme qui cherche le mal dès sa jeunesse en y persévérant jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voici donc l’homme des gens de la gauche [les perdants].»
[Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân de Taqî ad-Dîn Ibn Muflih al-Maqdissî, p.3-5]
Sufiyân Ath-Thawrî a dit :
«Le fait d’avoir beaucoup d’amis est un signe de faiblesse de religiosité.»
[Sifatu Safwa]
Un pieux prédécesseur a dit :
«La recherche de secours d’une créature auprès d’une créature est semblable à la recherche de secours du prisonnier auprès d’un autre prisonnier.»
['Uyub an-Nafs 1/42-45]
Malik ibn Dinar, rahimahuLlah a dit :
«Les amoureux de la vie terrestre en sont sortis sans en goûter ce qu’elle contient de meilleur.»
On luit dit «De quoi s’agit-il ô Abu Yahya !»
Il répondit « La connaissance d’Allâh عز وجل.»
[Abu Nu'aim, ibn Asakir... avec des chaines se renforcant les unes les autres, parfois cité comme la parole de ibn al-Mubarak]
Ibrahim al-Nakha’i a dit :
«Ceux qui vous ont précédés ont péri à cause de ces trois : L’excès de paroles, l’excès de nourriture et l’excès de sommeil.»
[Ibn Hajar " Al-Isti'adaad liyami-lmi'ad "]
Ash-Shafi’i a dit :
«L’agrément des gens est un objectif qui ne peut être atteint, ainsi tu dois te tenir à ce qui t’améliorera.
Attache-toi y et délaisse toute autre chose et n’y participe pas.»
[Lumière sur la voie des Pieux Prédécesseurs, p227]
Yahya binu Mu’adh Ar Râzi dit :
«Comment mes actes peuvent-ils me sauver, alors que je me trouve entre un bon acte et un péché ?
Mes péchés ne contiennent pas un bon acte, alors que mes bons actes sont mélangés à des péchés, et toi Allâh, Tu n’acceptes qu’uniquement la sincérité contenue dans les actes et, après cela, il ne reste que Ta générosité.»
[Al Bayhaqi dans Les branches de la Foi]
Ibn al-Jawzi a dit :
«Le désir des sens le plus ordinaire est celui que les femmes éveillent.
Il suffit q’un homme voit une femme vêtue de ses vêtements pour qu’il l’imagine plus belle que son épouse.
Quand il s’imagine les femmes les plus belles dans lesquelles il ne voit que ce qu’il y a de beau, il fait tout pour se marier ou pour prendre une concubine.
Mais lorsqu’il en a obtenu ce qu’il voulait, il passe son temps à énumérer ses défauts, défauts auxquels il n’avait pas réfléchi auparavant.
Il se lasse alors et se lance vers autre chose. Il ne sait pas que la satisfaction superficielle de ses désirs renferme parfois des tourments.»
[Kitâb «Sayd ul-Khâtir» de Ibn al-Djawzî, p.313]
L’imam Ahmad a dit :
«Leur désir de l’Islam est à la mesure de leur désir de la prière.
Connais donc ton âme ô AbdAllâh !
Prends garde de rencontrer ton Seigneur - Tout Puissant - sans aucune part de l’islam en toi, car la part de l’islam dans ton coeur est comparable à la part de la prière dans ton coeur.»
[La Saveur de la priere de Ibn al Qayyim]
‘Ali رضي الله عنه a dit :
«Sois vis-à-vis d’Allâh le meilleur des gens, et le pire vis-à vis de toi-même et sois un homme d’entre les hommes.»
[Ibn Hajar "Al-Isti'adaad liyami-lmi'ad"]
L’imam adh-Dhahabi rapporte dans son immense As-Siyar a’lam an-Nubala :
Al-Walid ibn Muslim a dit : J’ai demandé à Al-Awza’ï, à Sa’id ibn ‘Abdel’Aziz, à ibn Jurayh : « Pour qui avez-vous appris la science ? »
Tous ont répondu : « Pour moi-même »
excepté ibn Jurayh qui a dit : « Je l’ai recherché pour les hommes ».
Je dis (Adh-Dhahabi) : « Quelle belle véracité ! De nos jours tu demandes à un stupide jurisconsulte (faqih) : « Pour qui recherches-tu la science ? »
Il se précipite en répondant : « Je la recherche pour Allâh ».
