Le voyage et le jeûne

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Le voyage et le jeûne

Question :

 

Beaucoup de personnes jeûnent pendant le Ramadhân, ils résistent bien à la faim et la soif sans difficulté.

 

Est-il meilleur pour eux de jeûner ou bien de rompre en voyage ?

 

Réponse :

 

Pour le voyageur, rompre son jeûne est l’avis unanime des savants.

 

S’il n’a pas de difficulté à le faire, le fait de rompre est tout de même meilleur.

 

Mais s’il jeûne quand même, cela est permis pour beaucoup de savants.

 

Certains d’entre eux considèrent que ce n’est pas permis.

 

Madjmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 25/213 

Publié par manhajulhaqq.com

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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L'épouse peut-t-elle refuser un rapport sexuel à son mari

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L'épouse peut-t-elle refuser un rapport sexuel à son mari

Question :

 

La femme commet-elle un péché si elle refuse le rapport sexuel à son mari quand il le lui demande à cause d’un état psychologique dépressif passager ou d’une maladie dont elle souffre ?

 

Réponse :

 

La femme doit satisfaire la demande de son mari, lorsqu’il désire avoir un rapport sexuel avec elle.

 

Toutefois, il n’est pas permis au mari de demander cela à sa femme lorsqu’elle est malade ou qu’elle est dans un état psychologique qui ne lui permet pas de le faire, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Ne faites pas le mal et ne rendez pas le mal par le mal. » [1]

 

Il doit alors s’abstenir ou profiter d’elle d’une façon qui ne lui est pas nuisible.

 

[1] Rapporté par Mâlik dans son Muwatta’ dans le chapitre des jugements (p. 745).

La chaîne de rapporteurs de ce hadith est interrompue, car le Compagnon n’est pas mentionné.

Cependant, An-Nawawî dit dans son livre Les Quarante Hadiths qu’il y a plusieurs chaînes de rapporteurs pour ce hadith qui se fortifient les unes les autres.

Le sens de ce hadith est qu’il n’est pas permis au musulman de faire quoi que ce soit qui porte préjudice à son frère musulman, ni de lui rendre le mal par le mal.

 

Fatwas concernant les femmes, page 60

copié de fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La différence entre le faqîr (فقير - nécessiteux) et le miskîn (مسكين - pauvre) (vidéo)

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La différence entre le faqîr (فقير - nécessiteux) et le miskîn (مسكين - pauvre) (vidéo)

Question :

 

Quelle est la différence entre le faqîr et le miskîn ?

 

Réponse de Cheikh Fawzan :

 

Lorsque ces deux termes sont cités ensembles,

 

-le faqîr désigne le pauvre qui n’a rien ou pratiquement rien en sa possession,

 

-tandis que le miskîn possède au moins la moitié de ce qu’il a besoin, voire plus.

 

Il a donc une meilleure situation que le faqîr.

 

Fatwa prise du site : mawqi’ muassat e-da’wa el khaïriya

Publié par ramadhan.af.org.sa

Réponse de Cheikh Ibn Bâz :

الفرق بين المسكين والفقير

من هو المسكين الذي تصرف له الزكاة ؟ وما الفرق بينه وبين الفقير ؟

المسكين هو الفقير الذي لا يجد كمال الكفاية ، والفقير أشد حاجة منه، وكلاهما من أصناف أهل الزكاة المذكورين في قوله تعالى: إِنَّمَا الصَّدَقَاتُ لِلْفُقَرَاء وَالْمَسَاكِينِ وَالْعَامِلِينَ عَلَيْهَا[1] الآية . ومن كان له دخل يكفيه للطعام والشراب والكساء وللسكن من وقف أو كسب أو وظيفة أو نحو ذلك فإنه لا يسمى فقيراً ولا مسكيناً ، ولا يجوز أن تصرف له الزكاة

[1] سورة التوبة ، الآية 60

نشر في ( جريدة المدينة ) العدد 11387 وتاريخ 25/12/1414هـ ، وفي جريدة ( الرياض ) العدد 1093 وتاريخ 4/1/1419هـ ، وفي ( كتاب الدعوة ) ج1 ص 109 - مجموع فتاوى و مقالات متنوعة الجزء الرابع عشر

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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Les animaux empaillés

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Les animaux empaillés

Question :

 


Certains oiseaux comme les pigeons et les aigles se vendent empaillés dans les magasins pour la décoration.

 

Puisqu’ils font partie de la création d’Allâh et qu’ils n’ont subi aucune transformation, nous souhaitons de votre éminence des éclaircissements sur le fait de les exposer dans la maison.

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

Les louanges appartiennent à Allâh Seul et les bénédictions d’Allâh sur Son Messager, sa famille et ses Compagnons.

 

Ceci ne fait pas partie du dessin, ni de la concurrence dans la création d’Allâh, ni de la possession des images interdites par des hadiths.

 

Cependant, le fait de les posséder juste pour la décoration de la maison constitue une perte d’argent, si sa viande est consommable.

 

Gaspiller un animal utile, comme le cas des aigles, sans nécessité légitime, en ajoutant les dépenses d’empaillement et le fait que cela peut être un moyen pour posséder des statues dans la maison, tout cela conduit à son interdiction.

 

Et Allâh est Celui Qui aide, et les bénédictions d’Allâh vont sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons.


