Complément sur les principes de la croyance
- Tout qui est en accord avec le Livre et la Sunna Authentique est accepté et tout qui est en opposition avec cela est rejeté.
- Tout qui est en accord avec le Livre et la Sunna Authentique est accepté et tout qui est en opposition avec cela est rejeté.
Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - الشيخ عبيد بن عبد الله الجابري
Sache - qu'Allah nous facilite ainsi qu'à tous les musulmans la voie vers ce qu'Il aime et ce qu'Il agrée - que le fait de donner des avis juridiques (Al-Futiyâ ou Al-Iftâ') est une chose de la plus grande importance.
La première : qu'il ait une intention pure, c'est-à-dire qu'il fasse cela pour Allah le Très-Haut uniquement, et qu'il ne le fasse pas pour qu'on lui confie une responsabilité ou autre, et s'il n'a pas une intention pure, il n'aura pas de lumière [pour se guider], et sa parole ne sera pas éclairée ;
La deuxième : qu'il soit sage et réfléchi (Halîm) (1), jouisse de respect (Waqqâr) et qu'il ait du sang-froid (Sakînah), sinon, il ne pourra pas assumer la tâche d'énoncer les avis juridiques ;
La troisième : qu'il soit fort dans son domaine et dans la connaissance, sinon, il s'expose à un grand danger ;
La quatrième : qu'il ne soit pas dans le besoin, auquel cas les gens le mépriseraient ; il aurait besoin d'eux et de ce qu'ils possèdent, et les gens subiraient de sa part un dommage (2) ;
La cinquième : qu'il connaisse la nature humaine, qu'il soit conscient des des ruses et des trahisons des gens, afin qu'il soit sur ses gardes, et qu'ils ne l'entraînent pas dans les actes interdits. »
Prends donc bien ces choses en considération.
En particulier, les questions de divorce et d'adultère... Al-Athram rapporte de lui (Ahmad ou Thawrî ?) qu'il lui a posé une question, et il lui a dit : « Comment ? Tu connais bien cela ! » Il répondit : « Non, je ne connais pas cela, moi. »
Je l'ai entendu dire : « Elle (il voulait dire la science) ne tombe pas du ciel. »
-Et Sufiyân a dit : « Parmi les épreuves qui touchent la personne si elle est versée dans la science de la religion, est qu'elle aime parler plus que de se taire. »
-Al-Marwadhî a dit : « J'ai dit à Abû 'Abdillah (l'imam Ahmad) : « Les gens croient que le savant sait tout. » et il m'a dit : « Ibn Mass'ûd, qu'Allah l'agrée, a dit : « Celui qui répond à toutes les questions que les gens lui posent est un fou. » et Abû 'Abdillah réprouva le fait de se précipiter dans les questions et les réponses. »
-Et il (Al-Marwadhî) a dit : « J'ai entendu Abû 'Abdillah dire : « Que le serviteur (d'Allah) craigne Allah et qu'il fasse attention à ce qu'il dit et ce à propos de quoi il parle, car on lui demandera des comptes [le jour du Jugement]. »
-Il (l'imam Ahmad) a dit : « Il ne convient pas que celui qui prononce des avis juridiques aux gens cherche à gagner les gens à ses opinions, et qu'il soit dur avec eux. »
-Dans une version d'Al-Qâssim, il a dit : « Il convient plutôt qu'il leur recommande l'opinion claire, celle sur laquelle il n'y a aucun doute, et si seulement les gens, lorsqu'on leur recommande la chose authentique, [se contentaient de l'appliquer], sans en rajouter. »
