La garde de l'enfant après un divorce

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La garde de l'enfant après un divorce

Question :

 

Quand les hommes et les femmes se séparent (divorce) et qu'ils ont des fils et des filles; à qui va la garde ?

 

Réponse :

 

Ils seront avec celui que le juge musulman jugera bon.

 

Dans le sens que si le mari et la femme ne sont pas d'accord pour savoir qui aura la garde entre eux, alors le décisionnaire est le juge islamique, et il se penchera sur les intérêts (de l'enfant).

 

Et il faut savoir que l'intention derrière la garde et l'éducation est le bien-être de celui gardé [l'enfant], et il n'est pas permis pour celui gardé d'être donné à celui qui ne sera pas capable de le garder et de lui donner une bonne éducation, même si cette personne a le droit de garde en termes de relation parce que nous avons su qu'il était négligent, ou nous avons su que c'est quelqu'un qui est un pervers (fassiq), donc celui-ci; nous ne pouvons pas lui laisser les enfants et il (elle) n'a pas la garde.

 

Quoi qu'il en soit ce qui est important, c'est que le décisionnaire est le juge, et c'est sur lui de craindre Allah, et d'envisager l'intérêt des enfants. 

 

Silsilah Liqaa Baaboul Maftouh: 16/229 

Sans titre 1-copie-5

Il est à noter qu'en ce qui concerne cette question(la garde), il faut faire attention à l'enfant par-dessus tout.

 

Si aller avec l'un d'eux ou rester avec l'un d'eux causera un préjudice à ses intérêts religieux ou mondain, aucune approbation ne devra être donnée à celui qui ne saura pas le protéger ou prendre soin de ses intérêts, parce que le but essentiel de la garde est de protéger l'enfant contre celui qui va lui faire du mal, et de s'occuper de ses intérêts.

 

Al-Sharh al-mumti (13/545)

Sans titre 1-copie-5

Question :

 

Si la mère se remarie, elle perd son droit de garde de ses enfants, selon le consensus des savants ?

 

Réponse :

 

Les savants diffèrent sur la définition de celui à qui le droit de garde est passé après la mère.

 

La majorité était d'avis qu'il est passé à la mère de la mère, mais Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya et son élève ibn al-Qayyim Puisse Allah avoir pitié d'eux deux ne sont pas d'accord avec eux et disent qu'il est passé au père , mais si ils sont tous deux égaux en termes de proximité de l'enfant, alors les parents du côté du père sont privilégiés, et la mère du père a préséance sur la mère de la mère et la tante paternelle a préséance sur la tante maternelle, et ainsi de suite.

 

majmou3 al fataawa (34/122, 123)

Sans titre 1-copie-5

Contrairement à l'enfant en bas âge, la mère est mieux pour lui que le père, parce que les femmes sont plus bienfaisantes envers les enfants en bas âge, et ont plus d'expérience pour les nourrir et les transporter, et sont plus patientes pour le faire, et elles sont plus compatissantes envers eux.

 

Alors, elle est plus apte, plus expérimentée, plus compatissante et plus patiente, à cet égard, donc la mère est priviligié dans la Charia en matière de garde d'un enfant qui n'a pas atteint l'âge de discernement.

 

Mais il reste un point à examiner: est ce que le législateur a choisit entre eux en raison que la proximité de la mère l'emporte sur la proximité du père à l'égard de la garde, ou est-ce seulement parce que les femmes sont plus aptes à atteindre le but de la garde que les hommes? 

 

Il y a deux points de vue scientifiques concernant cela et la question est à voir avec chacune des deux parties :

 

Tel que la mère de la mère ou le père de la mère, la demi-sœur du côté de la mère ou de la demi-sœur du côté du père, la tante paternelle ou la tante maternelle, et ainsi de suite - a le droit de garde.

 

Il y a deux opinions à ce sujet, qui sont toutes deux rapportées par l'imam Ahmad rahimouhou Allah.

 

Le plus juste des deux avis émis est le fait que les femmes du côté du père ont la priorité.

 

C'est ce qui a été mentionné par al-Kharaqi dans son Mukhtasar concernant la tante paternelle et sa tante maternelle.

 

Sur cette base, la mère du père a préséance sur la mère de la mère, et la demi-sœur du côté du père a préséance sur la demi-sœur du côté de la mère et la tante paternelle a préséance sur la tante maternelle, comme indiqué ci-dessus.

 

Les Hommes de la famille du père ont la priorité sur la famille de la mère, et un demi-frère du côté du père a plus de droit que le demi-frère du côté de la mère et l'oncle paternel a plus de droit que l'oncle maternel.

 

Le législateur n'a pas donné la priorité à la famille de la mère dans aucune décision, de sorte que la personne qui leur donne la priorité en matière de garde est allé contre les décisions de base de la Charia.

 

Mais en donnant la priorité à la mère parce qu'elle est une femme, et les femmes ont la priorité sur les hommes en matière de garde, ce qui implique que la grand-mère paternelle a préséance sur le grand-père, tout comme la mère a la priorité sur le père, et ses sœurs ont la préséance sur ses frères, et ses tantes paternelles plus de ses oncles paternels et ses tantes maternelles plus que ses oncles maternels.

 

Ceci est l'analogie correcte et le bon point de vue. Mais donner la priorité aux femmes de la famille de la mère sur les femmes de la famille du père est contraire aux jugements de base et de la raison.

 

traduit par twitter.com/Minhajsunna
 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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