(Numéro de la partie: 1, Numéro de la page: 716)

La première question de la Fatwa numéro (4998)

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:س1: هناك بعض الطيور كالحمام والصقور المحنطة والتي تباع في الأسواق للمنظر أو كالتحفة وبما أن هذه الطيور من خلق الله ولا يوجد بها أي تغير، لذلك نرغب من سماحتكم ما هو الحكم فيمن يضعها في منزله؟

ج1: لا يعتبر ذلك من التصوير، ولا من مضاهاة خلق الله، ولا من اقتناء الصور التي ورد النهي عنها في الأحاديث، ولكن اتخاذها لمجرد أن تكون تحفة في المنازل فيه ضياع للمال إن كانت مأكولة اللحم وإتلاف حيوان ينتفع به إن كان من جنس الصقور دون فائدة مشروعة من وراء ذلك، مع ما في نفقات التحنيط من إسراف وكونه ذريعة إلى اتخاذ التماثيل في البيوت ونحوها فيمنع ذلك.وبالله التوفيق. وصلى الله على نبينا محمد، وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 1، الصفحة رقم: 716)

السؤال الأول من الفتوى رقم - 4998

Question :

 

Ces dernières années s’est développée la vente des animaux et oiseaux empaillés.

 

Nous espérons des éclaircissements de votre part sur le fait d’en posséder et d’en faire le commerce.

 

Y a-t-il une différence entre ce qu’il est interdit de posséder vivant et ce qu’il est permis de posséder empaillé et que doit faire celui qui a la charge de contrôler ce genre de choses dans les marchés ?

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

La possession d’oiseaux et d’animaux empaillés, que l’on ait le droit de les posséder vivants ou non, est une perte d’argent et un gaspillage dans les dépenses de l’empaillement.

 

Or, Allâh a interdit le gaspillage et le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a interdit de dépenser l’argent inutilement.

 

D’autre part, c’est un moyen qui peut amener à dessiner les oiseaux ou d’autres animaux, ce qui est interdit, de même que de les posséder dans les maisons et les bureaux.

 

Donc, leur vente ou leur possession n’est pas permise et il incombe à celui qui contrôle ces choses-là d’informer les gens sur cette prohibition et d’interdire sa propagation dans les marchés.

 

Allâh est Celui Qui facilite toute chose et Ses bénédictions et Sa prière sont sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons.

 

La Fatwa numéro (5350)

(Numéro de la partie: 13, Numéro de la page: 36)

Publié par fatawaislam.com

س: برز في الآونة الأخيرة ظاهرة بيع الحيوانات والطيور المحنطة، فنأمل من سماحتكم بعد الاطلاع إفتائي عن حكم اقتناء الحيوانات والطيور المحنطة، وما حكم بيع ما ذكر، وهل هناك فرق بين ما يحرم اقتناؤه حيًّا وما يجوز اقتناؤه حيًّا في حالة التحنيط، وما الذي ينبغي على المحتسب حيال تلك الظاهرة؟

ج: اقتناء الطيور والحيوانات المحنطة سواء ما يحرم اقتناؤه حيًّا أو ما جاز اقتناؤه حيًّا فيه إضاعة للمال، وإسراف وتبذير في نفقات التحنيط، وقد نهى الله عن الإسراف والتبذير، ونهى النبي صلى الله عليه وسلم عن إضاعة المال، ولأن ذلك وسيلة إلى اتخاذ الصور من ذوات الأرواح، وتعليقها ونصبها محرم، فلا يجوز بيعه ولا اقتناؤه، وعلى المحتسب أن يبين للناس أنها ممنوعة، وأن يمنع ظاهرة تداولها في الأسواق

وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

الفتوى رقم - 5350

(الجزء رقم : 13، الصفحة رقم: 36)

Question :

 

Un frère de Riyad pose cette question : Certaines personnes empaillent des animaux et des oiseaux, en introduisant du sel, du Dettol et du coton à l'intérieur des animaux, ainsi que d'autres matières, afin de décorer leurs salons.

 

Quel est le jugement de la Charia sur ce fait ?

 

Donnez-nous une fatwa, qu'Allâh vous rétribue.

 

Réponse de Cheikh ibn Bâz :

 

Cet acte est interdit, car il comporte un gaspillage d'argent, et peut être une cause permettant de s'attacher à cet animal empaillé, en pensant qu'il repousse les malheurs qui peuvent atteindre la maison ou ses habitants, comme certains ignorants le pensent, et un moyen également d'accrocher les photos d'êtres possédant une âme, parce que celui qui voit ces animaux accrochés peut considérer cela comme une représentation et prendre ainsi prétexte sur cela pour accrocher lui-même des photos de créatures possédant une âme.

 

Une fatwa a été délivrée à ce sujet par le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ'), sous ma présidence.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite.

 

Publié par alifta.com

حكم تحنيط الحيوانات والطيور

س: الأخ: م. ح. م- من الرياض يقول في سؤاله: يقوم بعض الناس بتحنيط بعض الحيوانات أو الطيور، وذلك بوضع الملح والديتول والقطن وبعض المواد بداخلها ثم يضعونها في مجالسهم للزينة، فما حكم الشرع المطهر في هذا، أفتونا جزاكم الله خيرًا؟

ج: لا يجوز مثل هذا العمل؛ لما في ذلك من إِضاعة المال، ولأن ذلك وسيلة إِلى التعلق بهذا المحنَّط، والظن أنه يدفع البلاء عن البيت وأهله كما يظن بعض الجهلة، ولأن ذلك أيضًا وسيلة إِلى تعليق الصور من ذوات الأرواح تأسيًا بما علق المحنّط ظنًّا من المتأسي به أنه صورة، وقد صدر من اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإِفتاء برئاستي ومشاركتي فتوى بما ذكرته.والله ولي التوفيق

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Est-il préférable pour un voyageur de jeûner ou non ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Est-il préférable pour un voyageur de jeûner ou non ?

