Divorcer sa femme sans même l'informer

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Divorcer sa femme sans même l'informer

Question :

 

Un homme s'est absenté de sa femme pendant une longue période , et il l'a divorcé entre lui et sa personne sans même l'informer.

 

Est-ce-que le divorce est compté ?

 

Réponse :

 

Le divorce est tenu en compte même s'il n'est pas parvenu chez l'épouse.

 

Car si la personne à prononcé le divorce en disant j'ai divorcé ma femme, la femme sera divorcée qu'elle l'ait su ou pas !

 

Et c'est pour cette raison , que si on suppose que cette épouse n'ait pas eu connaissance de ce divorce qu'après qu'elle ait eu trois fois ses menstrues , son délai de viduité viendra de se terminer alors qu'elle ne le savais pas !

 

Et c'est pareil dans le cas où un homme meurt et que sa femme n'ait pas eu connaissance de son décés qu'après que la période de viduité soit terminée.

 

A ce moment-là elle n'aura plus de délai ( à attendre ) car son délai de viduité sera terminé pendant cette période ( du jour de la mort de son mari jusqu'à cet instant-là sans qu'elle en ait eu connaissance.)

 

Madjmoù3 douroùss wa Fatâwâ el Haram el Makky ,V/3 , page/232

 

رجل غاب عن زوجته مدة طويلة، وقد طلقها بينه وبين نفسه ،ولم يخبرها بذلك فهل يقع الطلاق ؟
الطلاق يقع وإن لم يبلغ الزوجة فإذا تلفظ الإنسان بالطلاق وقال طلقت زوجتي . طلقت الزوجة سواء علمت بذلك أم لم تعلم ، ولهذا لو فرض أن هذه الزوجة لم تعلم بهذا الطلاق إلا بعد أن حاضت ثلاث مرات فإن عدتها تكون قد انقضت مع أنها ما علمت ، وكذلك لو أن رجلاً توفي ولم تعلم زوجته بوفاته إلا بعد مضي العدة فإنه لا عدة عليها حينئذ لانتهاء عدتها بانتهاء المدة

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Retarder la prière parce que l'on travaille

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Retarder la prière parce que l'on travaille

Question :

 
Beaucoup de travailleurs retardent la prière du Dhourh et du 'Asr jusqu'à la nuit, justifiant cela par le fait qu'ils sont occupés par leur travail, ou que leurs vêtements sont impurs ou ne sont pas propres.

Comment pouvez-vous les orienter ?
 
Réponse :
 
Il n'est pas permis au musulman et à la musulmane de retarder la prière obligatoire en dehors de son heure.

Au contraire, il est du devoir de tout musulman et musulmane responsable (pubère) d'accomplir la prière à son heure selon sa capacité .

Et le travail n'est pas une excuse pour la retarder, de même que l'impureté du vêtement ou le fait qu'il soit sale, tout ceci n'est pas une excuse.

Et les heures de prières doivent faire exception au travail, et il incombe au travailleur, à l'heure de la prière, de laver ses vêtements de toute impureté ou de les remplacer par des vêtements propres.

Quant à la saleté, elle n'empêche pas d'accomplir la prière avec (les vêtements), si elle ne contient pas d'impureté (urine, selle...) ou qu'elle ne dégage pas une odeur répugnante qui nuit aux prieurs.

Et si cette saleté en elle-même ou son odeur nuit le prieur , il est obligatoire au musulman de les laver avant d'accomplir la prière, ou de les changer par d'autres vêtements propres, afin qu'il puisse accomplir la prière avec le groupe.
 
Et il est permis pour celui qui est excusé légalement, comme le malade ou le voyageur, de regrouper le Dhuhr et le 'Asr à l'heure d'une des deux prières, et de regrouper le Maghrib et le 'Ishâ à l'heure d'une des deux prières, comme il a été authentifié dans la sunna d'après le Prophète صلى الله عليه وسلم.

De même, le regroupement est permis en cas de pluie et de boue qui pose des difficultés aux gens.
 
Madjmôu3 Fatâwâ wa Maquâlâtt Moutanawwi3a v.10 - page 382
 Publié par 3ilmchar3i.net

السؤال : كثير من العمال يؤخرون صلاتي الظهر والعصر إلى الليل ، معللين ذلك بأنهم منشغلون بأعمالهم ، أو أن ثيابهم نجسة

 أو غير نظيفة ، فبماذا توجهونهم؟

الجواب: لا يجوز للمسلم أو المسلمة تأخير الصلاة المفروضة عن وقتها ، بل يجب على كل مسلم ومسلمة من المكلفين أن يؤدوا الصلاة في وقتها حسب الطاقة ، وليس العمل عذرا في تأخيرها ، وهكذا نجاسة الثياب ووساختها ، كل ذلك ليس بعذر
وأوقات الصلاة يجب أن تستثنى من العمل ، وعلى العامل وقت الصلاة أن يغسل ثيابه من النجاسة ، أو يبدلها بثياب طاهرة
أما الوسخ فليس مانعا من الصلاة فيها ، إذا لم يكن ذلك الوسخ من النجاسات ، أو فيه رائحة كريهة تؤذي المصلين ، فإن كان الوسخ يؤذي المصلين بنفسه أو رائحته وجب على المسلم غسله قبل الصلاة ، أو إبداله بغيره من الثياب النظيفة ؛ حتى يؤدي الصلاة مع الجماعة
ويجوز للمعذور شرعا- كالمريض والمسافر- أن يجمع بين الظهر والعصر في وقت إحداهما ، وبين المغرب والعشاء في وقت إحداهما ، كما صحت بذلك السنة عن النبي صلى الله عليه وسلم
وهكذا يجوز الجمع في المطر والوحل الذي يشق على الناس

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Dire une chose au sujet d’'Allah sans science, c’'est tomber dans ce qui équivaut au polythéisme

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Dire une chose au sujet d’'Allah sans science, c’'est tomber dans ce qui équivaut au polythéisme
Question :
 
Les avis juridiques [Fatwa] se sont répandus, et cela même jusqu'aux petits étudiants [as-Saghîr] qui se sont mis à donner des « fatwas ».

Quelles sont vos indications [sur cela] ?
 
Réponse :
 
Les anciens [as-Salafs] - rahimahum Allâh - repoussaient eux-mêmes les « fatwas » en raison de la grande affaire que cela représente, et de l'énorme responsabilité, ainsi que par crainte de dire sur Allâh une chose sans science.

Car certes, celui qui donne une « fatwa » est en réalité informé au sujet d'Allâh, en clarifiant sa législation.

Et dire une chose au sujet d'Allâh sans science, c'est tomber dans ce qui équivaut au polythéisme [Chirk].

Écoutez le dire d'Allâh -Ta'âla (traduction rapprochée) :
 
« Dis : « Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allâh ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allâh ce que vous ne savez pas » [1]
 
Ainsi, Allâh - Subhânahu - a rendu égal le fait de parler sur Lui sans science et le polythéisme [Chirk].

Et Il -Subhânahu- a indiqué (traduction rapprochée) :
 
« Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » [2]
 
La personne ne doit pas se précipiter à donner un avis juridique, elle se doit plutôt d'attendre, de réfléchir et de passer en revue [le sujet de la question].

Et si elle n'a que peu de temps, elle doit en revenir à une personne plus savante qu'elle, afin qu'elle se préserve de dire sur Allâh une chose sur laquelle elle n'a pas de science.

Si Allâh sait que l'intention [de cette personne] est sincère, et qu'elle veut le bien, alors cette personne atteindra le niveau qu'elle souhaite avec sa « fatwa ».

Celui qui a la crainte d'Allâh, [Allâh] Lui accordera le succès et l'élèvera.

Et celui qui donne une « fatwa » sans science est plus égaré que l'ignorant [al-Djâhil]. 
 
Car l'ignorant dit : « Je ne sais pas. »

Il se connaît dans ses possibilités [à répondre].

Alors que celui qui se compare à un véridique, il se peut même qu'il se mette au-dessus des savants [al-'Ulémâ], il peut se croire meilleur qu'eux et ce faisant, il s'égarera et commettra des erreurs sur des questions que même les plus petits des étudiants en science connaissent.