-Muhammad ibn Tâhir a rapporté que l'imam Ahmad fut interrogé sur une question de divorce, et il dit : « Demande à autre que moi, car je ne me prononce absolument pas sur les questions de divorce. » (5)
-Dans une version d'Ibn Mansûr, (l'imam Ahmad a dit) : « Que l'humiliation et le rabaissement soit sur toi, le savant qui répond à tout ce sur quoi tu es interrogé. »
-Il a dit aussi : « Celui qui informe les gens (ou se prononce) sur tout ce qu'il entend est un fou. » Ahmad a dit, dans une version d'Ahmad ibn 'Alî Al-Abâr : « Un homme dit à Ahmad : « Je te jure par Allah que je ne connais pas la réponse ! », et il lui répondit : « Si seulement, quand tu ne sais pas, moi, je savais ! »
-Dans une version d'Al-Marwadhî : « Celui qui prononce des avis juridiques aux gens endosse une responsabilité immense [...] Celui qui prononce des avis doit connaître les avis de ceux qui l'ont précédé, sinon qu'il s'abstienne d'émettre des décrets. »
-Dans une version d'Al-Maymûnî, il a dit : « Celui qui parle dans une question dans laquelle personne ne l'a précédé, je crains qu'il tombe dans l'erreur. »
-Ath-Thawrî a dit : « Nous continuerons d'apprendre tant que nous trouverons quelqu'un pour nous enseigner. »
-Ahmad a dit : « Jusqu'à présent, nous sommes en train d'apprendre. » Et Ishâq ibn Ibrâhîm lui a posé la question concernant la signification du hadith : « Le plus audacieux d'entre vous à prononcer des avis juridiques est celui qui craint le moins le Feu. », et Abû 'Abdillah a répondu : « Il se prononce sur une question qu'il n'a jamais entendu. »
-Muhammad ibn Abî Harb a dit : « J'ai entendu que l'on a interrogé Abû 'Abdillah sur une personne qui prononce des avis sans science, et il a dit : « On rapporte d'Abû Mûssâ qu'il a dit : « Il sort de la religion. »
-Al-Marwadhî a rapporté qu'un homme se prononça sur une chose et Abû 'Abdillah le désapprouva : « Ceci est dû à son amour pour ce bas monde : on l'interroge sur un domaine qu'il ne maîtrise pas et il répond quand même. »
-Ibn Hammâd a dit : « Je posais des questions à Ibrâhîm et il voyait à mon visage que je n'avais pas compris ; il recommençait son explication jusqu'à ce que je comprenne. » Rapporté par Al-Khallâl et d'autres.
-Ibn Wahb a rapporté de Yûnus qui le rapporte d'Az-Zuhrî : « Abû Bakr As-Siddîq, qu'Allah l'agrée, cita un hadith à un homme ; celui-ci lui demanda plus d'explication. As-Siddîq dit alors : « Le hadith est tel que je te l'ai cité, et que je sois méprisé si je dis quelque chose à propos de quoi je ne sais rien. »
-On rapporte aussi d'Abû Hurayra de plusieurs sources, un hadith remontant au Prophète :
« Celui qui prononce des avis sans être sûr de ce qu'il dit, le péché retombe sur celui qui a donné l'avis. » (6)
Et dans une autre version : « Celui qui prononce des avis sans science, le péché retombe sur celui qui a donné l'avis. »
Ces deux hadiths sont rapportés par Ahmad. Le premier est rapporté par Ibn Mâjah, et le second par Abû Dâwûd, et c'est un hadith Jayyid dont les voies sont citées dans Hawâshîl-Muntaqâ.