Question :

 

Est-il préférable pour un voyageur de jeûner ou non ?

 

Réponse :

 

Le mieux est de faire ce qui t'est le plus simple.

 

S'il t'est plus facile de jeûner, alors il est préférable qu'il jeûne.

 

Mais s'il est plus facile de ne pas le faire alors le mieux est qu'il ne le fasse pas. 

 

Si cela lui est égal de jeûner ou non alors le mieux c'est de jeûner, car c'était la pratique du prophète صلى الله عليه وسلم et que ainsi la personne se dédouanera de toute responsabilité.

 

Et cela est plus léger à l'esprit dans le sens ou le fait de devoir rattraper un jour de jeûne peut peser sur la personne.

 

En fait il y a trois cas de figure :

 

-Il lui est plus facile de ne pas jeûner, alors qu'il ne jeûne pas.

-Il lui est plus facile de jeûner, alors qu'il jeûne.

-Cela lui est égal de jeûner ou non, alors le mieux est de jeûner.

 

Questions/Réponse, page 130-131

Publié par forum-alminhadj.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Quand le Ramadan fut-il prescrit ?

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Quand le Ramadan fut-il prescrit ?

Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers qui a légiféré le jeûne pour purifier les âmes !

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed – il avait la meilleure prière et le meilleur jeûne, il était assidu aux bonnes œuvres et était sur le droit chemin –, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et ses adeptes jusqu’au Jour de comptes !

 

Allah عز و جل révèle (traduction rapprochée) :

 

[Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit aux nations avant vous, ainsi serez-vous pieux,...] etc..

 

Dans ce passage, Allah nous informe qu’Il a prescrit le jeûne (siyâm) à notre communauté dans la continuité des communautés précédentes.

 

Il utilise le verbe « kataba » (« écrire » que nous avons traduis par « prescrit » ndt.) qui a le sens d’ordonner.

 

Le jeûne est donc imposé à la nation mohammadienne comme il le fut aux nations précédentes.

 

En exégèse à ce Verset, certains savants avancent que le siyâm est en vigueur depuis l’époque d’Adam.

 

Si le Seigneur nous le signale, c’est pour soulager les consciences.

 

En gardant à l’esprit que tous les hommes des générations passées et futures partagent la même douleur, celle-ci devient beaucoup plus supportable.

 

Ainsi, la siyâm a été légiféré pour tous les peuples, bien qu’il puisse dans la pratique y avoir des différences d’une époque à une autre.

 

Sa’îd ibn Jubaïr explique :

 

« Avant nous, le jeûne était des premières heures de la nuit jusqu’à la nuit suivante. »

 

El Hasan souligne pour sa part :

 

« Le jeûne était prescrit aux Juifs, mais avec le temps, ils le délaissèrent, et se mirent à jeûner une seule fois dans l’année, qui correspondrait, selon eux, au jour où Pharaon périt sous les eaux. Cependant, c’est un mensonge, étant donné qu’il s’agit du jour d‘âshûra. »

 

Le jeûne était également prescrit aux chrétiens.

 

Il fut respecté pendant une longue période jusqu’à ce qu’il tomba en pleine canicule.

 

Il devint alors un véritable poids pour leurs voyages et leurs occupations quotidiennes.

 

Leurs savants et leurs chefs s’entendirent d’un commun accord pour fixer le jeûne entre l’hiver et l’été, soit au printemps.

 

Il était désormais à une date fixe. Puis, après cette réforme, ils ajoutèrent dix jours de plus pour se racheter de leur initiative.

 

La saison du jeûne monta à quarante jours.

 

Le Verset conclut ainsi (traduction rapprochée) : [ainsi serez-vous pieux].

 

Autrement dit, le jeûne est à l’origine de la piété. Il apprend au croyant à maitriser ses instincts et à se faire violence.

 

Puis, Allah enchaine (traduction rapprochée) : [Des jours déterminés].

 

Selon une hypothèse, il s’agirait d’une période en dehors du ramadhân, et qui comptait trois jours. Selon l’opinion d’autres savants, il s’agit tout simplement des jours du ramadhân, comme le confirme la suite du Verset : [Le mois de ramadhân].

 

Pour appuyer cette thèse, ils expliquent qu’au début de l’Islam, on avait le choix entre jeûner ou faire une compensation, comme le dénote le passage :

 

[Ceux qui en sont capables devront faire une expiation en nourrissant un pauvre. Pour celui qui veut donner plus, c’est encore mieux, mais le mieux pour vous, c’est de jeûner].

 

Par la suite, ce Verset fut abrogé. On n’avait plus le choix, il fallait obligatoirement jeûner.

 

Allah عز و جل révèle en effet (traduction rapprochée) :

 

[Celui qui parvient à ce mois doit jeûne].

 

Allah voulait à travers cela imposer progressivement le jeûne, par compassion envers Ses serviteurs.

 

Il leur fallait un temps d’adaptation, car ils n’avaient pas l’habitude de faire ce rite.

 

S’il avait été prescrit d’un coup, ils auraient pu en être brusqués.

 

Ils avaient donc, dans un premier temps, le choix entre faire le jeûne et s’acquitter d’une expiation.

 

Puis, lorsque leur foi se renforça et qu’ils étaient accoutumés à ce rite, une nouvelle loi tomba et fixa définitivement le jeûne.

 

Il existe plusieurs exemples dans la législation musulmane où la loi fut instituée par étapes.

 

Cependant, selon l’opinion la plus vraisemblable, le Verset vient uniquement abroger l’expiation pour le fidèle en bonne santé.

