Existe-t-il des traces du Prophète comme ses cheveux, et si oui comment faire le tabarruk ?
Réponse:
Il n'existe pas aujourd'hui de traces du Prophète (صلى الله عليه وسلم), et celui qui prétend qu'il en reste est un menteur sénile.
Je suis allé en Inde et j'ai vu des gens qui prétendaient avoir des cheveux du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et ce sont des menteurs.
Et j'ai vu au Pakistan ou au Bangladesh une mosquée qui dit avoir une trace de pas du Prophète (صلى الله عليه وسلم).
Et à Delhi il y a une mosquée qui a une grande réputation, les européens hommes et femmes quasi nus y viennent et disent qu'il y a une trace du Prophète (صلى الله عليه وسلم) sur laquelle ils ont construit une coupole et ils regardent la trace de pied du Prophète (صلى الله عليه وسلم)
J'ai vu ce mal et je suis parti voir l'imam de la mosquée pour le conseiller et je lui ai dit :"Vous prétendez que le Prophète est venu ici et que c'est sa trace ?"
Il dit : "Les gens disent ceci et cela"
Je dis : "Akhi, on a lu l'histoire et on sait que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) est monté au ciel, qu'il est allé de la Mecque a Médine et dans diverses expéditions dans des régions connus, à tabouk, mais on a pas trouvé dans l'histoire qu'il est allé à Delhi et s'est arrêté à cet endroit !"
Il tourne autour du pot, puis j'ai parlé à son père quand il est arrivé, et le salafi qui était avec moi et traduisait a dit que c'était un manque de respect.
Puis ce salafi m'a informé que lorsque le roi sa'oud a visité l'inde il est allé à Barnas et c'est l'endroit où il y'a toutes leurs statues et idoles, c'est comme la Mecque pour eux, et quand ils ont entendu la visite du roi ils ont couvert toutes leurs idoles.
Comment ?
C'est le prestige du tawhid.
Puis il est venu dans cette mosquée où il lui ont dit avoir une trace de pas du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et il est parti et a su que c'était une invention.
Le monothéiste a une clairvoyance, une compréhension.
Les gens des innovations ont de la stupidité et de la bêtise, ou de l'impureté bâraka Allaho fikum.
Les prétentions sont nombreuses.
En Turquie aussi ils prétendent avoir des cheveux du Prophète (صلى الله عليه وسلم) ou le mushaf de 'Ali écrit par sa main... tout ça est mensonge.
La loi d'Allah dans ces choses là est qu'elles disparaissent et finissent.
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السؤال: على ذكركم لعرق النبي صلى الله عليه وسلم هل بقي شيء ثابت من آثاره صلى الله عليه وسلم كشعره وإن وُجد شيء منها كيف سبيل التبرك به ؟
الجواب : لا يوجد شيء الآن من آثاره عليه الصلاة والسلام ,والذي يدّعي بقاء شيء من هذا فهو كذاب مخرف
ذهبنا إلى الهند ووجدنا أناسا يدعون أن عندهم من شعر النبي عليه الصلاة والسلام ,وهم كذابون عندهم دجل ,ورأينا أظن في باكستان أو بنغلاديش مسجدا يقال : أن فيه قدم النبي صلى الله عليه وسلم
وفي دلهي ,هناك مسجد إمامه واحد بخاري له سمعة كبيرة ,يجيء الأوربيون نساء ورجالا شبه عراة يذهبون إلى مكان في مسجد هذا البخاري ,يقولون : إن فيه أثر النبي عليه الصلاة والسلام مبني عليه مثل القبّة ,فترى النساء متهتكات والرجال مجتمعين يتفرجون على قدم النبي عليه الصلاة والسلام ,فأنا رأيت هذا المنكر وجئت إلى هذا الإمام أناصحه قلت له : أنتم تدعون أن النبي عليه الصلاة والسلام جاء إلى هذا المكان وهذا أثره ؟ قال لي : يقول الناس كذا وكذا ,قلت له : يا أخي قرأنا التاريخ وعرفنا أن الرسول عرج به إلى السماء عليه الصلاة والسلام وذهب من مكة إلى المدينة وخرج إلى الغزوات إلى مناطق معروفة وذهب إلى تبوك ,لكن ما وجدنا في التاريخ أن الرسول جاء إلى دلهي ووقف في هذا المكان!! لفلف ولفلف ...ثم كلمت أباه لما جاء - وكان معي واحد سلفي يترجم - قال : هذه بجاحة
ثم أخبرني هذا السلفي الذي كان معي قال : لما زار الملك سعود رحمه الله الهند وجاء إلى بنارس وهي مركز الأصنام والأوثان – هي عندهم مثل مكة بنارس هذه - فيها أصنام كثيرة وكذا ,فلما سمعوا بزيارته غطّوا هذه الأصنام - غطّوها والله
ثم جاء إلى هذا المسجد يصلي فيه فقالوا له : هنا قدم النبي صلى الله عليه وسلم فمشى وعرف أنه خرافة .- كيف ؟ هيبة التوحيد
الموحد عنده بصيرة ,عنده إدراك ,أهل البدع عندهم بلادة غباوة أو خبث بارك الله فيكم. فالدعاوى كثيرة ؛في تركيا يدعون أن شعره موجود ,وبعضهم يدعي أن مصحف علي رضي الله عنه الذي كتبه بيده موجود إلى آخره .. هذه أكاذيب
سنة الله في هذه الأشياء أنها تفنى وتنتهي سنّها الله سبحانه وتعالى
Abdoulllah ibn achoukhaîr -qu’allah l’agrée- rapporta :
«Je faisais partie de la délégation de bani amir parti voir le prophète -paix et salut d’allah sur lui-, on lui dit : « tu es notre maitre » ( anta sayyidouna).
Il répondit « le maitre c’est allah tabaraka oua ta’ala » (assayyid allah tabaraka oua ta’ala).
On dit : « tu es le plus généreux et le plus puissant »
il nous dit « dites ce que vous avez à dire et nous vous laissez pas influencés par shaytan ».
Hadith n°4806, rapporté par abou daoud avec une bonne chaine de transmission et par ahmad (4/24).
Anas -qu’allah l’agrée- rapporta que certains gens dirent :
« ô messager d’allah, tu es le meilleur de nous tous et le fils du meilleur de nous tous.
Ô notre maitre et le fils de notre maitre !
Il répondit : « ô gens dites ce que vous avez à dire et ne vous laisser tenter par shaytan, je suis mouhammad serviteur d’allah et son messager.
Je n’aime pas que vous m’éleviez au dessus du rang dans le quel allah -le puissant et le magnifique- m’a placé ».
ainsi que le hadith rapporté par an-nasa-ï avec une bonne chaine de transmission, par ahmad (2/99) et al hakim (al-moustadrak 1/125)
Dans kitab at-tawhid, sheikh mouhammed ibn ‘abd al-wahhab -qu’allah lui fasse miséricorde- met parmi les enseignements à tirer de ce chapitre bab ma dja’a fi himayati al- moustapha salla-llah allahi wa salam hima attawhid wa saddihi tourouq achirk (chapitre 66 dans l'édition française de dar as-salam), le sheikh mentionne donc :
-l’avertissement contre l’exagération
-ce qui convient à la pesonne de dire quand on la qualifie de sayyid (maitre)
-l’expression du prophète sallallahou 'alaihi wa sallam : « ne vous laissez pas influencer par chaytan» bien qu’ils ( les compagnons) n’aient dit que la vérité.
-son propos sallallahou 'alaihi wa sallam : « je n’aime pas que vous m’éleviez au-dessus de mon rang »
Dans fath al-majid, le sheikh abd ar-rahman ibn hassan al-sheikh explique ce chapitre en mettant l’accent sur le l’attitude que doit adopter celui qui fait l’objet d’éloges (al mamdouh) ainsi que celui fait les éloges (al madih) et met en garde contre l’exagération dans l’éloge qui peut mener au chirk.
Ensuite il dit : quant à la permission de qualifier un être humain de sayyid, il y a une divergence parmi les gens de science.
Ibn qayyim mentionne dans badai’ al-fawa-id que certains l’ont prohibé en s’appuyant sur le premier hadith cité plus haut.
D’autres l’ont permis en s’appuyant sur une parole du prophète salla-llah allahi wa salam qui s’adressant aux ansars, pour venir en aide à sa’d ibn mou’ad -qu’allah l’agrée- qui était blessé leur a dit :
« levez vous pour votre maitre » ( qoumou ila sayyidikoum) et ce compagnon était le chef de la tribu de aws.
Donc le plus visible est qu’il y a une différence entre seigneur et seigneur.
Source : kitaab at-tawhid
copié de sahab.fr
Cheikh Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb - الشيخ محمد بن عبد الوهاب
« Ce fondement est parmi les plus important et les plus utiles.
Il est basé sur un seul fait, c’est la dimension totalisante du message de Mouhammad –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- qui englobe tout ce dont ont besoin les hommes sur le plan théorique et pratique, de sorte que sa communauté n’a plus besoin d’autre législateur après lui –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam-.
Elle a seulement besoin de gens qui transmettent ses enseignements.
Aussi, son message –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- est placé sous le double signe de l’universalité et de l’exhaustivité : universalité du public auquel il s’adresse, et exhaustivité d’un contenu qui englobe aussi bien les fondements de la religion que ses ramifications.
Il ne souffre par conséquent d’aucune limitation et se suffit à lui-même.
Avoir foi en ce message implique de reconnaître cette double dimension du message qui s’adresse à toute personne responsable du point de vue de la législation islamique.
Aucune vérité, qu’elle soit d’ordre pratique ou théorique, ne doit être recherchée en dehors de son enseignement –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam-.
Le Messager d’Allah –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- n’a pas omis d’enseigner à sa communauté la moindre parcelle de science, quand bien même elle concernerait un oiseau volants de ses ailes dans le ciel.
Il–Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- a tout enseigné aux musulmans, jusqu’à la manière de faire leurs besoins, d’avoir des relations avec leurs épouses, de dormir, de se lever, de s’asseoir, de manger, de boire, d’enfourcher une monture ou d’en descendre, de voyager, de séjourner, de se taire, de parler, de s’isoler, de fréquenter les gens, de gérer la richesse, la pauvreté, la santé, la maladie, et toutes les affaires relatives à la vie et à la mort.
Il leur a décrit le Trône [Al-Arch] et le Koursy (Chaise, Siège) [d’Allah], les Anges, les Djinns, l’Enfer, le Paradis, le Jour de la Résurrection et ce qui s’y passera comme s’il s’agissait d’une vision oculaire.
Il –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- leur a fait connaître Allah, le Dieu qu’ils adorent de la plus belle manière, comme s’ils Le voyaient et L’observaient, avec les attribut de Sa perfection et les épithètes [qualificatifs] de Sa majesté.
Il –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- leur a aussi parlé des Prophètes –Sal Allahou ‘aleyhim wa salam- et de leurs communautés respectives, leur décrivant leurs destinées comme s’ils étaient parmi eux.
Il –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- leur a montré les voies du bien et du mal, des plus infimes aux plus éminentes, comme jamais auparavant un Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- ne les avait exposées à son peuple.
Le Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- les a également instruits au sujet de la mort, de ce qui se déroule après la mort dans le Barzakh, les délices et les châtiments auxquels sont soumis l’âme et le corps avec une précision jamais égalée par aucun autre Prophète–Sal Allahou ‘aleyhi wa salam-.
Le Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- leur a également montré les preuves du Tawhid [L’Unicité Divine], de la prophétie, de la Résurrection, la réponse à donner aux mécréants et égarés de toutes sortes, si bien que celui qui connaît tout cela n’a besoin de rein d’autre, si ce n’est d’une personne qui lui transmette correctement ce savoir et lui clarifie éventuellement les points obscurs.
Il –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- leur a aussi enseigné les stratagèmes à utiliser en temps de guerre face à l’ennemie, les méthodes qui, une fois maîtrisées, mènent à la victoire et au triomphe.
Il–Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- leur a aussi indiqué les manœuvres de Satan, les ruses par lesquelles il s’immisce dans leurs pensées et la façon dont ils peuvent se mettre à l’abri du danger et repousser ses attaques.
Il –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- les a instruits des pièges que leur tendent leurs propres âmes et des moyens de s’en prémunir, ainsi que tous les préceptes qui garantissent une vie heureuse et prospère.
En un mot, il –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- leur a apporté tout le bien de la vie présente et de l’au-delà et Allah ne les a pas rendus dépendants d’un autre que Lui.
Comment peut-on alors penser que Sa législation parfaite, qui n’a pas de pareille en ce monde, puisse être incomplète et nécessiter des ajouts, comme par exemple une doctrine politique qui lui soit extérieur et la complète ?
Penser ainsi revient à penser qu’il faudrait susciter un autre Messager : c’est surtout la preuve de l’absence chez l’individu de la compréhension dont Allah avait gratifié les Compagnons du Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam-, aussi, se contentaient-ils de cet enseignement et se gardaient-ils d’y ajouter quoi que (ça) soit ; c’est ainsi qu’ils ont conquis les cœurs et les contrées.
Ils –radi Allahou ‘anhoum- disaient simplement :
« Voici ce que notre Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- nous a confié, et c’est ce que nous vous confions à notre tour » ».
Imam Ibn Al Qayyim dans son livre intitulé ‘Ilâmoul Mouwaqiin (4/375-376) où il expose la perfection de la législation islamique.
Suivre la Sunna et s’écarter du danger de l’innovation - pages 23-27
Publié par rappel01.fr
Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر
Le grand savant jurisconsulte Muhammad Ibn Salih al-Uthaymin, qu'Allah lui fasse mséricorde, a dit dans son précieux livre "Al-Ibda' fi Kamal as-Shar' Khatar Al-Ibtida'", p.21-23 :
"...Ô mes frères !
Suivre la sunna du prophète sallallahu' aleyhi wa salam (al-Mutaba'ah) ne se réalise que si l'oeuvre est en conformité avec la législation en six points :
- Dans sa cause
Comme celui qui prie deux raka'at en raison de la pluie (cela n'est pas permis).
- Dans son genre
Comme celui qui s'acquitte de la Zakat-al-fitr en argent (cela n'est pas permis).
- Dans sa quantité
Comme celui qui prie quatre raka'at volontairement lors de la prière du Maghrib (cela n'est pas permis).
- Dans sa manière
Comme celui qui fait ses ablutions en commençant par ses pieds et terminant par son visage (cela n'est pas permis).
- Dans son temps
Comme celui qui égorge la bête qu'il doit sacrifier pour 'Id al-AdHa pendant le mois de Ramadan (cela n'est pas permis).
- Dans son lieu
Comme celui qui fait al-I'tikaf (retraite de dévotion dans les mosquées) dans les déserts (cel n'est pas permis).
Ô mes frères !
Accrochez-vous à la Sunna du Messager d'Allah sallallahu 'aleyhi wa salam avec vos molaires, empruntez la voie des pieux predecesseurs et conformez-vous à leur actes et observez : cela peut-il vous etre néfaste ?! "
Tiré du livre Al Qawl al Mufid (leçons de tawhid) de sheykh Muhammad al-Wusabi, leçon n°60 :" Les conditions de la conformité à la sunna sont au nombre de six" page 258
copié de saliha.over-blog.fr
Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي
Le Prophète –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- jouit de la lignée la plus noble car c’est un Hashimite, un Qurayshite et un arabe.
Son arbre généalogique est le suivant :
Muhammad fils de ‘Abdullah fils de ‘Abdul-Muttalib fils de Hashim, ainsi que la mentionné en détail le cheikh [Ibn ‘Abdul-Wahab].
-Connaître son âge, son lieu de naissance et le lieu vers lequel il a émigré
Le cheikh [Ibn ‘Abdul-Wahab] a mentionné ces détails en disant :
« Il vécut soixante-trois ans [...] Sa ville natale est la Mecque et il émigra vers Médine. »
Le Prophète –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- est donc né à la Mecque où il vécut cinquante-trois ans.
Il émigra ensuite vers Médine où il vécut dix ans et mourut durant le mois de Rabi’ Al-Awwal de l’an 11 après l’Hégire
-Connaître sa vie en tant que prophète qui a duré vingt-trois ans
En effet, la révélation lui est parvenue alors qu’il –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- était âgé de quarante ans comme l’a dit un des ses poètes :
A l’âge de quarante ans révolus et passés,
Au mois de ramadan, en lui s’est annoncé
L’astre éclatant de la prophétie révélée
-Savoir quand il est devenu prophète et messager
Ainsi, il devint prophète lorsque Allah –soubhanahou wa te’ala- lui révéla les versets suivants (traduction rapprochée) :
« Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé. Il a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas.» [Sourate Al-‘Alaq, v. 1-5]
Il devint messager lorsque Allah –soubhanahou wa te’ala- lui révéla les versets suivants (traduction rapprochée) :
« Ô toi (Muhammad) ! Le revêtu d’un manteau ! Lève-toi et avertis. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et tes vêtements, purifie-les. Et de tout péché, écarte-toi. Et ne donne pas dans le but de recevoir davantage. Et pour ton Seigneur, endure. » [Sourate Al-Muddaththir, v. 1-7]
Le prophète –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- s’est donc levé, a averti et s’est chargé de la mission qu’Allah lui a confiée.
La différence entre un messager et un prophète –ainsi que l’affirment les gens de science- est la suivante :
Un prophète est un homme à qui un message est révélé sans qu’il ne soit chargé de le transmettre.
Un messager, quant à lui, est un homme à qui un message est révélé, qui est chargé de le transmettre et de le mettre en pratique.
Ainsi, tout messager est prophète, mais tout prophète n’est pas nécessairement messager.
-Connaître le message qui lui a été ordonné de transmettre et le pourquoi de sa mission
Ainsi, le Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- a été envoyé pour transmettre le message de l’Unicité d’Allah (Tawhid) et de Sa législation qui appelle à appliquer les ordres et à délaisser les interdits.
Le Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- a été envoyé comme miséricorde pour l’univers afin de les sortir de l’obscurité du polythéisme, de la mécréance et de l’ignorance, pour les mener vers la lumière de la science, de la foi et du monothéisme dans le but de mériter le pardon et la satisfaction d’Allah –soubhanahou wa te’ala-, et d’échapper à Son Châtiment et à Sa Colère.
Commentaire de Cheikh Ibn Al ‘Outhaymin des Trois Principes Fondamentaux de Cheikh Ibn ‘Abdul-Wahab, édition Anas, pages 210-212
copié de rappel01.fr
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Commentaire sur les Fondements de la Sunnah de l'imam Abu 'AbdiLlâh Ahmad Ibn Muhammad Ibn Hanbal par le Shaykh Rabee' Ibn Hâdî Al-Madkhalî.
-Première leçon : « Chez nous, les fondements de la Sunna consistent à : S’attacher à la pratique des Compagnons du Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa salam), les prendre pour modèles, délaisser les innovations religieuses car toute innovation est un égarement, ne pas s’asseoir avec les Hommes de passions et délaisser la discussion, la polémique ainsi que les disputes en religion » .
-Deuxième leçon : « Chez nous, la Sunna est le récit des faits rapportés du Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).
La Sunna explique le Coran.
Elle constitue les arguments de Coran.
La Sunna n’accepte pas de raisonnement à son détriment.
On ne lui attribue pas de semblable.
Elle ne se maitrise guère par la raison, ni par la passion, mais par le suivi et le délaissement de la passion. »
-Troisième leçon : « Parmi les sunnas obligatoires dont celui qui délaisse un de ses rameaux qui ne les a pas acceptés et n'a pas eu foi en cela ne fera pas partie de ses partisans, figure la foi au destin qu'il soit bon ou mauvais, accepter les hadiths qui s'y rapportent et avoir foi en cela.
Ne pas poser la question : Pourquoi ? Ni comment ?
C'est uniquement l'acceptation et la foi en cela»
-Quatrième leçon : « Quiconque ignore l'explication d'un hadith échappant à sa raison est directement dispensé [de son explication].
Il doit l'accepter et avoir foi en cela ; l'exemple du hadith « du véridique conirmé », ainsi que les hadiths semblables à ceux du Destin et tous les hadiths concernant la vision et ce, même si cela sonne mal à l'oreille et effraie celui qui l'écoute.
Il doit avoir seulement avoir foi en cela.
Il ne doit point en rejeter une seule lettre, idem pour les autres hadiths rapportés avec chaines de transmission dignes de confiance. »
-Cinquième leçon : « La foi au fait qu'on verra ALlâh. »
-Sixième leçon : « Il ne doit ni disputer, ni ouvrir des débats avec quiconque, il ne doit pas apprendre les débats.
Car discuter à propos du destin, de la vision, du coran et le reste de la sounna est détestable et prohibé »
-Septième leçon : « Le coran est la parole d'ALlâh Il n'est pas une créature.
Il ne faiblit pas lorsqu'Il dit qu'il n'est pas une créature.
La parole d'ALlâh n'est pas séparée de Lui et il n'y a rien en Lui qui soit créé.
Méfies toi de discuter avec celui qui apporte des innovations à ce propos, ou qui parle de prononciation, etc ou qui s'abstient en disant : "Je ne sais pas si il est créé ou pas".
Ce n'est rien d'autre que la parole d'ALlâh.
Ce dernier est donc un innovateur en religion.
Il est semblable à celui qui dit : "Le coran est une créature".
Or, c'est uniquement la parole d'ALlâh et non une créature»
-Huitième leçon : « Croire en la vision le jour de la résurrection comme celà a été rapporte du prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) dans les hadiths authentiques.
Que le prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) a vu son seigneur ; Celà est rapporté authentiquement du Messager d'ALlâh (sallallahou 'alaihi wa salam).
Qâtada le rapporta 'Ikrima qui le tient d'Ibn Abbâs. Ainsi que Al-Hakam Ibn Abbân le rapporte de 'Ikrima qui le tient de Ibn Abbâs.
Et 'Ali Ibn Zayd le rapporte aussi de Yûssuf Ibn Mahrân qui le tient d'Ibn Abbâs.
Pour notre part, nous comprenons ce hadith dans son sens apparent comme il a été rapporté au prophète (sallallahou 'alaihi wa salam).
Parler sur ce sujet est une innovation.
Seulement, nous croyons à ce hadith comme il a été rapporté dans son sens apparent et nous ne discutons avec quiconque de celà.»
-Neuvième leçon : «Croire en la balance au jour de la résurrection comme celà est rapporté : "Il arrivera qu'on pèse une personne le jour de la résurrection et qu'elle n'atteingne pas le poids de l'aile d'un moustique" .»
-Dixième leçon : «Allah parlera aux serviteurs le jour de la résurrection sans interprète entre eux.
On doit croire en celà et l'accepter»
-Onzième leçon : «Croire au bassin, (c'est à dire) que le Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) aura un bassin le jour de la résurrection : Sa communauté en boira.
Sa largeur dont la mesure équivaut à la durée d'un mois, est égale à sa longueur.
Ses récipients sont aussi nombreux que les étoiles du ciel.
Celà est conforme aux textes authentiques et à de multiples variantes rapportées à ce sujet.»
-Douzième leçon : «Il y a le fait de croire au châtiment de la tombe, que cette communauté est éprouvée dans les tombes, qu'elle est interrogée au sujet de la foi et de l'islam : Qui est son Seigneur ? Qui est son Prophète ? Quelle est sa religion ?
Les deux anges Munkar et Nakîr viendront l'interroger (dans la tombe) de la façon qu'Allah voudra.
On doit croire en cela et l'accepter.»
-Treizième leçon : «Croire en l'intercession du Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) et l'intercession en faveur d'un peuple qui sortira du feu après s'être brulé et devenu charbon.
On ordonnera de les mettre dans une rivière située à la porte du paradis, d'après ce qui est rapporté dans les textes et ce, de la façon qu'Allah voudra.
Nous devons seulement croire en cela et l'accepter.»
-Quatorzième leçon : «Croire aufait que l'antéchrist (ad-dajjâl) sortira.
Il est écrit entre ses yeux : "mécréant".
Croire aux hadiths rapportés à ce sujet et que cela se réalisera.»
-Quinzième leçon : «Croire que 'Îssâ fils de Maryam descendra et le tuera à la porte de Ludd.»
-Seizième leçon : «La foi est parole et acte.
Elle augmente et baisse comme cela est mentionné dans le hadith suivant : "Le croyant le plus complet dans la foi est le meilleur en comportement."»
-Dix-septième leçon : «Quiconque délaisse la prière est un mécréant.
Il n'y a point d'acte dont le délaissement est une mécréance excepté la prière.
Quiconque la délaisse est un mécréant.
Allah a rendu sa peine de mort légale.»
-Dix-huitième leçon : «Après le Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam), le meilleur de cette communauté est Abû Bakr As-Siddiq, puis 'Umar Ibn Al-Khattab, ensuite 'Uthman Ibn 'Affân.
Nous mettons ces trois compagnons en avant comme l'ont fait les compagnons du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).
Ils n'ont pas divergé concernant cela.
Après ces trois compagnons viennent les cinq compagnons membres de la consultation : 'Ali Ibn Abî Tâlib, Az-Zubayr, 'Abdur-rahmân Ibn 'Awf, Sa'd et Talha.
Chacun d'eux est digne de califat.
Chacun d'eux est imam.
L'avis susmentionné est soutenu par le hadith d'Ibn 'Umar : "Du vivant du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) et en présence des compagnons, nous comptions les compagnons comme suit : Abû Bakr, puis 'Umar, puis 'Uthmân et nous nous taisions."
Ensuite, après les compagnons membres de la consultation viennent les compagnons émigrés (muhâjirin) qui ont assisté à la bataille de Badr, puis les compagnons auxiliaires (Ansârs) qui ont assisté à la bataille de Badr et ce, en prenant le mérite de l'Hégire et du devancement en islam comme critères de prééminence.
Et les meilleurs des gens du Messager d'Allah : sont ceux du siècle dans lequel il fut envoyé.
Tous ceux qui furent en sa compagnie pendant la durée d'une année, ou un mois, un jour, une heure, ou l'ont vu, font partie de ses compagnons : ils bénéficient du statut de compagnon.
Le degré de celui-ci varie en fonction de sa durée, s'il a une ancienneté avec lui, ou a entendu de lui, ou l'a regardé une fois.
Quiconque a bénéficié de la plus petite durée de sa compagnie est meilleur que celui qui ne l'a pas vu, étant du siècle différent même s'il rencontre Allah avec toutes les bonnes oeuvres (possibles).
Ceux qui ont été compagnons du Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) qui l'ont vu, entendu sa voix, ou l'ont vu et ont eu foi en lui ne serait-ce qu'une heure, sont leilleurs -grâce au mérite de la compagnie- que les successeurs des compagnons, même si ces derniers ont pratiqué toutes les bonnes oeuvres (possibles).»
-Dix-neuvième leçon : «Ecouter et obéir à l'Imam et à l'Emir des croyants, pieux ou pervers soit-il, que ce dernier ait accédé au califat par consentement des gens unis autour de lui, ou qu'il ait vaincu par l'épée jusqu'à ce qu'il soit devenu calife et appelé émir des croyants.»
-Vingtième leçon : «La guerre sainte demeurera avec les émirs jusqu'au jour de la résurrection, qu'ils soient pieux ou pervers, elle ne doit pas être délaissée.
La répartition du butin et la répartition des peines légales par le biais des Imams demeureront.
Nul n'a le droit de les blasphèmer ni de leur disputer le pouvoir.
Donner des aumônes par leur biais est permis et valable.
Quiconque les leur remet se sera acquitté de son devoir, pieux ou pervers soit-il.
Accomplir la prière du vendredi derrière lui ou derrière celui à qui il en a légué la responsabilité est permis.
Elle demeurera ainsi, en deux ra'kats.
Quiconque les refait est un innovateur en religion.
Il délaisse ainsi les textes et contredit la sounnah.
Il n'obtiendra rien du mérite du vendredi, s'il ne trouve pas le caractère permis de prier derrière les imams - quels que soient ce qu'ils seraient-, pieux ou pervers.
La sounnah consiste à accomplir deux ra'kats derrière eux et accepter religieusement que ces ra'kats sont complètes.
Tu ne dois pas en avoir de doute.»
-Vingtième et unième leçon : «Quiconque s'insurge contre une autorité musulmane, dont les gens ont unanimement approuvé le califat, quelle qu'en soit la manière, par agrément du peuple ou par la force, est un khâriji (rebelle) qui a certes divisé la communauté musulmane. Il contredit les textes rapportés du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) parmi lesquels : Si celui qui s'insurge contre l'autorité meurt, il meurt à la manière préislamique.»
-Vingtième deuxième leçon : «Il est permis de combattre les voleurs et les khâwaridj.
Lorqu'ils font obstacle à un homme ou à ses biens, il a le droit de se défendre et de défendre ses biens.
Il se défendra selon les mesures de ses possibilités.
Si ces derniers le quittent ou le laissent , il n'a pas le droit de les rechercher ou de les poursuivre.
Nul n'a le droit de le faire excepté l'Imam ou le dirigeants des musulmans.
Il n'a que le droit de se défendre en cette cisconstance.
Il doit avoir l'intention de ne tuer personne.
S'il cause la mort de quelqu'un en se défendant pendant le combat, c'est Allah qui a éloignée la personne tuée.
Et si l'agressé est tué dans cette situation ou il se défend et défend ses biens, je lui souhaite le statut de martyr, comme celà est rapporté dans des hadiths à ce sujet.
Il ne lui a été recommandé que de le combattre.
Il ne lui a pas été recommandé de le tuer et de le poursuivre.
S'il tombe au sol ou se blesse, il ,e l'achève pas. S'il l'attrape en captif, il n'a pas le droit de le tuer ni de lui faire subir une peine légale, mais il saisit celui à qui Allah a donné autorité à son sujet pour le juger.»
-Vingtième troisième leçon : «Nous n'attestons de personne parmi les musulmans qu'il ira au Paradis ou en Enfer à cause d'une oeuvre qu'il aura pratiquée.
Nous espérons pour le pieux tout comme nous craignons pour lui.
Et nous craignons pour le pècheur tout comme nous espérons la miséricorde d'Allah pour lui.»
-Vingt-quatrième leçon : «Quiconque rencontre Allah après s'être repenti d'un péché qui exige l'(entrèe en) enfer sans toutefois continuer à le commettre, Allah accepte son repentir.
Il accepte le repentir de Ses serviteurs et pardonne leurs péchés.»
-Vingt-cinquième leçon : «Quiconque rencontre Allah après avoir subi une peine légale dans la vie présente résultant d'un péché, cette peine constitue pour lui une expiation, comme celà est rapporté dans un hadith du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).
Quiconque Le rencontre en étant obstiné à ne pas se repentir des péchés qui exigent un châtiment, sa situation dépend d'Allah.
S'il veut Il le châtie, et s'il veut Il lui pardonne.
Et quiconque Le rencontre en étant mécréant, Il le châtie et ne lui pardonne pas.»
-Vingt-sixième leçon : «Lapider une personne qui a déjà une fois contracté un mariage dans sa vie puis fornique constitue un fait légitime et ce, lorsque ce dernier reconnaît son acte ou qu'une preuve évidente est fournie.
Le Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) lapida ainsi que les imams bien guidés.»
-Vingt-septième leçon : «Quiconque méprise un des compagnons du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam), ou le déteste à cause d'une erreur ou parle de ses défauts, est un innovateur à moins qu'il n'implore la miséricorde d'allah pour eux tous et que son coeur soit pur à leur égard.»
-Vingt-huitième leçon : «L'auteur dit : L'hypocrisie signifie la mécréance.
Elle consiste à renier la foi en Allah, à adorer autre que Lui puis montrer une apparence islamique comme (le faisaient) les hypocrites qui existaient à l'époque du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).»
-Vingt-neuvième leçon : «A titre d'exemple, le prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) dit :
«Il y a trois qualités dont quiconque les possède est un hypocrite.» dans le but de faire peur.
Nous rapportons fidèlement ces hadiths sans les commenter.
et sa parole que voici : «Ne soyez pas des mécréants égarés après moi en vouos entretuant.»
Et sa parole-ci : «Lorsque deux musulmans se croisent avec leurs épées, celui qui tue et la personne tuée sont en Enfer ».
Et sa parole-ci : «Insulter un musulman est une perversité, et le combattre est une mécréance».
Et sa parole-ci : «Quiconque dit à son frère Ô mécréant, l'un des deux est alors mécréant. »
Et sa parole-ci : «Nier sa généalogie est une mécréance en Allah, même si elle est méprisable », et le reste des hadiths similaires qui ont été authentifiés et mémorisés.
Nous les acceptons.
Quand bien que nous en ignorons l'explication.
Nous ne parlons pas ni ne discutons à leur propos.
Nous n'expliquons ces hadiths que par leurs semblables.
Nous ne pouvons les rejeter que par ceux qui sont plus dignes. »
-Trentième leçon : «Le Paradis et l'Enfer sont deux créatures.
Ils ont été créés.
D'après leMessager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) :
«Je suis entré au Paradis et j'ai vu un palais.
J'ai vu le Kawthar.
J'ai regardé le Paradis et j'ai constaté que la majeure partie de ses habitants sont ceci...
J'ai regardé l'Enfer et j'ai vu ceci cela».
Quiconque prétend qu'ils ne sont pas (encore) créés aura traité de mensonge le coran et les hadiths du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) et je ne pense pas que ce dernier croit au PAradis et en l'enfer.»
-Conclusion : «Quiconque meurt parmi les musulmans monothéistes, on prie sur lui, on demande pardon pour lui.
On ne le prive pas de l'imploration du pardon en sa faveur.
On ne refuse pas de prier pour lui à cause d'un péché qu'il aurait commis -petit ou grand soit-il-, sa situation dépend d'Allah.».
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Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي
Chemin (tariq) ou sirah (conduite, manière de vivre).
(Voir nihaya de ibn el Athir et lisan el 'arab)
Les savants de la langue ont divergé sur le sens linguistique, est-ce que le sens de la sunnah englobe que les bons côtés ou alors les bons et les mauvais côtés.
Le plus juste est que le sens voulu de la sunnah est le chemin qu' il soit bon ou mauvais, comme il est venu dans le hadith de Abu Hurayrah qui rapporte que le messager sallallahou 'alaihi wa salam a dit :
"Celui qui instaure une bonne sunnah dans l’islam aura la récompense de ceux qui l’auront mis en pratique, et celui qui instaure une mauvaise sunnah aura le pêché de tous ceux qui l’auront pratiquée."
Rapporté par l’imam Muslim.
Sens religieux :
La sunnah a un sens chez les savants du hadith comme elle en a un chez les savants du fiqh, comme elle en a un chez les savants des fondements (el ouçoul).
-Chez les savants du hadith : c’est toutes paroles, actes, agréments et caractéristiques du messager.
-Chez les ouçouliyin : c’est tous ceux qu’on rapporte du messager et qui n’est pas dans le Coran.
(Voir ouçoul el ahkam de l’imam amady 1/169)
-Chez les fuqaha : la sunnah est ce qui n’est ni obligatoire, ni interdit ni détestable, c’est ce qui est préférable.
(Voir sharh el kawkab el munir 2/160)
-Mais la sunnah chez les salafs à une terminologie plus vaste que celle des ouçouliyin, muhadditin ou fuqaha, ils entendent par la sunnah : ce qui est en conformité avec le livre, la sunna du messager et des compagnons (autrement dire la religion dans sa globalité) que ce soit dans la croyance ou les adorations, ce qui contredit l’innovation.
(Voir l’introduction de sharh sunnah de l’imam el Barbahary)
On dit donc d’une personne qu’il est dans la sunnah, lorsque ses actions sont en conformités avec le livre d’Allah et la sunnah du messager.
Et on dit d’une personne qu’il est dans l’innovation lorsque ses actions sont en contradictions avec le livre ou la sunnah, ou l’un des deux.
Sheikh el islam Ibn Taymiyyah rahimahoullah a dit :
"Le mot sunnah dans la parole des salafs comprend la sunnah dans l’adoration et dans la croyance, même si ceux qui ont écrit des livres sur la sunnah visaient la croyance."
(El amr bil ma'rouf wa nahyi 'anil mounkar 77)
Et il a dit dans el hamawiyyah p.2 :
"La sunnah est ce sur quoi était le messager dans la croyance et (el iqtiçad: mot que je n’arrive pas à mettre dans le contexte), parole et acte."
L’imam ibn Radjab rahimahoullah a dit :
"Beaucoup de savants contemporain spécifient la sunnah par la croyance, car elle est le fondement de la religion, et celui qui la contredit est dans un grand danger."
(Jami' el 'oulum wal hikam)
source: kun salafiyan 'alal jaddah
Cheikh 'Abdel Salâm ibn Sâlim as-Suhaymy - للشيخ عبد السلام السحيمي
Anas bnou Malik, le domestique du Messager d’Allâh – sallã Allâhou alayhi wa sallam- a dit (que) la dernière fois qu’ (il a) vu le Messager d’Allâh sallã Allâhou alayhi wa sallam, il avait ouvert le rideau de séparation un lundi matin.
Et c’était un lundi matin lors de la prière de l’aube ; et ce fût le jour où son âme retourna chez Allâh sobhânahou wa Ta3âlã -car son âme lui fût retirée dans le milieu de la matinée.
Ainsi, les gens étaient en rang derrière Abou Bakr As Siddiq radhia Allâhou 3anhou et ils s’apprêtaient à effectuer la prière de l’Aube.
Le Messager d’Allâh releva le rideau de séparation qui séparait la chambre de Aicha de la Mosquée, alors que la maladie s’était intensifiée. Il ouvrit le rideau et se mit à regarder ses compagnons.
Le Prophète d’Allâh sallã Allâhou alayhi wa sallam se mit à regarder ses compagnons et Anas qui se trouvait dans le rang contempla le Messager d’Allâh –sallã Allâhou alayhi wa sallam-, il contempla le Prophète sallã Allâhou alayhi wa sallam et nous le décrit en ces termes : je regardais son visage, il était semblable à une page de livre.
C’est à dire tellement le visage du Messager d’Allâh était empli de pureté, de beauté, un visage limpide, resplendissant.
Et, le Prophète alayhi s-salatou wa s-sallam ouvrit le rideau, observa ses compagnons et se mit à sourire.
(Et mes frères (et mes sœurs), ce sourire a une importance énorme : c’est un sourire d’une valeur inimaginable; il faut le garder à l’esprit, il faut lui accorder toute notre attention).
Notre Prophète alayhi sallatou wa sallam ouvrit le rideau lors de la prière de l’aube, le jour où son âme fût reprise; il regarda ses compagnons, il regarda les effets, les résultats de cette éducation dont il avait été comblé par Allâh, cet enseignement, cette éducation qu’il avait lui-même transmise à ses compagnons durant vingt-trois années ; et parmi les plus grandes choses qu’il leur a transmises, parmi les plus grandes choses qu’il leur a enseignées : la prière (as salât), la prière en groupe, dans la mosquée, en rang droit, ordonnés, alignés devant Allâh, le cœur rempli d’humilité, de crainte, obéissants, soumis à Allâh , la tête baissée, adorateurs d’Allâh Seul; ordonnés, alignés devant Allâh, désirant Sa Récompense et craignant Son Châtiment.
Le Prophète sallã Allâhou alayhi wa sallam regarda ses compagnons et sourit.
(On entend alors des sanglots dans la voix du shaykh)
Il regarda ses compagnons, il contempla ces âmes musulmanes, ces croyants qu’il avait éduqués, ces croyants à qui il avait enseigné la Foi, l’accomplissement de la prière, ces croyants qu’il avait éduqués dans l’adoration d’Allâh le Tout Puissant : il les regarda en souriant, le cœur rempli de joie et de satisfaction… (Ceci mes frères et sœurs) afin de nous faire saisir et comprendre que la prière en Islam, la prière en groupe a une place importante, une place élevée dans notre religion…
Tel était notre Messager sallã Allâhou alayhi wa sallam dans les derniers instants de sa vie…Vingt-trois années consacrées à appeler à Allâh ; cette vie qu’il a consacrée à appeler les gens au Bien, à conseiller les gens vers le Bien, leur enseigner la Religion d’Allâh et dans les derniers instants de cette noble vie, il regarde ses compagnons alignés en rang pour la prière et il sallã Allâhou alayhi wa sallam leur sourit le cœur rempli de joie et de satisfaction pour ce grand, cet énorme Bienfait.
Le Messager d’Allâh alayhi s-salatou wa s-sallam ouvrit le rideau de séparation, regarda les croyants alignés en rang dans une des Maisons d’Allâh, (qui est ici) sa Mosquée salawatou Allâhou alayhi wa sallam, alignés en rang derrière Abou Bakr - le Véridique, le meilleur des musulmans puis le Prophète sallã Allâhou alayhi wa sallam se mit à sourire. Et les compagnons radhia Allâhou 3anhoum exultèrent de joie, pensant qu’il alayhi s-sallatou wa s-sallam allait s’avancer pour les diriger durant la prière,
Néanmoins, le Messager d’Allâh –sallã Allâhou alayhi wa sallam- fît signe à Abou Bakr de rester là où il était (et de les diriger pour cette prière de l’aube- NdT).
Puis, il referma le rideau et resta dans la chambre jusqu’à ce que son âme (on entend le shaykh pleurer) retourne à Son Créateur, dans le milieu de la matinée de ce jour-là...
Traduit et adapté par Sulaymân Al-Antîly
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Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر
Prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu as prié sur Ibrâhîm (Abraham) et sur la famille de Ibrâhîm, Tu es certes digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur !
Bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme Tu as béni Ibrâhîm et la famille d'Ibrâhîm, Tu es certes digne de louange et de glorification.
Les critiques fusent envers les gens de la Sounna quant à leur position vis-à-vis des gouverneurs et en raison de leur point de vue sur les manifestations à tel point que certains d’entres eux disent même ceci : « Les gens de la Sounna sont tel un bouclier protecteur autour des gouverneurs », nous souhaiterions donc un éclaircissement et des conseils à ce sujet, barak Allah ou fikoum.
Réponse :
Les gens de la Sounna sont tel un bouclier protecteur contre le désordre, contre les troubles, contre les tourments.
Ils sont tel un bouclier protecteur, après Allah – Gloire et pureté à Lui - contre les révolutions, contre les soulèvements (coup d’état), contre le chaos, contre les tribulations, contre les séditions et les tourments.
A vous d’en tirer une leçon de ce qui a déjà touché les autres, comme pour la Somalie, voyez -donc depuis combien de temps le désordre s’y est installé ?
Et les troubles, les tribulations, les tourments, les meurtres et les tueries… jusqu’à ce jours et Seul Allah sait quant est-ce que cela se terminera !
Ô mes frères !
Les gens de la Sounna sont des gens de science, ils sont ceux qui ont la bonne compréhension, la clairvoyance, et ils sont ceux qui font preuve d’une grande fiabilité, ils savent temporiser quand il le faut et savent mesurer les avantages des inconvénients.
Ils réunissent les preuves tirées de la législation et les mettent en application dans leur vie.
On ne peut attendre de ces manifestations que des troubles obscurs, que de la haine, que des meurtres et des tueries, que des tourments et du désordre, veillez-donc à préserver ce climat de paix ! – qu’Allah vous en récompense –veillez-donc à préserver ce climat de paix, à conserver la tranquillité, la sérénité, la quiétude et ne vous précipitez pas et soyez avec les gens de science.
Il a été rapporté dans un hadith la parole du Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) ceci :
« Écoute et Obéis… » C’est-à-dire au gouverneur : « …même si on frappe ton dos et qu’on prend tes biens… »
[Al-Boukhari et Mouslim]
C’est-à-dire que tu écoutes et tu obéis et tu patientes, patiente-donc et ne te révolte pas contre le gouverneur musulman (celui qui détient le pouvoir) même s’il est injuste, même si c’est un tyran, car se révolter contre lui n’est pas chose facile et n’engendrera que des tourments, des tribulations, des meurtres et des tueries.
Appliquez-donc ce qui vous a été transmis du Messager (paix et bénédictions d’Allah sur lui) et attendez-vous à un bien et observez ce qui est dans le Livre et dans la Sounna : Est-ce que le Coran et la Sounna vous commandent le désordre et les calamités ainsi que de se rebeller contre le gouverneur musulman ?
La réponse est non ! [Je dirais que] c'est plutôt l'inverse même.
Tout ce désordre a été encouragé par les mécréants ; qu’entend-on précisément par désordre ?
À savoir, si un gestionnaire ou un directeur général ou alors un gouverneur ou un président ou un ministre ne convient plus, alors les gens protestent contre lui en manifestant.
Ils se mettent d’abord à le blâmer puis exigent de lui sa démission sur le champ ; Ils se rassemblent en un attroupement de jeunes, un groupe d’enfants et de personnes qui n’ont pas d’emploi, de chômeurs, et ils sortent tous en hurlant et en proférant des insultes contre lui.
Est-ce que ce moyen est-il un moyen légiféré pour eux ?
Le gouverneur deviendrait-il soudainement telle une personne ordinaire à leurs yeux, semblable à un vulgaire personnage qui n’a aucune valeur et qui ne mérite plus aucun respect ?
Voilà ce qu’on entend par désordre mes frères !
Et tout ceci est le résultat de la démocratie, c’est en effet les conséquences de la démocratie : le désordre, les troubles, les tourments, les tribulations, la rébellion contre le gouverneur, les meurtres et les tueries, la liberté au non de la liberté et au nom de la démocratie.
Dis-leur maintenant de récolter les fruits de cette démocratie, un désordre de nuit comme de jour !
Les gens de la Sounna, quant à eux – qu’Allah les récompense –, ils sont les prêcheurs de la quiétude et de la paix, ils sont les prêcheurs du Tawhid et de la bonne Croyance, de l’adoration et de la prière, de la droiture et de la patience.
Patientez-donc avec le gouverneur même s’il est injuste… (traduciton rapprochée)
« Et les endurants auront leur pleine récompense sans compter. » [Sourate Az-Zoumar V.10]
Et c'est Allah qui accorde la réussite
Source : www.olamayemen.net
Le 15/3/1432 de l’Hégire.
Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy
✅ Publié par alghourabaa.com
Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي
Le récit concernant celui qui s'est moqué du siwâk (petit bâton d'arak servant à se curer les dents), comme cité dans l'ouvrage " AlBidâya wan-Nihâyah " d'lbn Kathîr :
" Ibn Khillikân raconte d'après ce qu'il rapporte des récits de Shaykh Qutb Ad-Dîn Al-Yunânî : (Il nous est parvenu qu'il fut un jour cité les vertus du siwâk à un homme se faisant appeler Abû Salam, de la région de Busrâ, qui était quelque peu debauché et impudique.
Il dit alors : " Par Allah ! Je ne me cure avec que mon derrière ! "
Il prit alors un siwâk et le rentra dans son derrière puis l'en ressortit.
Il demeura après celà neuf mois en se plaignant de douleurs au ventre et au derrière.
Il mit alors au monde un enfant à l'image d'un rat avec quatre pattes et une tête de poisson (qui avait quatre canines saillantes et une longue queue de la taille d'un empan et quatre doigts), et il possédait un derrière tel celui d'un lapin.
Quand cet animal vint au monde, il poussa trois cris.
La fille de cet homme se leva et écrasa sa tête, il mourut alors. Cet homme vécut aprés l'avoir mis au monde deux jours et mourut le troisième.
Il disait : " Cet animal m'a tué, il a coupé mes intestins ! "
Plusieurs personnel et orateurs de cette région en ont été témoins. Certains ont vu l'animal vivant, et d'autres après sa mort. "
Source : al-qawl al mufir, leçons de tawhid
Leçon 34 : le danger de se mùoquer du coran, de la sunna, ou de ceux qui y prêchent, ainsi que de s’y oppose.
Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي