Critiquer le salafi pour une erreur alors que celui-ci ne persiste pas sur le faux... Ceci est la voie haddâdi injuste
J'ai été questionné sur comment répondre à celui qui dit : "La critique d'un savant sur un shaykh par sa parole (fattân) ou (kadhhâb) équivaut à une critique détaillée et est prioritaire à toute éloge de manière absolue" ?
J'ai donc répondu par ma parole :
Non ceci n'est pas de manière absolue, et la réponse à cette parole vient de plusieures manières :
1/ La critique prévalant sur l'éloge est conditionnée par le fait qu'elle doit être confirmée sur la personne critiquée.
Ainsi, si elle n'est pas confirmée sur la personne critiquée alors elle est sans conséquence.
2/ La parole (fattân) peut contenir de nombreux sens qui peuvent ne pas valoir une critique, donc la critique n'est pas détaillée.
3/ Si la critique détaillée a été réfutée et rejetée par un savant reconnu et que celui-ci a éclairci l'absence de conséquence de cette critique, à ce moment-là la critique détaillée ne prévaut pas.
4/ Si la critique détaillée est contre des salafis alors il faut prouver leur entêtement et leur persistance sur le faux.
Mais critiquer le salafi uniquement pour une erreur alors que celui-ci ne persiste pas sur le faux et ne s'entête pas, et ne joue pas avec la vérité, alors ceci est la voie haddâdi injuste.
Écrit par Shaykh Ahmad bn ´Umar Bâzmûl حفظه الله
Au Koweït le 4 de dhul hijja 1436
Traduit par Abu Zayd ´Abdullah Mayer al Faransi le 4 de dhul hijja 1436 soit le 18 septembre 2015
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Cheikh Ahmad Ibn 'Umar Bâzmoul - الشيخ أحمد بن عمر بازمول