 

Il est donc toujours en vigueur pour les cas de vieillesse et de maladie incurable.

 

Autrement dit, les personnes concernées peuvent s’abstenir de jeûner, mais elles doivent en compensation nourrir un pauvre pour chaque jour manqué, sans devoir le rattraper.

 

Quant aux personnes qui n’entrent pas dans cette catégorie, elles sont astreintes à jeûner.

 

Le malade (atteint d’une maladie curable) et le voyageur devront récupérer leurs jours manqués, conformément au Verset :

 

[Celui parmi vous qui est malade ou en voyage devra récupérer ses jours manquants].

 

Le jeûne du mois du ramadhân fut légiféré la deuxième année de l’Hégire.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم fit neuf ramadhân.

 

Depuis cette date, l’obligation de jeûner est devenue formelle.

 

En reniant son aspect obligatoire, on devient apostat.

 

Cependant, on peut manger pendant le ramadhân sans contester son aspect obligatoire.

 

Dans ce cas, on commet un péché, certes grave, mais on ne sort pas de l’Islam.

 

Il incombe toutefois de punir sévèrement le coupable et de le dissuader de récidiver.

 

La porte du repentir reste ouverte.

 

Il suffit notamment de récupérer le jour en question…

 

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

 

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.

Publié par ramadhan.af.org.sa

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Ce qui invalide le jeûne (abrégé)…

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Ce qui invalide le jeûne (abrégé)…

بسم الله الرحمن الرحيم

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

 

Il y a des actes qui invalident le jeûne que le musulman se doit de connaitre afin de les éviter et d’y prendre garde, parce qu'ils lui font rompre son jeûne et l’invalident.

 

Et parmi ces actes commis par le jeûneur :

 

-Le rapport sexuel

 

Dés lors que le jeûneur à un rapport sexuel, son jeûne s’annule et il doit refaire ce jour-là au cours duquel il eu ce rapport et il doit en plus de rattraper ce jour, une réparation dite expiatoire (Kaffârah) et qui consiste à : l’affranchissement d’un esclave (croyant), s’il ne trouve pas d’esclave ou qu’il n’a pas son équivalent, il doit jeûner deux mois consécutivement ; s’il ne peut pas jeuner consécutivement deux mois, c'est-à-dire qu’il a un empêchement excusable dans la législation, alors il doit nourrir soixante pauvres, pour chacun l'équivalent de la moitié d'un " Sa` " : l'aliment que consomment le plus les gens du pays.

 

[Ndt : Sa` = 4 Moud (Le Moud est la quantité que peuvent contenir 2 mains jointes)].

 

-L’éjaculation

 

Provoquée par des embrassades ou des contacts ou par la masturbation ou bien encore par des regards répétés ; si l’un de ces actes se produit, alors le jeûne est annulé, la personne devra rattraper [ce jour-là] uniquement, sans expiation (Kaffârah) parce que la réparation dite expiatoire est propre au rapport sexuel.

 

Egalement, le dormeur s’il éjacule (pendant le sommeil), il n’a rien à craindre et son jeûne reste valide car ceci s’est produit indépendamment de sa volonté ; cependant, il doit refaire les grandes ablutions (Ghousl) pour lever la souillure [Janâba].

 

-Manger ou boire volontairement

 

La preuve est la Parole d’Allah – Le Très Haut (traduction rapprochée) :

 

« mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit » [S2. V187]

 

Quant à celui qui mange et boit par oubli, cela n’a aucune incidence sur son jeûne, comme il est dit dans le Hadith suivant :

 

« Quiconque jeûne, puis mange ou boit par oubli, qu’il termine son jeûne, car c’est Allah qui l’a nourri et abreuvé. »

[Hadith reconnu unanimement authentique.]

 

Et parmi ce qui rompt le jeûne du jeûneur, le fait d’introduire de l’eau et tout autre substance qui parviennent à la gorge par l’intermédiaire du nez (Ndt : en forçant), comme ce qui est appelé le tabac à priser.

 

Et de prendre des nutritifs par voie intraveineuse, réaliser une transfusion sanguine au jeûneur, tout ceci invalide son jeûne car cela constitue pour lui une nourriture.

 

Quant à l’injection non alimentaire (par voie intraveineuse), il est également préférable pour le jeûneur de l’éviter, afin de préserver son jeûne et conformément à la parole du Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) qui dit :

 

« Laisse ce qui te jette dans le doute pour ce qui ne t’y jette pas. »

[Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, An-Nassaï et Al-Hakim] et qu’il la reporte au soir.

 

-Extraire le sang du corps

 

Le faire par ventouse (Al-Hijâma) ou par écoulement ou par extraction du sang pour en faire don dans le but de secourir un malade, tout cela fait rompre le jeûne.

 

Quant à extraire une quantité minime comme celle extraite pour des examens sanguins, cela n’a aucune incidence sur le jeûne ; et il en va de même pour tout écoulement de sang qui se produirait indépendamment de sa volonté, tel que le saignement de nez, ou après d’une blessure ou lors de l’extraction d’une dent, cela n’a aucune incidence sur le jeûne.

 

-Et parmi ce qui rompt le jeûne

 

Le vomissement : Et ceci consiste à faire sortir intentionnellement tout ce que contient l’estomac comme nourriture ou boisson par l’intermédiaire de la bouche, ceci fait rompre le jeûne du jeûneur.

 

Mais si l’envie de vomir s’empare de lui et que le vomi sort indépendamment de sa volonté, alors cela n’a aucune incidence sur son jeûne conformément à la parole du Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) qui dit :

 

« Celui qui a été gagné par le vomissement ne doit pas rattraper son jeûne mais celui qui vomit volontairement doit le rattraper. »

[Rapporté par Abu Dawoud et At-Tirmidhi] et ce segment : « gagné par le vomissement » veut dire qu’il (le vomi) est sorti indépendamment de sa volonté et le sens de : «celui qui vomit volontairement » est l’a fait sortir intentionnellement.

 

Le jeûneur doit éviter l’usage du « khôl » et le traitement des yeux avec le collyre ou avec d’autres moyens lorsqu’il est en état de jeûne, afin de préserver son jeûne.

 

Et il ne doit pas exagérer dans le rinçage de la bouche et du nez, car il se peut que l’eau pénètre à l’intérieur ; selon la parole du Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) qui dit :

 

« Insiste sur l’aspiration de l’eau (par les narines) lors des ablutions sauf si tu es en état de jeûne. »

[Rapporté par At-Tirmidhi, An-Nassaï et Ibn mâdjah]

 

L’usage du « Siwâk » n’a aucune incidence sur le jeûne, il est même recommandé et son utilisation est encouragée tant pour le jeûneur que pour celui qui ne l’est pas, au tout début de la journée et à la fin, selon les récits authentiques.

 

Et s’il arrive qu’une poussière ou qu’un mouche entre dans sa gorge, ceci n’a aucune incidence sur son jeûne.

 

Le jeûneur à pour obligation d’éviter le mensonge et la médisance et la grossièreté, quant bien même on venait à l’insulter ou l’injurier qu’il dise donc : « je suis en état de jeûne ».

 

Car pour certaines personnes, il est plus facile de s’abstenir de manger et de boire, mais il est moins facile de délaisser les mauvaises habitudes comme les paroles indécentes et les gestes déplacés.

 

C’est la raison pour laquelle certains parmi les pieux prédécesseurs ont dit :

 

« Le plus bas degrés dans le jeûne, c’est l’abandon de la nourriture et de la boisson. »

 

Par conséquent, le musulman doit craindre Allah et avoir peur de Lui et il doit sentir la grandeur de Son Seigneur et sentir qu’Il l’observe à chaque instant et en toute circonstance ; c’est ainsi qu’il arrive à préserver son jeûne de tout ce qui l’invalide ou le diminue, (tout ceci) pour que son jeûne soit correct.

 

Et il convient au jeûneur d’occuper son temps dans le rappel d’Allah et dans la récitation du Coran et la multiplication des prières surérogatoires, car lorsque les pieux prédécesseurs jeûnaient, ils restaient dans les mosquées, et ils disaient :

 

« Nous préservons notre jeûne et ne médisons personne ».

 

Et le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a dit :

 

« Celui qui n’abandonne pas le mensonge et sa pratique, Allah n’a pas besoin qu’il délaisse sa nourriture et sa boisson. »

[Rapporté par Al-Boukhari dans son authentique].

 

On ne peut se rapprocher vraiment d’Allah – Le Très Haut, lorsqu’on délaisse ces choses qui sont autorisées sauf pendant le Jeûne, qu’en se rapprochant de Lui en délaissant ce qu’Allah lui a rendu illicite en toute circonstance, comme le mensonge et l’injustice et l'iniquité envers les gens a l’égard de leur sang et de leurs biens et de leur honneur. Dans le Hadith élevé (jusqu'au Prophète), d’après Abu Hurayra :

 

« Le jeûneur demeurera en adoration tant qu’il ne médira sur aucun musulman ni lui causera de tort. »

[Rapporté dans « Musnad Al-Firdaws » de Ad-Daylami, Ibn `Adi dans Al-Kamil et rapporté par Ibn Abi Chayba selon la parole d’Abû al-'Âliya]

 

et d’après Anas, ceci :

 

« N’aura pas jeûné celui qui a passé sa journée à manger la chair de leurs prochains. »

[Rapporté par Ibn Abi Chayba Ibn Abi Chayba, Hadith élevé (jusqu'au Prophète, d’après Anas]

 

Ainsi, le jeûneur délaisse des choses qui étaient autorisées à la base sauf pendant le Jeûne, alors qu’il devrait, à plus forte raison, délaisser les choses qui ne lui sont pas autorisées en toutes circonstances ; ceci afin qu’il soit du nombre des vrais jeûneurs.

 

Et que la paix la bénédiction d’Allah soient sur Son Messager, sa famille et tous ses compagnons, ainsi que sur ceux qui les ont bien suivis jusqu’au Jour du Jugement.

 

Source : ww-w.alfawzan.ws

Tirée du livre « Kitab As-Syam min Al-Moulakhas Al-Fiqhi » - chapitre du jeûne, pages 13 à 17

Traduction rapprochée et adaptée par AbuKhadidja Al Djazairy

Publié par alghourabaa.com

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les vertus du jeûne

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les vertus du jeûne

Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers !

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, le sceau des prophètes, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et leurs fidèles successeurs !

 

Nous allons aborder dans cette étude certaines vertus du jeûne.

 

Le jeûne est l’une des adorations les plus efficaces pour purifier l’âme et corriger le comportement.

 

Il renferme des vertus extraordinaires, dont :

 

Il cultive la crainte d’Allah dans les poitrines et il est un rempart contre les péchés.

 

Allah عز وجل révèle :

 

[Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit aux nations avant vous, ainsi serez-vous pieux].

 

Ce Verset nous apprend que le jeûne fut légiféré dans l’ambition de forger la crainte d’Allah dans le cœur des croyants.

 

Le terme taqwâ est un nom générique qui renferme toutes les bonnes œuvres.

 

La piété rapporte des bienfaits considérables et des fruits innombrables.

