De la participation des femmes au djihâd
Anas (radhiallâhu ’anhu) rapporte :
« Le Jour de Ouhoud, les Musulmans prirent la fuite, abandonnant le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)...
J’ai vu ’Aisha Bint Abî Bakr et Oumm Soulaym : elles avaient retroussé leurs jupes, et je voyais les bracelets de leurs chevilles.
Elles sautaient, portant des outres, qu’elles vidaient dans les bouches des Musulmans ; puis elles retournaient les remplir, et revenaient les vider encore dans les bouches des Musulmans... »
Rapporté par al-Bukhârî et Muslim
Je n’ai jamais vu mentionné dans aucun [des hadîth portant sur la participation des femmes aux expéditions militaires] le fait qu’elles aient combattu.
C’est pourquoi Ibn Mounîr a dit :
« Le titre du chapitre mentionne le combat, alors que ce n’est pas dans les hadîth.
Soit al-Bukhârî a voulu dire que l’aide apportée par les femmes lors du combat est un combat, soit il a voulu dire que puisqu’elles étaient capables de porter à boire aux blessés, etc..., elles devaient être prêtes à se défendre - ce qui est le plus probable. »
Muslim donne un autre récit rapporté par Anas, selon lequel Oum Souleym avait emporté un poignard lors de la bataille de Hounayn, et avait dit :
« Si l’un des polythéistes s’approche de moi, je l’éventrerai avec. »
Kitâb « Fath ul-Bârî bi-Charh Sahîh al-Bukhârî » de l’Imâm Ibn Hadjar al-’Asqalânî, 6/96
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Imam Ibn Hadjar al-’Asqalânî - الإمام ابن حجر العسقلاني