Ainsi le mal [de cette personne] est énorme et son danger est grand. [3]

 

[1] Coran, 7/33
[2] Coran, 17/36
[3] « Kitâb ul-'Ilm » de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.164-165

 

copié de true.salaf.over-blog.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La parole de la personne sur son compagnon

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La parole de la personne sur son compagnon

Question :

 

Certaines personnes repoussent la parole des gens de science à l'encontre de certains contradicteurs tels que Muhammad Surûr, 'Abd Ar Rahmân 'Abd Al Khâliq et autres en disant :

 

"Ceci fait partie de la parole des compagnons (qarîn) sur laquelle on passe l'éponge et qu'on ne rapporte pas."

 

Réponse :

 

Oui, mes frères !

 

Que pensez-vous donc mes frères -qu'Allah vous récompense en bien !

 

Il ne reste plus que des gens [attachés] à la vie présente, ceux qui ont des intérêts, ce sont eux qui disent ça !

 

Sinon, la réalité est claire, la réalité est claire, ô toi !

 

Est-ce que la parole des compagnons n'est pas acceptée ?

 

Je vous demande, ô mes frères !

 

La parole des compagnons n'est pas acceptée ?

 

Puis le shaykh (رحمه الله ) interroge un des élèves et dit :

 

La parole des compagnons, par rapport à ce que vous avez lu dans les livres de biographies (des rapporteurs) et les livres d'histoire, est acceptée ou pas ?

 

Un des étudiants répond :

 

La parole des compagnons, lorsqu'il apparait que c'est le fait d'une inimitié ou d'une jalousie, alors dans ce cas ce n'est pas accepté.

 

Le shaykh dit :

 

C'est vrai !

 

L'étudiant dit :

 

Et lorsqu'il le conseille et lui éclaircit la réalité de son affaire et de sa déviation, alors celui qui connait le mieux la personne est son compagnon.

 

Le shaykh dit :

 

C'est vrai !

 

L'étudiant dit :

 

Et cette règle : "on passe l'éponge et on ne rapporte pas" n'est pas générale.

 

Le shaykh dit  :

 

Oui, mes frères !

 

[Ton] compagnon te connait mieux que quiconque, alors il convient qu'il soit placé en premier.

 

Quel est donc le sens de la parole [des salafs] :

 

"Untel connait le mieux les gens de son pays" et "Untel connait le mieux les égyptiens" et "Untel connait le mieux les gens du Châm".

 

Oui.

 

Et s'il est connu qu'il y a entre eux une rivalité et de l'inimitié due à la vie présente, alors ce n'est pas accepté.

 

Et lorsqu'il le critique, et dit que c'est un menteur, et qu'il n'y a pas d'inimitié entre eux, alors la parole de la personne sur son compagnon est la plus ferme et la plus haute car il est plus savant de sa situation, plus savant que Yahyâ Ibn Ma'în (1) qui dit que Abân Ibn Abî 'Iyyâch est faible.

 

Combien y a-t-il entre Yahyâ Ibn Ma'în et Abân Ibn Abî Iyyâch ?

 

Oui.

 

Mais celui-ci est son contemporain.

 

L'imam Ahmad dit sur celui dont il est le contemporain, il s'agit de Yahyâ Ibn 'Abd Al Hamîd Al Hamânî, Ahmad dit: "Il mentait de façon apparente."

 

Oui.

 

(1) NdT: un des imams de la critique et de l'éloge.

 

Tiré de: "Al Ajwibah An Nadiyyah 'Alâ l Asilati l Hulandiyyah."

23 Rabî' Al Awwal 1420

 

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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Comment les hizbiyines cassent les efforts de ceux qui montrent la vérité

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Comment les hizbiyines cassent les efforts de ceux qui montrent la vérité

Il est nécessaire que sachent nos éminents savants que les gens des passions et des sectes, ont des méthodes affreuses pour rassembler les jeunes, s'emparer d'eux et dominer leurs cerveaux et pour faire échouer les efforts des défenseurs connus du Minhaj Salafi et de ses adhérents. 


Parmi les méthodes fourbes :
 
-l'exploitation du silence de certains savants sur un tel et un tel, même si c'est un des plus égaré des gens.
 
Même si ceux qui critiquent avancent les plus fortes preuves sur son innovation et son égarement, il suffit à ces trompeurs pour anéantir le travail de ceux qui luttent pour le conseil  de poser ces questions:
 
"Et comment ça ce fait qu' un tel et un tel des savants se sont tu sur un tel et un tel?  si un tel était vraiment égaré ils ne se seraient pas tu sur son égarement". 
 
Et c'est ainsi qu'ils feintent la populace et même des gens instruits. 
 
Et la plupart des gens ne connaissent pas les règles de la chari3a (législation)  ni ses bases parmi lesquelles :  
 
Le fait d'ordonner le bien et d'interdire le mal fait partie des obligations kifaayaate. 
C'est-à-dire que si certain font la critique, les autres  sont exemptés de faire la critique. 

Et parmi leurs méthodes : 

-soutirer des éloges de quelques savants pour des gens, dont leurs écrits, leurs positions, leurs activités, les condamnent d'être loin du Minhaj Salafi, ainsi que leur haine pour les partisans (du minhaj ) et leur ralliement aux ennemis du Minhaj et d'autres choses encore.

Et la plupart des gens ne connaissent pas les règles de jarh wa ta3dil

Que la critique détaillée prévaut sur l'éloge, car celui qui fait des éloges fonde (son jugement) sur l'apparence extérieure et sur le bon sentiment.
Alors que celui qui critique, fonde son jugement sur la science et la réalité comme c'est connu chez les imams de la science du jarh wa ta3dil. 


Et avec ces deux méthodes et d'autres encore, ils rendent vains les efforts des conseillers  ceux parmi les savants qui conseil en montrant aux gens les gens déviés) et de ceux qui combattent (pour la vérité), en toute facilité.

Ils s'accaparent la populace et beaucoup d'intellectuel et font d'eux des soldats en guerre contre le Minhaj Salafi et ses gens et (en font) des défenseurs des imams de l'innovation et de l'égarement.
 
Page 144 " Minhaj ahl sunna wa al jamaa3a fi naqdi rijal wa al koutoub  wa al tawa'if"
 

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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Les principes du takfir (rendre mécréant un individu précis)

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Les principes du takfir (rendre mécréant un individu précis)
Question :
 
Ô Shaikh (qu'Allah vous préserve et prenne soin de vous).
 
Quelle est la position de Shaikh ul-Islaam Ibn Taymiyyah sur, «Le Takfir d'un individu requiert des preuves spécifiques (takfir ul-mu'ayyan yahtaju ila dalil mu'ayyan) » ? 
 
Réponse :
 
Vous savez (qu'Allah vous bénisse) que les règles de la Shari'ah sont quelquefois associées à une description (wasf) et quelquefois à un individu.

Par exemple, nous disons, « tout croyant est issu du peuple du Paradis ».
 
C'est une affirmation générale associée à une description, tout croyant est au Paradis et tout mécréant est en Enfer.

Cependant, disons-nous dans le cas d'un individu spécifique, un tel provient du Paradis ?

Ou un tel provient du peuple de l'Enfer ? 
 
Par conséquent, il y a une différence entre ce qui est associé à une description et ce qui associé à un individu.

Quand une personne profère des paroles ou commet un acte de Kufr, alors nous ne le déclarons pas mécréante tant que nous ne connaissons pas la raison précise qui a motivé cet acte. 
 
Par exemple, un homme est contraint à se prosterner devant une idole, alors il se prosterne.

Et un autre est contraint de proférer des paroles de Kufr, alors il les dit.

Est-ce que ces deux hommes sont pour autant devenus des mécréants ?

Non, car Allah a dit (traduction rapprochée) : 
 
« Quiconque renie Allah après avoir cru - à moins d'y être contraint tout en demeurant fidèle intérieurement à sa foi - , ainsi que ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à l'impiété, ceux-là, la colère de Dieu s'abattra sur eux et ils seront voués à un terrible châtiment. » (Nahl, 16 :106) 
 
« Quiconque renie Allah après avoir cru » inclus à la fois ceux qui mécroient par les mots ou par les actes.

Donc, les actions de l'homme qui s'est prosterné sous la contrainte devant une idole et de celui qui a proféré ces paroles sont-elles des actes de Kufr ou non ?

Oui, leurs actions sont des actes de Kufr.

Mais est-il un Kafir ?
 
Non.

Ceci car, il existe une barrière préventive qui empêche le Takfir, et cette barrière est la contrainte. 
 