 

Elle revient souvent dans le Coran en raison de Son importance.

 

Les savants lui donnent comme définition : faire les obligations d’Allah dans l’espoir de gagner Sa récompense et s’éloigner de Ses interdictions par crainte de subir Son châtiment.

 

Au sujet du passage : [ainsi serez-vous pieux], l’Imam el Qurtubî nous apprend : « « ainsi » (la’alla), signifie qu’il est à espérer de leur part qu’ils soient « pieux » ; c’est-à-dire qu’ils s’affaiblissent.

 

Quand le corps s’affaiblit, l’envie, qui est la source des péchés, s’affaiblit également.

 

Selon une autre exégèse, taqwâ a le sens ici de protéger contre les péchés.

 

Selon une autre tendance, il a un sens plus général.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم en effet qualifie le jeûne dans les termes suivants : il est une protection contre les péchés (junna) et contre les envies sexuelles (wijâ).

 

Il forge également la piété étant donné qu’il permet d’évacuer les envies. »

 

Le jeûne (siyâm) est un bon entrainement à la patience et à la persévérance.

 

Le fidèle casse de sa propre initiative avec ses habitudes et ses penchants.

 

Il encourage le désobéissant à ne pas succomber à ses penchants et à s’éloigner des péchés.

 

Il apprend concrètement à s’en passer et à ne pas y penser dans le but de s’en débarrasser définitivement.

 

Par exemple, il est extrêmement difficile pour les toxicomanes d’arrêter de fumer, mais le jeûne est la meilleure occasion de prendre le dessus sur soi.

 

Grâce au jeûne, le fidèle apprend à dominer ses mauvaises pulsions.

 

À force de manger tout le temps, il se laisse dominer par ses penchants qui le poussent à la faute.

 

Le jeûne lui permet ainsi de casser ce mauvais rythme et de rectifier le tir en revenant sur le bon chemin.

 

Le siyâm réduit la circulation du sang, et par voie de conséquence, il fait obstacle à Satan qui se déplace dans le corps par les voies sanguines.

 

Lorsque l’individu se laisse aller, il ouvre la porte grande ouverte à Iblîs qui pourra le manipuler à sa guise.

 

Le jeûne devient ainsi un rempart repoussant les incursions de l’ennemi de l’homme.

 

Le siyâm est l’occasion d’avoir plus de compassion pour les pauvres, car en subissant la faim, on n’arrive plus facilement à se mettre dans leur peau et à se solidariser avec eux.

 

Le siyâm est un moyen d’unir les musulmans et de mettre un terme aux divergences qui les déchirent.

 

Ils entament et rompent leur jeûne ensemble.

 

Il n’y a pas de différence entre les riches et les pauvres, les gouverneurs et leurs sujets, les hommes et les femmes.

 

C’est donc un bon moyen de consolider les liens entre eux.

 

Le siyâm est plus propice à faire de bonnes œuvres. Les croyants se rivalisent dans le bien et sont beaucoup plus énergique qu’en temps normal.

 

Le siyâm attendrit le cœur et prédispose à l’évocation du Seigneur (dhikr).

 

Il permet de mieux se concentrer sur l’adoration et d’évacuer l’esprit.

 

Le siyâm est à même d’entretenir un sentiment d’amour pour les bonnes œuvres et, en parallèle, de répulsion pour les péchés.

 

On est peut-être capable ainsi de se régénérer pendant une longue période.

 

Ce qui aura des conséquences en bien sur la pensée et le comportement dans la vie de tous les jours.

 

Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers !

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

 

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân

Publié par ramadhan.af.org.sa

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Peut-on battre son épouse ? (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Peut-on battre son épouse ? (vidéo)

 

Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly - الشيخ محمد بن هادي المدخلي

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Ce que 'Ali رضي الله عنه pensait de ceux qui le mettaient au-dessus de Abu Bakr et ‘Umar رضي الله عنهم

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Ce que 'Ali رضي الله عنه pensait de ceux qui le mettaient au-dessus de Abu Bakr et ‘Umar رضي الله عنهم

Adh-Dhahabi rapporte dans son livre al-Kaba-ir, sur le fait d’insulter les sahabas :

 

Il est rapporté selon la chaine suivante : Hajjaj ibn Dinar – Abu Ma’shar – Ibrahim, que Alqama a entendu ‘Ali dire [dans une version il est précisé que 'Ali était sur le Minbar à Koufa, et il frappait de sa main le Minbar] :

 

« Il m’est parvenu que des gens prétendent que je suis supérieur à Abu Bakr et ‘Umar.

Celui qui prétend une telle chose est un diffamateur.

Il mérite la peine du diffamateur [c'est à dire : 80 coups de fouet] »

 

[Adh-Dhahabi dans al-Kabaa-ir (Les Grands Péchés). Egalement rapporté par ibn Abi 'Asim dans As-Sunna (993) avec Isnad Hasan selon cheikh al-Albani.

Cette parole de 'Ali a été rapportée de facon Mutawwatir (donc Sahih), Ibn Taymiyya dit dans Majmu' al-Fatawa que cela a été rapporté avec plus de 80 voies lors d'un sermon de 'Ali à Kufa...]

 

Publié par citationssalafssalih.com

 وروى حجاج بن دينار عن أبي معشر عن علقمة قال : سمعت عليّاً رضي الله عنه يقول

بلغني أن قوماً يُفضِّلوني على أبي بكر وعمر، من قال شيئاً من هذا فهو مفتر، عليه ما على المفتري

الكبائر للذهبي والسنة لابن أبي عاصم 993 (حسنه الألباني) والخبرعن علي صحيح متواتر عنه

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Matérialiser la ka'ba pour instruire les gens au pèlerinage (audio-vidéo)

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Matérialiser la ka'ba pour instruire les gens au pèlerinage (audio-vidéo)

Question :

 

Noble Cheikh, là-bas, certains professeurs expliquent aux élèves la caractéristique du ‎Pèlerinage et de la ‘Omra.