Il ment, il l’a recherché pour cette vie d’ici-bas, et de cette science, il n’en connait que peu. »
[Siyar a’lam an-nubala, vol.6 p.328]
«Et toi, injuste, tu te considères opprimé, tu consommes l’illicite et tu te vois scrupuleux.
Pervers tu es et tu te crois juste, étudiant en sciences (religieuses) pour cette vie d’ici bas, tu crois que tu la recherches pour Allâh.»
[As-Siyar vol.8 p.440]
L’imam Muhammad ibn Sirin a dit :
« Si on te rapporte quelque chose de ton frère, cherche lui une excuse.
Et si tu n’en trouves pas, alors dit : « peut-être que mon frère à une excuse ». »
[Abu ach-Cheikh al-Asbahani]
Abou Hâzim a dit :
«Si tu vis à une époque au cours de laquelle on se contente des paroles au lieu des actes, alors sache que tu fais partie des plus mauvaises personnes et que tu vis la plus mauvaise époque.»
[rapporté dans Sifat as-Safwa de ibn al-Jawzi]
Abû Ad-Dardâ رضي الله عنه a dit :
«Ô gens de Damas !
Venez écouter le conseil d’un frère !
Qu’ai-je donc à vous voir construire des maisons que vous n’habitez pas, amasser des biens que vous n‘utilisez pas, poursuivre des rêves que vous n’atteindrez pas ?
Ceux d’avant vous ont bâti de grandes constructions, eu de grands rêves, amassé beaucoup de biens, mais leurs rêves les ont trompés, leurs biens sont devenus poussière et leurs demeures des tombes.»
[Qasr Al-Amal, Ibn Abî Ad-Dunyâ / 160]
Sufiyân Ibn ‘Uyayna :
«Celui dont le péché se rapporte à un désir, alors on espère de lui le repentir, car Adam a désobéi par désir et il lui a été pardonné.
Par contre, si son péché se rapporte à l’orgueil, alors on craint que la malédiction le touche, car Satan a désobéi par orgueil et il fut maudit.»
[Sifatu Safwa]
Umar b. ‘Abd Al-Azîz a dit :
«Quand Allâh retire un bienfait qu’Il a accordé à Son serviteur puis le lui remplace par la patience, soyez sûr que ce qu’Il lui a accordé en compensation est meilleur que ce qu’Il lui a retiré.»
[Tiré du kitab Uddatu S-Sâbirîn d'Ibn Qayyim]
Umar رضي الله عنه a dit:
«La vertu de l’homme est son bien, sa noblesse est dans sa religion et sa virilité dans son comportement.»
[Al-'aqd al-farîd, vol.2 p.326.]
Abu ‘Abdallâh Wahb Ibn Manbah رحمه الله a dit :
«La Foi est nue et son vêtement est la piété, sa parure est la pudeur, et sa richesse, c’est la science.»
[Sifatu-Safwa]
Ouwayss Bin ‘Amir Al Qarni, le maitre (le meilleur) des taabi3in (première génération après les compagnons) et le meilleur des adorateurs après les compagnons رضي الله عنه a dit :
«Le fait d’ordonner le bien et d’interdire le blâmable ne laisse au croyant aucun ami : on leur ordonne le bien et ils nous insultent, ils trouvent de l’aide parmi les débauchés.
Et par Allâh !
Jusqu’à ce qu’ils arrivent à m’accuser de choses très graves !
Par Allâh !
Je n’arrêterais pas de leur tenir tête, pour leur montrer la vérité d’Allâh !»
[Al i'tisam de l'imam ach-Chatibi (39/1)]
Mâlik Ibn Dînâr a dit :
«Celui qui ne s’approche pas des Paroles d’Allâh et ne délaisse pas les discussions des créatures, a certes peu de science, un cœur aveugle et a gâché sa vie.»
[Rawdah Al-cUqalâ’ (85)]
L’imam ibn al-Qayyim qui a dit :
«Le plus détesté des hommes auprès d’Allâh est l’oisif (inactif), qui n’est engagé ni dans une activité mondaine ni dans l’effort pour l’au-delà.
Il est un fardeau tant pour ce bas-monde que pour la religion.»
[La saveur de la prière, p17]
Karachah ibn Al-Hurr a dit:
"Un homme apporta un témoignage à ‘Omar ibn Al-Khatab.
Celui- ci lui dit: « Je ne te connais pas. Amène donc une personne qui te connait. »
Un homme de l’assemblée dit : « Je le connais. »
‘Omar lui demanda : « Que sais-tu de lui ? »
L’homme répondit : « Je sais qu’il est droit et méritant. »
'Omar demanda: « Est-il ton proche voisin que tu vois nuit et jour et dont tu connais les allers et venues ? »
L’homme répondit : «non »
‘Omar continua : « As-tu déjà effectué avec lui des transactions commerciales mettant en jeu or et argent, transaction qui sont la preuve de la vertu d’une personne ? »
Il répondit : »non ! »
‘Omar insista : « T’accompagne-t-il alors durant tes voyages qui sont le meilleur moyen pour découvrir les nobles caractères d’une personne ? »
L’homme reconnu : « Non ! »
‘Omar dit alors : « Par conséquent tu ne le connais pas. »
Il dit ensuite au témoin: « Amène-moi une personne qui te connais ! »"
Rapporté par Ibn Abi Dunia dans As-Samt, Al-'Uqayli dan ad-Du'afa', Al-Bayhaqi et d'autre.
L'auteur de Subul Salam a mentionné qu'Ibn Kathir considère ce hadith hasan dans Al Irshad
Quelle est votre recommandation aux étudiants en science religieuse, quant au fait de lire les sujets qui cultivent les ambigüités et de retourner vers certains forums qui sont sur une voie autre que celle des gens de la Sounna et du Consensus et de les lire puis de les diffuser parmi les gens en prenant pour prétexte l’obligation de connaitre le faux pour qu’il soit réfuté ?
Réponse :
Ceci revient à mettre en danger la religion, ceci revient à mettre en danger la religion !
Et comme il a été dit autrefois par les gens de science : « si tu dois mettre en péril une chose, alors ne mets pas en péril ta religion ».
Et l’étudiant en science religieuse qui débute, celui qui a peu de science et qui n’a pas beaucoup de bagages scientifiques, s’il rentre dans ces forums et qu’il consulte les livres remplis d'ambiguïtés, celles-ci auront pour conséquence d’affecter son cœur et venir cogner dans sa poitrine.
Et il est même probable qu’elles demeurent scellées dans sa poitrine jusqu'à ce qu’il meurt, qu’elles n’en ressortent plus du tout.
C’est la raison pour laquelle, il ne convient pas à l’étudiant en religion de mettre en péril sa religion et de rentrer dans ce genre de sites et de forums et de lire les livres qui renvoient aux ambiguïtés car ceci cause du tord à la Foi (Al-Iman) et affecte la croyance.
Ce qui est demandé à l’étudiant en religion, c’est de concentrer ses efforts et son temps dans l'acquisition de la science.
Ceci, en prenant le soin d’étudier les ouvrages authentiques, les ouvrages corrects, les ouvrages bénéfiques, basés sur le Livre et la Sounna qu’il prendra soin d’étudier avec attention et d’apprendre avec concentration et il devra chercher à les comprendre pour en prendre la bonne compréhension puis les lire aux des gens de science ; Ainsi, par ces connaissances scientifiques, il arrivera à une bonne construction de soi.
Mais si dés le début de sa quête de la science, il rentre dans ce genre de sites, alors ils l’affecteront et le feront douter dans sa croyance (‘aquida) et laisseront place à des incertitudes quelque peu obsédantes.
Et combien de jeunes se sont fait enrôlés dans des incertitudes obsédantes qui ont envahies leur cœur et ébranlés leur âme.
Ce qui est demandé à l’étudiant en religion, c’est qu’il s’éloigne des sites de l’égarement et des lieux qui renvoient aux ambiguïtés et qu’il réunisse son temps dans l’apprentissage de la science légiférée et son acquisition.
Quant à réfuter les ambigüités, cela ne lui revient pas ; cette position qui consiste à réfuter les ambigüités, ne lui est pas réservée ; elle est réservée aux gens de science et donc qu’Allah fasse miséricorde à celui qui connaît sa valeur et a su rester à la place qui lui revient.
Cette position qui consiste à réfuter les ambiguïtés et à répliquer aux gens de l’innovation est un rang qui appartient aux gens de science.
Quant à la position de l’étudiant et son devoir, c’est de rechercher la science, son devoir consiste à rechercher la science et l’acquérir.
Pour qu’un petit étudiant en religion arrive et vienne s’assoir près d’un grand innovateur, en se disant : « je vais débattre avec lui… » ou (peut être) : « je vais établir la preuve sur lui… », alors que celui-ci est souillé par des ambiguïtés.
