Le moyen de dernier recours qui remédie au désaccord (divorce)
Lorsque l'ensemble des moyens utilisés pour remédier à la divergence échoue, et lorsque le prolongement de la vie commune devient difficile et pénible, car les objectifs et les magnifiques principes, qu'Allâh le Très-Haut a voulus, n'ont pu être concrétisés, alors l'indulgente législation et ses lois complètes apportent une solution pour sortir de cette impasse.
Malheureusement, beaucoup de musulmans, ignorent le divorce conforme à la sunna que la législation a autorisée, et ils se mettent à prononcer les paroles propres au divorce sans même prendre en compte les limites d'Allâh et sa législation.
● La répudiation de la femme au moment de ses menstrues est interdite,
● la répudiation trois fois de suite est interdite
● et la répudiation durant la période où la femme est pure, mais avec qui on a eu un rapport sexuel, est interdite.
Toutes ces catégories de divorce sont des divorces innovés et sont illicites, celui qui en est l'auteur commet un péché, mais d'après l'avis le plus authentique des gens de science, ces divorces sont pris en compte au vu de la loi.
Pour ce qui est du divorce conforme à la sunna, que chaque musulman doit parfaitement assimiler, il consiste en une seule répudiation à la fois, au moment où la femme est en état de pureté sans qu'il ne soit advenu (durant cette période) de rapport sexuel ou bien le divorce durant la période de grossesse.
Le divorce suivant cette description est un remède, car des temps de pause sont marqués, ce qui permet, durant ces périodes, de prendre du recul et de revenir sur la décision de divorcer.
Celui qui divorce conformément à ce qui a été décrit, doit attendre la venue de la période de pureté de la femme, et sait-on jamais, peut être que les esprits vont changer, que les coeurs vont refleurir et Allâh peut modifier ce qu'il veut.
La période d'attente de la femme (al-idda), qu'elle soit complète en nombre de menstrues, de mois ou au moment de l'accouchement, est une occasion pour revenir sur sa décision et en étudier les conséquences, ce qui peut aboutir à renouer les liens affectueux et à renouer avec l'entente conjugale.
Ce qu'ignorent les musulmans, est que la femme qui a été répudiée par un divorce révocable doit rester dans le foyer de son mari, sans en sortir, et on ne la fait pas sortir.
Allâh a désigné le foyer (de son mari) comme sa maison (traduction rapprochée) :
« Ne les faites pas sortir de leurs maisons » (Le divorce - 1)
Ceci met l'accent sur leur droit de résider dans la maison de leur mari.
Sa résidence dans le foyer de son époux est un moyen pour que son mari revienne sur sa décision de divorcer.
C'est aussi un espoir ouvert à l'éveil des sentiments d'affection et au rappel des bienfaits de la vie commune.
La femme, dans cette situation, est loin de son mari en considérant qu'elle vit sous la sentence du divorce, mais elle est au même moment proche de lui en considérant qu'elle vit sous ses yeux.
L'objectif de cela n'est autre que de calmer la tempête, de réveiller les consciences, de revenir sur la décision prise et d'étudier, en toute sérénité, la situation du foyer et des enfants, ainsi que les affaires familiales (traduction rapprochée) :
« Tu ne sais pas si d'ici là Allâh ne suscitera pas quelque chose de nouveau » (Le divorce - 1)
Ô les musulmans, craignez Allâh et préservez vos foyers, apprenez les lois de votre religion, observez les limites d'Allâh et ne les transgressez pas, et entreprenez de bonnes relations entre vous.
Ô Seigneur !
Accorde-nous la compréhension de la religion et la clairvoyance dans la législation, et élève-nous.
Ô Seigneur !
Accorde-nous de suivre la voie de ton livre, la sunna de ton prophète Mohammed, que la paix et la bénédiction d'Allâh soient sur lui.
Extrait du livre : le foyer bienheureux page 37 à 40
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh Saleh Ibn Abdallah Ibn Houmaid - الشيخ صالح بن عبد الله بن الحميد