 

Mais, ils disent qu’ils ne comprennent pas d’une très bonne compréhension. ‎

 

Est-il permis de mettre dans l’école un exemple d’une représentation en volume de la Ka’ba et des ‎endroits, jusqu'à ce qu’ils mettent en application, d’une application effective ‎

 

Réponse de Cheikh Outhemine :‎

 

Dis leur : cela est correct à condition qu’ils se mettent en Ihram également !

 

Qu’ils se vêtissent de ‎l’habit de l’Ihram !

 

Et s’ils ont tourné autour de cette matérialisation, ils marqueront le circuit ‎‎(Tawaaf), ils se hâteront dans les trois premiers tours, et se mettront à ses alentours à un endroit et ‎diront : ceci est l’emplacement d’Ibrahim !‎

 

Mais, qu’est-ce que cette parole ?!‎

 

Ceci, de façon générale, n’est pas nécessaire.

 

Il sera capable de dessiner au tableau un carré – une ‎image de la Ka’ba – et de dire : tu tourneras autour de celle-ci comme ceci.

 

Quant à ce qu’elle soit une ‎matérialisation, alors ceci, selon mon opinion, placera certainement les adorations au niveau d’un ‎rituel abstrait et à uniquement des mouvements, et quelle en sera l’effet dans le cœur.‎

 

Tu as compris ?‎

 

Donc, tu as compris de ma parole que ceci en est une moquerie.

 

Ainsi, tu as compris que ceci est ‎permis ou que ceci n’est pas permis ?‎

 

Le Questionneur :

 

Ce n’est pas permis.‎

 

Cheikh :

 

Ceci n’est pas permis.

 

La louange appartient à Allah.

 

Ceci est ce qui est demandé.‎

 

حكم تجسيم الكعبة ومشاعر الحجِّ للتقريب

السؤال : فضيلة الشيخ: هناك بعض المدرِّسين يشرح للطلاب صفة الحجِّ والعمرة؛ ولكنه يقول: لا يستوعبون ‏استيعابًا جيدًا، فهل يجوز أن أجعل في المدرسة مثلاً مجسَّمًا للكعبة والمشاعر؛ حتى يطبقون ذلك تطبيقًا ‏عمليًا؟

الجواب : قُل له: لا بأس بشرط أن يُحرِم هو أيضًا! يلبس ثياب الإحرام! وإذا طاف بهذا المجسَّم يَطَّبِع في الطَّواف، ‏ويَرمِلْ في الأشواط الثَّلاثة الأولى! ويجعل حوله مقامًا؛ يقول: هذا مقام إبراهيم!‏

 وايش الكلام هذا؟! ‏

 هذا لا ينبغي إطلاقًا، يستطيع أن يرسم في السَّبورة مربعًا -صورة الكعبة- ويقول: تطوف عليه هكذا

أمَّا أنْ يجعل مجسَّمًا؛ فهذا -في ظنِّي- أنه سيجعل العبادات مجرد طقوس وحركات فقط، ما لها تأثير في ‏القلب.‏

 أفهمت؟

 إذن، فهمت من كلامي هذا السَّاخر به، فهمت أنه يجوز ولا ما يجوز؟

 السائل: ما يجوز

 الشيخ: ما يجوز. الحمد لله، هذا هو المطلوب. نعم

حكم تجسيم الكعبة ومشاعر الحجِّ للتقريب

السؤال : فضيلة الشيخ: هناك بعض المدرِّسين يشرح للطلاب صفة الحجِّ والعمرة؛ ولكنه يقول: لا يستوعبون ‏استيعابًا جيدًا، فهل يجوز أن أجعل في المدرسة مثلاً مجسَّمًا للكعبة والمشاعر؛ حتى يطبقون ذلك تطبيقًا ‏عمليًا؟

الجواب : قُل له: لا بأس بشرط أن يُحرِم هو أيضًا! يلبس ثياب الإحرام! وإذا طاف بهذا المجسَّم يَطَّبِع في الطَّواف، ‏ويَرمِلْ في الأشواط الثَّلاثة الأولى! ويجعل حوله مقامًا؛ يقول: هذا مقام إبراهيم!‏

 وايش الكلام هذا؟! ‏

 هذا لا ينبغي إطلاقًا، يستطيع أن يرسم في السَّبورة مربعًا -صورة الكعبة- ويقول: تطوف عليه هكذا

أمَّا أنْ يجعل مجسَّمًا؛ فهذا -في ظنِّي- أنه سيجعل العبادات مجرد طقوس وحركات فقط، ما لها تأثير في ‏القلب.‏

 أفهمت؟

 إذن، فهمت من كلامي هذا السَّاخر به، فهمت أنه يجوز ولا ما يجوز؟

 السائل: ما يجوز

 الشيخ: ما يجوز. الحمد لله، هذا هو المطلوب. نعم

Question :

 

Une personne enseigne aux petits et leur apprend la caractéristique du Pèlerinage, il a alors entrepris ‎en pratique, s’est sacralisé, a apporté une boite qui est un carton de réfrigérateur, l’a peint en noir, l’a ‎prise, a tourné autour d’elle puis a fait la caractéristique du Pèlerinage.