-Az-Zuhrî a rapporté de Khâlid ibn Aslam qui a dit : « Nous étions avec Ibn 'Umar lorsqu'un bédouin lui demanda : « Est-ce la tante paternelle hérite ? » Il lui répondit : « Je ne sais pas. » Le bédouin lui dit : « Toi ? Tu ne sais ? » Ibn 'Umar dit : « Non, va voir les savants et pose-leur la question. » Lorsque l'homme partit, Ibn 'Umar embrassa sa main et dit : « C'est bien vrai ce qu'a dit Abû 'Abdir-Rahmân (Ibn Mass'ûd) : on lui a posé une question sur une chose qu'il ne savait pas et il a dit : 'Je ne sais pas'. »
-Abû Hussayyin 'Uthmân ibn 'Âssim le Successeur (Tâbi'î) a dit : « Vous vous prononcez sur des questions qui, si elles avaient été posées à 'Umar, il aurait réuni tous les gens qui ont participé à la bataille de Badr [pour statuer dessus]. »
-Al-Qâssim et Ibn Sirîn ont dit : « Il vaut mieux qu'un homme meure ignorant plutôt qu'il dise des choses sur lesquelles il n'a aucune science. »
-Mâlik rapporte d'Al-Qâssim ibn Muhammad a dit : « C'est une faveur que l'homme se fait à lui-même que de ne parler que dans la limite de ce qu'il connaît. »
-Mâlik (ibn Anas) a dit : « C'est une preuve de la compréhension de la personne qu'elle dise : « Je ne sais. » Il se peut que grâce à cela, Allah lui facilite la voie vers le bien. »
-'Abdur-Razzâq ibn Mu'ammar a dit : « Un homme interrogea 'Amr ibn Dinâr à propos d'une chose et il ne répondit pas. L'homme dit alors : « J'ai cette affaire sur la conscience, alors réponds-moi. » Il ('Amr) dit : « Je préfère encore que tu aies cette affaire aussi grosse qu'Abû Qubays sur la conscience plutôt que de l'avoir sur ma conscience, ne serait-ce que de l'épaisseur d'un cheveu. »
-Ibn Mahdî a dit : « Un homme interrogea l'imam Mâlik ibn Anas, et il tarda à lui répondre. L'homme insista et Mâlik dit : « Mâsha Allah, un tel ! Je ne me prononce que ce sur quoi je pense est bien, et je ne maîtrise pas la question que tu m'as posée. » »
-Ibn Wahb a dit : « J'ai entendu Mâlik dire : « L'empressement à se prononcer sur des avis juridiques est une sorte d'ignorance et de stupidité. » »
-Yahiya ibn Sa'îd a dit : « Sa'îd ibn ul-Mussayib ne prononçait presque jamais d'avis ni ne parlait, sans qu'il ne dise : « Ô Allah ! Epargne-moi et épargne-les de moi. » Rapporté par Al-Bayhaqî et d'autres.
... C'est d'autant plus vrai lorsque la personne qui prononce les avis juridiques se connaît elle-même et sait bien qu'elle n'est pas capable de se prononcer, car elle ne réunit pas toutes les conditions, ou une chose l'en empêche, mais que les gens ne le savent pas.
Dans ce cas, il lui est interdit de donner des avis aux gens, sans aucun doute ; il va au devant de commettre l'interdit, d'autant plus, s'il est motivé par un intérêt de ce bas monde.
Quant aux Pieux Prédécesseurs, il délaissait cela par peur, en espérant que quelqu'un d'autre pourrait répondre à leur place, car il se peut que quelqu'un soit mieux placé qu'eux pour prendre cette responsabilité.
-Ibn Ma'în a dit : « Celui qui enseigne les hadiths alors qu'il y a dans la région quelqu'un qui est plus savant que lui dans le hadith est un imbécile. »
-Mâlik a dit : « Je n'ai commencé à donner des avis juridiques qu'après que soixante-dix savants aient témoigné que j'en étais capable. »
-Ibn 'Uyayna et Sahnûn ont dit : « Les plus courageux à prononcer des avis juridiques sont ceux qui ont le moins de science. » Et Sahnûn a dit : « Les pires des gens sont ceux qui vendent (leur place) dans l'au-delà pour (un intérêt de) ce bas-monde (pris) à un autre. »
-Il a dit : « L'épreuve de répondre correctement est pire que d'être éprouvé par l'argent. »
-Sufiyân a dit : « J'ai connu les savants (jurisconsultes) qui détestaient répondre aux questions et prononcer des avis. Ils ne se prononçaient que s'ils n'avaient pas trouvé d'autre issue. »
-Il a dit aussi : « Les gens les plus savants sur les avis juridiques sont ceux qui en disent le moins, et les plus ignorants sont ceux qui parlent le plus. »
-Rabî'a pleurait et on lui demanda pourquoi il pleurait. Il dit alors : « On a interrogé une personne qui n'a pas de science (c'est-à-dire lui-même). »
-Il a dit aussi : « Certains parmi ceux qui donnent des avis méritent plus la prison que les voleurs ! »
-Certains savants ont dit à des muftis : « Si on t'interroge, que ton souci ne soit pas de dégager celui qui te pose la question, mais plutôt de te dégager toi-même (de cette responsabilité). »
-Lorsque Qatâda s'assit pour donner des avis juridiques, on lui demanda : « Sais-tu dans quelle situation tu t'es mis ? Tu t'es mis, ô Qatâda, entre Allah et ses créatures, pour dire : « Ceci est correct et ceci ne l'est pas. » »
-Certains ont dit : « Le savant s'interpose entre Allah et ses créatures (7) ; prenez donc garde à la manière dont vous vous interposez entre eux. »
-Lorsque l'on posait une question dans le licite et l'illicite à Ibn Sirîn, son visage changeait de couleur, et il se transformait à tel point que l'on aurait cru que ce n'était plus lui.