Car il arrive parfois que certains étudiants viennent à nous, totalement contrariés ; alors qu’il est lui-même la cause de ses ennuis, soit en s’asseyant avec les têtes d’égarement ou en rentrant dans ce genre de sites et ce genre de chaînes ou alors en lisant les livres remplis d’ambiguïtés et ainsi, il met en danger sa religion et de ce fait, son cœur demeure rempli par ces ambiguïtés foudroyantes.
Ce qui est donc attendu de l’étudiant en religion c’est qu’il préserve son temps pour la science utile et les œuvres pieuses…na’am.
Question :
Donc, comment pouvons-nous assembler entre les deux, entre les débats des pieux prédécesseurs ?
Réponse :
Quant aux débats, les gens de science, c'est-à-dire ceux qui sont imbus en science, lorsqu’ils sont éprouvés par certains partisans des gens de l’innovation qui ont des ambiguïtés, ils les contredisent en leur apportant des arguments et des preuves et des certitudes qui seront de ce fait un moyen d’établir la preuve sur ces gens-là et afin qu'ils reviennent de leurs égarements.
Quant aux gens du commun et les étudiants en religion qui débutent, leur domaine se restreint à ce dont je viens de faire allusion, c'est-à-dire qu’ils concentrent leur temps libre en se préoccupant par la science progressivement (traduction rapprochée)
«Et entrez donc dans les maisons par leurs portes » [S2 v.189].
Source : www.al-badr.net
Sheikh Abdrazzaq Ibn Abdelmohsin Al-‘Abbad Al-Badr (hafidhahou Allah).
Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy
✅ Publié par alghourabaa.com
Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق العباد البدر
Question relative aux conditions du contrat de mariage :
Est-ce que le fait de cacher la situation civile (mariage précédent avec enfants) du prétendant au tuteur altèrera les conditions de l'acte si la promise est au courant de cela et l'accepte pour son attachement à la religion, sa situation mondaine et son bon caractère ?
Réponse :
Si la promise est au courant de la situation civile de celui qui la demande en mariage, tel que le fait qu'il était marié auparavant et divorcé ou que son ancienne épouse était morte ou qu'elle soit toujours sous son autorité maritale, le fait qu'il a des enfants, et qu'elle l'accepte en tant qu'époux, en raison de sa droiture dans la religion, son bon caractère et de ses affaires mondaines et qu'elle a caché cela à son tuteur tout comme le prétendant l'a caché de peur qu'il s'oppose à son mariage avec lui, si la réalité est ainsi, le fait qu'elle le cache n'aura aucune conséquence sur l'acte de mariage et ne l'altèrera pas tant que le tuteur se charge de l'acte et qu'elle consent à ce mariage car on est en présence d'une équivalence dans la religion, avec le fait que ce qui est caché la concerne elle et non pas son tuteur.
Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
La question 5 de la Fatwa numéro ( 3229 )
(Numéro de la partie: 18, Numéro de la page: 403)
traduit par alifta.net
Comité permanent [des savants] de l'Ifta -اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Si délaisser les péchés et les actes de désobéissance n’avaient pour seules conséquences que les avantages suivants, ce serait amplement suffisant :
-L’accomplissement de la dignité humaine.
-La préservation de l’honneur, de la réputation et des biens par lesquels Allah ta’ala maintient les intérêts de ce bas monde et de l’au delà.
-L’amour des créatures pour le serviteur et l’intérêt porté a ses propos.
-Une vie agréable, un corps reposé, un cœur fort, une âme bonne, un bien être intérieur, une poitrine épanouie.
-Le fait de ne plus craindre les pervers et les débauchés.
-Le peu de souci, d’angoisse et de tristesse.
-Une dignité d’âme refusant l’humiliation.
-La protection de la lumière du cœur contre toute extinction par la pénombre des péchés.
-Une issue de secours dans les situations ou les pervers et débauchés n’en trouvent pas.
-L’obtention facilitée de la subsistance d’une manière inespérée.
-La facilitation des actes d’obéissance et de l’accès à la science religieuse.
-La bonne réputation dont le serviteur jouit auprès des gens et leurs invocations à son égard.
-Le charme qui embellît le visage.
-Le respect qu’il inspire dans le cœur des gens.
-Le secours que les gens lui apportent et la protection dont ils le couvrent lorsqu’il subit une injustice.
-La défense de son honneur lorsque quelqu’un médit à son sujet.