Aussi, il y a le cas de l'homme qui a dit à sa famille : 
 
« Quand je serai mort, incinérez moi et répandez mes cendres dans la mer ».
Il pensait que cet acte lui permettrait d'échapper au châtiment d'Allah.
Sa famille a alors fait ce qu'il avait ordonné. Allah rassembla alors ses cendres, le ramena et lui demanda « Pourquoi as-tu fais ceci ? » Il répondit, « Mon seigneur, j'avais peur de ton châtiment ». Et Allah lui pardonna

(Bukhari, Kitab ut-Tawhid). 
 
Cet acte est un acte de Kufr, pourquoi ?

Parce qu'il a douté du pouvoir d'Allah, et qu'Allah serait capable de le ramener et de le punir.

Cependant, compte tenu du fait que la raison de son acte était basée sur la peur du châtiment d'Allah, Allah l'a pardonné. 
 
Par conséquent, le sens des mots de Shaikh ul-Islam (Qu'Allah lui fasse miséricorde) est que la mécréance associée à une description peut être jugée dans n'importe quelle circonstance (comme quiconque désobéit à Allah ira en Enfer, quiconque se prosterne devant une idole est un mécréant, et quiconque dit qu'il existe un autre Dieu autre qu'Allah est un mécréant).

Cependant, dans le cas d'un individu spécifique, aucun jugement ne doit être émis à son sujet tant que les raisons précises de l'acte n'ont pas été élucidées ; en effet, il se peut qu'il soit ignorant, qu'il est commis une mauvaise interprétation, ou qu'il était dans une situation telle qu'il a proféré des paroles qu'il ne voulait pas. 
 
Le prophète (salla Allah alayhi ) nous a informé qu'Allah se réjouissait davantage du repentir de son serviteur que de celle d'un homme qui a perdu son chameau dans le désert, le cherche en vain, désespère.
Dès lors, il se repose sous un arbre en attendant la mort et vit son chameau allongé sous cet arbre. Epris de joie, il dit « O Allah tu es mon serviteur et je suis ton seigneur »

(Muslim). 
 
Ceci est une parole de Kufr dans le sens où il a utilisé le mot seigneur pour lui-même et a traité Allah de serviteur.

Cependant, il ne le voulait pas, et ceci fut mis sur le compte de l'excitation et de la joie du moment, et comme le prophète (salla Allah alayhi wa sallam) a dit : 
 
« Allah ne lui en tiendra pas rigueur ». 


Traduit par: Nourdine al jazairi -qu'Allah le preserve- 
extrait de salafipublications.com 
Source : Liqaa ul-Baab al-Maftooh (v.36 No 1020) 

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Hadith Nawawi 14 : L'inviolabilité du sang du musulman (audio)

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Hadith Nawawi 14 : L'inviolabilité du sang du musulman (audio)

Selon Ibn Masoûd رَضِيَ اللهُ عَنْهُ, l'Envoyé d'Allâh صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ a dit :

 

«Il n'est pas permis de verser légalement le sang d'un musulman, sauf dans 3 cas :

 

le fornicateur dont le mariage a été consommé,

le meurtrier qui subira le sort de sa victime,

et l'apostat qui se sépare de la communauté musulmane».

Rapporté par Al-Boukhari et mouslim

حرمة دم المسلم وأسباب إهداره

عَنِ ابْنِ مَسْعُودٍ رَضِيَ اللهُ عَنْهُ قَالَ : قَالَ رَسُولُ اللهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ

لاَ يَحِلُّ دَمُ امْرِئٍ مُسْلِمٍ إِلاَّ بِإِحْدَى ثَلاَثٍ : الثَّيِّبُ الزَانِي , وَ النَّفْسُ بِالنَّفْسِ , وَ التَّارِكُ لِدِينِهِ  المُفَارِقُ لِلْحَمَاعَةِ

رَوَاهُ الْبُخَارِيُّ وَ مُسْلِم

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Les principes fondamentaux de la sounnah (dossier-audio)

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Les principes fondamentaux de la sounnah (dossier-audio)

Voici le commentaire de « Ousoûl as-Sounnah », établi par Cheykh Rabî'

1er point

«S'attacher à la voie sur laquelle étaient les Compagnons et suivre leur exemple»

2ème point

« Le rang de la Sounnah et son rapport au Qour'ân »

3ème point

« La foi dans le Destin, bon et mauvais »

4ème point

« Se soumettre aux Ahâdîth et ne rien en rejeter »

De plus, il contient une série de questions-réponses et un développement sur la foi dans la vision d'Allâh dans l'Au-delà.

5ème point

«La renonciation au débat et aux disputes dans [tout ce qui touche à] la religion»

 

6ème point

« Le Qour'ān est la Parole d'Allāh et Il n'est pas créé »

7ème point

« La foi dans la vision d'Allāh dans l'Au-delà »

8ème et 9ème point

« La foi dans la Balance le Jour de la Comparution » et « Allāh Parlera à Ses serviteurs le Jour de la Comparution »

10ème et 11ème point

« La foi dans le Bassin et Sa description »

et « La foi dans le châtiment de la tombe »

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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La femme et le marché (vidéo)

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La femme et le marché (vidéo)

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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A l'arrivée de Ramadan, jours non rattrapés que faire ?

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A l'arrivée de Ramadan, jours non rattrapés que faire ?

C'est un devoir (religieux ) à cette femme de se repentir vers Allah pour ce qu'elle a fait !


Car il n'est pas licite à la personne de retarder (les jours) du ramadan qu'elle doit jusqu'au Ramadhan d'après sauf pour une excuse légale !

Elle doit se repentir !

Ensuite si elle est dans la capacité de jeûner même un jour sur deux, qu'elle jeûne !

Et si elle ne peut pas : il faudra vérifier, si c'est à cause d'une excuse permanente : elle devra nourrir un pauvre pour chaque jour (qu'elle n'a pas jeûner )....
 
Fatâwâ Ibn 3Outaymîne, v/17 , n° de la fatwâ/163

Publié par 3ilmchar3i.net

الواجب على هذه المرأة أن تتوب إلى الله مما صنعت ؛ لأنه لا يحل للإنسان أن يؤخر قضاء رمضان إلى رمضان آخر إلا لعذرٍ شرعي فعليها أن تتوب ، ثم إن كانت تستطيع الصوم ولو يوماً بعد يوم فلتصم ، وإن كانت لا تستطيع : فيُنظر ، إن كان لعذر مستمر : أطعمت على كل يومٍ مسكينا

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La femme et la science (vidéo)

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La femme et la science (vidéo)
Une questionneuse demande :

 

Quel est le jugement sur le fait que la femme sorte régulièrement pour se rendre aux séminaires et conférences ?

 

Comme le fait qu'elle participe aux cercles d'apprentissage du Qur'an après Al-'Asr et qu'elle se rendre dans la période de Al-'Isha aux séminaires de certains savants.

 

Est-ce que cela est permis si c'est fait avec le consentement de son tuteur ?

 

Et est-ce en cela une ressemblance aux hommes, en raison des nombreuses sorties ?

 

Et est-ce en contradiction avec le noble verset (traduction rapprochée) : « Et restez dans vos foyers » ?

 

Réponse :

 

Il n'y a aucun mal à ce que la femme sorte pour participer aux cercles d'apprentissage du Qur'an réservés aux femmes dans le but de mémoriser le Qur'an, car cela est un bien.

 

Et de même, il n'y a aucun mal à ce qu'elle se présente aux séminaires si elle en tire profit, même si ces conférences et séminaires se répètent chaque soir, alors il n'y a pas de mal pour elle.

 

Si elle est préservée de la tentation et si son tuteur est d'accord sur cela.

 

Et cela n'est pas en contradiction avec le noble verset (traduction rapprochée) :

 

« Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l´Islam (Jahiliyah). » [Sourate 33, verset 33]

 

Car la femme n'est sortie de chez elle que pour réaliser un bienfait supérieur au fait qu'elle reste chez elle.

 

Bien que pour cette chose, et la louange est à Allâh, à notre époque il est possible de l'avoir, pour ce qui est des séminaires et conférences, par le biais de cassettes où l'on enregistre ces séminaires et conférences.

 

Mais peut-être que certains conférenciers ne souhaitent pas que l'on enregistre leurs conférences, et dans ce cas là il est nécessaire d'assister à la conférence pour celui qui veut l'écouter.

 

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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