-Quand on interrogeait (Ibrâhîm) An-Nakha'î, on pouvait lire la désapprobation sur son visage et il disait : « Tu n'as trouvé personne d'autre que moi à qui poser la question ? »
-Sa'îd Ibn Jubayr a dit : « Malheur à celui qui dit quand il ne sait pas : « Je sais. » »
-On rapporte de Mâlik que lorsqu'il se prononçait sur une question, c'est comme s'il était debout, entre l'Enfer et le Paradis.
-An-Nakha'î a dit : « Je me suis prononcé mais si j'avais trouvé la moindre échappatoire, je ne l'aurais pas fait. Et l'époque où je serais le savant des gens de Kûfa sera une mauvaise époque. »
-Ibn 'Uyayna a dit : « Cette responsabilité n'est pas pour ceux qui veulent que les gens aient besoin d'eux, mais elle est plutôt pour ceux qui voudraient qu'il se trouve quelqu'un pour s'en occuper à leur place. »
-On interrogea 'Umar ibn 'Abdil-'Azîz sur une question et il dit : « Je n'ai pas le courage de me prononcer. »
Allah est le Plus Savant et la prière et salut d'Allah sont sur le Prophète, sa famille et ses Compagnons.
(1) Le trait de caractère (al-Hilm) est très complet car il signifie tout à la fois : maîtrise de soi, patience, indulgence, clémence, bonté et sagesse. C'était une des qualités fortes du Prophète, prière et salut d'Allah sur lui.
(2) Car il leur donnerait l'avis juridique qui serait dans son intérêt matériel personnel.
(3) L'auteur veut dire par là que le savant qu'était l'imam Ahmad, malgré toute sa science, qui était certainement plus vaste que celle d'Abû 'Ubayd, n'hésitait pas à poser des questions et ne se fiait pas qu'à sa propre science. Cela montre aussi la modestie dont il faisait preuve.
(4) Alors qu'il était la référence de son époque dans le domaine de la science de la religion.
(5) J'ai entendu dire que cheikh 'Abdul-Muhsin Al-'Abbâd ne se prononce jamais sur des affaires de divorce. Le divorce est une question qui porte à conséquence car elle sépare des gens et brise des familles. Beaucoup de savants renvoient ces questions devant le juge qui tranche dans ce domaine, après avoir auditionné les deux parties.
(6) C'est-à-dire le péché qui va résulter de l'action qui est elle-même la conséquence de l'avis juridique erroné. Imaginez que quelqu'un dise à une personne de ne pas rattraper une prière ou un jour de jeûne, ou de ne pas rendre une somme d'argent, etc, alors que c'est le contraire qui est correct !
(7) C'est-à-dire qu'il explique la science d'Allah aux créatures.
(extraits de Îqâdh ul-Himam de cheikh Abdul-'Azîz As-Salmân - rahimahullah)
copié de fatwas.online.fr
L'Imâm Mansoûr Ibn Yûnus al-Bahoûtî [dans « ar-Rawdh al-Mourbi'Charh Zâd al-Moustaqni' »] dit :
«Toute la femme libre est 'Awrah [partie à dissimuler] en dehors de son visage. »
-CHeikh Ibn 'Uthaymîn (rahimahullâh) explique [de cette parole] :
Il est obligatoire pour elle [selon le sens de cette parole] de dissimuler l'ensemble de son corps en dehors de son visage.
