Lorsque les savants de la sounnah divergent sur le statut d'un individu et les raisons de cette divergence (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Lorsque les savants de la sounnah divergent sur le statut d'un individu et les raisons de cette divergence (audio)

 

La salafiya et la divergence... 

 

D'autres qu'eux (que les salafis) divergent avec eux ; Et il peut y avoir une divergence entre eux (entres salafis) sur des questions d'actualité à adapter aux textes et non dans les fondements de ces questions relatives.

 

Les fondements sont connus et bien ancrés.

 

Cependant il peut survenir une question d'actualité à adapter aux textes et les salafis vont diverger concernant cela.

 

Comme par exemple : Le jugement concernant un individu précis .

 

Nous pouvons trouver certains salafis diverger sur le jugement d'untel parmi les gens.

 

Quelle est donc la position salafie légiférée à adopter concernant ceci ?

 

La divergence d'autres que les salafis avec les salafis est connue, et comment agir dans ce cas-là connu ?

 

Nous agissons avec équité, justice et avec les fondements de la législation.

 

Cependant la divergence entre salafis...

 

Nous disons Ô mes frères, si il est émis un jugement concernant un homme disant que celui-ci fait partie des gens de l'innovation et que ce jugement provient d'un savant pris en considération dans ce domaine et nous n'avons pas connaissance qu'il a de contradicteurs (parmi les  savants) sur cela ; Nous n'allons pas dire : "On attend jusqu'à ce que l'on confirme, jusqu'à que l'on regarde nous-même..."

 

Nous prenons donc la parole de ce savant, car il n'y a personne (parmi les savants) qui ne l'a contredit.

 

Et c'est sur cela qu'étaient les pieux prédécesseurs.

 

L'imam Ahmed رحمه الله, lorsqu'il disait : "Untel fait partie des gens des passions", il était dit qu'il faisait partie des gens des passions et il ne lui était pas connu de contradicteurs.

 

Et si les savants divergent sur le jugement à donner, la première chose que nous regardons, si par exemple :

 

Un parmi les savants émet une critique et un savant émet une éloge, à ce moment-là nous regardons si le savant ayant émis la critique parle de choses dont il a connaissance et qu'il lui sont apparue ; 

Et que le savant ayant émis l'éloge parle sur la base de ce qu'il sait (de cette personne) et que rien ne lui est apparu et qu'il n'a rien lu (concernant la personne critiquée) ;

Alors la règle qui s'applique dans ce cas est : Celui qui sait est une preuve sur celui qui ne sait pas.

 

Et également l'inverse.

 

Si celui-ci ayant émis la critique a fondé son avis sur la base (de ce qu'il sait) en disant par exemple : "Cet homme était dans la hizbiya et dans les passions" ;

Et celui qui émet l'éloge parle avec science sur ce sujet, de choses dont il a connaissance, de choses nouvelles et que l'homme critiqué est revenu sur cette faute ;

Nous disons alors : Celui qui sait est une preuve sur celui qui ne sait pas.

 

Et si la divergence est fondée sur la science et le savoir des deux côtés ; Je dis tout d'abord, je l'ai déjà dit précédemment et je le dis Ô mes frères avec certitude jusqu'à que ce que je dis soit compris...

 

La divergence entre les gens de science salafis dans ce genre de choses-là reviens à des causes :

 

La première cause est : La divergence dans la confirmation

 

Il peut être rapporté sur un homme une chose (une parole) et cette chose-là est affirmée auprès d'un savant, il va donc juger avec cela et il en est excusable, et cette chose-là (une parole) ne sera pas affirmée auprès d'un autre savant, il ne jugera pas avec et n'en prendra pas considération et il en est excusable.

 

Par exemple : Le rapporteur (de la parole) peut être un homme dont certains parmi les gens de science ont émis l'éloge et d'autres parmi les gens de sciences ont émis la critique.


(Deuxième cause) : Et ils (les savants) peuvent diverger sur la compréhension de la parole

 

Dans le sens où la parole (qui a été dite) est affirmée pour tout le monde (les savants), elle est présente dans les cassettes (audio) etc... elle est donc affirmée ; Cependant, ils (les savants) divergent sur la compréhension de cette parole.

 

Certains d'entre eux la comprendront d'une façon : Elle sera alors en vérité une innovation. 

 

Et certains d'entre eux la comprendront d'une façon ou cette parole-là peut avoir plusieurs sens probables : lle ne sera donc pas une innovation.

 

La troisième cause : La divergence dans la mesure à donner à cette parole

 

Dans le sens où ils (les savants) sont en accord sur le fait que cette parole est affirmée, ils sont aussi en accord sur sa compréhension et que cette parole est une erreur, mais ils divergent sur la mesure à donner à cette parole.

 

Est-ce que cela est une erreur que l'on réplique et que l'on éclairci ; Ou bien cela est une erreur qui fait tomber son auteur, qui fait qu'il sera critiqué ?

 

Je vous dis Ô mes frères : Je ne connais pas un Cheikh parmi les savants salafis que nous connaissons faisant partie des gens de la sounnah, qui émet la critique d'une personne ou bien l'éloge d'une personne en se basant sur les passions et l'injustice ou bien comme ils disent : "Pour raisons personnelles".

 

Je n'ai pas connaissance que cela arrive !

 

Mais la divergence a lieu pour ces raisons-là (citées précédemment).

 

Je dis Ô mes frères : Lorsque je dis "La divergence dans l'affirmation", cela ne veut pas dire qu'il n'y a que cela comme cause ; On peut trouver cela comme cause de divergence comme on peut ne pas le trouver.

 

Quant à la deuxième cause ; C'est le fait qu'ils sont tous (les savants) en accord sur l'affirmation mais ils divergent sur la compréhension.

 

Puis la troisième cause : C'est confirmé auprès de tous (les savants), ils sont unanimes sur sa compréhension et sur le fait que cela est une erreur, cependant ils divergent sur la mesure à donner à cela.

 

Maintenant quelle position devons-nous adopter ?

 

La position que nous adoptons est de craindre Allâh comme nous le pouvons et de suivre ce qui apparaît comme étant la vérité !

 

Nous ne devons pas pencher vers la parole d'une tierce personne parce que c'est la parole d'untel, car il y a untel parmi ceux dont la parole est prise en considération, qui a émis un avis contraire au sien.

 

Et nous ne devons pas suivre nos passions, qu'elles soient faites d'amour ou d'aversion.

 

Mais nous devons craindre Allâh comme nous le pouvons et suivre ce qui apparaît comme étant la vérité !

 

Et ici, nous disons cette question-là est une question relative à l'effort d'interprétation personnel.

 

Aucune des deux parties ne fera de reproche à l'autre.

 

Et maintenant parmi les problèmes de notre époque entre salafis, certains parmi les jeunes salafis, lorsqu'un Cheikh précis dit une parole et qu'un autre que lui dit une autre parole, ils rendent obligatoire de suivre untel.

 

Et lorsqu'on lui dit (à ce jeune) : "Attend nous allons regarder les paroles de ces deux savants jusqu'à ce que la vérité soit apparente pour nous et qu'ensuite nous la prenions".

 

Il (ce jeune) te dit : "Tu as une ambiguïté, tu as un doute sur les mashayikh !"

 

Car nous parlons d'une divergence entre savants considérés comme tel puisqu'ici c'est la vérité qui est recherchée et il est regardé dans les règles de la législation.

 

Et malgré tout cela il n'y a personne qui fait de reproche à personne.

 

Par exemple, il n'y a pas celui-ci qui vient en disant : "Tant que tu ne critiques pas untel tu seras toi-même critiqué." ; Ou également celui-là qui vient en disant : "Tant que tu critiques untel tu seras critiqué."

 

Et que chacun sache que son frère a craint Allâh comme il a pu.

 

Ô mes frères prenez bien notes de ce que nous venons de détailler !

 

Cette question doit d'être sue !

 

Et ces fondements-là ainsi que la subdivision (des différentes causes) dans la question de la divergence doivent être connue afin que nous soyons à l'abri de ces problèmes qui en vérité ont divisé les jeunes salafis sans même qu'il n'y ait quelqu'un qui soit intervenu pour diviser... Sans même qu'il n'y ait quelqu'un qui soit intervenu pour diviser !

 

Cette question relative est une question relative d'effort d'interprétation personnel, il ne faut pas que des reproches soient fait sur cela, mais plutôt que la personne en fonction de sa croyance et de sa parole défende ce qui lui paraît comme étant la vérité, en disant : "Cette parole-là est la vérité."

 

Et également il excuse celui qui a dit l'autre avis.

 

Pourquoi cela ?

 

Car en vérité ceci fait partie des choses qui font du mal au coeur.

 

Il y a certains salafis, certains salafis dont les coeurs deviennent durs envers d'autres salafis et tout cela à cause de cette question relative là dans laquelle entre l'effort d'interprétation personnel.

 

Certains salafis divisent les salafis en deux rangs : Un rang avec et un rang contre.

 

Et en vérité ceci ne fait pas partie de la droiture.

 

Il y a quelque temps un frère d'un certain pays m'a parlé... Je lui ai dit : Il faut dans ce genre de questions-là que nous préservons la valeur de nos frères, leurs droits ainsi que leurs mérites.

 

Et il ne faut pas par rapport à cette question-là que nous divisions en deux rangs, nous et eux.

 

Mais il faut plutôt que nous soyons un seul rang, même si nous divergons sur des questions d'actualité à adapter aux textes, des questions relatives d'actualité à adapter aux textes et non sur les questions relatives aux fondements.

 

Également, certains salafis donnent des sobriquets à d'autres salafis ; Si par exemple Cheikh untel est du même avis que lui alors ce sheikh est quelqu'un qui tombe juste, la vérité est toujours avec lui.

 

Et untel qui diverge de son avis est moumayi3, il n'a pas de connaissance dans le manhaj.

 

Et aussi l'inverse, il dit celui-ci et un exagérateur parmi les exagérateurs de la critique et celui-ci est juste.

 

Nous ne connaissions pas ce genre de nomination sauf ces derniers temps .

 

Nous ne connaissions pas ce genre de chose entre les salafis !

 

Jamais il n'y avait cela, même si ils divergeaient dans des questions d'actualité à adapter aux textes.

 

Il faut donc faire attention à cette chose-là, et il faut que nous nous conseillions mutuellement avec ce qui est approprié et d'une manière légiférée.

 

Et je dis à moi-même ainsi qu'à mes frères : "Commence par ta propre personne, commence toi-même par ta propre personne...!"

 

Assainis ton coeur envers tes frères, purifie ton coeur et reconnaîs le mérite des gens du mérite et prend pour croyance la vérité et dis-là en t'appliquant à réunir les gens de la vérité par la vérité !

 

Ce sont certains points que je tenais à dire dans cette assise...

 

Traduit par abou Jabir

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

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