-La rapidité avec laquelle ses invocations sont exaucées.
-La disparition de la distance le séparant d’Allah ta’ala.
-La proximité des anges et l’éloignement des démons qu’ils soient humains ou djinns.
-L’empressement avec lequel les gens le servent et subviennent à ses besoins.
-Le désir qu’ils expriment de gagner son amitié et de jouir de sa compagnie.
-Le fait que le serviteur ne craint plus la mort, et s’en réjouit même car il se rend ainsi chez son Seigneur, va à Sa rencontre et se dirige vers Lui.
-L’insignifiance de ce bas monde et l’importance de l’au delà dans son cœur.
-Son souci permanent d’obtenir le grand royaume du paradis et de jouir ainsi de la plus belle des victoires.
-Le fait de goûter à la douceur de l’obéissance et aux délices de la foi.
-Les invocations en sa faveur de la part des porteurs du trône et des anges les accompagnants.
-La réjouissance des anges scribes et leurs invocations en sa faveur à chaque moment.
-L’amélioration de ses capacités de réflexion et de compréhension et l’augmentation de sa foi et de ses connaissances.
-L’amour d’Allah ta’ala envers lui, l’intérêt qu’Il lui porte et le fait qu’Il Se réjouit du repentir de Son serviteur.
-Le fait qu’Allah lui fasse goûter à une joie et un bonheur qui ne sont en rien comparable à la joie et au bonheur procurés par la désobéissance.
Voilà donc quelques unes des conséquences du délaissement des péchés dans ce bas monde.
Dès qu’il meurt, le serviteur sera accueilli par les anges qui lui annonceront la bonne nouvelle du paradis, ou il ne connaîtra ni peur ni tristesse.
Il quittera la prison de ce bas monde et son étroitesse pour un des jardins du paradis dans lequel il se délectera jusqu’au jour de la résurrection.
Quand ce jour arrivera, les gens souffriront de la chaleur et baigneront dans leur sueur, alors que le serviteur qui a délaissé les péchés sera sous l’ombre du trône d’Allah.
Lorsqu’Allah en aura fini avec le jugement des créatures, le serviteur obéissant se dirigera vers la droite, rejoignant ainsi les rangs des élus pieux d’Allah et Son parti victorieux.
(traduction rapprochée)
«Telle est la grâce d’Allah qu’Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l’immense grâce.» (Sourate al Jumu’ah verset 4)
Kitab AlFawa'id
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Il (Iblis) en a dupé certains qui lisent beaucoup (le Coran) mais en bougeant énormément sans réciter correctement, ni chercher à l'acquérir.
Cette situation n'est pas louable.
Il a été rapporté d'un groupe des prédécesseurs qu'ils lisaient le Coran (entièrement) chaque jour, ou dans chaque inclinaison mais ceci est rare de leur part, de même que la régularité.
Et si cela était permis, il n'empêche que la belle lecture et la bonne récitation sont préférées au regard des savants.
Le Messager d'ALLAH sallallahou 'alaihi wa salam a dit:
"Celui qui lit le Coran en moins de trois jours ne le comprend pas."
(Rapporté par Ahmed avec une chaîne authentique comme l'a rappelé Al-Albani dans Sifât as-salât.)
D'autres, parmi les lecteurs du Coran, ont été dupé en le lisant en groupe, sur les minarets des mosquées, la nuit, et à voix haute, en récitant, un voire deux djouz.
Ils réunissent non seulement la gêne procurée envers les gens en les empêchant de dormir tout en s'exposant à l'ostentation.
D'autres le lisent à la mosquée ou ils prient durant l'appel de la prière car c'est le moment où les gens se réunissent à la mosquée.
Parmi le plus étonnant, que j'ai vu chez eux, est le cas d'un homme qui dirigeait la prière de l'aube un vendredi, il se retourna, lu les sourates de l'Aube et des Hommes (113 et 114) puis termina par les invocations ayant trait à la fin de la lecture du Coran afin que les gens sachent qu'il venait de terminer la lecture.
Ceci n'est pas la voie des prédécesseurs.
En effet, ils cachaient leurs adorations.
Rabî' ibn Khuthaym accomplissait toutes ses œuvres en secret, parfois une personne entrait auprès de lui, il cachait, alors, son Coran dans son habit.
Quant à Ahmed Ibn Hanbal, il lisait beaucoup le Coran mais on ne savait pas lorsqu'il en achevait la récitation.
Si les gens avaient réfléchi, ils auraient su que ce qui est voulu, c'est de mémoriser le Coran et de perfectionner la prononciation de ses mots.
Ensuite, il convient de le comprendre, puis de l'appliquer.
Ensuite on se lance à la recherche de ce qui réforme l'esprit, qui purifie nos caractères.
Ensuite, on s'occupe de ce qui est important dans les sciences religieuses.
De la fraude grossière, il y-a la perte de temps dans autre chose que ce qui est le plus important.
Al-Hassan al-Basrî a dit:
"Le Coran a été descendu pour œuvrer avec celui-ci. Les gens ont fait de sa récitation, une pratique."
C'est à dire qu'ils se sont limités à la récitation et ont délaissé le fait d'œuvrer en s'y conformant.
Dans le cas du lecteur qui ne respecte pas ce qu'il mémorise c'est encore un autre péché.
Allah a dit (traduction rapprochée) :
"Est-ce que celui qui sait que ce qui a été descendu sur toi, de la part de ton Seigneur, est une vérité, est comme celui qui est aveugle..." (Sourate le Tonnerre, verset 19)
Il dit, à propos des épouses du Messager d'ALLAH sallallahou 'alaihi wa salam (traduction rapprochée) :
"...Celle d'entre vous qui apporte une turpitude évidente, le châtiment lui sera doublé par deux fois" (Sourate Les coalisés, verset 30).
Muhammed ibn Ahmad al-Mutawakkalî nous a informé, disant d'Ahmad ibn 'Alî ibn Thâbit nous a dit : Abû al-Hassan ibn Zarqawiyya nous a dit : Ismâ'îl as-Saffâr nous a dit : Abû Bakr Ibn Habîch a dit :
"Il y-a dans l'enfer, une vallée.
L'enfer cherche protection contre cette vallée sept fois par jours.
Il y-a dans cette vallée, un puits.
L'enfer et la vallée cherchent protection contre ce puits, sept fois par jours.
Il y-a dans ce puits un serpent.
Le puits, la vallée et l'enfer cherche protection contre ce serpent, sept fois par jour.
Il (le serpent) commence à s'en prendre aux pervers qui ont mémorisé le Coran.
Ils diront : "il commence à s'en prendre à nous, avant les adorateurs des idoles ?"
On leur dit : "Celui qui sait n'est pas comme celui qui ne sait pas.""
Extraits du livre:Tablîs Iblis, les ruses de Satan
Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih -الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي
C’est une mauvaise habitude dans laquelle nous sommes je pense tombés.
Et inshâ Allâh j’espère que tous, après avoir lu ces narrations, allons réaliser la gravité de cette chose qui peut être perçue comme petite.
Et bien qu’il y ait beaucoup d’autres paroles concernant cela, je pense que celles qui suivent sont suffisantes pour celui qui souhaite en tirer profit.
- ‘Ourwa Ibn Zoubayr a dit que Zoubayr empêchait ses enfants de dormir durant le matin.
- Il a aussi dit : « Lorsque j’entendais qu’un homme dormait le matin, je m’écartais de lui. »
- L’Imam Al-‘Ijli a dit : « Le sommeil de châtiment est le sommeil après le Fajr. »
- Ibn ‘Abbâs a dit lorsqu’il a vu ses deux fils dormir le matin : « Levez-vous, ne dormez pas pendant l’heure où Allâh répartit sa provision. »
- ‘Ali a dit : « Est de l’ignorance de dormir pendant la première partie du matin. »
Juste un petit plus.
Nous devons nous rappeler que les Salaf étudiaient pendant le matin et AlhamdouLillah un ancien étudiant de Dar el-Hadîth à Dammâj m’a dit que cette habitude, d’étudier tôt le matin, est encore vivante et bien présente.
Et si nous, en tant que Mouslims, étions plus vivants le matin nous gagnerions les bienfaits suivants :
- Accomplir la prière de la nuit.
- Accomplir la prière du Fajr tôt.
- Étudier le matin. Cela peut aller de la mémorisation du Coran à l’étude de livres. Et les Salaf ont dit que le meilleur moment pour mémoriser est le matin.
- Une meilleure santé et un bien-être d’après les médecins.
- Arriver à travailler ou faire fonctionner son entreprise dans les temps.
- Et d’autres bienfaits que je n’ai pas exposés ici.
Alors soyons matinaux et non des créatures de la nuit !