Il n'y a pas de preuve claire sur cette question.
C'est pourquoi SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) soutient que la femme libre doit couvrir tout son corps à l'exception de ce qu'elle laisse apparaître habituellement dans sa maison, à savoir le visage, les paumes et les pieds.
Il dit :
« Les femmes à l'époque du Messager d'Allâh (salllallahu 'alayhi wa sallam) avaient l'habitude dans leurs maisons de porter des chemises. Cependant toute femme ne possédait pas deux habits.
C'est pourquoi quand le sang des menstrues entachait l'habit, elle lavait le point souillé et priait vêtue du même habit ». [1]
Aussi, les pieds et les paumes ne font pas partis de ce qui doit être couvert par la femme qui prie.
Ce qui ne veut pas dire qu'il est permis [à l'homme] de les regarder.
Sur cette base d'absence de preuve qui pourrait rassurer sur la question, j'adopte la position de SHeikh al-Islâm sur cette question et je dis : ce qu'il dit est apparemment juste même si nous ne pouvons assurément le qualifier comme tel.
Car, même quand la femme est vêtue d'un habit qui touche le sol, elle peut laisser l'intérieur de ses pieds se découvrir en cas de prosternation [...] [2]
-Question :
Quel est le jugement sur le fait de montrer les pieds et les mains pour la femme pendant la prière, sachant qu'elle n'est pas devant des hommes, mais dans sa maison ?
Réponse :
Ce qui est bien connu [sur la question] dans le Madhhab [dogme] Hanbalite - rahimahum Allâh - est que toute la femme adulte libre est « 'Awrah » [partie à dissimuler] dans la prière en dehors du visage ; et d'après cela, il n'est pas permis de découvrir ses mains et ses pieds, bien que de nombreux gens de science soutiennent qu'il est possible à la femme de découvrir ses mains et ses pieds.
Mais la chose la plus sûre pour une femme c'est d'y faire attention, et si une femme le fait, elle doit chercher un avis juridique sur le sujet, mais personne ne doit s'engager à lui ordonner de refaire ses prières. [3]
-SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) dit :
[...] Quant à la femme, tout son corps est à dissimuler sauf son visage.
Il y a une divergence des gens de science pour ce qui est de ses paumes.
Certes, certains d'entre eux jugent qu'il est obligatoire de les dissimuler, et pour d'autres, il est permis de les laisser découverts.
Il y a là dans cette affaire une grande permission - Inshâ-Allâh.
Ceci dit, les couvrir est meilleur afin de sortir de la divergence des savants sur cela.
Quant aux pieds, il est obligatoire de les couvrir quand on est en prière, selon la majorité des gens de science [...] [4]
[1] Voir pour plus de détails Madjmu'al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, Vol-22 p.109-120
[2] Kitâb « ach-Charh al-Moumti' 'ala Zâd al-Moustaqni' » de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, 2/160-161
[3] Madjmu' Fatâwa de Ibn Uthaymîn, 12/295
[4] Madjmu'Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 10/410-411
copié de manhajulhaqq.com
On interrogea Cheikh :
Quelle est votre directive quant à l'utilisation du temps et la préservation contre son gaspillage ?
Il répondit en disant :
Il incombe à l'étudiant en science de préserver son temps du gaspillage.
La perte de temps est de divers aspects :
-Le premier : en abandonnant la mémorisation et la révision de ce qu'il a lu.
-Le deuxième : en s'asseyant auprès de ses amis et en tenant des conversations vaines dans lesquelles il n'y a aucun bénéfice.
-Et le troisième et c'est le plus nuisible d'entre eux pour un étudiant en science : que son souci ne soit que de poursuivre les paroles des gens, les on-dit, et ce qui s'est produit et ce qui arrive dans une affaire qui ne le concerne pas.
