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Le devoir du musulman envers le mécréant

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le devoir du musulman envers le mécréant

Question :

 

Quel est le devoir du musulman envers le non-musulman qu'il soit un Dhimmî (personne non-musulmane, vivant dans un pays musulman, payant un impôt et qui est protégé par les musulmans) ou qu'il soit dans son propre pays où le musulman réside?

 

Le devoir que j'aimerais connaître est celui des comportements de différentes sortes commençant par le salut et se terminant par la célébration de ses fêtes.

 

Eclairez-nous qu'Allâh vous rétribue.

 

Réponse :

 

Le devoir du musulman envers le non-musulman se compose de plusieurs éléments dont :

 

-Premièrement

 

La Da`wa à Allâh عز وجل.

 

Cela consiste à l'appeler à Allâh et à lui montrer la vérité sur l'islam tant qu'il en a la possibilité et la clairvoyance.

 

C'est le plus noble et le plus grand bienfait qu'il pourra offrir à son compatriote et à ceux avec lesquels il se réunit parmi les Juifs , les chrétiens et les autres polythéismes, suivant cette parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :  

 

"Quiconque oriente vers le bien, aura la récompense de celui qui le fait."

 

Et à sa parole صلى الله عليه وسلم à `Alî (Qu'Allah soit satisfait de lui) lorsqu'il l'envoya à Khaybar et qu'il lui ordonna d'appeler les Juifs à l'islam, il a dit :  

 

"Par Allâh !

Il vaudrait mieux pour toi d'être, grâce à Allâh, le guide d'un seul homme dans la bonne voie que de posséder des chameaux roux."

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :  

 

"Quiconque appelle à la bonne direction aura une récompense équivalente à celle de ceux qui le suivront, sans que celle de ceux-ci ne soit diminuée."

 

Ainsi, sa Da`wa à Allâh, sa transmission de l'islam et ses conseils dans ce domaine sont les choses les plus importantes et les meilleurs actes de rapprochement à Allâh.

 

-Deuxièmement

 

Il ne doit pas être injuste à son égard, ne pas abuser de lui, ni de son argent ni de son honneur, s'il s'agit d'un dhimmî, d'un réfugié ou d'un mo`ahid (une personne issue d'un peuple avec qui les musulmans ont un pacte).

 

[Dans tous ces cas], il doit lui restituer ses dus sans abuser de son argent, ni par le vol ni par la traîtrise ni par la tricherie ni par les abus corporels par des coups ni par l'assassinat, partant du fait que son statut de Mo`ahîd ou de dhimmi ou de réfugié fait qu'il doit être épargné de tout abus.

 

-Troisièmement

 

Rien n'empêche de faire des transactions avec le non-musulman, comme l'achat, la vente, la location etc.., car il a été authentiquement rapporté que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a fait des achats auprès de mécréants adorateurs d'idoles, et qu'il en a fait également auprès de Juifs, ce sont bien des transactions.

 

De plus, il décéda صلى الله عليه وسلم alors que son bouclier était mis en gage chez un juif contre de la nourriture qu'il avait acheté pour sa famille.

 

-Quatrièmement

 

Il ne doit pas être le premier à saluer le non-musulman, mais il doit répondre conformément à ce que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Ne soyez pas les premiers à saluer les Juifs et les Chrétiens."  

Rapporté par Mouslim.

 

Il a dit également :  

 

"Quand les gens du Livre vous saluent, répondez-leur par : "Et à vous de même"."

Approuvé par Al-Boukhârî et Mouslim.

 

Ainsi, le musulman ne doit pas être le premier à saluer le mécréant, mais si le juif ou le chrétien ou un autre mécréant le salue, il doit dire : "Et à vous de même", comme l'a recommandé le Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Cela fait partie des droits légaux entre le musulman et le mécréant.

 

Le bon voisinage en fait partie également.

 

Si le mécréant est votre voisin, vous devez être bienveillant à son égard, vous n'avez pas à lui nuire, vous devez lui faire de l'aumône, s'il est pauvre, ou lui offrir des présents, s'il est riche, et lui prodiguer les bons conseils dans ce qui lui est utile, parce que, d'une part, ceci est susceptible de faire naître chez lui une envie de devenir musulman, et d'autre part, le voisin a un droit important comme le Prophète صلى الله عليه وسلم l'a dit :  

 

"L'Archange Gabriel n'avait cessé de me recommander d'être bienfaisant envers le voisin, qu'enfin, j'ai cru qu'il allait en faire un des héritiers"

Approuvé par Al-Boukhârî et Mouslim

 

Et conformément à cette Parole d'Allâh عز وجل (traduction rapprochée) :  

 

"Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables." (l'éprouvée verset 8)

 

On rapporte dans le hadith authentique :

 

"'Asmâ' bint 'Abî Bakr (qu'Allah soit Satisfait d'elle) raconte que sa mère qui était encore associatrice, vint la trouver, lors de la période de la trêve qui eût lieu entre le Prophète صلى الله عليه وسلم et les gens de La Mecque, pour lui demander quelque aide.

Asmâ' demanda la permission auprès du Prophète صلى الله عليه وسلم, lui demandant si elle lui était possible d'entretenir des liens de parenté avec elle.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui répondit par l'affirmative."

 

Il n'est pas permis au musulman de partager leurs célébrations et leurs fêtes.

 

Mais il n'y a pas de mal à ce qu'il leur fasse des condoléances à la mort d'un proche, s'il y trouve un intérêt légal, il peut alors dire : "Qu'Allâh répare votre malheur" ou "Qu'Allâh vous compense en mieux" ou de bons termes du même genre sans dire : "Qu'Allâh lui pardonne" ou "Qu'Allâh lui fasse miséricorde" si le mort était mécréant, il ne fera pas de prière pour le mort mais uniquement pour celui qui est encore vivant, il priera alors pour lui qu'Allâh le guide ou le compense en bien etc..

 

(Numéro de la partie: 4, Numéro de la page: 267)

 Publié par alifta.net

 

واجب المسلم تجاه الكافر
س1: ما الواجب على المسلم تجاه غير المسلم سواء كان ذميًّا في بلاد المسلمين أو كان في بلاده والمسلم يسكن في بلاد ذلك الشخص غير المسلم. والواجب الذي أريد توضيحه هو المعاملات بأنواعها ابتداءً من إلقاء السلام، وانتهاءً بالاحتفال معه في أعياده. أفيدونا جزاكم الله خيرًا
ج 1: إن واجب المسلم بالنسبة إلى غير المسلم أمور متعددة منها
أولاً: الدعوة إلى الله عز وجل، وهي أن يدعوه إلى الله ويبين له حقيقة الإسلام حيث أمكنه ذلك وحيث كانت لديه البصيرة؛ لأن هذا أعظم وأكبر إحسان يهديه إلى مواطنه وإلى من اجتمع به من اليهود أ والنصارى أو غيرهم من المشركين لقول النبي صلى الله عليه وسلم

 من دل على خير فله مثل أجر فاعله

 وقوله عليه الصلاة والسلام لعلي رضي الله عنه لما بعثه إلى خيبر وأمره أن يدعو اليهود إلى الإسلام قال

 فوالله لأن يهدي الله بك رجلاً واحدًا خيرٌ لك من حمر النَّعم

 وقال صلى الله عليه وسلم

من دعا إلى هدى كان له من الأجر مثل أجور من تبعه لا ينقص ذلك من أجورهم شيئًا

 فدعوته إلى الله وتبليغه الإسلام ونصيحته في ذلك من أهم المهمات ومن أفضل القربات
ثانيًا: لا يظلمه في نفس ولا في مالٍ ولا في عرض، إذا كان ذميًّا أو مستأمنًا أو معاهدًا، فإنه يؤدي إليه حقه، فلا يظلمه في ماله لا بالسرقة ولا بالخيانة ولا بالغش ولا يظلمه في البدن بالضرب ولا بالقتل؛ لأن كونه معاهدًا أو ذميًّا في البلد أو مستأمنًا يعصمه.
ثالثًا: لا مانع في معاملته في البيع والشراء والتأجير ونحو ذلك، فقد صح عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه اشترى من الكفار عباد الأوثان واشترى من اليهود ، وهذه معاملة، وقد توفي عليه الصلاة والسلام ودرعه مرهونة عند يهودي في طعامٍ لأهله
رابعًا: لا يبدؤه بالسلام ولكن يرد لقول النبي صلى الله عليه وسلم

