Aimer une femme mariée avec un autre homme (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Aimer une femme mariée avec un autre homme (audio)

Question :

 

Un homme âgé de 35 ans et ayant 3 enfants a divorcé sa femme parce qu’il en aimait une autre, mariée elle aussi et mère de 5 enfants.

 

Cette dernière l’a aimé en retour alors qu’elle était encore mariée avec le père de ses enfants.

 

De ce fait, son époux l’a divorcée après avoir découvert qu’elle était éprise d’un autre.

 

Elle a ainsi été divorcée, laissant ses 5 enfants à leur père.

 

Après une certaine période - la période de viduité -, elle a épousé son amant, et vit désormais avec lui et les 2 enfants qu’elle a eus de lui.

 

Pour information : ces deux amants ont essuyé les reproches des gens, dont leurs proches.

 

Puissiez-vous nous renseigner quant à cette relation, qu’Allâh vous accorde la réussite.

 

Réponse :

 

Il va sans dire qu’il n’est pas permis à la personne de nouer une relation avec une femme mariée avec un autre.

 

S’il n’est pas permis à l’homme de demander la main d’une femme qui se trouve être dans sa période de viduité, alors que dire de celui qui va à une femme encore mariée, sans même qu’il ne soit question de divorce.

 

Ceci – wal ‘iyâdh bi Llâh – fait partie des choses illicites et des grands péchés, le fait qu’un individu aliène une femme de son mari de sorte qu’elle essaye de s’en séparer, comme cela est arrivé avec cette femme.

 

Il doit se repentir à Allâh – subhânahu wa ta’âla – de cet acte, ne pas y revenir et prendre garde.

 

Par ailleurs, après que son premier mari l’a divorcé et qu’elle a épousé cet autre dans le cadre d’un mariage légiféré et conforme, alors il ne lui est pas exigé de la divorcer dans ce cas.

 

Néanmoins, si un juge décidait de les séparer en guise de sanction, étant donné qu’il a transgressé le droit de son premier mari, alors cela aurait du sens.

 

D'autant que certains gens de science disent que celui qui demande la main d’une femme pendant sa période de viduité, cette dernière lui devient interdite, à titre de punition, et il lui est désormais défendu de l’épouser.

 

Ici, c’est encore plus grave et conséquent.

 

Ainsi, si un juge décide de les séparer lui et sa femme, alors je ne le lui reprocherais pas une telle sentence, je considérerais plutôt qu’il a raison s’il estime que l’intérêt implique cela.

 

Traduit la chaîne Telegram Farâ'id Al-Fawâ'id - @faraidfawaidfr

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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