Nul doute que cela provient d'un islam faible, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Fait partie du bon islam de l'homme de délaisser ce qui ne le regarde pas.» [1]
Et s'occuper avec les on-dit est une perte de temps.
En réalité c'est une maladie qui, si elle se répand en l'homme - nous demandons à Allâh le salut - elle devient son plus grand intérêt.
Et probablement qu'il sera hostile envers celui qui ne mérite pas l'hostilité, ou s'alliera avec celui qui ne mérite pas l'alliance, en raison de sa préoccupation pour ces choses, qui le détournent de la quête de la science, sous prétexte que cela soit du domaine de faire triompher la vérité, or ce n'est pas le cas.
Cela fait plutôt partie d'occuper l'âme avec ce qui ne concerne pas l'individu.
Quant à ce que l'information te vienne sans que tu l'aies saisie au vol ou que tu l'aies cherchée, alors chaque individu reçoit des informations.
Mais il ne s'affaire pas avec, et elles ne sont pas sa plus grande préoccupation.
Car cela occupe l'étudiant en science, lui corrompt son affaire et ouvre dans la communauté la porte du partisanisme (hizbiya) et ainsi la communauté se divisera.
[1] Rapporté par l'imam Ahmad (1/201) et Tirmidthi (2318). An-Nawawi l'a déclaré Hasan dans 'Riyadhus-Salihin' (p. 73). Ahmad Shakir l'a déclaré 'Sahih' dans 'Al-Musnad' (1737).
Kitabul-'Ilm
Traduit par la chaîne Telegram غيث القلوب - @ghaithqolob
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Question :
Article tiré du site assalafi.com
Source : Ijabatus-Sa'il 'ala Ahim Al-Masa'il, p. 589, question n°346.
Traduit par Abu Sumaya
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي
Question :
Le croyant peut-il avoir des troubles ou maladies psychologiques ?
Comment doit-on le traiter selon la religion, sachant que la médecine contemporaine traite ces troubles uniquement avec les médicaments modernes ?
Réponse :
Nul doute que l'être humain peut être la cible de troubles et de maladies psychologiques résultant de l'angoisse de l'avenir, ou des regrets et des remords du passé.
Les troubles psychologiques ont une influence plus importante sur le corps que les maladies physiques et le traitement de ces troubles se fait par des moyens autorisés : la Ruqiya (1) est plus efficace que le traitement par les médicaments chimiques.
Un des traitements de ces troubles ou maladies a été rapporté dans le hadith authentique, selon Ibn Masscûd, qu'Allah l'agrée :
«Tout croyant atteint de tristesse, de déprime ou de chagrin qui dit cette formule, Allah le soulagera :
«Ô Allah, je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils d'une esclave à Toi. Certes, je Te suis soumis, Ta décision est prise et Ton jugement est juste, je Te demande par chacun des Noms que Tu T'es donnés, ou que Tu as révélés dans ton Livre, ou que tu as enseignés à l'une de tes créatures, ou que Tu T'es réservés dans ta science secrète, (je Te demande) de faire en sorte que le Coran soit le printemps de mon cœur, la lumière de ma vue, la cause qui dissipe ma tristesse et qui éloigne mes soucis et mes chagrins.»» (2)
Un autre traitement aussi peut être que la personne dise :
«Nulle de divinité en dehors de Toi ! J'ai été vraiment du nombre des injustes.»
Celui qui veut en savoir plus peut consulter les livres écrits par les savants dans le domaine des invocations, tels :
-Al-Wâbil us-Sayyib d'Ibn ul-Qayyim,
-Al-Kalim ut-Tayyib de Cheikh ul-Islam Ibn Taymiyya,
-les invocations Al-Adhkâr d'An-Nawawî,
-ainsi que Zâd ul-Macâd d'Ibn ul-Qayyim.
Cependant, lorsque la foi s'affaiblit, les gens acceptent de moins en moins les traitements «islamiques».
De nos jours, les gens comptent plus sur les traitements médicamenteux que sur les traitements islamiques.
Plus la foi est grande plus les traitements islamiques sont efficaces.