 

Quel est le jugement ‎concernant cet acte ?‎

 

Réponse de Cheikh Salih Al Fawzan :

 

Sur ceci est paru des décrets venant du Comité des Grands Savants, des assemblées jurisprudentielles, ‎sur l’interdiction de l’acte de matérialisation de la Ka’ba, parce que cela conduit à un interdit, parce ‎que les gens vont croire que cette matérialisation est en fait la Ka’ba, et les ignorants vont s’y attachés. ‎

 

Donc, cet acte n’est pas permis, mais qu’il leur enseigne, leur apprenne sa nature sans ceci, alors ceci ‎est correct, ceci est bien.‎

 

Questions lors du "Commentaire de la perle des yeux des monothéistes" de Cheikh Saalih al-‎Fawzaan, par le biais du livre "les Réponses importantes aux problèmes d’adversité"(2/107).‎

 

السؤال : شخص يدرس الصغار ويعلمهم صفة الحج ، فقام بتطبيق عملي وأحرم وجاء بصندوق وهو كرتون ثلاجة ، وصبغه باللون الأسود وأخذ يطوف وفعل صفة الحج فما حكم هذا الفعل ؟ 

الجواب : هذا صدر فيه قرارات من هيئة كبار العلماء ، ومن المجامع الفقهية بتحريم عمل مجسم للكعبة لأن هذا يفضي إلى محظور وأن يعتقد الناس في هذا المجسم أنه هو الكعبة ، والجهال يتعلقون به ، فلا يجوز هذا العمل ، ولكن كونه يعلمهم ويدرسهم بدون هذا فلا بأس هذا طيب . (1

(1)أسئلة شرح قرة عيون الموحدين ، للشيخ صالح الفوزان

بواسطة كتاب الإجابات المهمة في المشاكل الملمة (2/107

Question :

 

Chez nous, au Maroc, un homme enseigne aux gens les rites du Pèlerinage de manière pratique.

 

Il place un gros cube couvert de noir, qui évoque la Ka`ba ; de même pour le site d'Ibrâhîm, As-Safâ, Al-Marwa, Zam-zam et tout autre lieu impliqué dans les rites du Pèlerinage.

 

Les gens viennent à la mosquée s'entraîner aux rites du Pèlerinage ou de la `Omra, en élevant leur voix en groupe pour dire Labbayka Allâhoumma Labbayk.

 

Ce phénomène devient très répandu à travers le Maroc de sorte que quand vous entrez dans certaines mosquées, vous trouvez la représentation de la Ka`ba et de tout autre site lié au Pèlerinage, et ce, à longueur d'année.

 

Prière de nous indiquer, votre Eminence, l'avis religieux sur la question, sachant que ces entrainements sont filmés par caméra, et que les cassettes vidéo sont distribuées aux gens. 

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

La fabrication d'objets en trois dimensions, en bois ou autre matériau, pour les besoins d'enseignement des rites du Pèlerinage ou de la `Omra de la manière décrite, sont des innovations répréhensibles, car cela comporte le risque que le cœur des gens s'accroche à de tels objets, ou que ces objets subissent un traitement non respectueux, sachant qu'il n'est pas besoin de recourir à ces moyens.

 

L'explication orale en s'aidant de croquis, éventuellement, est suffisant pour faire parvenir le message aux gens.

 

Il a été authentifié que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

 

"Tout acte non conforme à nos enseignements est à rejeter."

Rapporté par Mouslim dans son ouvrage : Sahîh. 

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. 

 

La Fatwa numéro (20266)

(Numéro de la partie: 11, Numéro de la page: 14)

صناعة المجسمات من الخشب لتعليم الشعائر الإسلامية

س: عندنا في بلاد المغرب، رجل يعلم الناس مناسك الحج بطريقة عملية، وذلك أنه صنع لهم إطارًا خشبيًّا ملونًا بالأسود يشبه الكعبة وكذلك مقام إبراهيم والصفا والمروة وزمزم والجمرات.. وغير ذلك مما يتعلق بمناسك الحج، وعملية التدريب تتم بأن يأتي الناس بإحرامهم ويلبسونه، ويقومون بالمناسك، ابتداءً من العمرة إلى نهاية الحج، ويرفعون أصواتهم بالتلبية داخل المسجد بأصوات جماعية، وإن هذه الظاهرة بدأت تنتشر في كل مناطق المغرب، بحيث إذا دخلت بعض المساجد، تجد إطارًا خشبيًّا يشبه الكعبة وكل ما له علاقة بالمناسك على طول السنة. فالمرجو منكم سماحة الوالد أن تبينوا
حكم الشرع في هذه المسألة، مع العلم أن هذا التدريب على مناسك الحج صور بالكاميرا، وتوزع أشرطة الفيديو على الناس

ج: صناعة المجسمات من الخشب وغيره لبعض الشعائر الإسلامية كالكعبة ومقام إبراهيم والجمرات وغيرها لغرض استعمالها في التعليم لأداء مناسك الحج والعمرة على الوجه المذكور في السؤال لا يجوز بل هو بدعة منكرة، لما يفضي إليه من المحاذير الشرعية كتعلق القلوب بهذه المجسمات - ولو بعد حين - وتعريضها للامتهان وغير ذلك، مع عدم الحاجة إلى هذه الطريقة، إذ الشرح والبيان باللسان والاستعانة على ذلك بالكتابة التوضيحية كاف شاف في إيصال المعاني الشرعية إلى عموم الناس، وقد صح عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه قال

 من عمل عملاً ليس عليه أمرنا فهو

رد  أخرجه مسلم في صحيحه
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 11، الصفحة رقم: 14)
الفتوى رقم - 20266

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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