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Notre amour pour le Prophète صلى الله عليه وسلم et la célébration de sa naissance (Al-mawlid) (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Notre amour pour le Prophète صلى الله عليه وسلم et la célébration de sa naissance (Al-mawlid) (audio)

Renier la célébration de la naissance du Prophète عليه الصلاة والسلام ne veut pas dire que l’on n’aime pas le Prophète عليه الصلاة والسلام.

 

Plutôt, il est plus aimé pour nous et pour les adeptes de la sounnah que leurs pères, leurs mères et leurs propres personnes.

 

Le Prophète عليه الصلاة والسلام a dit :

 

"Aucun d’entre vous ne sera un (véritable) croyant jusqu’à ce que je sois plus aimé pour lui que son enfant, son père et tous les gens"

 

Une fois, ‘Omar a dit au Prophète عليه الصلاة والسلام :

 

"Ô Messager d’Allâh ! Tu es la personne que j’aime plus que tout, à part ma propre personne"

Le Prophète عليه الصلاة والسلام rétorqua : "Non, Ô ‘Omar, jusqu’à que je sois plus aimé pour toi que ta propre personne"

Puis ‘Omar dit : "Je t’aime plus que tout, même plus que ma propre personne"

Le Prophète عليه الصلاة والسلام répondit : "Maintenant oui, Ô ‘Omar"

 

Les adeptes de la sounnah croient que le Prophète عليه الصلاة والسلام est plus aimé que tout après Allâh.

 

Le plus aimé pour les adeptes de la sounnah est Allâh, ensuite le Prophète عليه الصلاة والسلام, qui est plus aimé pour lui que sa personne, ses biens et son enfant.

 

Puis les Prophètes après lui.

 

Et nous sommes sur leur chemin.

 

Nous prenons Allâh comme témoin que nous aimons le Prophète عليه الصلاة والسلام plus que tout après Allâh, plus que nous-même, nos biens, nos enfants et toutes choses.

 

Je jure par Allâh, que si le Prophète عليه الصلاة والسلام nous aurait légiféré cette célébration (Al-Mawlid), nous nous serions hâtés à la célébrer et nous aurions appelé les gens à cela et nous aurions écrit des livres sur cette célébration.

 

Mais il ne l’a pas légiféré, il ne l’a pas célébré, ni ses Compagnons.

 

Traduit et publié par sounnah-video.com

ثم ليس المقصود من إنكار المولد نقصًا في حب النبي عليه الصلاة والسلام ؛ لا ، بل هو أحب إلينا وإلى أهل السنة من آبائهم وأمهاتهم وأنفسهم عليه الصلاة والسلام ، حتى قال عليه الصلاة والسلام

((لاَ يُؤْمِنُ أَحَدُكُمْ حَتَّى أَكُونَ أَحَبَّ إِلَيْهِ مِنْ وَلَدِهِ وَوَالِدِهِ وَالنَّاسِ أَجْمَعِينَ))

، وقَالَ عمر مرة

يا رسول الله لأنت أحب إلي من كل شيء إلا من نفسي فقال

((يا عمر لا ، حَتَّى أَكُونَ أَحَبَّ إِلَيْكَ مِنْ نَفْسِكَ))

، فَقَالَ أَنْتَ أَحَبُّ إِلَيَّ من كل شيء حَتَّى مِنْ نَفْسِي» ، قَالَ

((الآنَ يَا عُمَرُ))

فأهل السنة يؤمنون بأن الرسول صلى الله عليه وسلم أحب إليهم من كل شيء بعد الله ، فأحب شيء إلى أهل السنة الله وحده جل وعلا ، ثم النبي صلى الله عليه وسلم هو أحب الناس إليهم فوق محبة النفس والمال والولد ، ثم الأنبياء بعده عليه الصلاة والسلام ، ونحن على ذلك ، نحن على طريقهم

. نُشهد الله .. نُشهد الله أنه أحب إلينا من كل شيء بعد الله ، نشهد الله أنه أحب إلينا من أنفسنا وأموالنا وأولادنا وكل شيء ، والله لو أنه شرع لنا ذلك لسارعنا إليه ودعونا إليه عليه الصلاة والسلام ، والله لو شرع لنا ذلك لدعونا إليه ولسارعنا إليه وكتبنا فيه الكتابات ، ولكنه ما شرع ذلك ولا فعله ولا فعله أصحابه

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La prime de noël versée par la CAF en fin d'année (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La prime de noël versée par la CAF en fin d'année (audio)

Questionneur :

 

Assalamu 'alaykum wa rahmatulLâhi wa barakâtuh

 

Des frères de France demandent sur ce qui est appelé chez eux la prime de Noël, c'est-à-dire que chaque fin d'année, l'état français donne à tout le monde une somme d'argent afin qu'ils puissent acheter des cadeaux pour l'événement de la fête de Noël, c'est-à-dire la fête de la naissance de Jésus fils de Marie chez les chrétiens d'après leur prétention.

 

Cette somme d'argent arrive donc directement dans le compte bancaire des gens et sachant que la commémoration de ces événements, événements propres aux non-croyants n'est pas permise, que devons-nous faire concernant cette somme ?

 

Est-il permis d'en manger ?

 

Est-il permis de construire les toilettes de notre mosquée ou un endroit pour les ablutions ou de construire une école pour les enfants ?

 

Réponse :

 

Non.

 

Il incombe de s'en débarrasser. 

 

Questionneur :

 

Peuvent-ils s'en débarrasser en construisant les toilettes de la mosquée ou en construisant une école pour les enfants ?

 

Réponse :

 

Oui.

 

 

Oui, ils s'en débarrassent dans n'importe quel endroit en dehors de ce qui est mangé et bu uniquement.

 

Ils s'en débarrassent dans vraiment n'importe quel endroit en dehors de ce qui se mange et se boit.

 

C'est comme cela, bârak Allâhou fik.

 

Questionneur :

 

Notre Cheikh, nous avons lu d'une fatwa du comité permanent des grands savants qu'on ne doit pas profiter d'un argent obtenu par des voies illicites :

 

"Et celui qui s'est repenti et qu'il possède des biens qu'il a obtenus par des voies illicites comme l'intérêt usuraire et les jeux de hasard, et la vente des denrées illicites comme le vin et le porc, alors il lui est obligatoire de se débarrasser des ces biens en les mettant dans les projets d'utilité générale comme la réparation des routes ou les toilettes, ou il les partage entre les besogneux et il ne garde rien de ces biens avec lui et ne tire aucun profit de ceux-ci; car ils sont de l'argent illicite, ils ne renferment aucun bien, et ce qui est exigé dans le fait de se repentir de ces biens est qu'il s'en débarrasse et s'en éloigne, et se tourne vers autre qu'eux parmi ce dont on tire profit."

(Fatwa numéro 19134)

 

Cette somme d'argent de l'état français pour l'occasion de la fête de Noël rentre-t-elle donc dans ces biens illicites mentionnés plus haut et à ce moment-là il ne leur serait pas permis d'en jouir comme le fait d'acheter des habits pour eux-mêmes ou pour leurs enfants ?

 

Réponse :

 

Oui. 

 

Questionneur :

 

Bârak Allâhou fik notre Cheikh, me permettez-vous de propager ?

 

Réponse :

 

Oui.

       

Questionneur :

 

Pardonnez-moi notre Cheikh, j'ai certes commis une erreur dans la question.

 

Certains frères m'ont certes averti que cette somme sur laquelle je vous ai questionné n'est donnée qu'aux pauvres et nécessiteux qui remplissent les conditions en France et non à tout le monde comme je vous avais informé précédemment.

 

Et ils demandent, du fait qu'ils sont des nécessiteux, s'ils étaient en droit qu'ils s'en débarrassent pour eux-mêmes comme en payant les factures d'électricité ou de gaz ou l'essence de la voiture ou leurs dettes ou autre que cela en dehors de ce qui est mangé ou bu ?

 

Réponse du Cheikh :

 

Il n'y a pas de mal. 

 

Questionneur :

 

Bârak Allâhou fikoum.

Traduit par Mika'il Al Martiniky

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Zakarya Ibn Chou'aîb Al'Adany - الشيخ زكريا بن شعيب العدني

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Le jugement concernant la darbouka et la validité de l’analogie établie avec le douf

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le jugement concernant la darbouka et la validité de l’analogie établie avec le douf

Question :

 

Est-il permis d’utiliser la darbouka dans les fêtes de mariage ?

 

Est-il valable de dire que son usage est analogue à celui du Douf ?

 

Qu’Allâh vous récompense.

 

Réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

Cela dit :

 

Sachez que l’usage du Douf est permis les jours de l’Aïd et pour les fêtes de mariage car le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit :

 

«Ce qui distingue l’illicite du licite est l’usage du Douf et le son [des voix] dans [les fêtes] de mariage.» (1)

 

Quant à la darbouka, elle compte parmi les instruments de musique et ne ressemble point au Douf.

 

En fait, ces deux instruments (la darbouka et le Douf) sont différents aussi bien dans leur forme que dans le son qu’ils produisent, et ils ne sont, donc, pas concernés par le même jugement.

 

Pour cela, la darbouka est incluse dans le hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم :

 

«Il y aura dans ma communauté des gens qui s’autoriseront la fornication, le port de vêtements en soie, la consommation du vin et l’usage des instruments de musique» (2)

 

ainsi que le hadith :

 

«Deux sons sont maudits dans ce bas-monde et dans l’au-delà : le son d’une flûte lorsqu’on est dans l’aisance et le son d’une lamentation lors d’une calamité.» (3)

 

Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

(1) Rapporté par : At-Tirmidhî (1088), An-Naşâ’î (3369), Ibn Mâdjah (1896) et Ahmad dans Al-Mousnad (15451), par l’intermédiaire de Mouhammad ibn Hâtib رضي الله عنها.

Ce hadith est jugé haşane (bon) par Al-Albânî dans Al-Irwâ’ (1994) et dans Âdâb Az-Zifâf (p. 111).

(2) Rapporté par Al-Boukhârî sans que sa chaîne de narration soit mentionnée, mais avec une expression de certitude (5590). Néanmoins, Ibn Hibbâne, dans son Sahîh (6754), At-Tabarânî dans Al-Mou‘djam Al-Kabîr (3/282) et Al-Bayhaqî dans As-Sounane Al-Koubrâ (21590) l’ont rapporté en mentionnant sa chaîne de narration, par l’intermédiaire d’Abî ‘Âmir ou Abî Mâlik Al-Ach‘arî رضي الله عنه.

Ibn Al-Qayyim a dit dans Tahdhîb As-Sounane (10/111) : «Ce hadith est sans doute authentique.»

Aussi, Al-Haytamî a-t-il dit dans Az-Zawâdjir (2/203) : «Ce hadith est rapporté par plusieurs voies dont les chaînes de narration sont authentiques et ne sont sujettes à aucune critique.»

Voir, par ailleurs, As-Silsila As-Sahîha (1/186) et Tahrîm Âlât At-Tarab (1/82) d’Al-Albânî.

(3) Rapporté par Al-Bazzâr dans Al-Mousnad (7513) et par Ad-Diyâ’ dans Al-Ahâdith Al-Moukhtâra (2200), par l’intermédiaire d’Anas رضي الله عنه. Al-Haythamî a dit dans Madjma‘ Az-Zawâ’id (3/100) : «Les hommes de la chaîne de transmission de ce hadith sont dignes de confiance.»

Ce hadith est jugé haşane (bon) par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (1/790) (427).

 

Alger, le 13 de Cha‘bân 1428 H, correspondant au 26 août 2007 G.

Fatwa n° 869

Catégorie : Fatwas relatives à la Famille - L'acte de mariage - Les étiquettes du mariage

Traduit et publié par ferkous.com

 

في حكم آلة الدربوكة وصحَّةِ قياسها على الدفِّ

السؤال : هل يجوز الضربُ بالدربوكة في حفلات الزفاف؟ وهل يصحُّ قياسُها على الضرب بالدُّفِّ؟ وجزاكم الله خيرًا

الجواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد

فاعْلَمْ أنَّ الدُّفَّ جائزٌ في الأعياد والأعراس لقوله صلَّى الله عليه وسلَّم

«فَصْلُ مَا بَيْنَ الحَرَامِ والحَلَالِ: الدُّفُّ والصَّوْتُ»

(١)
أمَّا الدربوكة فمعدودةٌ مِن عمومِ آلات المعازف والطرب ولا شَبَهَ لها بالدفِّ؛ لأنَّ لها شكلًا مُختلِفًا عن الدُّفِّ ووَقْعًا مُغايِرًا له فلا تُلْحَق به؛ لذلك فهي مشمولةٌ بقوله صلَّى الله عليه وسلَّم

«لَيَكُونَنَّ مِنْ أُمَّتِي أَقْوَامٌ يَسْتَحِلُّونَ الحِرَ وَالحَرِيرَ والخَمْرَ وَالمَعَازِفَ»

(٢)

 وبقوله صلَّى الله عليه وسلَّم

«صَوْتَانِ مَلْعُونَانِ فِي الدُّنيَا وَالآخِرَةِ: مِزْمَارٌ عِنْدَ نِعْمَةٍ وَرَنَّةٌ عِنْدَ مُصِيبَةٍ»

(٣)
والعلمُ عند الله تعالى، وآخِرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، وسلَّم تسليمًا

الجزائر في: ١٣ شعبان ١٤٢٨ﻫ
الموافق ﻟ: ٢٦ أوت ٢٠٠٧م

١) أخرجه الترمذيُّ في «النكاح» بابُ ما جاء في إعلان النكاح (١٠٨٨)، والنسائيُّ في «النكاح» بابُ إعلان النكاح بالصوت وضربِ الدفِّ (٣٣٦٩)، وابن ماجه في «النكاح» باب إعلان النكاح (١٨٩٦)، وأحمد في «مسنده» (١٥٤٥١)، مِن حديث محمَّد بن حاطبٍ رضي الله عنه. والحديث حسَّنه الألبانيُّ في «الإرواء» (٧/ ٥٠) رقم: (١٩٩٤) وفي «آداب الزفاف» (١١١).
٢) ذَكَرَه البخاريُّ مُعلَّقًا بصيغة الجزم في «الأشربة» بابُ ما جاء فيمن يستحلُّ الخمرَ ويسمِّيه بغير اسمه (٥٥٩٠)، وأخرجه موصولًا: ابنُ حبَّان في «صحيحه» (٦٧٥٤)، والطبرانيُّ في «المعجم الكبير» (٣/ ٢٨٢)، والبيهقيُّ في «السنن الكبرى» (٢١٥٩٠)، مِن حديث أبي عامرٍ أو أبي مالكٍ الأشعريِّ رضي الله عنه. قال ابن القيِّم في «تهذيب السنن» (١٠/ ١١١): «فالحديث صحيحٌ بلا ريبٍ»، وقال الهيتميُّ في «الزواجر» (٢/ ٢٠٣): «صحَّ مِن طُرُقٍ بأسانيدَ صحيحةٍ لا مَطْعَنَ فيها»، وانظر: «السلسلة الصحيحة» للألباني (١/ ١٨٦) رقم: (٩١) و«تحريم آلات الطرب» له ـ أيضًا ـ (١/ ٨٢).
٣) أخرجه البزَّار في «مسنده» (٧٥١٣)، والضياء في «الأحاديث المختارة» (٢٢٠٠)، مِن حديث أنسٍ رضي الله عنه. وقال الهيثميُّ في [«مَجْمَع الزوائد» (٣/ ١٠٠)]: «رجالُه ثِقاتٌ». والحديث حسَّنه الألبانيُّ في «السلسلة الصحيحة» (١/ ٧٩٠) رقم: (٤٢٧)

الفتوى رقم: ٨٦٩
الصنف: فتاوى الأسرة - عقد الزواج - آداب الزواج

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

الفتوى رقم: ٨٦٩
الصنف: فتاوى الأسرة - عقد الزواج - آداب الزواج

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Feux d'artifice et pétards (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Feux d'artifice et pétards (audio-vidéo)

L'utilisation par beaucoup de jeunes et de beaucoup d'enfants de ce qui est appelé les feux d'artifice, et il est interdit d'utiliser cela serviteur d'Allâh comme l'ont éclairci les savants, il est interdit de les vendre et de les acheter pour de multiples raisons, dont les plus importantes sont les deux raisons (suivantes) :

 

La première :

 

Cela contient du gaspillage d'argent sans raison, et la personne douée de raison comprend parfaitement que si on donne à un homme 50 riyals et qu'on lui dit de brûler ces 50 riyals, il ne le fera pas et il considérera cela comme étant ridicule et stupide, et c'est exactement cela que fait celui qui utilise ces feux d'artifice.

 

Tu remarqueras que beaucoup de jeunes et d'enfants gaspillent beaucoup d'argent dans ces feux d'artifice, cela est dilapidé dans le vent avec du dérangement et du vacarme, sans aucun intérêt, conséquences ou résultats.

 

Ceux-là ne se rappelle-t-il pas la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

"Les pieds d'un serviteur ne bougeront pas le jour de la résurrection tant qu'il n'aura pas été interrogé sur quatre choses"

 

Et parmi celles-ci il mentionna :

 

"sur son argent, d'où l'a-t-il gagné et comment l'a-t-il dépensé ?".

 

Si nous faisons le calcul de l'argent qui est dépensé dans ces feux d'artifice, nous trouverons des grandes quantités d'argent.

 

Par exemple 200 jeunes, si chacun d'entre utilise 50 riyals dans un seul jour pour ces feux d'artifice, la totalité de ce qu'ils auront depensé comme argent dans ce jour atteindra 10000 riyals.

 

Serviteur d'Allâh, dans certains pays on peut construire une maison dans laquelle vivra une famille pauvre avec cette quantité (d'argent), on peut construire une mosquée dans laquelle prient les habitants d'un quartier, on peut vêtir des milliers de gens (avec cet argent), on peut nourrir beaucoup d'affamés.

 

Nous convient-il donc de le gaspiller ainsi et de le dilapider ainsi alors qu'Allâh جل وعلا nous a honoré et nous a donné de l'argent ?

 

Quant à la deuxième raison concernant l'interdiction des feux d'artifice, et l'interdiction de les vendre et de les acheter :

 

C'est à cause du grand préjudice et des dommages envers les gens, de la destruction des propriétés, des causes d'incendie et d'autres dangers que cela.

 

C'est la raison pour laquelle serviteur d'Allâh nous devons prendre conscience de cela et faire extrêmement attention à cela, nous devons préserver notre argent et l'utiliser dans l'obéissance d'Allâh جل وعلا.

 

Et je demande à Allâh de nous donner ainsi qu'à vous la bénédiction dans notre argent, dans nos vies, dans nos enfants et notre descendance, ainsi que dans toutes nos situations, et qu'Il nous permet à tous d'atteindre la réussite dans tous biens et qu'iIl nous guide dans le droit chemin.

 

 Traduit par sahihofislam

Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر3

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La saint valentin - عيد الحب (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La saint valentin - عيد الحب (vidéo)

Parmi les fêtes innovées à cette époque et qui est célébrée par de nombreux jeunes des deux sexes, cette fête qui est appelée : La fête de l’amour (la Saint-Valentin), dont beaucoup de filles et de femmes ont été éprouvées par cela.

 

Et il s’agit d’une fête d’idolâtrie qui est basée sur une légende inventée d’un moine mécréant qui se nomme : «Valentine».

 

Il défia l’autorité ecclésiastique (de l’église) et il voulait sortir des règles du clergé et des règles fondamentales du monarchisme.

 

Ainsi il est devenu un emblème auprès de ces égarés, et cela a été transféré auprès de la société musulmane pour qu’il (Valentine) devienne (également) un emblème auprès des musulmans et des musulmanes.

 

Et nous sommes à Allâh et vers Lui nous reviendrons.

 

✅ Traduit par sahihofislam

Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân - الشيخ محمد سعيد رسلان

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Le jugement de célébrer les fêtes des chrétiens (dossier)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le jugement de célébrer les fêtes des chrétiens (dossier)

Parmi les calamités par lesquelles cette communauté a été éprouvée -provoquant la disparition de ses bienfaits, et lui attirant le courroux- l’imitation de beaucoup d’entre les enfants [de la communauté] de ses ennemis parmi les juifs et les chrétiens.

 

Et cette imitation rassemble tous les domaines : dans les habitudes et les adorations ainsi que dans le cheminement, les comportements et les transactions.

 

Et parmi les formes d’imitation les plus singulières se trouve le fait de s’associer à eux dans leurs fêtes ainsi que de les imiter dans leurs saisons, notamment la fête de la naissance du Messie عليه السلام, laquelle tombe le vingt-cinq du mois de décembre, ainsi que la fête du jour du nouvel an, laquelle tombe le premier du mois de janvier.

 

Tu vois alors beaucoup d’entre les musulmans, lorsqu’ils tombent sur ces deux jours, ils se précipitent à établir des célébrations, et à exhiber les festivités.

 

Et le fléau a certes pris de l’ampleur, et l’épreuve s’est intensifiée à un tel point que certains d’entre eux voyagent vers les États d’Occident dans le but d’assister à ces fêtes de dépravation, et [dans le but] de s’associer aux mécréants dans leurs emblèmes de mécréance, en dépit de ce qui s’y produit comme maux : tel le fait que l’alcool y soit consommé, que soit pratiquée la débauche ainsi que d’autres choses que cela parmi les formes de maux.

 

​Et certes, les cris des réformateurs se sont élevés, et sont apparues les fatawa des savants éducateurs dans la mise en garde des musulmans contre le fait de participer aux fêtes des associateurs, en raison de ce qui s’y trouve comme corruption de la religion.

 

Peut-être, le meilleur s’étant exprimé sur le sujet de manière détaillée et étayée de preuve est-il Shaykh al Islam ibn Taymiyya -rahimahouLlah-, dans son livre sans égal et dont les yeux n’ont guère vu de pareil : «Iqtidaa’ as siraat al moustaqim fi moukhaalafat ass’hab al Jahim».

 

Premièrement : les preuves du Livre [d’Allah]

 

[Allah] تعالى a dit (selon une traduction rapprochée) :

 

{6. Guide-nous dans le droit chemin (l’Islam), 7. Le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés} (Al-Fatiha, V6-7)

 

Et la preuve par ce verset réside dans le fait qu’Allah تعالى a ordonné à Ses serviteurs de Lui demander dans toutes leurs prières la guidée au sentier de ceux sur lesquels Allah a comblés de Ses faveurs (traduction rapprochée)

 

{parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux} [S4/V69]

 

et qu’Il leur épargne et les éloigne du sentier de ceux qui ont encouru Sa colère et des égarés.

 

La communauté ayant encouru le courroux sont les juifs, et celle de l’égarement sont les chrétiens.

 

Comme le prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Les juifs sont ceux qui ont encouru la colère [d’Allah], et les chrétiens sont les égarés » [At-Tirmidhi (2953), et al-Albaani l’a authentifié dans « Sahih al Jaami’ » (8202)]. Cela implique l’interdiction de suivre leur sentier, dont leurs fêtes.

 

Et [Allah] سبحانه a dit (selon une traduction rapprochée) :

 

{Puis Nous t’avons mis sur la voie de l’Ordre [une religion claire et parfaite]. Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas} [S45/18].

 

Il سبحانه a donc informé qu’Il a placé Mouhammad صلى الله عليه وسلم sur une voie qu’Il a ordonnée pour lui, et Il lui a ordonné de la suivre, et Il lui a défendu le suivi des passions de ceux qui ne savent pas, et entre certes dans cela quiconque contredit sa voie parmi les juifs et les chrétiens et autres qu’eux.

 

Et leurs passions : c’est ce qui émane d’eux comme passions.

 

Et le fait de les suivre dans ce qui leur est spécifique de leur religion et de leurs fêtes est un suivi de leurs passions.

 

Et son équivalent est Sa parole تعالى (selon une traduction rapprochée) :

 

{Les Juifs et les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’à ce que tu suives leur religion. Dis : "Certes, c’est la guidée d’Allah qui est la véritable guidée". Et si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n’auras contre Allah ni protecteur ni secoureur} [S2/V120].

 

Il s’y trouve une menace, et un sévère avertissement à la communauté au sujet du suivi des chemins des juifs et des chrétiens, après qu’ils [les croyants] aient acquis la science du Livre [d’Allah] et de la Sounnah.

 

Et leur suivi dans certaines choses appartenant à leur religion et leurs fêtes est un suivi de ce qui émane d’eux comme passions.

 

[Allah] تعالى a dit (selon une traduction rapprochée) :

 

{Ô vous les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, fait partie d’eux. Allah ne guide pas les gens injustes} (S5/V51).

 

Les savants ont dit : et fait partie du fait de les prendre pour alliés de les imiter ainsi que l’exhibition de leurs fêtes alors qu’il leur a été ordonné de les dissimuler en pays musulmans ; si le musulman y participe avec eux, il les a alors aidés à les exhiber [« Tachabbouh al khamiss bi-ahl al khamiss (23)].

 

Et [Allah] تعالى a dit (selon une traduction rapprochée) :

 

{Ceux qui n'assistent pas aux faux témoignages} [S25/V72].

 

Et plus d’un salaf a certes dit concernant son exégèse qu’il s’agissait des fêtes des associateurs, comme l’a dit Abou al-‘Âliya, Moujaahid, Ibn Sirin, Ar-Rabi’ ben Anas, Ad Dahhaak ainsi que d’autres, et cela est rapporté d’Ibn ‘Abbass [Se référer à « Tafsir Ibn Abi Haatim » (15454), « Iqtidaa’ as-sirat al moustaqim » (1/479)].

 

Il a donc appelé leurs fêtes « faux témoignage », et le fait d’y être présent est d’en témoigner.

 

Et Ahmad a certes  statué textuellement sur le fait qu’il n’est pas permis d’assister aux fêtes des chrétiens et des juifs, et il argumenta en usant de ce verset comme cela viendra.

 

Et l’argument contenu dans le verset est qu’Allah تعالى  a fait l’éloge des croyants lesquels sont les serviteurs du Tout-Miséricordieux, car ils délaissent de témoigner de ces fêtes, bien que celles-ci se limitent à la présence seulement, par la vue ou l’écoute.

 

Alors qu’en est-il de celui qui convient à cela, tout en célébrant ?!

 

Deuxièmement : Les preuves de la Sounnah

 

Selon Ibn ‘Oumar رضي الله عنهما, celui-ci dit : le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Quiconque imite un peuple en fait partie »

[Abou Dawoud (4031), authentifié par al-Albaani dans « Al-Irwaa’ » (1269)].

 

Ce hadith prouve l’interdiction absolue de les imiter, et la célébration de leurs fêtes en fait partie.

 

Car [leurs fêtes] sont de même nature que leurs œuvres qui sont de leur religion, ou elles sont un symbole de leur fausse religion.

 

Et selon Anas ben Maalik رضي الله عنه, il dit :

 

« Le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم arriva à Médine, et ils [les gens de Médine] avaient deux jours durant lesquels ils jouaient, il dit alors : « Que sont ces deux jours ? »

Ils dirent alors : « Nous jouions durant [ces deux jours] à l’époque de la Jaahiliyya.

Le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a alors dit : « Certes, Allah vous les a chacun remplacés par meilleurs qu’eux : le jour d’al-Ad’ha et le jour d’al-Fitr »

[Abou Dawoud (1134), authentifié par al-Albaani dans « As-Sahiha » (2021)].

 

L’argument est que les deux jours [institués durant] la période de la Jaahiliyya n’ont pas été approuvés par le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, et il ne les a pas non plus laissés jouer durant [ces deux jours] comme à leur habitude, mais il a plutôt dit : « Certes, Allah vous les a chacun remplacés par deux autres jours », et le remplacement d’une chose implique le délaissement de ce qui a été substitué car on ne peut rassembler entre le substitut et le substitué.

 

Et c’est pour cela que cette expression est exclusivement utilisée au sujet de deux choses dont leur rassemblement a été délaissé.

 

Sa parole qui leur fut adressée : « Certes, Allah vous les a remplacés » - alors qu’il les questionna au sujet des deux jours, ils répondirent alors qu’il s’agissait de deux jours pendant lesquels ils jouaient à l’époque de la jaahiliya - est une preuve qu’il leur proscrivit [ces deux jours] tout en les remplaçant par les deux jours de l’islam, car s’il n’avait pas eu pour but de proscrire, il n’aurait pas mentionné cette substitution à cette occasion, car la base de la législation des deux jours islamiques leur était connue, et il n’aurait pas été de les délaisser pour les deux jours de la jaahiliya [dit par Shaykh al Islam dans « al iqtidaa’ » (488/1)].

 

Et selon ‘Aisha رضي الله عنها elle dit : le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Ô Abou Bakr !

Certes, à chaque peuple appartient une fête, et ceci est notre fête »

[Al Boukhaari (909), et Mouslim (892), et il s’y trouve une histoire bien connue].

 

Ce hadith prouve donc que chaque communauté se singularise par sa fête, où ils ne s’associent pas à nous.

 

S’il appartient donc aux juifs une fête, et aux chrétiens une fête, ils se singularisent par elles, et nous ne participons pas avec eux.

 

Également, le prophète صلى الله عليه وسلم  a autorisé à titre d’exception de jouer du Duff et de la chanson, en donnant pour raison qu’il s’agit de la fête des musulmans, et cela implique que l’autorisation ne s’applique pas dans les fêtes des juifs et des chrétiens, et il se trouve en cela la preuve de l’interdiction de les imiter dans leur jeu et autres.

 

Et selon Abou Hourayra et Houdhayfa رضي الله عنهما ceux-ci dirent : le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Allah a égaré du vendredi ceux qui étaient avant nous et donc les juifs ont eu le samedi et les chrétiens le dimanche puis Allah nous a créés et nous a guidés vers le vendredi et a donc fait le vendredi puis le samedi puis le dimanche.

Et de même ils viennent après nous le Jour de la Résurrection.

Nous sommes les derniers parmi les gens de ce bas-monde et les premiers le Jour de la Résurrection et les premiers à être jugés avant le reste des créatures. »

[Mouslim (856)].

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a informé que le jour du vendredi est une fête pour les musulmans, comme l’est le samedi pour les juifs et le dimanche pour les chrétiens.

 

Et cela implique la spécification de chaque communauté par sa fête.

 

Il en résulte que si nous nous associons aux juifs le jour du samedi, ou aux chrétiens le jour du dimanche, alors nous nous serions certes associés à eux dans leur fête.

 

Et si tel est le cas dans une fête hebdomadaire, alors la fête annuelle mérite d’autant plus [ce jugement], car il n’y a aucune différence.

 

De plus, si ceci concerne une fête connue par le calendrier arabe, alors qu’en est-il des fêtes non-arabes des mécréants ?

 

Lesquelles ne peuvent être connues qu’avec le calendrier Romain Copte, ou Perse, ou hébreu et autres.

 

Selon Abou Sa’id al Khoudri, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Vous suivrez la voie de ceux qui vous ont précédés empan par empan et coudée par coudée, même s’ils entraient dans un trou de lézard, vous les suivrez »

Nous dîmes: « Ô Prophète d’Allah, les juifs et les chrétiens ? ».

Il répondit : « Qui donc sinon eux ? »

[Al Boukhaari (3269) et Mouslim (2669)].

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a informé que sa communauté suivra les Sounan des communautés qui l’ont précédée parmi les juifs et les chrétiens comme innovations et passions, ainsi qu’elle se conformera à eux en toute chose dans ce que le législateur a interdit et a blâmé, tout en donnant une grande importance à les approuver en cela.

 

Et cela implique le blâme de quiconque ferait pareille chose.

 

Et cela est un signe parmi les signes de la prophétie ainsi qu’un miracle manifeste accordé au messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, et ce dont il صلى الله عليه وسلم a informé s’est certes produit.

 

Troisièmement : les preuves des récits.

 

Quant aux récits, de nombreux Sahaaba ont interdit de s’associer aux mécréants dans leurs fêtes ou d’y assister, ou d’y entrer et les choses similaires.

 

‘Oumar رضي الله عنه a dit :

 

« N’apprenez pas la langue des non-arabes, et n’entrez pas chez les associateurs dans leurs églises le jour de leur fête, car certes la colère [d’Allah] descend sur eux. »

[‘Abd ar-Razzaaq dans son « Moussannaf » (1609), et authentifié par Shaykh al Islam dans « al iqtidaa’ » (511/1)].

 

Et il a aussi dit :

 

« Délaissez et éloignez-vous des ennemis d’Allah dans leurs fêtes »

[Al Bayhaqi dans « Al Koubraa » (432/9)].

 

Voilà donc ‘Oumar رضي الله عنه qui proscrit [l’apprentissage] de leur langue, ainsi que le seul fait d'entrer dans l'église le jour de leur fête, alors qu’en est-il de pratiquer certaines de leurs pratiques ou de la pratique de ce qu’implique leur religion ?

 

Les rejoindre dans la pratique n’est-il pas plus grand que de les rejoindre dans la langue ?

 

Certains actes de leur fête ne sont-ils pas plus graves que de simplement entrer chez eux pendant leur fête ?

 

Et si la colère descend sur eux le jour de leur fête, en raison de leur acte, alors celui qui s’associe à eux dans l’acte, ou une partie de celui-ci, ne s’est-il pas exposé au châtiment [réservé] à cela.

 

Ensuite, sa parole « Délaissez et éloignez-vous des ennemis d’Allah dans leur fête » n’est-elle pas une interdiction de les rencontrer, et de se rassembler avec eux pendant [leur fête] ?

 

Alors qu’en est-il de celui qui a pratiqué leur fête ? [« al iqtidaa’ » (515/1)].

 

‘Abd Allah ben Amr رضي الله عنهما a dit :

 

« Quiconque réside en terre des étrangers et qu'il pratique leur Nirouz et leur fête, qui les imite jusqu’à ce qu’il meurt ainsi, il sera ressuscité avec eux le jour du Jugement »  

[Al Bayhaqi dans « Al Koubra » (234/9), et authentifié par Shaykh al Islam dans « Al iqtidaa’ » (513/1)], et cela implique qu’il l’a considéré comme appartenant aux grands péchés qui conduisent indubitablement au Feu.

 

Et selon Mouhammad ben Sirin, il dit :

 

« Il fut donné à ‘Ali رضي الله عنه  un cadeau de Nirouz, il dit alors : « Qu’est-ce que c'est ? »

Ils dirent : « Ô chef des croyants ! ceci est le jour du Nirouz »

il dit : « Alors faites tous les jours un Nirouz »

Abou Oussaama a dit : il détesta de dire Nirouz »

[Al Bayhaqi dans « Al Koubra » (235/9) avec une chaîne de transmission authentique]

 

Il a donc détesté le fait de les rejoindre dans le nom [attribué] à la fête par laquelle ils se singularisent, alors qu’en est-il de les rejoindre dans l’acte ? 

 

Quatrièmement : la preuve issue du consensus

 

Quant à ce qui vient du consensus : ‘Oumar ben al Khattaab رضي الله عنه a certes imposé comme condition aux gens du livre qu’ils n’exhibent rien de leurs emblèmes entre les musulmans, ni les fêtes ni autres.

 

Il a dit :

 

« Et que nous sortions ni Ba’outh ni Sha’aanin »

[recueilli par l'imam al Bayhaqi (202/9)] ; quant au ba’outh, l’imam Ahmad l’a expliqué dans le récit de son fils Salih, il a dit : « Ils sortent comme nous sortons lors de 'Id al-Fitr et al-Ad’ha ».

 

Et quant au Sha’aanin il s’agit également de fêtes leur appartenant.

 

Et certes, les compagnons ont été unanimes sur ces conditions, ainsi que l’ensemble des juristes, comme l’a rapporté Shaykh al Islam Ibn Taymiyya et son élève Ibn al Qayyim qu’Allah leur fasse miséricorde.

 

Par conséquent, si les musulmans ont été unanimes à leur interdire l’exhibition [de leurs fêtes], alors comment peut-il être permis au musulman de les pratiquer ?

 

Et il n’y a guère de doute que sa pratique [de leurs fêtes] est plus grave que son exhibition par le mécréant.

 

Aussi, les savants ont certes été unanimes sur l’interdiction d’assister aux fêtes des mécréants, et de les aider en cela.

 

Et c’est ce qu’ont explicitement déclarés les juristes parmi ceux qui ont suivi les quatre imams dans leurs livres.

 

Premièrement : le madhhab Hanafite

 

Ibn Noujaym al Hanafi a dit dans la clarification des types de mécréance :

 

« Et par le fait de sortir au Nirouz des Majouss, et de les rejoindre en ce qu’ils font en ce jour.

Et par le fait qu’il achète le jour du Nirouz quelque chose qu’il n’achetait pas avant, [le faisant] pour honorer le Nirouz, non pas pour manger et boire.

Et par le fait qu’il offre un cadeau aux associateurs en ce jour, même s’il s’agit d’un œuf, [le faisant] pour honorer ce jour, ni de glorifier tel jour non pas pour une simple invitation d'un mécréant ayant rasé la tête de son bébé, mais de voir bonne l'affaire des mécréants à l’unanimité.»

 

Deuxièmement : le madhhab Malikite

 

‘Abd al Malik ben Habib a dit :

 

« Ibn al Qaassim fut questionné à propos de s’embarquer dans les bateaux dans lesquels montent les chrétiens pour aller à leurs fêtes, il détesta alors cela, craignant la descente de la colère sur eux [en raison] de leur shirk sur lequel ils se sont rassemblés.

Il dit : et Ibn al Qaassim détesta pour le musulman qu’il offre un présent au chrétien lors de sa fête en signe de récompense pour lui, et il le considéra comme une vénération de leur fête ainsi qu’une aide sur sa mécréance !

Ne vois-tu pas qu’il n’est pas permis aux musulmans d'acheter quoi que ce soit des chrétiens qui est dans l’intérêt de leur fête : ni viande, ni sauce, ni vêtement ?

Et on ne leur prête aucune bête, et on ne les aide dans aucune chose de leur fête, car cela appartient à la vénération de leur association, et à leur aide dans leur mécréance.

Et il incombe aux dirigeants de proscrire cela aux musulmans, et c’est la parole de Maalik et je n’ai guère connaissance de quiconque l’ayant contredit en cela »

[« Al iqtidaa’ » (19/1)].

