La séparation entre les hommes et les femmes à la mosquée est-elle légiférée ? (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La séparation entre les hommes et les femmes à la mosquée est-elle légiférée ? (vidéo)

Question :

 

Ô Cheikh, le hadith présent dans le Sahih Mouslim, où le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit, dans le sens :

 

"Le pire des rangs pour les femmes est le premier et le meilleur d'entre eux est le dernier."

 

Alors maintenant, est-ce que le jugement, comme l'indique ce qui est apparent du hadith, est le même dans des pièces fermées qui sont mis en place pour cela. 

 

Dans le sens dans ces lieux fermés, car les femmes sont maintenant totalement séparées des hommes, et il est bien connu que lorsque les savants ont parlé de l'explication du hadith ils ont mentionné que la raison sous-jacente pour laquelle les premières rangées étaient le pire d'entre elles, c'est qu'elles sont les plus proches des hommes, tels que mentionnés par an-Nawawi.

 

Cheikh Al Albani :

 

Oui ? 

 

Questionneur :

 

Alors, ce qui est apparent du hadith s'applique-t-il à ces lieux fermés maintenant ?

 

Cheikh :

 

Selon ma croyance, je ne suis pas capable de répondre à cette question, parce que je pense que le questionneur consent cet enfermement comme étant quelque chose de légiféré, alors que je n'ai pas cet avis.

 

Questionneur :

 

Oui.

 

Cheikh :

 

Parce que c'est une innovation.

 

Enfermer les femmes loin, ou en les cloîtrant dans les mosquées, en particulier dans les mosquées spacieuses, à cause de la corruption dans la société, et les confiner dans une pièce où les mouvements de l'imam leur seront cachés, de sorte qu'ils sont parfois de nature à rendre leur prière déficiente, jusqu'à atteindre le stade de nulle et vacante.

 

Donc, dans ma croyance cloîtrer les femmes loin, dans des salles qui leur sont spécifiques dans les mosquées, est identique comme la ligne coupée en ayant une minbar allongée. 

 

Ces deux éléments sont des affaires nouvellement introduites.

 

Donc, il est obligatoire pour nous de revenir sur quoi étaient les premiers Salafs.

 

Nous avons discuté de cette question en détail hier.

 

Oui, le frère était présent avec nous... 

 

Le frère était avec nous. 

 

Donc, il est dit : Les femmes d'aujourd'hui sont différentes des femmes d'hier, et il peut être ajouté à cela : c'est quelque chose dont nous sommes témoin.

 

Alors cette parole résulte dans la conclusion qu'il est donc digne que nous devions limiter les femmes à ces pièces, afin que les hommes ne viennent pas à voir de ce qui devrait rester caché d'elles.

 

J'ai donc donné une réponse relativement longue, et le temps est court, donc je l'ai dit, dans le cadre d'une longue discussion : que la limitation des femmes à ces pièces ne relève pas d'un cas de masaalihoul-moursalah légiféré (questions établies pour le bien-être des musulmans), car la raison de ce confinement est due à un échec de la société islamique et cela comprend les femmes, pour mener à bien les obligations légiférées .

 

Donc, si les femmes sont entrées dans les mosquées revêtant le jilbab légiféré, alors ceux qui construisent ces pièces, l'idée ne leur viendrait pas à l'esprit de confiner les femmes dans celles-ci. 

 

Cependant, ils ont été témoins.

 

Malheureusement, certaines femmes entrent, certaines peuvent être vêtues d'une veste, ou d'une "tunique", ou ce qu'ils appellent un "jilbab" aujourd'hui, et ce n'est pas un jilbab, descendant mi mollets, ou parfois portant des collants transparents de couleur, et ainsi de suite, de sorte que le regard des hommes était de nature à voir quelque chose qui doit être caché.

 

Ainsi donc, ils ont dit : Nous allons séparer les femmes des hommes dans la mosquée.

 

Alors je dis : Non !  

 

C'est plutôt à nous de mettre en œuvre l'islam, et que nous changions la société islamique dans son ensemble, et pas des parties d'elle, vers ce qu'était la pratique dans le premier temps.

 

Donc nous soutenons la société actuelle (en faisant cela).

 

Nous voulons que les musulmans retournent ainsi que leurs savants, leurs étudiants et leurs gens de la masse, à ce sur quoi étaient les Salaf , de ne pas suivre aveuglements les madhab, mais plutôt : "Allah a dit .., Son Messager a dit ..."

 

Il n'y aura pas de prévention en ayant differents avis, tout comme cela était au commencement, mais nous ne voulons pas qu'il y est un suivi aveugle restrictif des madhab.

 

Nous voulons que les sociétés, l'élite et le peuple en général, reviennent ce sur quoi était les salaf, comme dans le cas des mosquées.

 

Nous ne voulons pas qu'il y est de minbars allongés.

 

Nous ne voulons pas qu'il y est de minbars allongés en forme de ruse pour échapper aux interdictions prévues par la législation. 

 

Ils ont réalisé que les anciens minbar rompaient les rangs (pour la prière), ainsi maintenant, ils viennent à nous à partir d'un minbar où il pénètre par le mihraab, et il monte et il apparaît alors aux gens sur une petite plate-forme surélevée. 

 

Pourquoi tout cette contorsion et détournement ? 

 

Tout ce qui est nécessaire, c'est trois marches, et Allah a suffit aux croyants afin qu'ils n'aient pas besoin de combattre.

 

La meilleure guidée est la guidée de Muhammad صلى الله عليه وسلم.

 

Combien de dirhams et de dinars a coûté pour permettre au prêcheur de monter sur cette plate-forme ?

 

Sur la base de la revendication : "Nous ne voulons pas rompre les rangs."

 

Cette revendication est une bonne chose. 

 

C'est le cas.

 

Cependant, il peut être atteint sans tous ces efforts inutiles : prendre un minbar comprenant trois marches et le problème touche à sa fin.

 

De même, nous ne voulons pas qu'il y ait toute cette décoration.

 

Et enfin, nous ne voulons pas de ces pièces pour les femmes.

 

Nous voulons pour les femmes ce que nous voulons pour les hommes : ce qui était déjà présent : que les femmes entrent revêtant le hijab, et les hommes avancent vers les premières rangées.

 

Alors dans ce cas le hadith précédent s'appliquera :

 

"Le meilleur des rangs pour les femmes est le dernier, et le pire d'entre eux est le premier."

 

Nous ne voulons pas annuler l'indication du hadith en raison de l'aberration qui est apparue avec la construction de ces pièces dans les mosquées.

 

Publié par minhaj sunna

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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