 لا تبدؤا اليهود ولا النصارى بالسلام -  رواه مسلم

وقال

إذا سلم عليكم أهل الكتاب فقولوا وعليكم

 متفق عليه ، فالمسلم لا يبدأ الكافر بالسلام ، ولكن متى سلم عليه اليهودي أو النصراني أو غيرهما من الكفار يقول وعليكم كما أمر به النبي عليه الصلاة والسلام، فهذا من الحقوق المشروعة بين المسلم والكافر، ومن ذلك حسن الجوار، فإذا كان جارًا لك تحسن إليه ولا تؤذه في جواره وتتصدق عليه إن كان فقيرًا أو تهدي إليه إن كان غنيًا وتنصح له فيما ينفعه؛ لأن هذا مما يسبب رغبته في الإسلام ودخوله فيه، ولأن الجار له حق عظيم لقول النبي صلى الله عليه وسلم

ما زال جبريل يوصيني بالجار حتى ظننت أنه سيورثه

 متفق عليه ، ولعموم قوله عز وجل

 لاَ يَنْهَاكُمُ اللَّهُ عَنِ الَّذِينَ لَمْ يُقَاتِلُوكُمْ فِي الدِّينِ وَلَمْ يُخْرِجُوكُمْ مِنْ دِيَارِكُمْ أَنْ تَبَرُّوهُمْ وَتُقْسِطُوا إِلَيْهِمْ إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ الْمُقْسِطِينَ
وفي الحديث الصحيح عن أسماء بنت أبي بكر رضي الله عنها أن أمها وفدت عليها وهي مشركة في فترة الصلح الذي عقد بين النبي صلى الله عليه وسلم وبين أهل مكة تريد المساعدة فاستأذنت أسماء النبي صلى الله عليه وسلم في ذلك هل تصلها؟ فقال النبي عليه الصلاة والسلام:  صليها
وليس للمسلم مشاركتهم في احتفالاتهم أو أعيادهم، لكن لا بأس أن يعزيهم في ميتهم إذا رأى المصلحة الشرعية في ذلك بأن يقول: جبر الله مصيبتك أو أحسن لك الخلف بخير، وما أشبهه من الكلام الطيب، ولا يقول غفر الله له، ولا يقول رحمه الله إذا كان كافرًا أي لا يدعو للميت وإنما يدعو للحي بالهداية وبالعوض الصالح ونحو ذلك

(الجزء رقم : 4، الصفحة رقم: 267)

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Les clés de l'inconnaissable - مفاتيح الغيب

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les clés de l'inconnaissable - مفاتيح الغيب

Louange à Allah, Seigneur de l'univers.

Je prie sur notre Prophète Muhammad ainsi que sur sa famille et tous es compagnons, et je les salue.

 

(traduction rapprochée)

 

{C'est Lui qui détient les clés de l’Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît} Coran, al-An'âm:59

 

Le Prophète aleyhi salat wa salam les a définies en récitant le verset suivant (traduction rapprochée) :

 

{La connaissance de l’Heure est auprès d’Allah, c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice et Il sait ce qu’il y a dans les matrice. Personne ne sait ce qu’il acquerra demain et personne ne sait dans qu'elle terre il mourra} Coran, Luqmân :34

 

Telles sont les clefs de l’Inconnaissable...

 

Elles ont cette appellation parce que chacune d’entre elles est une ouverture pour une chose qui doit suivre (traductions rapprochées) :

 

-{La connaissance de l’heure est auprès d’Allah}.

L'Heure est donc une ouverture sur l'au-delà, qui est la fin.

 

-{...…c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice…}.

La pluie initie la vie des plantes.

 

-{…et Il sait ce qu’il y a dans les matrices} est l'accès à la vie de toute chose.

 

-{Personne ne sait ce qu'il acquerra demain} est l'ouverture vers l'avenir

 

-{...et personne ne sait dans quelle terre il mourra} donnant accès à l'Heure de chacun, car celui qui décède, son heure est venue.

Allah détient la connaissance de l'heure

 

Personne ne peut détenir la connaissance de l'Heure hormis le Seigneur عز و جل.

Le meilleur des Envoyés parmi les Anges, Jibrîl عليه السلام questionna le meilleur des Envoyés parmi les hommes, Muhammad aleyhi salat wa salam en disant :

 

"Informe-moi au sujet de l’Heure".

 

Et le Prophète Aleyhi salat wa salam de répondre :

 

"L’interrogé à son sujet n’en sait pas plus que le questionneur ".

 

C'est-à-dire: mon savoir et le tien à ce sujet sont équivalents, de même que tu ne l'as connais pas, je ne la connais pas non plus.

 

Ainsi, quiconque prétend connaître l'Heure dément le Coran et la Sunna et le consensus des Musulmans, il ne fait dès lors plus partie des Musulmans.

 

Allah عز و جل dit (traduction rapprochée) :

 

{Ils t’interrogent sur l’Heure : " Quand arrivera-t-elle ? " Dis : " Seul mon Seigneur en a connaissance. Lui seul la manifestera en son temps. Lourde elle sera dans les cieux et (sur) la terre et elle ne viendra à vous que soudainement ". Ils t’interrogent comme si tu en étais averti. Dis : " Seul Allah en a connaissance ". Mais beaucoup de gens ne savent pas}. Coran,  al-A'râf :187

 

L’Exalté dit également :

 

{Il détient la science de l’Heure. Et c’est vers Lui que vous serez ramenées} Coran, al-Zukhruf : 85

 

Aussi, quiconque croit en celui qui prétend détenir la connaissance de l’Heure sera mécréant, car quiconque donne raison à celui qui dément le Coran ou la Sunna aura lui-même démenti le Coran et Sunna.

 

Sur ce, on ne peut croire une personne qui prétend savoir quand aura lieu l’Heure.

 

Celui qui croit en cette personne sera mécréant, car il aura démenti le Coran, la Sunna et le consensus des Musulmans.

 

Toutefois, y a-t-il des signes annonciateurs de l’Heure ? Oui, l’Exalté عز و جل dit :

  

{Qu’est-ce qu’ils attendent sinon que l’Heure leur vienne à l’improviste ? Or ses signes avant-coureurs sont certes déjà venus. Et comment pourront-ils se rappeler quand elle leur viendra (à l’improviste) ?} Coran, Muhammad : 18

C'est Lui qui fait descendre la pluie salvatrice

 

(traduction rapprochée) :

 

{…c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice…}

 

Ici par contre, Il ne dit pas qu'Il sait quand la pluie va tomber, Il dit plutôt (traduction rapprochée) :

 

{…c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice…}

 

Donc, la pluie n'est le résultat de l'acte de personne en dehors d'Allah, la connaissance de son arrivée n'appartient à personne en dehors d'Allah.

 

Cependant quelqu'un pourrait dire :

 

"Pourquoi Allah dit au sujet de l'Heure {La connaissance de l’Heure est auprès d’Allah} et au sujet de la pluie : { …c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice…} sans dire qu'Il sait quand la pluie va tomber?

Dire que personne ne sait quand la pluie va tomber est déductible du fait que celui qui fait tomber la pluie est Allah uniquement.

Si celui qui fait tomber la pluie est Allah Seul, cela implique que personne ne sait quand la pluie va tomber, sinon Celui qui l'a fait tomber".

 

La raison – et Allah sait mieux – est que ce qui est utile et bénéfique pour les gens ainsi que ce qu’ils perçoivent est la pluie, c’est elle en outre qui permet la vie de la terre.

 

Ainsi, nul ne sait quand la pluie va tomber si ce n’est Allah, car celui qui fait tomber la pluie est Allah.

 

Cependant, nous entendons à la télévision que la pluie tombera le lendemain à tel endroit.

 

Ceci contredit-il le fait que seul Allah  sait quand la pluie tombera ?

 

La réponse : cela pose problème à bon nombre de personnes qui croient que ces prévisions météorologiques vont à l’encontre de la parole d’Allah : {c’est Lui qui détient les clefs de l’Inconnaissable}.

 

En réalité, il n’y a aucune contradiction, car les prévisions météorologiques sont une connaissance puisée de faits tangibles et non de ce qui est inconnaissable.

 

Ces faits tangibles sont qu’Allah est Sage et que toute chose qui arrive a une cause.

 

Les évènements sont liés à leurs causes.

 

Ainsi, ces causes peuvent être connues de tout un chacun ou de certaines personnes ou encore connues de personne.

 

Nous ne connaissons pas la cause de chaque chose ni la sagesse de toute chose.

 

Quand Allah veut faire tomber la pluie, le climat change de manière spécifique, les nuages apparaissent puis la pluie tombe.

 

De même, quand Allah désire donner naissance à l’enfant que porte la femme enceinte, le fœtus grandit dans son ventre par étapes jusqu’à son terme.

 

Les météorologues ont des outils d’observation précis permettant de mesurer le climat et d’en connaître la nature.

 

C’est ainsi qu’ils peuvent dire s’il y aura de la pluie.

 

De plus, leur connaissance se limite à un rayon de quarante-huit heures, selon ce que j’ai entendu dire.

 

Même s’il est dit que leur connaissance s’étale sur trois jours, leur connaissance est de toute façon limitée, car elle s’appuie sur des faits concrets ne pouvant être perçus qu’avec des outils.

 

Même nous, avec notre perception limitée, en voyant le ciel plein de nuages et chargé d’éclairs, nous nous attendons à ce que la pluie tombe.

 

Ils font de même en voyant le climat changer d’une manière précise propice aux précipitations de pluie.

 

Dès lors, il n’y a aucune contradiction entre le verset et la réalité, à savoir que des prévisions sont faites mais les météorologues peuvent avoir raison comme ils peuvent se tromper.

Allah sait ce qu'il y a dans les matrices

 

(traduction rapprochée) :

 

{...…et Il sait ce qu’il y a dans les matrices}

 

Il s’agit d’une connaissance globale ne se limitant pas uniquement à savoir si l’enfant sera une fille ou un garçon, s’il y en a un ou plusieurs...

 

Cela est en fait beaucoup plus vaste.

 

Cela englobe le fait qu’il soit de sexe masculin ou féminin, qu’il y en ait un ou plusieurs, qu’il sortira en vie ou mort-né, qu’il vivra une longue ou une courte période sur terre, qu’il sera riche ou pauvre, qu’il sera savant ou ignorant...

 

Tout ce qui concerne cet embryon entre dans le cadre du verset (traduction rapprochée) :

 

{…et Il sait ce qu’il y a dans les matrices}.

 

Il s’agit donc d’un savoir global et général spécifique à Allah.

 

Ce qui pose cependant problème, c’est qu’à notre époque, la médecine est telle qu’elle peut savoir ce qu’il y a dans le ventre de la femme : un garçon ou une fille.

 

Cela est-il alors en contradiction avec le verset ?

 

La réponse est qu’il n’y a aucune contradiction avec le verset, car les médecins ne savent effectivement si l’enfant sera de sexe masculin ou féminin qu’après qu’il le soit déjà.

 

Avant cela, ils ne peuvent savoir s’il s’agira d’un garçon ou une fille.

 

Si l’enfant est de sexe masculin ou féminin et qu’il naît garçon ou qu’il naît fille, cela reste de l’ordre de l’Inconnaissable pour la plupart des gens et de l’ordre de Visible [connu] pour celui qui en aura connaissance.

 

Par exemple, l’Ange qu’Allah envoie à la matrice : Allah lui apprend que l’enfant sera de sexe masculin ou féminin, c’est pourquoi il demande : "Ô Seigneur, un garçon ou une fille ?".

 

C’est alors qu’Allah lui ordonne ce qu’il désire.

 

Ceci devient donc de l’ordre de la connaissance du Visible en ce qui concerne l’Ange.

 

Mais avant que l’enfant ne soit de sexe masculin ou féminin, cela est de l’ordre de l’inconnaissable même pour les Anges.

 

Ainsi, le fait que cela figure parmi la connaissance du Visible grâce à l’évolution de la médecine ne contredit en rien le saint verset.

 

Je profite de cette occasion pour dire que tout ce qui est rapporté dans le Coran et est authentique dans la Sunna ne peut en aucun cas contredire la réalité.

Personne ne sait ce qu'il acquerra demain

 

On peut être capable de savoir ce que l'on fera demain sans toutefois être sûr de réaliser cet acte.

 

On peut prévoir toute sorte de chose mais on ne sait pas si cette chose aura lieu ou pas.

 

On peur prévoir de faire telle chose le lendemain, mais ce n'est pas chose acquise.

 

Il peut y avoir un empêchement tel que la mort, la maladie, une autre préoccupation qui devient prioritaire et autres.

Personne ne sait où il mourra

 

Allah dit vrai, personne n’est capable d’attester qu’il mourra dans telle partie de la terre.

 

L'homme peut se jurer de ne jamais quitter le pays et d’y mourir, mais il peut en être autrement.

 

En effet, parfois la personne qui demeure dans son pays sans jamais en sortir peut tomber malade puis se résoudre et décider fermement de voyager pour se soigner.

 

Mais en arrivant au pays où la personne souhaitait se guérir, elle meurt à peine arrivée.

 

Cela existe et se produit.

 

Ainsi, l’homme ne sait pas dans quelle terre il mourra ; à fortiori, il ne sait pas à quel moment il mourra, car on agit là où l’on se trouve.

 

On pourrait suggérer que dès qu’il sent la mort approcher et qu’il voit qu’il n’y a plus aucun remède, il peut partir pour tel endroit et y mourir.

 

Mais s’il ne sait pas cela, que dire de l’instant (de sa mort) impossible à prévoir.

 

Celui qui ne connait pas le lieu ne connait pas l’instant à plus forte raison.

 

Il y a deux histoires que je vais vous raconter, j’ai été témoin de l’une et l’autre m’a été relatée par quelqu’un de confiance.

 

-La première :

 

Il y avait deux personnes sur une moto roulant sur une rue perpendiculaire et il y avait une voiture qui roulait sur la chaussée principale.

 

Lorsque le conducteur de la voiture vit la moto, il s’arrêta afin que la moto passe.

 

Mais les deux personnes sur la moto, ayant vu la voiture, s’arrêtèrent aussi afin de laisser la voiture passer.

 

C’est une bonne attitude mais après une minute ou deux la voiture avança de même que la moto, il y eut collision.

 

L’une des personnes sur la moto mourut.

 

Comment peut-on expliquer cet évènement ?

 

Nous l’expliquons en disant que la personne qui est morte n’avait plus qu’une ou deux minutes à vivre, si Allah عز و جل l’avait voulu, la voiture comme la moto auraient continué sans problème, ou bien elles se seraient percutées à grande vitesse dès la première fois.

 

Quoi qu’il en soit, il y eut arrêt durant une minute ou deux de sorte que la durée de vie de celui qui est mort s’achève.

 

C’est l’un des signes d’Allah.

 

Le Prophète Aleyhi salat wa salam a dit:

 

"Aucune âme ne mourra jusqu’à ce qu’elle ait épuisé sa subsistance et sa durée de vie".

 

-La deuxième histoire est la suivante :

 

C’est une personne en qui j’ai confiance qui me la racontée.

 

Les gens dans le passé se rendaient à la Mecque par voie terrestre, à dos de chameau.

 

À cette époque, les gens s’arrêtaient ensemble et reprenaient la route ensemble, car les contrées n’étaient pas vraiment sûres.

 

Donc, les pèlerins partaient en direction de la Mecque et passaient par les montagnes et les vallées aux frontières du Hedjaz.

 

Il y avait parmi eux quelqu’un dont la mère était malade et dont il s’occupait.

 

Les gens quittèrent le lieu où ils s’étaient reposés de nuit tandis que lui resta à soigner sa mère.

 

Il lui prépara un lit afin qu’elle dorme de manière stable sur la monture.

 

Ayant fini de préparer la place sur la monture pour sa mère, il se mit en marche mais ne rattrapa pas les autres, car ils avaient pris de l’avance.

 

Il emprunta alors un chemin étroit en passant par l’un des cols, tout en pensant qu’il suivait les autres, jusqu’au lever du soleil.

 

Il eut peur de ne pouvoir étancher leur soif quand il aperçut une petite tente.

 

Il s’y dirigea et y arriva, il demanda : "Où est la route des pèlerins ?"

 

Des gens lui répondirent : "La route des pèlerins est derrière toi, mais arrête-toi ainsi que la femme qui est avec toi afin que tu te reposes puis nous te dirigerons"

 

Il s’arrêta alors avec sa mère, mais à peine l’avait-il posée à terre que son âme quitta son corps.

 

Qu’Allah le Très-Haut soit glorifié !

 

Qui aurait pu dire que cette femme de Qasîm se rendrait jusqu’au Hedjaz, cette région qu’on ne peut espérer atteindre, pour mourir à cet endroit ?

 

(traduction rapprochée) :

 

{…et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Certes, Allah est Omniscient et parfaitement Connaisseur}

 

Telles sont les clés de l’Inconnaissable que seul Allah détient.

 

Puisse Allah prier sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons, et les saluer.

 

Tiré de :  مجموع فتاوى ورسائل 

Publié par 3ilmchar3i.net

مفاتح الغيب

بسم الله الرحمن الرحيم
الحمد لله رب العالمين، وأصلي وأسلم على نبينا محمد، وعلى آله، وأصحابه أجمعين أما بعد‏.‏‏.‏‏.‏
نتكلم في هذا الدرس إن شاء الله ـ تعالى ـ عن مفاتح الغيب‏:‏ ‏{‏وَعِندَهُ مَفَاتِحُ الْغَيْبِ لاَ يَعْلَمُهَا إِلاَّ هُوَ‏}‏، وقد بينها النبي، صلى الله عليه وسلم، حيث تلا قوله ـ تعالى ـ‏:‏‏{‏إِنَّ اللَّهَ عِندَهُ عِلْمُ السَّاعَةِ وَيُنَزِّلُ الْغَيْثَ وَيَعْلَمُ مَا فِي الأَرْحَامِ وَمَا تَدْرِي نَفْسٌ مَّاذَا تَكْسِبُ غَدًا وَمَا تَدْرِي نَفْسٌ بِأَيِّ أَرْضٍ تَمُوتُ‏}‏ ‏.‏
هذه مفاتح الغيب، وسميت مفاتح لأن كل واحد منها فاتحة لشيء بعده‏:‏
‏{‏إِنَّ اللَّهَ عِندَهُ عِلْمُ السَّاعَةِ‏}‏، فالساعة فاتحة للآخرة التي هي النهاية‏.‏
‏{‏وَيُنَزِّلُ الْغَيْثَ‏}‏، والغيث فاتحة لحياة النبات‏.‏
‏{‏وَيَعْلَمُ مَا فِي الأَرْحَامِ‏}‏، فاتحة لحياة كل شيء‏.‏
‏{‏وَمَا تَدْرِي نَفْسٌ مَّاذَا تَكْسِبُ غَدًا‏}‏، فاتحة للمستقبل‏.‏
‏{‏وَمَا تَدْرِي نَفْسٌ بِأَيِّ أَرْضٍ تَمُوتُ‏}‏، فاتحة لقيامة كل إنسان بحسبه، علم الساعة‏:‏ القيامة العامة، وأما قوله ـ تعالى ـ‏:‏ ‏{‏وَمَا تَدْرِي نَفْسٌ بِأَيِّ أَرْضٍ تَمُوتُ‏}‏، فهو فاتحة لقيامة كل إنسان، لأن من مات فقد قامت قيامته‏.‏
أولًا‏:‏ إن الله عنده علم الساعة‏:‏
علم الساعة لا يمكن لأحد أن يدركه إلا الرب ـ عز وجل ـ، فها هو أفضل الرسل من الملائكة جبريل يسأل أفضل الرسل من البشر محمدًا، صلى الله عليه وسلم، يقول‏:‏ أخبرني عن الساعة‏؟‏ فقال النبي، صلى الله عليه وسلم‏:‏ ‏(‏ما المسؤول عنها بأعلم من السائل‏)‏‏.‏ أي علمي وعلمك فيها سواء، فكما أنك لا تعلمها فأنا كذلك لا أعلمها، ولهذا من ادعى علم الساعة فهو مكذب للقرآن، ومكذب للسنة، ومكذب لإ
جماع المسلمين وخارج عن المسلمين‏.‏
يقول الله ـ تبارك وتعالى ـ‏:‏ ‏{‏يَسْأَلُونَكَ عَنِ السَّاعَةِ أَيَّانَ مُرْسَاهَا قُلْ إِنَّمَا عِلْمُهَا عِندَ رَبِّي لاَ يُجَلِّيهَا لِوَقْتِهَا إِلاَّ هُوَ ثَقُلَتْ فِي السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ لاَ تَأْتِيكُمْ إِلاَّ بَغْتَةً يَسْأَلُونَكَ كَأَنَّكَ حَفِيٌّ عَنْهَا قُلْ إِنَّمَا عِلْمُهَا عِندَ اللَّهِ وَلَكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لاَ يَعْلَمُونَ‏}‏ وقال ـ تعالى ـ‏:‏ ‏{‏وَعِندَهُ عِلْمُ السَّاعَةِ وَإِلَيْهِ تُرْجَعُونَ‏}‏، وتقديم الخبر في قوله‏:‏ ‏{‏وَعِندَهُ عِلْمُ السَّاعَةِ‏}‏، يفيد الحصر، لأن من طرق الحصر تقديم ما حقه التأخير‏.‏
ومن صدق من ادعى علم الساعة فهو كافر أيضًا، لأن من صدق من يكذب بالقرآن أو بالسنة فقد كذب القرآن والسنة، وعلى هذا فلا يمكن أن نصدق شخصًا يدعي أنه يعلم متى تكون الساعة، ومن صدقه فهو كافر لتكذيبه الكتاب والسنة وإجماع المسلمين‏.‏
لكن هل للساعة علامات‏؟‏
فالجواب‏:‏ نعم قال ـ تعالى ـ‏:‏ ‏{‏فَهَلْ يَنظُرُونَ إِلاَّ السَّاعَةَ أَن تَأْتِيَهُم بَغْتَةً فَقَدْ جَاء أَشْرَاطُهَا فَأَنَّى لَهُمْ إِذَا جَاءتْهُمْ ذِكْرَاهُمْ‏}‏ ‏.‏
ثانيًا‏:‏ نزول الغيث
{‏وَيُنَزِّلُ الْغَيْثَ‏}‏ وهنا لم يقل‏:‏ يعلم نزول الغيث، بل قال‏:‏ ‏{‏وَيُنَزِّلُ الْغَيْثَ‏}‏، وإذا كان تنزيل الغيث ليس لأحد سوى الله، فعلم نزوله ليس لأحد سوى الله ـ عز وجل ـ‏.‏
ولكن قد يقول قائل‏:‏ ما الحكمة في أن الله ـ عز وجل ـ قال في الساعة‏:‏ ‏{‏إِنَّ اللَّهَ عِندَهُ عِلْمُ السَّاعَةِ‏}‏، وفي الغيث قال‏:‏ ‏{‏وَيُنَزِّلُ الْغَيْثَ‏}‏، دون أن يقول‏:‏ ويعلم نزول الغيث‏؟‏ مع أن عدم العلم بنزول الغيث مستفاد من كون الذي ينزل الغيث هو الله وحده، فإذا كان الذي ينزل الغيث هو الله وحده لزم من ذلك أنه لا يعلم أحد نزول الغيث إلا من ينزله‏؟‏‏.‏
لكن الحكمة والله أعلم أن الذي ينفع الناس ويستفيد الناس منه ويلمسونه بأيديهم هو الغيث وهو الذي يكون مفتاحًا لحياة الأرض‏.‏
إذًا لا يعلم متى ينزل المطر إلا الله، لأن الذي ينزل المطر والغيث هو الله‏.‏
لكن يرد علينا أننا نسمع في الإذاعات، يقولون‏:‏ سينزل غدًا مطر في جهات معينة، فهل هذا ينافي أن علم نزول الغيث خاص بالله‏؟‏‏.‏
فالجواب‏:‏ أن هذا يشكل على كثير من الناس، فيظن أن هذه التوقعات ـ التي تذاع في الإذاعات ـ يظن أنها تعارض قول الله ـ تعالى ـ‏:‏‏{‏وَعِندَهُ مَفَاتِحُ الْغَيْبِ‏}‏، والحقيقة أنها لا تعارض ذلك، لأن علمهم بهذا علم مستند إلى محسوس لا إلى غيب، وهذا المحسوس هو أن الله ـ عز وجل ـ ح
كيم، كل شيء يقع له سبب، فالأشياء مربوطة بأسبابها، فقد تكون الأسباب معلومة لكل أحد، وقد تكون معلومة لبعض الناس، وقد تكون غير معلومة لأحد، فإننا لا نعلم سبب كل شيء وحكمة كل شيء، المطر إذا أراد الله ـ عز وجل ـ إنزاله، فإن الجو يتغير تغيرًا خاصًا، يتكون معه السحاب، ثم نزول المطر، كما أن الحامل عندما يريد الله ـ عز وجل ـ أن يخرج منها الولد فإن الجنين ينشأ في بطنها شيئًا فشيئًا حتى يصل إلى الغاية، فهؤلاء عندهم مراصد دقيقة، تلامس الجو، ويعرف بها تكيف الجو، فيقولون إنه سيكون مطر، ولهذا نجدهم لا يتجاوز علمهم أكثر من ثمان وأربعين ساعة هذا أكثر ما سمعت، وإن كان قد قيل‏:‏إنهم وصلوا إلى أن يعلموا مدى ثلاثة أيام، على كل حال فعلمهم محدود، لأنه مبني على أسباب حسية لا تدرك إلا بواسطة هذه الآلات، ونحن مثلًا بحسنا القاصر إذا رأينا السماء ملبدة بالغيوم، ورأينا هذا السحاب يرعد ويبرق، فإننا نتوقع أن يكون ذلك مطرًا، هم كذلك يتوقعون إذا رأوا في الجو تكيفًا معينًا يصلح معه أن يكون المطر وحينئذ لا معارضة بين الآية وبين الواقع، على أنهم أيضًا يتوقعون توقعًا فربما يخطئون وربما يصيبون‏.‏
ثالثًا‏:‏ ويعلم ما في الأرحام
أولًا‏:‏ قوله ـ تعالى ـ‏:‏ ‏{‏وَيَعْلَمُ مَا فِي الأَرْحَامِ‏}‏، ‏{‏ما‏}‏ اسم موصول يفيد العموم، وتعلق العلم بهذا العام هو تعلق عام أيضًا، فعلم ما في الأرحام لا يقتصر على علم كونه ذكرًا، أو أنثى، واحدًا أم متعددًا، بل علم ما في الأرحام أشمل من ذلك، فهو يشمل كونه ذكرًا أو أنثى، يشمل كونه واحدًا أو متعددًا، يشمل يخرج حيًا أو يخرج ميتًا، يشمل أن هذا الجنين سيبقى مدة طويلة في الدنيا أو مدة قصيرة يشمل أن هذا الجنين سيكون ذا مال كثير أو فقر مدقع، يشمل أن هذا الجنين سيكون عالمًا أو جاهلًا، فكل ما يتعلق بهذا الجنين يدخل في قوله‏:‏ ‏{‏وَيَعْلَمُ مَا فِي الأَرْحَامِ‏}‏ فهو شامل عام خاص بالله ـ تعالى ـ‏.‏
ولكن يشكل على هذا أنه في عصرنا الحاضر توصل الطب إلى أن يعلم أن مافي بطن هذه الأنثى ذكر أو أنثى فهل يبقى معارضة في الآية‏؟‏ فالجواب‏:‏ أنه ليس هناك معارضة للآية، لأنهم لا يعلمون أنه ذكر أو أنثى إلا بعد أن يكون ذكرًا أو أنثى، أما قبل ذلك فلا يستطيعون العلم بأنه ذكر أو أنثى، وإذا كان ذكرًا أو أنثى وخلق ذكرًا أو خلق أنثى فإنه يكون من عالم الغيب عند أكثر الناس، ويكون من عالم الشهادة عند من يحصل له العلم بذلك، فالملك مثلًا يرسله الله ـ تعالى ـ إلى الرحم، ويعلمه الله ـ عز وجل ـ أنه ذكر أو أنثى، يقول‏:‏ يارب ذكر أو أنثى فيأمره الله ـ تعالى ـ بما أراد، فصار هذا علم شهادة بالنسبة للملك، وقبل أن يكون ذكرًا أو أنثى فهو علم غيب حتى بالنسبة للملائكة‏.‏
إذًا يكون علم شهادة بواسطة تقدم الطب لا يعارض الآية الكريمة‏.‏
وبهذه المناسبة أود أن أقول لكم‏:‏ كل ما جاء به القرآن، وصحت به السنة، فإنه لا يمكن أن يعارض الواقع‏.‏
وانظر إلى التعبير بقوله‏:‏ ‏{‏مَّاذَا تَكْسِبُ غَدًا‏}‏، فإن الإنسان قد يدري ماذا سيعمل غدًا، لكنه لا يدري هل سيكسب ذلك العمل أم لا‏.‏ فلو أن شخصًا عنده عمل في المكتب، ومرتب شؤونه، وقال‏:‏ غدًا أول شيء أعمله كذا وكذا، فإنه يكون قد علم ماذا يعمل غدا، ولكنه لا يعلم هل سيكسب ذلك العمل ويحصل له أم لا، ولهذا قال سبحانه‏:‏ ‏{‏وَمَا تَدْرِي نَفْسٌ مَّاذَا تَكْسِبُ غَدًا‏}‏ ‏.‏رابعًا‏:‏ وما تدري نفس ماذاتكسب غدًا‏؟‏
فأنت قد تخطط لعمل مستقبل كغد مثلًا، لكن لا تكسبه، فقد يحول بينك وبينه مانع من موت، أو مرض، أو شغل آخر ترى أنه أقدم منه أو ما أشبه ذلك‏.‏
خامسًا‏:‏ وما تدري نفس بأي أرض تموت
وصدق الله فلا أحد يستطيع أن يحكم بأنه سيموت في الأرض الفلانية، فقد يقول الإنسان‏:‏ أنا لن أخرج من بلدي فسأموت في بلدي، لكن هذا قد لا يتم فأحيانًا يكون الإنسان في بلده لا يخرج أبدًا منها، فيمرض، وتحدثه نفسه وتحدوه همته وعزيمته إلى أن يسافر للعلاج، فإذا وصل إلى البلد الذي قرر أن يتعالج فيه مات فور وصوله، وهذا موجود ويحدث إذًا فهو لا يعلم بأي أرض يموت، ومن باب أولى أيضًا فإنه لا يعلم في أي وقت يموت، لأن الإنسان يتصرف في مكانه، فربما يقول قائل‏:‏ إذا أحس بالموت ورأى أنه لا شفاء له مثلًا قال‏:‏ أذهب إلى الأرض الفلانية وأموت فيها، فإذا كان لا يعلم هذا فما بالك بالزمن الذي لا يمكن تحديده أبدًا‏؟‏‏!‏ فالذي لا يعلم المكان لا يعلم الزمان من باب أولى‏.‏
ولقد جرت مسألتان إحداهما أدركتها أنا، والثانية حدثت بها من ثقة‏.‏
أما الأولى‏:‏ فإنه كان راكبان على دباب ـ دراجة نارية ـ يمران بشارع فرعي، وهناك سيارة تمر بالشارع العام، فلما رأى صاحب السيارة هذا الدباب وقف من أجل أن يعبر الدباب، والراكبان على الدباب لما رأيا السيارة وقفا لتعبر السيارة، فهذا تصرف سليم، لكنه في خلال دقيقة أو دقيقتين تحركت انفسرها بأن هذا الرجل الذي مات بقي له من عمره دقيقتان أو دقيقة، لو شاء الله ـ عز وجل ـ لعبر كل من السيارة والدباب بسلام، أو لعبرا من أول ما التقيا بسرعة وحصل الحادث، لكن حصل التوقف لمدة دقيقة أو دقيقتين من أجل أن يستكمل الأجل لهذا الذي مات، وهذه من آيات الله ـ عز وجل ـ قال النبي، صلى الله عليه وسلم‏:‏ ‏(‏إنه لن تموت نفس حتى تستكمل رزقها وأجلها‏)‏‏.‏سيارة وتحرك الدباب واصطدما، فمات أحد الراكبين، فبماذا نفسر هذه الواقعة‏؟‏
أما المسألة الثانية‏:‏ فقد حدثني بها من أثق به، فقد كان الناس في السابق يأتون مكة عن طريق البر على الجمال وكان الناس في ذلك الوقت ينزلون جميعًا ويسيرون جميعًا، لأن البلاد غير آمنة تمامًا، يقول‏:‏ فخرج الحجاج إلى مكة، وكانوا يمشون في الريعان ـ أي الجبال والأودية ـ على حدود الحجاز من نجد، وكان أحد القوم معه أمه مريضة وهو يمرضها، فسار الناس من مكان نزولهم ليلًا، وهو جالس يمرض أمه، ويمهد لها الفراش من أجل أن تنام على الراحلة مستقرة، ولما أكمل رحل المركب لأمه مشى، ولكنه أخطأ القوم، لأنهم تجاوزوا كثيرًا، يقول‏:‏ فدخل في طريق جادة صغيرة مع أحد الريعان، وصار يمشي وهو يظن أنه على إثرهم حتى ارتفعت الشمس، وخاف على نفسه من العطش، فتبدى ـ ظهر ـ له خباء بدو ـ أي خيمة صغيرة ـ فاتجه إليها ووصل إليهم، وقال‏:‏ أين طريق الحجاج‏؟‏ قالوا له‏:‏ طريق الحجاج وراءك، لكن انزل أنت والمرأة معك حتى تستريح وندلك فنزل بأمه يقول‏:‏ فما أن وضع أمه على الأرض حتى فاضت روحها، سبحان الله العظيم، فمن يقول‏:‏ إن امرأة من القصيم تأتي إلى الحجاز إلى هذه الأماكن التي قد لا يحلم أن يصل إليها، حتى تموت في هذا المكان‏؟‏‏!‏ ‏{‏وَمَا تَدْرِي نَفْسٌ بِأَيِّ أَرْضٍ تَمُوتُ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ خَبِيرٌ‏}‏‏.‏
هذه مفاتح الغيب التي لا يعلمها إلا الله ـ عز وجل ـ‏.‏ والله أعلم وصلى الله وسلم على نبينا محمد وآله وصحبه أجمعين‏.‏
كتاب: مجموع فتاوى ورسائل فضيلة الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Une épine dans le pied des takfiri

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Une épine dans le pied des takfiri

Cheikh el 'abbad fut interrogé dans la mosquée du prophète dans son cours sur l'explication de sounan abi daoud le 16/11/1430 :

 

Le remplacement de la chari'a par les lois inventées est du koufr en lui-même ?

 

Ou bien faut-il l'istihlal du coeur et la croyance en sa permission ?

 

Il y a-t-il une différence entre juger une fois par autre que ce qu'Allah a révélé et faire des législations générales toutes en croyant la non permissivité de ceci ?

 

Réponse :

 

Il apparaît qu'il n'y a aucune différence entre juger dans une question, ou dix, ou cent, ou mille, ou plus, ou moins, pas de différence, tant que la personne se considère fautive et qu'elle a fait quelque chose de répréhensible, une désobéissance, et elle craint le péché, c'est du koufr douna koufr (كفر دون كفر).

 

Par contre avec l'istihlal (الإستحلال), même dans un seul sujet, il rend licite juger par autre que ce qu'Allah a révélé, il devient mécréant.

 

traduit par SalafiSenegal

 

 وسئل الشيخ عبد المحسن العباد البدر – حفظه الله -في المسجد النبوي في درس شرح سنن أبي داود بتاريخ :

16/11/1420

هل استبدال الشريعة الإسلامية بالقوانين الوضعية كفر في ذاته؟

أم يحتاج إلى الاستحلال القلبي والاعتقاد بجواز ذلك؟ وهل هناك فرق في الحكم مرة بغير ما أنزل الله، وجعل القوانين تشريعاً عاماً مع اعتقاد عدم جواز ذلك؟

فأجاب: يبدو أنه لا فرق بين الحكم في مسألة ، أو عشرة ، أو مئة ، أو ألف – أو أقل أو أكثر – لا فرق ؛ ما دام الإنسان يعتبر نفسه أنه مخطئ ، وأنه فعل أمراً منكراً ، وأنه فعل معصية ، وأنه خائف من الذنب ، فهذا كفر دون كفر , وأما مع الاستحلال – ولو كان في مسألة واحدة ، يستحل فيها الحكم بغير ما أنزل الله ، يعتبر نفسه حلالاً ؛ فإنه يكون كافراً . اهــ

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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Le sens du mot : «islam»

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Le sens du mot : «islam»

Question :

 

L'Islam, contrairement aux autres religions qui prennent en général le nom de leurs prophètes, a un nom différent.

 

Quel est donc le sens du mot : Islam ?

 

Réponse :

 

L'Islam signifie la soumission à Allah en croyant en Son unicité et en Lui obéissant tout en se mettant en garde contre l'association et ses gens.

 

Nous ne connaissons pas de religion qui a pris le nom de son prophète à l'exception de la religion déformée des Chrétiens.

 

En effet, cette religion a pris le nom du Christ, fils de Marie (que le salut soit sur lui), ce qui est une fausse appellation.

 

Toutefois, la religion pourrait être attribuée au nom du prophète qui la prêchait, en disant : la religion de Moussa, celle de Jésus et celle de Mohammad (que la prière et le salut soient sur eux).

 

Comme on dit (dans les conversations) : l'Islam est la religion de telle ou telle personne.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Les fatwas du Comité Permanent - Groupe 2 - Partie 1 - Page 40

 Publié par alifta.net

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Ceci est l'islam - هـذا هـو الإســلام (audio-vidéo)

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Ceci est l'islam - هـذا هـو الإســلام (audio-vidéo)

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

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Est-il permis au musulman d’aimer son pays qui est un pays mécréant ? (audio)

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Est-il permis au musulman d’aimer son pays qui est un pays mécréant ? (audio)

 

Question : 

 

Une personne d’Espagne demande :

Est-il permis au musulman d’aimer son pays qui est un pays mécréant ?

 

Réponse :

 

Son pays ?!

 

Un pays mécréant ne peut pas être le pays du musulman.

 

Son pays est seulement un pays d’Islam.

 

Il doit se préparer pour se rendre en terre d’Islam.

 

Quant à la terre de mécréance, elle n’est pas pour lui.

 

Le Prophète صلى الله عليه و سلم ainsi que les Emigrés parmi ses nobles compagnons sont sortis et ont quitté la Mecque.

 

Ils ont aimé s’installer à Médine et ils ne sont retournés à la Mecque qu’après l’avoir conquise.

 

Il est donc important de savoir que le pays du musulman est le pays d’Islam dans lequel sont appliqués les préceptes de l’Islam.

 

Quant au pays mécréant, ce n’est pas un pays pour le musulman.

 

 Traduit et publié par an-nassiha.com

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

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La religion est facile à pratiquer

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La religion est facile à pratiquer

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète a صلى الله عليه وسلم dit :

 

« La religion est facile à pratiquer.

Quiconque s’impose de la pratiquer de manière extrême se verra terrassé par elle.

Efforcez-vous de suivre le droit chemin de manière parfaite, sinon, faites votre possible et espérez la récompense divine.

Adorez Allah en cheminant vers Lui le matin, le soir et une partie de la nuit. »

[Al-Bukhârî, livre de la foi (39)].

 

Dans une autre version de ce même hadith, le Prophète صلى الله عليه وسلم ajoute :

 

« Faites preuve de modération et vous atteindrez votre but. »

[Al-Bukhârî, livre des récits attendrissant le cœur (6098)]

 

Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim

222

Commentaire

 

Quel magnifique hadith, qui englobe tout le bien et résume à lui seul toutes les recommandations bénéfiques et les principes fondamentaux de la religion !

 

-En premier lieu, le Prophète صلى الله عليه وسلم jette les fondations d’un principe d’une importance capitale, à savoir :

 

« La religion est facile à pratiquer. »

 

Ceci signifie que la religion est aisée et pratique, tant dans le domaine du dogme et de l’éthique, que dans celui des œuvres qu’il faut accomplir ou de celles qu’il faut délaisser.

 

-Du point de vue du dogme, cela consiste à croire en Allah, Ses anges, Ses livres, Ses messagers, au jour dernier et au destin, qu’il nous soit favorable ou défavorable.

 

Il s’agit là d’un dogme authentique qui apaise le cœur et mène quiconque l’adopte vers le plus sublime des buts et le meilleur des objectifs.

 

-L’éthique et la pratique islamiques sont respectivement la plus parfaite et celle présentant le plus grand intérêt pour l’homme.

 

Par leur biais, ce dernier récoltera le succès dans sa religion, dans ce bas monde et dans l’au-delà.

 

S’en passer, c’est renoncer à toute réussite.Tous les éléments constitutifs de la religion islamique sont simples et aisés.

 

Toute personne ayant atteint l’âge de responsabilité religieuse se sait capable de pratiquer les rites de l’Islam et reconnaît qu’ils ne sont ni éprouvants, ni fatigants.

 

Les éléments constituant la croyance islamique sont authentiques, simples à comprendre, et la raison saine n’a pas de mal à les adopter, de même que les esprits sains ne peuvent que reconnaître leur bien-fondé.

 

Enfin, les rites obligatoires sont on ne peut plus simples à pratiquer.

 

-Pour ce qui est des cinq prières : elles sont pratiquées quotidiennement cinq fois par jour, à des moments judicieusement choisis par Allah, le Subtil, l’Omniscient.

 

Il a rendu la pratique de ces cinq prières encore plus facile en imposant qu’elles soient accomplies en groupe.

 

En effet, la pratique en groupe est motivante et rend le rite plus aisé.

 

Allah a également promis aux musulmans accomplissant scrupuleusement ces cinq prières de parfaire leur religion et leur foi.

 

Il a aussi promis de les récompenser dans ce bas monde et dans l’au-delà, permettant ainsi au musulman d’apprécier la saveur de la prière, et de louer Allah pour l’avoir prescrite à Ses serviteurs, car ces derniers ne peuvent en réalité s’en passer.

 

-Pour ce qui est de la Zakât, elle n’incombe pas aux pauvres qui ne possèdent pas de biens en quantité suffisante (Nisâb) pour pouvoir faire l’aumône.

 

Elle n’est imposée qu’aux riches, dans le but de parfaire leur religion et leur islam, de faire fructifier leurs biens et leur morale, de les préserver, eux et leurs biens, de tout mal, et de les purifier de leurs péchés.

 

Elle permet également de faire preuve de solidarité envers les plus nécessiteux, et de prendre en charge leurs besoins vitaux.

 

Outre cela, la Zakât prélevée ne correspond qu’à une infime partie des richesses qu’Allah a octroyées aux plus aisés.

 

-Concernant le jeûne, seul un mois dans l’année doit être jeûné de manière obligatoire.

 

Durant ce mois, tous les musulmans jeûnent en même temps, et délaissent ainsi durant la journée leurs désirs de base, à savoir le manger, le boire et les relations intimes.

 

En contrepartie, Allah leur promet, de par Sa grâce et Sa mansuétude, de parfaire leur religion et leur foi, de les rendre meilleurs, de leur octroyer une grande récompense et une grâce infinie, entre autres bénéfices liés au jeûne du mois de Ramadan, qui ont tous pour conséquences de faire atteindre au serviteur le degré de la piété, consistant à accomplir tous les actes de bien et à délaisser toutes les turpitudes.

 

-Pour ce qui est du pèlerinage, Allah ne l’a imposé qu’à ceux qui en ont les moyens [physiques et matériels], et il n’est obligatoire qu’une fois dans la vie.

 

Le pèlerinage présente un nombre incalculable d’avantages religieux et matériels que nous avons détaillés dans un autre de nos ouvrages.

 

A ce sujet, Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Pour tirer parti des avantages qui leur ont été accordés. » [Sourate Al-Hajj, v. 28]

 

Les avantages mentionnés dans ce verset désignent aussi bien les avantages religieux que matériels.

 

-Vient ensuite le reste des rites de l’Islam, qui se distinguent tous par une extrême simplicité permettant de remplir ses devoirs envers Allah et envers Ses serviteurs.

 

Tous ces rites sont, en soi, très faciles à pratiquer.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Allah veut pour vous la facilité et ne veut pas vous imposer de difficultés. » [Sourate Al-Baqarah, v. 185]

 

-En plus de ce que nous venons de mentionner, si des circonstances fortuites venaient à se présenter, telle une maladie, un voyage ou autre, Allah a institué des règles d’allègement de certaines obligations, voire de dispenses temporaires, dont les détails et modalités sont bien connus.

 

-Si l’on se penche sur les différents rites jalonnant la journée du musulman – qu’il s’agisse d’actes obligatoires ou surérogatoires, de prières, de jeûnes, d’aumônes et autres – et si ce dernier cherche à imiter en cela le plus parfait des hommes et leur guide, à savoir Muhammad صلى الله عليه وسلم , il se rendra compte que ce n’est pas éprouvant le moins du monde, et cela n’entrave en rien ses activités mondaines.

 

Il comprendra alors qu’il peut tout à fait concilier ses différentes obligations, et plus particulièrement ses devoirs envers Allah, envers sa propre personne, envers ses proches et ses amis, et envers toute créature qui aurait un droit sur lui, et ce de la manière la plus aisée qui soit.

 

-Quant à ceux qui s’imposent une pratique empreinte d’extrémisme, refusant de se contenter de la pratique modérée du Prophète صلى الله عليه وسلم , et des enseignements qu’il a dispensés à sa communauté, et préférant s’épuiser dans l’accomplissement d’un nombre excessif d’actes d’adoration, ils seront vite vaincus par leur excès de zèle, et finiront par se lasser et finalement tout délaisser.

 

C’est pour cette raison que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Quiconque s’impose de pratiquer la religion de manière extrême se verra terrassé par elle. »

 

Quiconque donc aborde cette religion en la pratiquant de manière dure et extrême sans faire preuve d’une certaine modération, se verra vaincu par la religion, et ne pourra que battre en retraite et régresser.

 

C’est la raison pour laquelle le Prophète صلى الله عليه وسلم ordonne et encourage de faire preuve de modération dans la pratique religieuse :

 

« Faites preuve de modération et vous atteindrez votre but. »

 

-Ensuite, le Prophète صلى الله عليه وسلم recommande de suivre le droit chemin de manière parfaite, ou autant que faire se peut, si l’on n’est pas capable d’atteindre la perfection.

 

Il recommande également d’avoir espoir dans l’obtention de la récompense divine, car cela redonne du courage à l’âme, et lui évite de sombrer dans le désespoir.

 

Suivre le droit chemin de manière parfaite consiste à tenir des propos droits, à agir de manière droite, à cheminer sur une voie rectiligne, et parvenir ainsi à toujours avoir les mots justes et faire les bons choix dans les comportements à adopter en fonction des situations.

 

Si le serviteur ne parvient à atteindre un tel niveau de droiture en toute chose, il se doit malgré tout de craindre Allah autant que faire se peut, et de toujours viser le même objectif.

 

En effet, si on ne peut atteindre un objectif complètement, on doit tout de même essayer de s’en rapprocher, et si l’on ne peut pratiquer un acte dans son intégralité, on doit néanmoins en pratiquer ce qu’il nous est possible de faire.

 

C’est donc un principe important que l’on peut déduire de ce hadith, qui est également appuyé par la parole d’Allah suivante (traduction rapprochée) :

 

« Craignez Allah autant que vous le pouvez. » [Sourate At-Taghâbun, v. 16.]

 

Ce principe est également corroboré par cette parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

« Si je vous donne un ordre, pratiquez-le dans les limites de vos possibilités. » [1]

 

Les implications de ce principe sont innombrables.

 

Dans un autre hadith, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :

 

« Facilitez les choses aux gens et ne les rendez pas difficiles. Annoncez-leur de bonnes nouvelles et faites en sorte qu’ils n’éprouvent pas de répulsion envers vous. » [2]

 

-Enfin, le Prophète صلى الله عليه وسلم conclut ce hadith par une recommandation des plus faciles pour l’âme, mais tout aussi bénéfique que les précédentes.

 

Il dit ainsi صلى الله عليه وسلم :

 

« Adorez Allah en cheminant vers Lui le matin, le soir et une partie de la nuit. »

 

Ces trois moments de la journée sont ceux privilégiés par les voyageurs pour parcourir des distances courtes ou longues, car ils permettent au voyageur et sa monture de se reposer et d’atteindre la destination visée tranquillement et aisément.

 

Si ceci est vrai pour les voyages dans ce bas monde, il en est de même pour le voyage vers l’au-delà, où l’on parcourt le droit chemin et l’on chemine vers Allah de la meilleure des manières. Aussi longtemps que le serviteur prendra les rênes de son âme et l’occupera en lui imposant de pratiquer les actes de bien les plus adaptés au moment présent, durant le matin, le soir et une partie de la nuit – et plus particulièrement la fin de cette dernière – il ne cessera de récolter le bien et une large part des conséquences de ses œuvres pieuses.

 

Il connaîtra le bonheur, le succès, la réussite et atteindra ses buts religieux de la manière la plus aisée et la plus tranquille, sans parler du fait qu’il parviendra également à réaliser tous ses objectifs mondains et ses intérêts personnels.

 

C’est là une des preuves les plus flagrantes de la miséricorde d’Allah envers Ses serviteurs, à qui Il a fait don de cette religion qui est le fondement du bonheur éternel.

 

C’est ainsi qu’Il en a délimité les contours pour Ses serviteurs, en a détaillé les principes par le biais de Ses messagers, et l’a rendue aisée et facile, tout en aidant Ses serviteurs dans la pratique de tous ses rites, les protégeant de tout mal, et les préservant de tout ce qui pourrait entraver leur cheminement vers Lui.

222

En conclusion,

 

nous pouvons dire de ce hadith qu’il jette les fondations de nombreux principes fondamentaux :

 

-Premier principe

 

la facilité est un concept qui se manifeste dans la législation islamique jusque dans ses moindres détails ;

 

-Second principe

 

toute situation pénible engendre la facilité [dans les règles] lorsqu’elle se manifeste dans un acte religieux ;

 

-Troisième principe

 

lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم nous donne un ordre, on se doit de l’exécuter dans les limites de nos possibilités ;

 

-Quatrième principe

 

les musulmans sont encouragés à accomplir de bonnes œuvres par le biais de la bonne nouvelle annoncée de la récompense qui les attend pour les œuvres qu’ils accomplissent ;

 

-Cinquième principe

 

c’est la recommandation générale qui décrit la meilleure manière de cheminer vers Allah, et permet de se passer de toute autre méthode, mais dont aucune autre méthode ne peut se passer.

 

Que les éloges d’Allah et Ses salutations enveloppent celui à qui il a été donné l’aptitude d’exprimer en très peu de mots des enseignements bénéfiques d’une grande profondeur.

 

[1] Al-Bukhârî, livre de l’observance des enseignements du Coran et de la Sunna (6858),

Muslim, livre du pèlerinage (1337).

[2] Al-Bukhârî, livre de la science (69), Muslim, livre du Jihâd et des expéditions (1734).

 

Tiré du livre Cheikh As-Sa‘dî : L'Explication de 99 hadiths concis (hadith 28)

copié de la-ilaha-illallah.over-blog.com

 

Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di - الشيخ عبد الرحمن بن ناصر السعدي

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Autres divisions de l'innovation dans la religion

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Autres divisions de l'innovation dans la religion

Les innovation se divisent en deux parties :

 

-L’innovation majeure (Kubrâ).

 

-L’innovation mineure (Sughrâ).

 

Et nous pouvons aussi dire :

 

-L’innovation entraînant la mécréance de son auteur (Mukaffira).

 

-L’innovation entraînant la perversité de son auteur (Mufassiqa).  

 

Se référer à l’ouvrage  » Hadî As-Sârî  » du Hâfidh Ibn Hajar, qu’Allah lui fasse miséricorde, p.385.

 

Et nous pouvons aussi dire :

 

-L’innovation faisant sortir de l’Islam.

 

-L’innovation ne faisant pas sortir de l’Islam.

ligneC09

-Quant à l’innovation majeure, celle qui entraîne la mécréance de son auteur, faisant sortir de l’Islam:

 

c’est celle dont l’auteur atteint le point de mécréance s’il la commet.

 

Comme celui qui adhère aux principes du socialisme, ou du parti ba’th, ou du nationalise arabe et autre comme principes de mécréance.

 

-Quant à l’innovation mineure, celle qui entraîne la perversité de son auteur, ne faisant pas sortir de l’Islam:

 

c’est celle dont l’auteur n’atteint pas le point de mécréance s’il la commet. comme les invocations en groupe en élevant la voix.

 

Al-Qawl al-mufîd edt Tawbah p.206
copié de salafiyah.fr


Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي

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Vivre en terre de mécréance

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Vivre en terre de mécréance

Quant à résider en terre de mécréance, cela ne peut se faire qu'à deux conditions :

 

-La première condition est que le résident doit être sur de pouvoir préserver sa religion

 

En ce sens qu'il doit être doté d'une science, d'une foi et d'une volonté, lui assurant constance et fidélité à sa religion, et l'éloignant de la déviance et de l'égarement. Il doit éprouver de l'aversion et de l'inimité envers les mécréants et doit faire en sorte de ne pas les aimer ou les affectionner.

 

En effet, aimer et affectionner les mécréants est en opposition avec la foi en Allah exalté soit-Il.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

"Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux-là sont le parti d'Allah. Le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent" (58.22)

 

Allah dit aussi (traduction rapprochée) :

 

"ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. Tu verras, d'ailleurs, que ceux qui ont la maladie au cœur se précipitent vers eux et disent : “Nous craignons qu'un revers de fortune ne nous frappe.” Mais peut-être qu'Allah fera venir la victoire ou un ordre émanant de Lui. Alors ceux-là regretteront leurs pensées secrètes." (5.51-52)

 

On rapporte authentiquement que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

"Quiconque aime un peuple est un des leurs, et l'on sera dans l'au-delà avec ceux que l'on a aimé."

 (Rapporté par Al Bukhari)

 

Aimer les ennemis d'Allah est un des plus graves dangers qui guettent le musulman.

 

En effet, les aimer, c'est les approuver et les suivre, ou tout au moins ne pas condamner leurs actes.

 

C'est la raison pour laquelle le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Quiconque aime un peuple est un des leurs."

 

-La seconde condition est qu'il soit possible pour le résident de clairement manifester son appartenance religieuse

 

En pratiquant son culte sans qu'on ne lui cause aucun problème.

 

Ainsi, il ne doit pas être empéché d'accomplir les prières quotidiennes, la prière du vendredi et la prière en groupe, s'il y a d'autres personnes musulmanes priant en groupe et aptes à accomplir la prière du vendredi.

 

De même, il ne doit pas être empéché d'acquitter la Zakat, d'accomplir le jeûne, le pèlerinage et les autres pratiques cultuelles.

 

S'il ne peut accomplir ses rites, résider en terre de mécréance lui est alors interdit car l'émigration devient obligatoire pour lui.

 

L'auteur d'Al Mughni (p457, v.8) a dit à propos des différentes catégories de gens concernant l'émigration :

 

"La première catégorie est celle des gens pour qui l'émigration est obligatoire.

Il s'agit de ceux qui ont les moyen d'émigrer et qui ne peuvent ni manifester clairement leur appartenance religieuse, ni accomplir les rites obligatoires de leur religion en vivant parmi les mécréants.

L'émigration est une obligation pour eux."

 

Allah exalté soit-Il dit (traduction rapprochée) : 

 

"Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : “Où en étiez-vous ? ” (à propos de votre religion) - “Nous étions impuissants sur terre”, dirent-ils. Alors les Anges diront : “La terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer ? ” Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer. Et quelle mauvaise destination !" (4.97)

 

Il y a là une menace sévère qui indique le caractère obligatoire de l'émigration.

 

En effet, accomplir les actes religieux exigés est obligatoire pour qui en a la capacité.

 

Émigrer est une condition préalable nécessaire à la réalisation complète des actes obligatoires.

 

Or, tout ce qui est indispensable à la réalisation d'une obligation devient une obligation.

 

Les trois fondements principaux

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La foi en islam avec les 5 (ن) noun (audio)

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La foi en islam avec les 5 (ن) noun (audio)

 

Parmi les fondements de la Croyance des gens de la Sounna et du Consensus (Ahl As-Sounna wa Al-Jama’a), le fait que la Foi est une parole (prononcée la langue), une mise en pratique (par les membres) et un Dogme (enraciné dans le cœur) ; la Foi augmente avec les bonnes œuvres tout comme elle diminue avec les péchés et il y avait à ce sujet un consensus des grands savants de l’époque des Salafs, comme cela a été rapporté à leur sujet par Al-Hafidh Ibn ‘Abd Al-Barr dans son ouvrage " At-Tamhid " et d’autres que lui, parmi les gens de science et c’est équivalent à ce que je disais en le formulant légèrement différemment : notre Sheikh hammâad Al-Ansari – (Qu’Allah lui fasse miséricorde) qui disait :

 

La foi c’est 5 (ن) noun - الإيمَانُ خَمْسُ نًونَات :

 

-Une énonciation par la langue : قَوْلٌ بِاللِّسَانِ 

 

-Un dogme enraciné dans le cœur : وَ اعْتِقَادٌ بِالجَنَانِ 

 

-Une mise en pratique par les membres : وَ عَمَلٌ بِالأَرْكَانِ 

 

-Elle augmente avec l’obéissance au Tout-Miséricordieux : يَزِيدُ بِطَاعَةِ الرَّحْمَانِ 

 

-Elle diminue avec l’obéissance au Shaytan (les péchés) » : وَ ينَقُصُ بِطَاعَةِ الشَّيْطَانِ

 

Traduit par Mehdi Abou Abderrahman

Source : http://www.elbukhari.com

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Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry - الشيخ عبدالله بن عبد الرحيم البخاري

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Les conditions pour pouvoir dire d'une personne qu'elle est mécréante

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Les conditions pour pouvoir dire d'une personne qu'elle est mécréante

Le fondement pour les musulmans est l'islam, et ne sort de l'islam que celui dont l'apostasie (Mécréance) apparaît clairement.

 

S'il tombe dans une innovation qui ne rend pas mécréant ou dans les péchés, nous ne disons pas qu'il est mécréant, car cela est difficile, et on nous a interdit de déclarer quelqu'un mécréant si ce n'est par une chose claire dont nous possédons une preuve, que la chose pour laquelle nous le déclarons mécréant soit une parole, un acte ou une croyance.

 

C'est a dire que nous ne le déclarons mécréant que par une chose dont il apparait clairement qu'il y est tombé, par son Aveu ou par Le Témoignage de gens dignes de confiance.

 

Et c'est Allah qui accorde le succès.

 

Explication de Charh As Sunna de L'imam Barbahari

 
Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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