Ah, si seulement ma mère ne m’avait pas enfanté… (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ah, si seulement ma mère ne m’avait pas enfanté… (audio-vidéo)

En tout état de cause, je dis que nous devons - et je m’adresse cette parole à moi-même en premier lieu avant de vous l’adresser, en demandant à Allâh de tous nous y aider, je me le conseille à moi-même d’abord puis je vous le conseille.

 

Je dis : nous devons tous nous soucier de notre âme et lui demander des comptes.

 

Si les commerçants ne s’endorment pas avant d’avoir revérifié les registres de leur commerce, entre ce qu’ils ont dépensé et déboursé et ce qu’ils ont gagné, alors il incombe à plus forte raison aux commerçants de l’au-delà d’être encore plus soucieux car leur commerce est plus important.

 

Le commerce des gens mondains, en quoi leur profite-t-il ? 

 

Dans le meilleur cas - si vraiment, il leur apporte quelque chose - il leur fait bénéficier de jouissances uniquement physiques, sachant que ce commerce est touché par l’angoisse et le chagrin.

 

Si une marchandise est endommagée, cela le préoccupe ; s’il y a dans son pays des périls : des brigands de chemin ou des voleurs, il devient encore plus anxieux. 

 

Alors que c’est tout le contraire concernant le commerce de l’au-delà (traduction rapprochée) :

 

{Ô vous qui avez cru ! vous indiquerai-je un commerce qui vous sauvera d’un châtiment douloureux ? vous croyez en Allâh et en Son messager et vous combattez avec vos biens et vos personnes dans le chemin d’Allâh, et cela vous est bien meilleur, si vous saviez ! Il vous pardonnera vos péchés et vous fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux}

 

Il sauve du châtiment ; par son biais, Allâh pardonne les péchés et introduit aux jardins d’éden - c’est-à-dire les jardins de la demeure éternelle (traduction rapprochée) :

 

{et dans des demeures agréables dans les jardins d’Eden} (trad relat), des demeures agréables dans leurs constructions et dans leur matériau. 

 

Pensez-vous que les édifices du Paradis soient faits de pierre ?

 

Non, comme l’a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«deux jardins d’or : leurs récipients comme leur contenu ; et deux jardins d’argent : leurs récipients comme leur contenu».

 

Par Allâh, si l’Homme restait en prosternation du jour où il est devenu pubère jusqu’à sa mort, cela serait un prix faible en comparaison à ce butin grandiose.

 

Et s’il n’y avait eu que le fait d’être épargné du feu, cela aurait été suffisant.

 

Parfois, l’être humain réfléchit et se dit : «Ah si seulement je n’étais pas né» ou «Je me contenterai d’être épargné du feu».

 

Et Omar bn l-Khattâb, qu’Allâh l’agrée, avait dit :

 

«J’aurais aimé être un arbre que l’on taille, j’aurais aimé que ma mère ne m’enfante jamais»

 

Car l’Homme a peur.

 

Il peut penser être maintenant en sécurité du fait qu’il prie et jeûne et fait l’aumône et accomplit le hajj et est bienfaisant envers ses parents… mais il peut y avoir dans son cœur - et nous demandons à Allâh la préservation et le salut - un ressentiment qui conduit à une mauvaise fin, et auprès d’Allâh est le refuge.

 

Traduit et publié par cerclesciences.fr

Cheikh Mohammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Rappels - تذكر

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