Ceux-là peuvent même s'avérer plus efficaces que les médicaments.
Tout le monde connaît l'histoire de l'homme envoyé par le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, avec une délégation.
Ce groupe se rendit chez une tribu arabe, mais ses membres ne leur offrirent pas l'hospitalité.
Allah, le Tout-Puissant, voulut que le chef de la tribu ait été mordu (par un scorpion).
Les membres de sa tribu se dirent : «Allons voir ce groupe (les Compagnons) qui sont venus chez nous, peut-être trouverons-nous une personne qui pratique la Ruqiya.»
Les Compagnons leur répondirent : «Nous ne pratiquerons la Ruqiya à votre chef que si vous nous donnez tant et tant de moutons.»
Ils acceptèrent, alors un des Compagnons pratiqua la Ruqiya au chef de la tribu en lisant juste la Fâtiha, et l'homme mordu se leva comme s'il avait été libéré de prison.
C'est donc l'effet qu'a produit la lecture de la Fâtiha sur cet homme, car elle a été lue par un cœur rempli de foi.
Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, leur dit après leur retour :
«Comment avez-vous su que la Fâtiha est une Ruqiya ?» (3)
Mais de nos jours, la piété et la foi des gens se sont affaiblies.
Les gens ne croient qu'aux phénomènes matériels visibles, mais en réalité, c'est une épreuve pour eux.
A l'inverse, est apparue une catégorie de charlatans qui profitent de la détresse des gens pour leur extorquer de l'argent, en prétendant qu'ils sont des lecteurs du Coran pieux.
Cependant, ce sont de véritables escrocs.
Les gens se sont partagés entre deux extrêmes : ceux qui disent que la lecture (du Coran) n'a aucun effet, et ceux qui profitent des gens avec des lectures trompeuses.
Enfin, d'autres sont dans le juste milieu.
(1) Ruqiya : exorcisme qui se pratique en lisant sur le malade des versets coraniques et des invocations tirées de la Sunna du Prophète, prière et salut d'Allah sur lui.
(2) Rapporté par Ahmad (n°1/391, 452).
(3) Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de l'embauche (n°2276) et Muslim, chapitre de la paix (n°2201).
فتاوى العلاج بالقرآن والسنة - الرقى وما يتعلق بها، ص 22 - 24
✅ Publié par fatawaislam.com
علاج الأمراض النفسية
السؤال : هل المؤمن يمرض نفسيّاً ، وما هو المرض النفسي في الشرع ، وكيفية علاجه مثل القلق ،وهل النفس اللوامة تسبب القلق علماً بأن الأطباء يعالجون هذه الأمراض بالأدوية العصرية على طريقة أمريكا وأوروبا ؟
الجواب : لا شك أن الإنسان يصاب بالأمراض النفسية بالهم للمستقبل والحزن على الماضي، وتفعل الأمراض النفسية بالبدن أكثر مما تفعله الأمراض الحسية البدنية، ودواء هذه الأمراض بالأمور الشرعية؛
أي: الرقية أنجح من علاجها بالأدوية الحسية كما هو معروف
ومن أدويتها: الحديث الصحيح عن ابن مسعود رضي الله عنه
إنه ما من مؤمن يصيبه هَمٌّ أو غمّ أو حزن فيقول
"اللَّهُمَّ إِنِّي عَبْدُكَ وَابْنُ عَبْدِكَ وَابْنُ أَمَتِكَ، نَاصِيَتِي بِيَدِكَ، مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤُكَ، أَسْأَلُكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّيْتَ بِهِ نَفْسَكَ أَوْ عَلَّمْتَهُ أَحَدًا مِنْ خَلْقِكَ أَوْ أَنْزَلْتَهُ فِي كِتَابِكَ أَوْ اسْتَأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الْغَيْبِ عِنْدَكَ: أَنْ تَجْعَلَ الْقُرْآنَ رَبِيعَ قَلْبِي وَنُورَ صَدْرِي وَجِلاءَ حُزْنِي وَذَهَابَ هَمِّي
إلا فرج الله عنه -رواه أحمد
فهذا من الأدوية الشرعية، وكذلك أيضًا أن يقول الإنسان
لا إِلَهَ إِلا أَنْتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنْتُ مِنْ الظَّالِمِينَ
رواه احمد والترمذي
ومن أراد مزيدًا من ذلك فليرجع إلى ما كتبه العلماء في باب الأذكار
كـ«الوابل الصيب» لابن القيم
و«الكلم الطيب» لشيخ الإسلام ابن تيمية
و«الأذكار» للنووي
وكذلك «زاد المعاد» لابن القيم
لكن لما ضعف الإيمان ضعف قبول النفس للأدوية الشرعية، وصار الناس الآن يعتمدون على الأدوية الحسية أكثر من اعتمادهم على الأدوية الشرعية، ولما كان الإيمان قويًا كانت الأدوية الشرعية مؤثرة تمامًا؛ بل إن تأثيرها أسرع من تأثير الأدوية الحسية
ولا يخفى علينا جميعًا قصة الرجل الذي بعثه النبي صلى الله عليه وسلم في سرية فنزلوا على قوم من العرب، ولكن هؤلاء القوم الذين نزلوا عليهم لم يضيفوهم، فشاء الله عز وجل أن لُدِغ سيد القوم - لدغته حية - فقال بعضهم لبعض: اذهبوا إلى هؤلاء القوم الذين نزلوا لعلكم تجدون عندهم راقيًا، فقال الصحابة لهم: لا نرقي على سيدكم إلا إذا أعطيتمونا كذا وكذا من الغنم، فقالوا: لا بأس، فذهب أحد الصحابة يقرأ على هذا الذي لُدِغَ، فقرأ سورة الفاتحة فقط، فقام هذا اللديغ كأنما نشط من عقال، وهكذا أثرت قراءة الفاتحة على هذا الرجل؛ لأنها صدرت من قلب مملوء إيمانًا، فقال النبي صلى الله عليه وسلم بعد أن رجعوا إليه
وَمَا أَدْرَاكَ أَنَّهَا رُقْيَةٌ
رواه البخاري ومسلم من حديث أبي سعيد الخدري رضي الله عنه
لكن في زماننا هذا ضعف الدين والإيمان، وصار الناس يعتمدون على الأمور الحسية الظاهرة، وابتلوا فيها في الواقع . ولكن ظهر في مقابل هؤلاء القوم أهل شعوذة ولعب بعقول الناس ومقدراتهم وأموالهم يزعمون أنهم قراء بررة، ولكنهم أكلة مال بالباطل، والناس بين طرفي نقيض منهم من تطرف ولم ير للقراءة أثرًا إطلاقًا، ومنهم من تطرف ولعب بعقول الناس بالقراءة الكاذبة الخادعة، ومنهم الوسط
المصدر: فتاوى العلاج بالقرآن والسنة - الرقى وما يتعلق بها، ص 22 - 24
تاريخ الإضافة : 20/1/2007 ميلادي - 1/1/1428 هجري زيارة: 132
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Cheikh Saleh Ibn Muhammad Al Louhaydane - الشيخ صالح اللحيدان
Question :
Question :
Quel est le jugement sur le port des colliers tel que certains hommes font ?
Réponse :
Porter un collier comme ornement est interdit parce que cela est une pratique spécifique aux femmes.
Alors les hommes imitent les femmes lorsqu'ils portent une chaîne et le Prophète صلى الله عليه وسلم a maudit les hommes qui imitent les femmes.
Cela devient même un plus grand péché et plus interdit si cette chaîne est faite à partir d'or, parce que alors cela est interdit de deux manières.
Cela devient même un plus grand péché si le pendentif est gravé avec la photo d'un humain, un animal ou un oiseau.
Pire, bien pire si cela est gravé avec une croix ou l'est avec la forme d'une croix.
Les deux derniers cas - la photo d'un humain ou d'un animal et en la forme d'une croix - sont interdits pour les hommes et pour les femmes.
Et Allâh est plus Savant.
Fatawa islamiyah, Vol. 7 page 399
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين