Deux prétendants pour une seule fille
Question :
Ici, en France, nous n’avons pas de mufti (personne ayant la capacité de faire de fatwa) c’est pour cela que nous nous adressons à vous dans cette lettre pour l’affaire qui suit : Deux frères (dans l’islam) ont demandé la même femme.
Le premier l’a demandé depuis trois ans et s’est complètement mis d’accord avec les parents de la femme.
L’année dernière, dans les derniers instants, le frère du père (oncle de la fille) demanda celle-ci pour son fils.
C’est là que la mésentente commença.
Est-ce le premier qui a raison ou le second, sachant que le second provoqua la discorde et transgressa.
La famille aujourd’hui est dans une division et une discorde, qui des deux a raison ?
Qu’Allâh vous récompense.
Le premier l’a demandé depuis trois ans et s’est complètement mis d’accord avec les parents de la femme.
L’année dernière, dans les derniers instants, le frère du père (oncle de la fille) demanda celle-ci pour son fils.
C’est là que la mésentente commença.
Est-ce le premier qui a raison ou le second, sachant que le second provoqua la discorde et transgressa.
La famille aujourd’hui est dans une division et une discorde, qui des deux a raison ?
Qu’Allâh vous récompense.
Réponse :
C’est le premier qui a le droit de se marier avec cette femme.
Et il est certes interdit au second de demander en même temps que son frère, s’il sait que celui-ci l’a devancé, et qu’on lui a accordé.
Il y a dans le recueil authentique de el Boukhari, et dans les sounans de Nasai et dans El Mousnad de El Immam Ahmad d’après Abdallâh Ibn Omar (qu’Allâh soit satisfait d’eux) que le messager d’Allâh a dit :
Et il est certes interdit au second de demander en même temps que son frère, s’il sait que celui-ci l’a devancé, et qu’on lui a accordé.
Il y a dans le recueil authentique de el Boukhari, et dans les sounans de Nasai et dans El Mousnad de El Immam Ahmad d’après Abdallâh Ibn Omar (qu’Allâh soit satisfait d’eux) que le messager d’Allâh a dit :
«L'homme ne peut demander une femme en mariage, déjà fiancée à son coreligionnaire, jusqu’à que celui-ci la délaisse ou le lui permet. »
Et c’est d'Allâh que vient le succès, que la prière d’Allâh soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons ainsi que le salut.
Page 56, tome 18, fatwa numéro : 8042
✅ Publié par fatawaislam.com
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