 

Et Shaykh Ad Dardir a cité parmi [les choses] qui discréditent le témoignage de l’homme :

 

« Et d'avoir joué dans leur Nirouz », c’est-à-dire : le fait de jouer le jour du Nirouz - qui est le premier jour de l’année Copte - est un empêchement de l’acceptation du témoignage, et il appartient à la pratique de la Jaahiliyya et [à la pratique] des chrétiens, et il se produit dans certains pays de la part de la racaille des gens »

[« Ash sharh al kabir » (181/4)].

 

Troisièmement : le madhhab Shafi’ite

 

Abou al Qaassim at Tabari ash shaafi’i a dit :

 

« Et il n’est pas permis aux musulmans d’assister à leurs fêtes : car ils sont sur un mal et un Zour (mensonge), et si les gens du bien se mélangent aux gens du mal sans les réprimander ils seraient alors comme ceux qui les agréent et le préfèrent.

Nous craignons donc la descente de la colère d’Allah sur leur assemblée de manière générale de sorte à toucher tout le monde.

Nous cherchons refuge auprès d’Allah contre Sa colère. »

[cité par Ibn al Qayyim dans « Ahkaam ahl adh dhimma » (156/1)]

 

Et Al Bayhaqi a dit dans « Al Koubra » (234/9) :

 

« Chapitre : le caractère détestable d’entrer chez les gens de la dhimma dans leurs églises, ainsi que leur imitation le jour de Nirouz et carnaval »

 

Quatrièmement : madhhab Hanbalite

 

Abou al Hassan al Amadi connu sous le nom de Ibn al Baghdaadi dans son livre « ‘Oumda al Haadir wa kifaaya al Moussaafir » a dit :

 

« Chapitre : il n’est pas permis d’assister aux fêtes des chrétiens et des juifs, et c’est ce qu'a textuellement énoncé Ahmad dans le récit de Mouhanna', et il utilisa comme argument Sa parole تعالى (traduction rapprochée) :

{Ceux qui n'assistent pas aux faux témoignages} [S25/V72].

Il dit : « Ash Sha’aanin et leurs fêtes »

[« Al iqtidaa’ » (516/1)].

 

Cinquièmement : la preuve venant du raisonnement 

 

Quant à [la preuve] issue du raisonnement et de la considération, alors elle apparaît de plusieurs points de vue :

 

Le premier point de vue :  

 

Il est certes une chose bien instituée dans la législation islamique que d’aller à l’encontre des mécréants en toute chose par laquelle ils se singularisent.

Et les fêtes sont parmi les plus importantes particularités par lesquelles ils se singularisent.

 

Le second point de vue :

 

Certes, les fêtes font partie de l’ensemble des institutions légiférées par lesquelles chaque communauté se distingue, [en raison] de Sa parole (selon une traduction rapprochée) :

{À chaque communauté, Nous avons attribué un culte à pratiquer} [S22/V67].

Et le fait que les musulmans s’associent aux chrétiens dans leurs fêtes, c’est une association à eux dans les emblèmes de leur fausse religion.

 

Le troisième point de vue :

 

Ces fêtes ont été innovées dans la religion des chrétiens, et ce peuple a certes été connu pour leur innovation en religion, comme [Allah] تعالى a dit (selon une traduction rapprochée) :

{Le monachisme qu’ils inventèrent, Nous ne le leur avons nullement prescrit. Ils étaient censés rechercher l’agrément d’Allah, mais ils ne l’observèrent pas (le monachisme) comme il se devait.} [S57/V27].

Ainsi, ce qui fut forgé parmi les saisons et les fêtes constitue une innovation, et toute innovation est un égarement.

Et si les musulmans forgeaient une innovation, celle-ci serait assurément un égarement, alors qu’en est-il de ce qu’ont forgés ces égarés ?!

 

Le quatrième point de vue :

 

Ces fêtes innovées en sont venues à se mettre au même niveau que ce qu’Allah a décrété comme fêtes légiférées.

Et quand les cœurs s’habituent aux innovations, il n’y reste plus de place pour les sunan [dûment légiférées].

 

Le cinquième point de vue :

 

Le fait de s’associer à eux dans leurs fêtes est un moyen menant à leur ressembler dans leurs mœurs et leurs actes blâmables, car la ressemblance et l'imitation dans les choses apparentes provoquent nécessairement la ressemblance et l'imitation dans les choses cachées d’une manière dérobée et graduelle.

Ceci est une chose palpable.

Et le fait de couper court aux causes menant à l’interdit est une très grande règle de base parmi celles de la législation, voire c’est un des quarts de la religion.

 

Le sixième point de vue :

 

La célébration de leurs fêtes implique nécessairement leur amour et l’alliance avec eux. Et leur amour, et l’alliance avec eux contredit la foi, comme [Allah] تعالى a dit (selon une traduction rapprochée) :

{Ô vous les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, fait partie d’eux. Allah ne guide pas les gens injustes.} [S5/V51].

 

Le septième point de vue :

 

Le fait de s’associer à eux dans la célébration de leurs fêtes provoque nécessairement chez eux le sentiment de fierté ; car ils aiment voir les musulmans les suivre dans les choses de la vie commune, alors qu’en est-il de leur suivi dans les affaires liées à leur religion ?!

Et il s’ensuit de cela qu’il n’est pas permis au musulman de les imiter dans leurs fêtes, et il ne doit pas aider celui qui les imite, ni [il ne doit] répondre à leur appel, ni manger leur nourriture, ni accepter leur présent, ni vendre les choses auxquelles ils ont recours pour leurs fêtes.

 

Le huitième point de vue :

 

Le fait de s’associer à eux dans leurs fêtes est une approbation envers eux pour ce sur quoi ils sont comme faux, et c’est un [acte] qui va augmenter leur nombre.

 

Voici quelques manifestations de la corruption découlant de leur imitation, ainsi que du fait de s’associer à eux dans leurs fêtes, bien qu’elles soient en vérité beaucoup plus que l’on puisse les dénombrer.

 

Et, il découle, en conséquence de ce qui vient d’être mentionné, qu’il est interdit d’assister aux fêtes des mécréants, ou de s’associer à eux en elles, ou de les aider à les établir, ou de vendre ce à quoi ils ont recours pour les exhiber, ou d’entrer avec eux dans leurs églises, ou de leur offrir un présent ou en accepter un, ou de répondre à leur appel, ou de les complimenter à l’occasion de cette fête, ou de prendre ce jour comme un jour de repos, de joie, de plaisir et cela en délaissant les travaux organisés comme : l’industrie, les commerces, les assises de science ; ou de cuisiner un plat particulier, ou de distribuer des sucreries, ou d’allumer des bougies, ou de répandre de l'encens ainsi que de décorer les rues, les constructions et les palais, etc.

 

Car il y a en cela une aide à [la pratique] des méfaits, et Allah تعالى a dit (selon une traduction rapprochée) :

 

{Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et l’éloignement des interdits ; et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression} [S5/V2].

 

Et la règle de base [concernant ce jour] est qu'il ne doit pas y être innové de chose, il doit plutôt être considéré comme un jour comme les autres.

 

Et après l’exposition de tous ces textes authentiques et preuves explicites : est-il quelqu’un ayant en son cœur une foi équivalant le poids d’une fourmi, qui doute de l’interdiction de la ressemblance aux adorateurs de la croix, et de [l’interdiction] de s’associer à eux dans leurs fêtes en tous temps et tous lieux, alors qu’il sait ce que recèlent ces fêtes comme mécréance, perversion et désobéissance ?

 

N’as-tu donc pas pu trouver -Ô le musulman– autre chose à célébrer que ce qui provoque la colère du Tout Miséricordieux, et qu’agrée le Shaytaan, et qui est un emblème des gens de la mécréance et de la tyrannie ?

 

Est-il approuvé dans les raisons de suivre aveuglément une religion légiférée par les prêtres et rabbins ?

 

Et c’est à Allah qu’on demande l’aide, et toutes les louanges reviennent à Allah le Seigneur des mondes.

 

Traduit et publié par par La da'wah des mashaykh d'Algérie en langue française : @MashaykhDZ

Cheikh Abdel Madjid Djouma’a - الشيخ عبد المجيد جمعة

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Travailler dans la manutention en période des fêtes des mécréants

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Travailler dans la manutention en période des fêtes des mécréants

Question :

 

Est-il permis de travailler dans le domaine de la manutention (tri de colis dans un dépot à la chaine) à la période de Noël et de Nouvel-an étant donné que on peut tomber sur des colis contenant de l'alcool, viande de porc ou autres ?

 

Est-ce une sorte de participation avec leurs fêtes le fait de travailler à cette période-ci ?

 

Réponse :

 

S'il s'agit de manutention d'objets qui sont utilisés dans ce qui donne vie à leurs fêtes alors ce n'est pas permis.

 

Mais s'il s'agit de manutention d'objets habituels comme cela est le cas tout le long de l'année, alors ce qui est pris en compte est la majorité : Si le permis est majoritaire alors elle (la manutention) est permise, et si la majorité est illicite alors c'est haram.

 

Traduit par un frère de : La da'wah des mashaykh d'Algérie en langue française - @MashaykhDZ

Publié par 3ilmchar3i.net

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Cheikh Abdel Madjid Djouma’a - الشيخ عبد المجيد جمعة

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A propos du «sacrifice» du fils d’Ibrahim : L’enfant était Ishaq ou Isma’il ?

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

A propos du «sacrifice» du fils d’Ibrahim : L’enfant était Ishaq ou Isma’il ?

Question :

 

A propos du «sacrifice» du fils d’Ibrahim, l’ami intime d’Allâh.

 

L’enfant était Ishaq ou Isma’il ?

 

Réponse :

 

Les Louanges sont à Allâh.

 

En fait cette question contient deux avis les plus connus chez les savants et les deux ont été cités chez un groupe de salaf.

 

Abû Ya’la a cité à ce propos deux chaînes, une par Ahmed et l’autre par Nassr, que c’était Isshaq (le fils d’Ibrahim) suivant (l’avis) d’Abû Bakr Abd Al Aziz.

 

Et Abû Bakr a suivi Mouhamed Ibn Jarir.

 

Et (c’est) pour cela qu’Abû Al Faradj Ibn Al Jawziya a dit :

 

«Les compagnons de (l’imam) Ahmed (Ibn Hanbal) soutiennent que c’était bien Isshaq, et tous les deux le soutiennent et tous ceux qui les suivent.»

 

Et on raconte aussi cela sur (l’imam) Malik (Ibn Anas) lui même, sauf que ce dernier ne partage pas l’avis de ses compagnons.

 

Ismâ’îl est le fils d’Ibrahim qui fut choisi pour le sacrifice de son père comme l’établissent le Qur’an, la Sunna, et un certain nombre de preuves qui sont notoires.

 

D’ailleurs, la Thora qui est entre les mains des «gens du Livre» le confirme.

 

Les anciennes écritures disent en effet : «égorge ton fils unique.» [1]

 

L’autre traduction parle d’un premier-né.

 

Ismâ’îl fut bel et bien le fils unique à cette époque et le premier-né du Patriarche à l’unanimité des savants musulmans et des hébreux, mais ces derniers ont falsifié leurs écritures en y insérant Isshaq.

 

Par la suite, d’autres gens ont pris d’eux cette information, dont l’origine provient des textes hébraïques falsifiés ; c’est pourquoi il est répandu chez certains musulmans que l’enfant en question fut Isshaq.

 

La Sourate «Les rangs», qui relate l’histoire du sacrifice, démontre notamment à travers le Verset suivant, que l’enfant concerné fut Ismâ’îl.

 

Allâh تعالى a dit :

 

​فَبَشَّرْنَاهُ بِغُلَامٍ حَلِيمٍ

 

"Nous lui annonçâmes la naissance d’un enfant sage" [2]

 

Cette annonce nous offre trois informations : la nouvelle d’une enfant mâle, qui atteindra l’âge de raison ou de la puberté (Hulm qui a les mêmes racines que Halîm ndt.), et qui de surcroît sera sage.

 

Peut-on faire plus grande preuve de sagesse (dans le sens de résignation ndt.) en s’abandonnant ainsi à son père en guise d’offrande, quand ce dernier lui dit :

 

سَتَجِدُنِي إنْ شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّابِرِينَ

 

"Tu me trouveras si Allâh le veut parmi les patients" [3]

 

Certains disent que la moindre des qualités qu’Allâh puisse attribuer à l’un de ses prophètes, c’est celle d’être sage, étant donné qu’il dégage une grande force (ou qu’il domine par sa présence, ou encore qu’Allâh garantit par sa présence la victoire à Ses élus ; le texte n’est pas très clair ndt.).

 

Ibrahim lui-même fut qualifié ainsi dans les deux Versets suivant :

 

إنَّ إبْرَاهِيمَ لَأَوَّاهٌ حَلِيمٌ

 

"Ibrahim était sage et dévoué" [4]

 

إنَّ إبْرَاهِيمَ لَحَلِيمٌ أَوَّاهٌ مُنِيبٌ

 

"Ibrahim était sage, dévoué, et repentant" [5]

 

L’événement témoigne, en faveur de ses deux hommes, qu’ils sont vraiment «sages» :

 

فَلَمَّا بَلَغَ مَعَهُ السَّعْيَ قَالَ يَا بُنَيَّ إنِّي أَرَى فِي الْمَنَامِ أَنِّي أَذْبَحُكَ فَانْظُرْ مَاذَا تَرَى قَالَ يَا أَبَتِ افْعَلْ مَا تُؤْمَرُ سَتَجِدُنِي إنْ شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّابِرِينَ

 

"Quand il parvint à l’âge mûr, il lui dit : «Mon fils ! J’ai vue en songe que je devais t’égorger, alors vois ce que tu dois faire.» Il répondit : «Père ! Fais ce qu’on t’ordonne, tu me trouveras si Allâh le veut parmi les patients»" [6]

 

jusqu’à :

 

وَفَدَيْنَاهُ بِذِبْحٍ عَظِيمٍ وَتَرَكْنَا عَلَيْهِ فِي الْآخِرِينَ سَلَامٌ عَلَى إبْرَاهِيمَ كَذَلِكَ نَجْزِي الْمُحْسِنِينَ إنَّهُ مِنْ عِبَادِنَا الْمُؤْمِنِين وَبَشَّرْنَاهُ بِإِسْحَاقَ نَبِيًّا مِنَ الصَّالِحِينَ وَبَارَكْنَا عَلَيْهِ وَعَلَى إسْحَاقَ وَمِنْ ذُرِّيَّتِهِمَا مُحْسِنٌ وَظَالِمٌ لِنَفْسِهِ مُبِينٌ

 

"Nous l’échangeâmes contre une offrande immense et nous laissâmes leur souvenir dans les générations futures. Paix à Ibrâhîm ! C’est ainsi que nous rétribuons les bienfaiteurs. Il comptait parmi nos serviteurs croyants. Nous lui annonçâmes ensuite la naissance d’Isshaq qui fut un prophète parmi les vertueux. Nous les avons bénis lui et Isshaq. Dans leur descendance, il y a des bienfaiteurs et d’autres qui sont injuste envers eux-mêmes de façon manifeste" [7]

 

Cette histoire démontre que l’enfant en question fut bien Ismâ’îl et cela pour plusieurs raisons [8] :

 

Premièrement :

 

Le Seigneur annonce à Ibrahim la naissance d’un enfant qu’il devra vouer plus tard en sacrifice.

 

Dans un premier temps, le Qur’an relate l’événement du sacrifice, pour enchaîner ensuite par le Verset :

 

وَبَشَّرْنَاهُ بِإِسْحَاقَ نَبِيًّا مِنَ الصَّالِحِينَ وَبَارَكْنَا عَلَيْهِ وَعَلَى إسْحَاقَ

 

"Nous lui annonçâmes ensuite la naissance d’Isshaq qui fut un prophète parmi les vertueux. Nous les avons bénis lui et Isshaq"

 

Il y a donc deux annonces différentes : l’une concerne le «héros» du sacrifice et l’autre concerne Isshaq, comme cela ne peut échapper à personne.

 

Deuxièmement :

 

L’histoire du sacrifice est uniquement mentionnée à cet endroit du Qur’an, alors que les autre passages se contentent d’évoquer l’annonce de la naissance d’Isshaq, comme par exemple dans la Surate Hûd où le Très-Haut révèle :

 

وَامْرَأَتُهُ قَائِمَةٌ فَضَحِكَتْ فَبَشَّرْنَاهَا بِإِسْحَاقَ وَمِنْ وَرَاءِ إسْحَاقَ يَعْقُوبَ

 

"Alors que sa femme se tenait debout, elle se mit à rire ; nous lui annonçâmes la naissance d’Isshaq et de Ya’qûb après Isshaq". [9]

 

Si le sacrifice concernait effectivement Isshaq, la naissance promise de Ya’qûb n’aurait plus lieu d’être.

 

Le verset dit en effet :

 

فَأَوْجَسَ مِنْهُمْ خِيفَةً قَالُوا لَا تَخَفْ وَبَشَّرُوهُ بِغُلَامٍ عَلِيمٍ فَأَقْبَلَتِ امْرَأَتُهُ فِي صَرَّةٍ فَصَكَّتْ وَجْهَهَا وَقَالَتْ عَجُوزٌ عَقِيمٌ

 

"Quand il a ressenti de la peur vis-à-vis d’eux, Ils lui dirent : «N’ais pas peur !» Ils lui annoncèrent ensuite la naissance d’un enfant savant. Sa femme est apparu en se frappant le visage et en criant : «Quoi ! Une vielle femme stérile !»" [10]

 

Allâh révèle également dans la Surate el Hijr :

 

قَالُوا لَا تَوْجَلْ إنَّا نُبَشِّرُكَ بِغُلَامٍ عَلِيمٍ قَالَ أَبَشَّرْتُمُونِي عَلَى أَنْ مَسَّنِيَ الْكِبَرُ فَبِمَ تُبَشِّرُونِ قَالُوا بَشَّرْنَاكَ بِالْحَقِّ فَلَا تَكُنْ مِنَ الْقَانِطِينَ

 

"Ils dirent : «Ne tremble pas ! Nous t’annonçons la prochaine naissance d’un enfant savant». Il répondit : «Vous m’annoncez cela alors que je suis déjà vieux ! Que m’annoncez-vous au juste !» Ils dirent : «Nous te l’annonçons en toute vérité, ne sois donc pas au nombre de ceux qui désespèrent.»" [11]

 

Il n’est question ici d’aucun sacrifice.

 

De plus, en annonçant les deux bonnes nouvelles, qui sont l’annonce du futur sacrifice et celle d’Isshaq après lui, cela démontre qu’Isshaq et l’enfant-sacrifice sont deux personnes différentes.

 

D’autant plus que selon certains versets, le Seigneur à fait don du frère d’Ismâ’îl et de Ya’qub à Son Ami Ibrahim (comme le nomme ainsi la bible), à travers le Verset :

 

وَوَهَبْنَا لَهُ إسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ نَافِلَةً وَكُلًّا جَعَلْنَا صَالِحِينَ

 

"Nous lui avons fait don d’Isshaq et Nous lui avons offert Ya’qûb en plus ; tous deux étaient des gens pieux" [12]

 

Le Seigneur révèle également :

 

وَوَهَبْنَا لَهُ إسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ وَجَعَلْنَا فِي ذُرِّيَّتِهِ النُّبُوَّةَ وَالْكِتَابَ وَآتَيْنَاهُ أَجْرَهُ فِي الدُّنْيَا وَإِنَّهُ فِي الْآخِرَةِ لَمِنَ الصَّالِحِينَ

 

"Nous lui avons fait don d’Isshaq et de Ya’qûb, et nous avons établi dans sa descendance le Livre et la prophétie. Nous l’avons rétribué sur terre et dans l’Au-delà il comptera parmi les pieux" [13]

 

Aucun de ces deux Versets ne fait mention de l’enfant-sacrifice.

 

Troisièmement :

 

Allâh nous apprend que le futur sacrifice était un enfant sage.

 

Quand à Isshaq son père reçut l’heureuse nouvelle qu’il sera un enfant savant dans un autre passage du Qur’an.

 

Il y a forcément une raison pour laquelle les deux enfants furent qualifiés différemment.

 

Cette distinction se vérifie d’autant plus lorsque l’une de leur qualité respective en accompagne une autre.

 

La sagesse convient tout-à-fait à la patience qui revient à l’enfant-sacrifice.

 

Le Qur’an affirme en effet qu’Ismâ’îl est patient dans le Verset suivant :

 

وَإِسْمَاعِيلَ وَإِدْرِيسَ وَذَا الْكِفْلِ كُلٌّ مِنَ الصَّابِرِينَ

 

"Évoque Ismâ’îl, el Asa’, et Dhû el Kifl, tous comptaient parmi l’élite" [14]

 

Voici donc une troisième raison, car un autre Verset dit au sujet de l’enfant-sacrifice :

 

يَا أَبَتِ افْعَلْ مَا تُؤْمَرُ سَتَجِدُنِي إنْ شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّابِرِينَ

 

"Père ! Fais ce qu’on t’ordonne, tu me trouveras si Allâh le veut parmi les patients" [15]

 

Allâh a donc reconnu à Ismâ’îl la qualité de patient comme Il lui a reconnu ailleurs de respecter ses engagements à travers le Verset :

 

إنَّهُ كَانَ صَادِقَ الْوَعْد

 

"Il était sincère envers ses engagements" [16]

 

Il avait promis en effet à son père d’endurer patiemment son épreuve.

 

Quatrièmement :

 

La naissance prochaine d’Isshaq relevait du miracle car sa mère était vielle et stérile.

 

C’est pourquoi, l’Ami d’Allâh عليه السلام a réagi avec étonnement à l’annonce de la nouvelle céleste :

 

أَبَشَّرْتُمُونِي عَلَى أَنْ مَسَّنِيَ الْكِبَرُ فَبِمَ تُبَشِّرُونِ

 

"Vous m’annoncez cela alors que je suis déjà vieux ! Que m’annoncez-vous au juste !" 

 

Sa femme n’en fut pas moins surprise pour avoir dit :

 

أَأَلِدُ وَأَنَا عَجُوزٌ وَهَذَا بَعْلِي شَيْخً

 

"Vais-je enfanter alors que je suis veille et que mon époux a également un âge avancé" [17]

 

Nous avons déjà vu que cette annonce lui vint vers la fin de sa vie, et que cette nouvelle la concernait elle et son mari.

 

Par contre, Ibrahim عليه السلام fut le seul concerné par l’annonce de l’enfant-sacrifice.

 

Il fut mis à l’épreuve de le tuer sans que la mère d’Isshaq n’ait aucun lien avec cet événement.

 

Cela corrobore tout-à-fait avec le Hadith rapporté dans le recueil e-Sahîh, et selon lequel le Prophète صلى الله عليه وسلم et ses Compagnons nous apprennent qu’à la naissance d’Ismâ’îl, Sâra fut jalouse de sa mère Hâjar.

 

Dès lors, Ibrahim a pris l’enfant et la servante pour les emmener à Mekka actuelle.

 

Sur place, il reçut l’ordre des années plus tard de tuer son fils.

 

Ainsi, l’enfant-sacrifice et Isshaq sont deux personnes différentes.

 

La preuve également que l’enfant-sacrifice n’est pas Isshaq, c’est que le Seigneur révèle juste avant ce Verset :

 

فَبَشَّرْنَاهَا بِإِسْحَاقَ وَمِنْ وَرَاءِ إسْحَاقَ يَعْقُوبَ

 

"Nous lui annonçâmes la naissance d’Isshaq (à Sâra), et celle de Ya’qûb après Isshaq" [18]

 

Comment Isshaq peut-il être voué au sacrifice dans ces conditions ?

 

L’annonce de Ya’qûb implique forcément que son père reste en vie avant que son fils ne vienne au monde.

 

Personne ne conteste que l’histoire du sacrifice a eu lieu avant la naissance de Ya’qûb.

 

Bien plus, ce dernier n’a vu le jour qu’après la mort de son grand-père Ibrahim عليه السلام nul ne doute pourtant que l’anecdote du sacrifice s’est déroulée avant son décès.

 

La preuve, c’est que cette histoire s’est déroulée à Mekka.

 

Le jour de la Conquête de la Ville Sainte, le Prophète صلى الله عليه وسلم a trouvé les cornes du fameux bélier d’Abraham à l’intérieur de la Ka’ba.

 

Il s’est alors adressé au gardien du Temple en ces termes : «Je t’ordonne de recouvrir les cornes du bélier car il ne doit rien y avoir en direction de la Qibla qui puisse distraire le fidèle en prière.»

 

C’est pourquoi, l’endroit où s’est produit l’événement sert de rite depuis l’époque d’Ismaël et de son père, qui ont construit le Temple comme le formule explicitement le Qur’an.

 

Personne n’assume qu’un jour Isshaq, s’est rendu à la Mekka ni parmi les «gens du Livre» ni personne d’autre.

 

Néanmoins, certains croyants appartenant à la religion juive prétendent que l’histoire du sacrifice a eu lieu dans la région du Shâm, mais ce n’est qu’un pur mensonge !

 

Si certaines montagnes du Shâm avaient assistées à cet événement, on l’aurait obligatoirement su, et on y aurait certainement consacré un rite, de la même façon que la Mosquée qu’Ibrahim a construite, et ses environs sont devenus des lieux de rituels…

 

Que les prières d’Allâh et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !

 

[1] Voici les termes de la Traduction œcuménique : « Prends ton fils, ton unique, Isshaq, que tu aimes. Pars pour le pays de Morriya et là, tu l’offriras en holocauste sur celle des montagnes que je t’indiquerais. » [Genèse ; 22-3]

[2] Les rangs ; 101 Ismâ’îl fut qualifié ici de Halîm que nous traduisons par sage mais qui prend en fait des sens multiples comme magnanime (qui est enclin au pardon comme nous le souligne e-Sa’dî), longanime (qui supporte ce qu’il pourrait réprimer comme nous l’apprend el Baghawî), ou qui se résigne, fait preuve de patience et d’une maîtrise de soi. (N. du T.)

[3] Les rangs ; 102

[4] Le repentir ; 114 D. Masson explique en ces termes le sens de Awwah (que nous avons traduit par « dévoué » mais qui a aussi le sens d’humilité) : « celui qui gémit, qui soupire, et qui implore la miséricorde d’Allâh. » Elle corrobore ainsi l’exégèse des grands spécialistes à l’exemple d’el Baghawî et du linguiste exégète e-Râghib el Asfahânî dans Mufradât Alfâdh el Qurân que chaque arabophone, et plus particulièrement chaque traducteur, doit compter dans sa bibliothèque.

[5] Hûd ; 75 repentant est l’un des sens de Munîb, mais de façon plus général il signifie revenir à Allah.

[6] Les rangs ; 101, 102. Certains exégètes assument que l’événement s’est passé quand Ismaël a atteint l’âge de treize ans. Toutefois le début du premier Verset peut avoir d’autres sens. Il peut vouloir dire : quand le père l’a emmené jusqu’au pied de la montagne, ou quand il devint vieux.

[7] Les rangs ; 106-113

[8] Voir notamment Tafsîr ibn Kathîr.

[9] Hûd ; 71 Il s’agit dans cette épisode de Sarah fille de Hârân fils de Ahwar qui fut marié à son cousin Ibrahim (Voir Tafsîr el Baghawî qui précisent notamment que Saraï se tenait derrière un rideau).

[10] E-Dhâriyât ; 28 Selon certains exégètes, elle n’a fait que crier d’où elle était, sans se montrer à ses visiteurs, mais par un effet de rhétorique, c’est sa voix qui se serait déplacée.

[11] El Hijr ; 53

[12] Les Prophètes ; 72

[13] L’araignée ; 27

[14] Sâd ; 48

[15] Les rangs ; 101, 102

[16] Mariam ; 54

[17] Hûd ; 72

[18] Hûd ; 71

 

Majmou’ Al Fatawa (4/331-336)

Publié par tasfiatarbia.org

سُئِلَ الشَّيْخُ – رَحِمَهُ اللَّهُ - : عَنْ  "الذَّبِيحِ" مِنْ وَلَدِ خَلِيلِ اللَّهِ إبْرَاهِيمَ عَلَيْهِ السَّلَامُ هَلْ هُوَ: إسْمَاعِيلُ أَوْ إسْحَاقُ ؟

فَأَجَابَ : الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ، هَذِهِ الْمَسْأَلَةُ فِيهَا مَذْهَبَانِ مَشْهُورَانِ لِلْعُلَمَاءِ وَكُلٌّ مِنْهُمَا مَذْكُورٌ عَنْ طَائِفَةٍ مِنْ السَّلَفِ وَذَكَرَ أَبُو يَعْلَى فِي ذَلِكَ رِوَايَتَيْنِ عَنْ أَحْمَدَ وَنَصْرٍ أَنَّهُ إسْحَاقُ اتِّبَاعًا لِأَبِي بَكْرٍ عَبْدِ الْعَزِيزِ وَأَبُو بَكْرٍ اتَّبَعَ مُحَمَّدَ بْنَ جَرِيرٍ. وَلِهَذَا يَذْكُرُ أَبُو الْفَرَجِ ابْنُ الْجَوْزِيِّ

أَنَّ أَصْحَابَ أَحْمَدَ يَنْصُرُونَ أَنَّهُ إسْحَاقُ وَإِنَّمَا يَنْصُرُهُ هَذَانِ وَمَنْ اتَّبَعَهُمَا وَيُحْكَى ذَلِكَ عَنْ مَالِكٍ نَفْسِهِ لَكِنْ خَالَفَهُ طَائِفَةٌ مِنْ أَصْحَابِهِ

وَذَكَرَ الشَّرِيفُ أَبُو عَلِيٍّ بْنُ أَبِي مُوسَى: أَنَّ الصَّحِيحَ فِي مَذْهَبِ أَحْمَدَ أَنَّهُ إسْمَاعِيلُ وَهَذَا هُوَ الَّذِي رَوَاهُ عَبْدُ اللَّهِ بْنُ أَحْمَدَ عَنْ أَبِيهِ قَالَ: مَذْهَبُ أَبِي أَنَّهُ إسْمَاعِيلُ وَفِي الْجُمْلَةِ فَالنِّزَاعُ فِيهَا مَشْهُورٌ لَكِنَّ الَّذِي يَجِبُ الْقَطْعُ بِهِ أَنَّهُ إسْمَاعِيلُ وَهَذَا الَّذِي عَلَيْهِ الْكِتَابُ وَالسُّنَّةُ وَالدَّلَائِلُ الْمَشْهُورَةُ وَهُوَ الَّذِي تَدُلُّ عَلَيْهِ التَّوْرَاةُ الَّتِي بِأَيْدِي أَهْلِ الْكِتَابِ.

وَأَيْضًا فَإِنَّ فِيهَا أَنَّهُ قَالَ لِإِبْرَاهِيمَ: اذْبَحْ ابْنَك وَحِيدَك. وَفِي تَرْجَمَةٍ أُخْرَى: بِكْرَك. وَإِسْمَاعِيلُ هُوَ الَّذِي كَانَ وَحِيدَهُ وَبِكْرَهُ بِاتِّفَاقِ الْمُسْلِمِينَ وَأَهْلِ الْكِتَابِ لَكِنَّ أَهْلَ الْكِتَابِ حَرَّفُوا فَزَادُوا إسْحَاقَ فَتَلَقَّى ذَلِكَ عَنْهُمْ مَنْ تَلَقَّاهُ وَشَاعَ عِنْدَ بَعْضِ الْمُسْلِمِينَ أَنَّهُ إسْحَاقُ وَأَصْلُهُ مِنْ تَحْرِيفِ أَهْلِ الْكِتَابِ. وَمِمَّا يَدُلُّ عَلَى أَنَّهُ إسْمَاعِيلُ قِصَّةُ الذَّبِيحِ الْمَذْكُورَةِ فِي سُورَةِ الصَّافَّاتِ. قَالَ تَعَالَى

{فَبَشَّرْنَاهُ بِغُلَامٍ حَلِيمٍ}

وَقَدْ انْطَوَتْ الْبِشَارَةُ عَلَى ثَلَاثٍ. عَلَى أَنَّ الْوَلَدَ غُلَامٌ ذَكَرٌ وَأَنَّهُ يَبْلُغُ الْحُلُمَ وَأَنَّهُ يَكُونُ حَلِيمًا. وَأَيُّ حِلْمٍ أَعْظَمُ مِنْ حِلْمِهِ حِينَ عَرَضَ عَلَيْهِ أَبُوهُ الذَّبْحَ فَقَالَ

{سَتَجِدُنِي إنْ شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّابِرِينَ}

وَقِيلَ: لَمْ يَنْعَتْ اللَّهُ الْأَنْبِيَاءَ بِأَقَلَّ مِنْ الْحِلْمِ وَذَلِكَ لِعِزَّةِ وُجُودِهِ وَلَقَدْ نَعَتَ إبْرَاهِيمَ بِهِ فِي قَوْله تَعَالَى

{إنَّ إبْرَاهِيمَ لَأَوَّاهٌ حَلِيمٌ}

{إنَّ إبْرَاهِيمَ لَحَلِيمٌ أَوَّاهٌ مُنِيبٌ}

لِأَنَّ الْحَادِثَةَ شَهِدَتْ بِحِلْمِهِمَا

{فَلَمَّا بَلَغَ مَعَهُ السَّعْيَ قَالَ يَا بُنَيَّ إنِّي أَرَى فِي الْمَنَامِ أَنِّي أَذْبَحُكَ فَانْظُرْ مَاذَا تَرَى قَالَ يَا أَبَتِ افْعَلْ مَا تُؤْمَرُ سَتَجِدُنِي إنْ شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّابِرِينَ}

 إلَى قَوْلِهِ

{وَفَدَيْنَاهُ بِذِبْحٍ عَظِيمٍ}

{وَتَرَكْنَا عَلَيْهِ فِي الْآخِرِينَ}

{سَلَامٌ عَلَى إبْرَاهِيمَ}

{كَذَلِكَ نَجْزِي الْمُحْسِنِينَ}

{إنَّهُ مِنْ عِبَادِنَا الْمُؤْمِنِينَ}

{وَبَشَّرْنَاهُ بِإِسْحَاقَ نَبِيًّا مِنَ الصَّالِحِينَ}

{وَبَارَكْنَا عَلَيْهِ وَعَلَى إسْحَاقَ وَمِنْ ذُرِّيَّتِهِمَا مُحْسِنٌ وَظَالِمٌ لِنَفْسِهِ مُبِينٌ}

. فَهَذِهِ الْقِصَّةُ تَدُلُّ عَلَى أَنَّهُ إسْمَاعِيلُ مِنْ وُجُوهٍ

أَحَدُهَا: أَنَّهُ بَشَّرَهُ بِالذَّبِيحِ وَذَكَرَ قِصَّتَهُ أَوَّلًا فَلَمَّا اسْتَوْفَى ذَلِكَ قَالَ

{وَبَشَّرْنَاهُ بِإِسْحَاقَ نَبِيًّا مِنَ الصَّالِحِينَ}

{وَبَارَكْنَا عَلَيْهِ وَعَلَى إسْحَاقَ}

فَبَيَّنَ أَنَّهُمَا بِشَارَتَانِ: بِشَارَةٌ بِالذَّبِيحِ وَبِشَارَةٌ ثَانِيَةٌ بِإِسْحَاقِ وَهَذَا بَيِّنٌ

الثَّانِي: أَنَّهُ لَمْ يَذْكُرْ قِصَّةَ الذَّبِيحِ فِي الْقُرْآنِ إلَّا فِي هَذَا الْمَوْضِعِ وَفِي سَائِرِ الْمَوَاضِعِ يَذْكُرُ الْبِشَارَةَ بِإِسْحَاقِ خَاصَّةً كَمَا فِي سُورَةِ هُودٍ: مِنْ قَوْله تَعَالَى

{وَامْرَأَتُهُ قَائِمَةٌ فَضَحِكَتْ فَبَشَّرْنَاهَا بِإِسْحَاقَ وَمِنْ وَرَاءِ إسْحَاقَ يَعْقُوبَ}

فَلَوْ كَانَ الذَّبِيحُ إسْحَاقَ لَكَانَ خَلْفًا لِلْوَعْدِ فِي يَعْقُوبَ. وَقَالَ تَعَالَى

{فَأَوْجَسَ مِنْهُمْ خِيفَةً قَالُوا لَا تَخَفْ وَبَشَّرُوهُ بِغُلَامٍ عَلِيمٍ}

{فَأَقْبَلَتِ امْرَأَتُهُ فِي صَرَّةٍ فَصَكَّتْ وَجْهَهَا وَقَالَتْ عَجُوزٌ عَقِيمٌ}

وَقَالَ تَعَالَى فِي سُورَةِ الْحِجْرِ

{قَالُوا لَا تَوْجَلْ إنَّا نُبَشِّرُكَ بِغُلَامٍ عَلِيمٍ}

{قَالَ أَبَشَّرْتُمُونِي عَلَى أَنْ مَسَّنِيَ الْكِبَرُ فَبِمَ تُبَشِّرُونِ}

{قَالُوا بَشَّرْنَاكَ بِالْحَقِّ فَلَا تَكُنْ مِنَ الْقَانِطِينَ}

وَلَمْ يَذْكُرْ أَنَّهُ الذَّبِيحُ ثُمَّ لَمَّا ذَكَرَ الْبِشَارَتَيْنِ جَمِيعًا: الْبِشَارَةُ بِالذَّبِيحِ وَالْبِشَارَةُ بِإِسْحَاقِ بَعْده كَانَ هَذَا مِنْ الْأَدِلَّةِ عَلَى أَنَّ إسْحَاقَ لَيْسَ هُوَ الذَّبِيحَ. وَيُؤَيِّدُ ذَلِكَ أَنَّهُ ذَكَرَ هِبَتَهُ وَهِبَةَ يَعْقُوبَ لِإِبْرَاهِيمَ فِي رَحِمَهُ اللَّهُ

{وَوَهَبْنَا لَهُ إسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ نَافِلَةً وَكُلًّا جَعَلْنَا صَالِحِينَ}

وَقَوْلُهُ

{وَوَهَبْنَا لَهُ إسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ وَجَعَلْنَا فِي ذُرِّيَّتِهِ النُّبُوَّةَ وَالْكِتَابَ وَآتَيْنَاهُ أَجْرَهُ فِي الدُّنْيَا وَإِنَّهُ فِي الْآخِرَةِ لَمِنَ الصَّالِحِينَ}

وَلَمْ يَذْكُرْ اللَّهُ الذَّبِيحَ

الْوَجْهُ الثَّالِثُ

أَنَّهُ ذَكَرَ فِي الذَّبِيحِ أَنَّهُ غُلَامٌ حَلِيمٌ وَلَمَّا ذَكَرَ الْبِشَارَةَ بِإِسْحَاقِ ذَكَرَ الْبِشَارَةَ بِغُلَامٍ عَلِيمٍ فِي غَيْرِ هَذَا الْمَوْضِعِ وَالتَّخْصِيصُ لَا بُدَّ لَهُ مِنْ حِكْمَةٍ

وَهَذَا مِمَّا يُقَوِّي اقْتِرَانَ الْوَصْفَيْنِ وَالْحِلْمُ هُوَ مُنَاسِبٌ لِلصَّبْرِ الَّذِي هُوَ خُلُقُ الذَّبِيحِ. وَإِسْمَاعِيلُ وُصِفَ بِالصَّبْرِ فِي قَوْله تَعَالَى

{وَإِسْمَاعِيلَ وَإِدْرِيسَ وَذَا الْكِفْلِ كُلٌّ مِنَ الصَّابِرِينَ}

وَهَذَا أَيْضًا وَجْهٌ ثَالِثٌ فَإِنَّهُ قَالَ فِي الذَّبِيحِ

{يَا أَبَتِ افْعَلْ مَا تُؤْمَرُ سَتَجِدُنِي إنْ شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّابِرِينَ}

وَقَدْ وَصَفَ اللَّهُ إسْمَاعِيلَ أَنَّهُ مِنْ الصَّابِرِينَ وَوَصَفَ اللَّهُ تَعَالَى إسْمَاعِيلَ أَيْضًا بِصِدْقِ الْوَعْدِ فِي قَوْله تَعَالَى

{إنَّهُ كَانَ صَادِقَ الْوَعْدِ}

لِأَنَّهُ وَعَدَ أَبَاهُ مِنْ نَفْسِهِ الصَّبْرَ عَلَى الذَّبْحِ فَوَفَّى بِهِ. الْوَجْهُ

الرَّابِعُ

أَنَّ الْبِشَارَةَ بِإِسْحَاقِ كَانَتْ مُعْجِزَةً؛ لِأَنَّ الْعَجُوزَ عَقِيمٌ؛ وَلِهَذَا قَالَ الْخَلِيلُ عَلَيْهِ السَّلَامُ

{أَبَشَّرْتُمُونِي عَلَى أَنْ مَسَّنِيَ الْكِبَرُ فَبِمَ تُبَشِّرُونِ}

وَقَالَتْ امْرَأَتُهُ

{أَأَلِدُ وَأَنَا عَجُوزٌ وَهَذَا بَعْلِي شَيْخًا}

وَقَدْ سَبَقَ أَنَّ الْبِشَارَةَ بِإِسْحَاقِ فِي حَالِ الْكِبَرِ وَكَانَتْ الْبِشَارَةُ مُشْتَرَكَةً بَيْنَ إبْرَاهِيمَ وامرأته. وَأَمَّا الْبِشَارَةُ بِالذَّبِيحِ فَكَانَتْ لِإِبْرَاهِيمَ عَلَيْهِ السَّلَامُ وَامْتُحِنَ بِذَبْحِهِ دُونَ الْأُمِّ الْمُبَشَّرَةِ بِهِ وَهَذَا مِمَّا يُوَافِقُ مَا نُقِلَ عَنْ النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ وَأَصْحَابِهِ فِي الصَّحِيحِ وَغَيْرِهِ: مِنْ أَنَّ إسْمَاعِيلَ لَمَّا وَلَدَتْهُ هَاجَرُ غَارَتْ سارة فَذَهَبَ إبْرَاهِيمُ

بِإِسْمَاعِيلَ وَأُمِّهِ إلَى مَكَّةَ وَهُنَاكَ أَمْرٌ بِالذَّبْحِ. وَهَذَا مِمَّا يُؤَيِّدُ أَنَّ هَذَا الذَّبِيحَ دُونَ ذَلِكَ. وَمِمَّا يَدُلُّ عَلَى أَنَّ الذَّبِيحَ لَيْسَ هُوَ إسْحَاقَ أَنَّ اللَّهَ تَعَالَى قَالَ

{فَبَشَّرْنَاهَا بِإِسْحَاقَ وَمِنْ وَرَاءِ إسْحَاقَ يَعْقُوبَ}

فَكَيْفَ يَأْمُرُ بَعْدَ ذَلِكَ بِذَبْحِهِ؟ وَالْبِشَارَةُ بِيَعْقُوبَ تَقْتَضِي أَنَّ إسْحَاقَ يَعِيشُ وَيُولَدُ لَهُ يَعْقُوبُ وَلَا خِلَافَ بَيْنَ النَّاسِ أَنَّ قِصَّةَ الذَّبِيحِ كَانَتْ قَبْلَ وِلَادَةِ يَعْقُوبَ بَلْ يَعْقُوبُ إنَّمَا وُلِدَ بَعْدَ مَوْتِ إبْرَاهِيمَ عَلَيْهِ السَّلَامُ وَقِصَّةُ الذَّبِيحِ كَانَتْ فِي حَيَاةِ إبْرَاهِيمَ بِلَا رَيْبٍ. وَمِمَّا يَدُلُّ عَلَى ذَلِكَ: أَنَّ قِصَّةَ الذَّبِيحِ كَانَتْ بِمَكَّةَ

وَالنَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ لَمَّا فَتَحَ مَكَّةَ كَانَ قَرْنَا الْكَبْشِ فِي الْكَعْبَةِ فَقَالَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ لِلسَّادِنِ

إنِّي آمُرُك أَنْ تُخَمِّرَ قَرْنَيْ الْكَبْشِ فَإِنَّهُ لَا يَنْبَغِي أَنْ يَكُونَ فِي الْقِبْلَةِ مَا يُلْهِي الْمُصَلِّيَ

. وَلِهَذَا جُعِلَتْ مِنًى مَحَلًّا لِلنُّسُكِ مِنْ عَهْدِ إبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ عَلَيْهِمَا السَّلَامُ وَهُمَا اللَّذَانِ بَنَيَا الْبَيْتَ بِنَصِّ الْقُرْآنِ. وَلَمْ يَنْقُلْ أَحَدٌ أَنَّ إسْحَاقَ ذَهَبَ إلَى مَكَّةَ لَا مِنْ أَهْلِ الْكِتَابِ وَلَا غَيْرِهِمْ لَكِنَّ بَعْضَ الْمُؤْمِنِينَ مِنْ أَهْلِ الْكِتَابِ يَزْعُمُونَ أَنَّ قِصَّةَ الذَّبْحِ كَانَتْ بِالشَّامِ فَهَذَا افْتِرَاءٌ. فَإِنَّ هَذَا لَوْ كَانَ بِبَعْضِ جِبَالِ الشَّامِ لَعُرِفَ ذَلِكَ

الْجَبَلُ وَرُبَّمَا جُعِلَ مَنْسَكًا كَمَا جُعِلَ الْمَسْجِدُ الَّذِي بَنَاهُ إبْرَاهِيمُ وَمَا حَوْلَهُ مِنْ الْمَشَاعِرِ. وَفِي الْمَسْأَلَةِ دَلَائِلُ أُخْرَى عَلَى مَا ذَكَرْنَاهُ وَأَسْئِلَةٌ أَوْرَدَهَا طَائِفَةٌ كَابْنِ جَرِيرٍ وَالْقَاضِي أَبِي يَعْلَى والسهيلي وَلَكِنْ لَا يَتَّسِعُ هَذَا الْمَوْضِعُ لِذِكْرِهَا وَالْجَوَابِ عَنْهَا. وَاَللَّهُ عَزَّ وَجَلَّ أَعْلَمُ. وَالْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ. وَصَلَّى اللَّهُ عَلَى مُحَمَّدٍ وَآلِهِ وَصَحْبِهِ وَسَلَّمَ تَسْلِيمًا

336-331/4 مجموع الفتاوى

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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A partir de combien de personnes la prière du vendredi est-elle valide ? (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

A partir de combien de personnes la prière du vendredi est-elle valide ? (audio)

 

Question :

 

A partir de quel nombre de personnes la prière du joumou’a (vendredi) est-elle valable et prend-elle effet et quelles sont les choses recommandées pour celui qui accomplit la khotba du joumou’a alors que les gens sont dans un petit village ?

 

Réponse :

 

Ce qui est authentique c’est que la prière du joumou’a prend effet de la même manière que prend effet la prière en groupe, ceci car il n’y a pas de preuve existante pour délimiter le nombre minimum de participants à la prière du joumou’a, donc elle prend effet par les même causes que la prière en groupe.

 

Une personne prononce le sermon, et deux autres écoutent, c’est-à-dire au minimum 3 personnes, et c’est l’avis correct parmi les paroles des gens de science.

 

Traduit et publié par SalafIslam.fr

بكم تنعقد الجمعة وما هي الأمور المستحبة عند من يريد أن يخطب الجمعة إذا كانوا في قرية

السؤال : بكم تنعقد الجمعة وما هي الأمور المستحبة عند من يريد أن يخطب الجمعة إذا كانوا في قرية ؟

الجواب : الصحيح أن الجمعة تنعقد بما تنعقد به صلاة الجماعة إذ لا دليل على تحديد عدد لصلاة الجمعة فتنعقد بما تنعقد به صلاة الجماعة ، واحد يخطب واثنان يستمعان يعني ثلاثة أقل شي ثلاثة هذا هو الصحيح من أقوال أهل العلم

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les baby-shower (Fête prénatale) (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les baby-shower (Fête prénatale) (audio)

Question :

 

As-Salaamu Alaykoum wa Rahmatullaah, Yâ Cheikh !

 

Cheikh :

 

Wa Alaykum As-Salaam wa wa Rahmatullaahi Barakaatuh.

 

Question :

 

Comment allez-vous Cheikh ?

 

Cheikh :

 

HayaakumuLlaah.

 

Question :

 

HayakumuLlaah.

 

Cheikh, je vous ai posé une question hier, sur une question...

 

Cheikh :

 

Vous me demandez ce que...?

 

Question :

 

Je vous ai posé une question hier à propos d'un sujet, cependant, je tiens à répéter la question pour plus de clarté...

 

Cheikh :

 

Allez-y.

 

Question :

 

La question est la suivante :

 

Quel est le jugement concernant les événements qui se déroulent dans lesquels des cadeaux sont donnés aux parents à l'occasion d'un nouvel enfant.

 

Cet événement a lieu lorsque la mère est dans son 7 ème ou 8 ème mois de grossesse.

 

Lors de cet événement, elle invite les sœurs et elles achètent des vêtements pour le nouveau bébé.

 

Ceci est quelque chose, Ô Shaikh, qui est connu au sein de ce pays de mécréants.

 

Donc, est-il permis à la femme musulmane de le faire ou non ?

 

Cheikh :

 

Mon frère, qu'Allah vous bénisse...

 

Une coutume connue dans les terres des musulmans est que lorsque la femme donne naissance à une fille ou un fils, les gens la visitent, lui font des compliments et prient pour ce bébé et ils apportent des cadeaux avec eux.

 

Les femmes se réunissent dans la maison pour quelle occasion ?...

 

A l'occasion de ce nouveau bébé.

 

Ils apportent avec eux un peu de nourriture, cadeaux et autres.

 

Ceci est connu dans les terres des musulmans.

 

Est-ce de cette maniere que cela est pratiqué chez vous ?

 

Question :

 

Non Cheikh.

 

Cheikh :

 

A ce que vous avez mentionné, ils se rassemblent un mois ou deux mois avant la naissance ?

 

Question :

 

Oui, comme ça, Cheikh.

 

Ici, en Amérique, ils le font lorsque la mère est dans son 7 ème ou 8 ème mois de grossesse.

 

Cheikh :

 

Na'am.

 

Cette manière (de le faire) : Qui ont été les premiers à le faire ?

 

Question :

 

Je ne vous entends pas Cheikh.

 

Cheikh :

 

De cette manière de le faire un mois ou deux avant (la naissance) : D'où cela vient-il ?

 

Question :

 

Des mécréants dans ce pays.

 

Cheikh :

 

Tous d'entre eux (les mécréants) le font de cette manière ?

 

Question :

 

Ay, na'am.

 

Cheikh :

 

Alors si la manière est comme ça, alors il est pas permis au musulman de le faire parce que cela fait partie de l'imitation (des mécréants).

 

Si les musulmans le font de cette manière, avant la naissance par deux mois, alors que cela est la coutume des mécréants, alors il est interdit pour les musulmans de le faire.

 

Comme pour célébrer l'après naissance et donner des cadeaux pour l'enfant, alors cela est connu parmi les musulmans ainsi que les non-musulmans.

 

C'est clair ?

 

Question :

 

C'est clair Ô Cheikh, qu'Allah vous bénisse.

 

Puisse Allah vous récompenser.

 

Cheikh :

 

Et vous aussi.

 

Question :

 

As-Salaamu Alaykum.

 

Cheikh :

 

Hayaakumullaah. Wa Alaykum as-Salaam

 

Question posée par le "Markez Tawhid wa Sunnah" à Durham (USA), le 15 Rabi’ Ath-Thani 1434 H correspondant au 25 février 2013 

Traduit et retranscrit  par l'equipe Oummi&moi

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Abdul Qadir Al-Junayd - الشيخ عبد القادر بن محمد الجنيد

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Manger spécifiquement du foie de la bête sacrifiée (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Manger spécifiquement du foie de la bête sacrifiée (audio-vidéo)

Question :

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم avait pour habitude de ne pas manger jusqu'à ce qu'il mange de la bête sacrifiée, est-ce que cela est général à n'importe quelle partie de la bête sacrifiée ou -comme cela est dit par la masse des gens - (cela est-il spécifique) au foie ?

 

Et quelle est la sagesse quant à la spécification du foie (en particulier) ?

 

Et qu'Allâh vous bénisse.

 

Réponse :

 

La louange est à Allâh, Le Souverain des mondes.

Que les éloges d'Allâh et Son salut soient sur pour celui qu'Allâh a envoyé comme miséricorde pour les créatures, ainsi que pour sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour de la rétribution.

Cela dit :

 

Ce qui est rapporté de manière confirmée dans le hadith de Buraydah, qu'Allâh l'agrée qui dit :

 

"Le Prophète avait pour habitude de ne pas sortir le jour de la rupture (Aïd al-Fitr) jusqu'à ce qu'il mange, et il ne mangeait pas le jour du sacrifice (Aïd al-Adha) jusqu'à ce qu'il prie".

 

Et dans une version : "Et il ne mangeait pas le jour du sacrifice (Aïd al-Adha) jusqu'à ce qu'il sacrifie."

 

Et dans une version : "Et il ne mangeait pas le jour du sacrifice (Aïd al-Adha) jusqu'à ce qu'il immole".

 

Et dans un autre hadith : "Et il ne mangeait pas le jour du sacrifice  (Aïd al-Adha) jusqu'à ce qu'il revienne".

 

Et (l'imam) Ahmad et d'autres ont ajoutés : "Et il mangeait de sa bête sacrifiée".

 

Et la sagesse de son acte est sa conformité avec les pauvres, comme l'ont cités les gens de science.

 

Car ce qui est apparent, c'est qu'ils ne possèdent rien, sauf ce que les gens leur donne comme viande de la bête sacrifiée, et ceci se fait après la prière (de l'Aïd), contrairement à l'aumône de rupture du jeûne (zakât al-Fitr) qui se fait avant la prière (de l'Aïd).

 

Et il a été cité une autre sagesse qui est que le fait de manger en premier de sa bête sacrifiée est un remerciement à Allâh -Le Très-Haut- pour les bienfaits qu'Il a accordé à accomplir le rite, pour le bien de ce bas-monde et la récompense de l'au-delà.

 

Et en conformité avec Sa parole (traduction rapprochée) :

 

"Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger le besogneux misérable" (Sourate Al-Hadj verset 28)

 

Qu'il soit dit que cela est obligatoire ou que cela est sounna.

 

Et certains gens de science ont spécifiés le caractère préférable de retarder le fait de manger le jour de l'Aïd al-Adha pour ceux qui ont une bête à sacrifier jusqu'à ce qu'ils rentrent (chez eux) car si le Prophète صلى الله عليه وسلم a retardé le fait de manger lors du sacrifice, il صلى الله عليه وسلم l'a fait pour manger de sa bête sacrifiée.

 

Ceci, et il n'a pas été rapporté dans sa sounna de manger un membre spécifique ou de spécifier une partie (précise), mais c'est seulement certains savants qui ont dit qu'il est préférable de manger du foie de la bête sacrifiée comme (l'imam) Chafi'i et d'autres en se basant sur le hadith de Buraydah, qu'Allâh l'agrée, qui a dit :

 

"Le Prophète ne sortait pas le jour de la rupture avant d'avoir mangé et s'il s'agissait (du jour) du sacrifice, il ne mangeait rien jusqu'à ce qu'il revienne et lorsqu'il revenait, il mangeait du foie de sa bête sacrifiée".

 

Et le hadith est faible, il n'y a pas d'argument à en tirer, sauf que la préférence donnée au fait de manger du foie spécifiquement dans l'habitude est dû au fait que le foie est l'organe le plus simple à saisir, le plus rapide à cuire et le plus simple à digérer.

 

Le savoir parfait appartient à Allâh et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohamed, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour de la résurrection.

 

Traduit et publié par Sahih Of Islam

الجزائر في: 26 من ذي القعدة 1427ﻫ

الموافق ﻟ: 17 ديسمبر 2006م

في حكم تخصيص الأكل من الكبد في الأضحية

السؤال : كان النبيُّ صلَّى الله عليه وآله وسلَّم لا يُفْطِرُ في الأضحى حتى يأكلَ من أضحيتِه، فهل الأكلُ عامٌّ في أيِّ جزءٍ من الأُضحية أم -كما يقول العامَّة- مِن الكَبِدِ؟ وما حكمُ تخصيصِ الأكلِ مِنَ الكبد؟ وبارك الله فيكم

الجواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمَّا بعد

فالثابتُ من حديث بُرَيْدَةَ رضي الله عنه قال: «كَانَ النَّبِيُّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ لاَ يَخْرُجُ يَوْمَ الفِطْرِ حَتَّى يَطْعَمَ، وَلاَ يَطْعَمُ يَوْمَ الأَضْحَى حَتَّى يُصَلِّيَ»(١)، وفي روايةٍ: «وَلاَ يَطْعَمُ يَوْمَ النَّحْرِ حَتَّى يَذْبَحَ»(٢)، وفي روايةٍ: «وَلاَ يَطْعَمُ يَوْم النَّحْرِ حَتَّى يَنْحَرَ»(٣)، وفي روايةٍ: «حَتَّى يُضَحِّيَ»(٤)، وفي حديثٍ آخر: «وَكَانَ لاَ يَأْكُلُ يَوْمَ النَّحْرِ حَتَّى يَرْجِعَ»(٥). وزاد أحمد وغيره: «فَيَأْكُلَ مِنْ أُضْحِيَتِهِ»

والحكمةُ من فِعْلِهِ صلَّى الله عليه وآله وسلَّم موافَقَتُهُ للفقراء -كما ذهب إليه أهلُ العلم-؛ لأنَّ الظاهرَ أَنْ لا شيءَ لهم إلاَّ ما أطعَمَهُمُ النَّاسُ من لحومِ الأضاحِي، وهو متأخِّرٌ عن الصَّلاة، بخلاف صدقةِ الفِطْرِ، فإنها متقدِّمةٌ عن الصلاة، وقد ذُكِرَتْ حِكمةٌ أخرى وهي: لِيَكُونَ أَوَّلُ ما يَطْعَمُ من أضحيته بأكلها شكرًا لله تعالى على ما أنعم به من شرعية النسيكة الجامعةِ لخير الدنيا وثواب الآخرة، وامتثالاً لقوله تعالى: ﴿فَكُلُوا مِنْهَا وَأَطْعِمُوا البَائِسَ الفَقِيرَ﴾ [الحج: ٢٨]، سواءٌ قيل بوجوبه أو بِسُنِّيَّته، وقد خصَّص بعضُ أهل العلم استحبابَ تأخير الأكل في عيد الأضحى حتى يرجع بمن له ذِبحٌ؛ لأنَّ النبيَّ صلَّى الله عليه وسلَّم إذ أخَّر الفطرَ في الأضحى إنما أكل من ذبيحته(٧

هذا، وقد وردت سُنَّتُهُ في مُطلقِ الأكلِ من غير تحديدِ عُضْوٍ أو تخصيصِ مَوْضِعٍ، وإنما استحبَّ الأكلَ من كبد ذبيحته بعضُ العلماء كالشافعيِّ(٨) وغيره اعتمادًا على حديث بريدة رضي الله عنه قال: «كَانَ رَسُولُ اللهِ صلَّى الله عليه وسلَّم إِذَا كَانَ يَوْمُ الفِطْرِ لَمْ يَخْرُجْ حَتَّى يَأْكُلَ شَيْئًا، وَإِذَا كَانَ الأَضْحَى لَمْ يَأْكُلْ شَيْئًا حَتَّى يَرْجِعَ، وَكَانَ إِذَا رَجَعَ أَكَلَ مِنْ كَبِدِ أُضْحِيَتِهِ»، والحديث ضعيفٌ لا تقوم به حجَّةٌ(٩)، غير أنَّ استحباب الأكل من الكبد خاصَّةً جارٍ العملُ به في العادة لكون الكبدِ أخفَّ الأعضاء انتزاعًا وأسرعَ نُضْجًا وأسهلَ هضمًا

والعلمُ عند الله تعالى، وآخر دعوانا أنِ الحمد لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلَّم تسليمًا

(١) أخرجه الترمذي في «أبواب العيدين» (٥٤٢)، وابن حبان (٢٨١٢)، وابن خزيمة (١٤٢٦)، من حديث بريدة بن الحصيب الأسلمي رضي الله عنه. قال ابن الملقن في «البدر المنير» (٥/ ٧٠): «حسن صحيح»، وصحّحه الألباني في «مشكاة المصابيح» (١٤٤٠

(٢) أخرجه ابن خزيمة في «صحيحه» (١٤٢٦)، وأحمد (٢٣٠٤٢)، والبيهقي في «الكبرى» (٦١٥٩)، وصحَّحه الألباني في «صحيح الجامع» (٤٨٤٥)، وحسَّنه الأعظمي في تحقيقه ﻟ«صحيح ابن خزيمة» ومحقِّقو «مسند أحمد»

(٣) أخرجه ابن حبَّان في «صحيحه» (٢٨١٢)، وحسَّنه شعيب الأرنؤوط في «صحيح ابن حبَّان» (٢٨١٢) وصحَّحه الألباني في «التعليقات الحسان» (٢٨٠١

(٤) رواها أبو بكر الأثرم، [انظر: «نيل الأوطار» (٣/ ٣٤٤)

(٥) أخرجه ابن ماجه في «الصيام» (١٧٥٦)، من حديث بريدة بن الحصيب الأسلمي رضي الله عنه. وصحَّحه الألباني في «صحيح ابن ماجه» (١٧٥٦

(٦) أخرجه أحمد في «مسنده» (٢٢٩٨٤)، والبيهقي في «السنن الصغرى» (٦٨٩) وفي «الكبرى» (٦١٦٠)، والدارقطني (١٧١٥)، وحسَّنه محقِّقو «المسند» (٣٨/ ٨٨

(٧) انظر: «مرعاة المفاتيح شرح مشكاة المصابيح» للمباركفوري (٥/ ٤٥

(٨) انظر: «الأم» (٢/ ٢١٧

(٩) أخرجه البيهقيُّ في «السنن الكبرى» (٦١٦١)، وقد ذكر الذهبيُّ في «ميزان الاعتدال» (٣/ ٨٦) تضعيفَ أحد رواته. والحديث بزيادة الأكل من كبد الأضحية ضعيفٌ لعلَّتين: الأولى: الوليد بن مسلمٍ وهو القرشيُّ مولاهم أبو العبَّاس الدمشقيُّ، ثقةٌ لكنَّه كثير التدليس والتسوية، [«التقريب» (٧٥٠٦)]. الثانية: عقبة وهو ابن عبد الله الأصمِّ الرفاعيُّ العبديُّ البصريُّ: ضعيفٌ وربَّما دلَّس، [«التقريب»  (٤٦٧٦)]، وقد ضعَّف الألبانيُّ هذه الزيادةَ كما في «سبل السلام» بتعليقاته عليه (٢/ ٢٠٠) حيث قال: «هذه الزيادة ضعيفةٌ؛ لأنها من رواية عقبة بن الأصمِّ عن ابن بريدة؛ وهو عقبة بن عبد الله الأصمِّ: ضعيفٌ، كما في «التقريب

الجزائر في: ٢٦ من ذي القعدة ١٤٢٧ﻫ

الموافق ﻟ: ١٧ ديسمبر ٢٠٠٦م

فتوى رقم: ٥٤٤

الصنف: فتاوى الأشربة والأطعمة - الأضحية

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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