Alors que je dormais...

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Alors que je dormais...

D'après Abou Oumama (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :

 

«Alors que je dormais, deux hommes sont venus à moi et m'ont pris par l'épaule pour m'emmener vers une montagne escarpée et m'ont dit : Monte !

J'ai dit : Je ne peux pas y arriver.

Ils ont dit : Nous allons te la rendre facile.

Alors je suis monté et arrivé au milieu de la montagne, j'ai entendu de forts cris.

J'ai demandé : Qu'est-ce que ces cris ?

Ils me répondirent : Ce sont les cris des gens de l'enfer.

 

Puis, nous avons continué jusqu'à arriver vers des gens pendus par les chevilles avec leurs bouches tranchées et ensanglantées.

J'ai dit : Qui sont-ils ?

Ils me répondirent : Ce sont les gens qui rompaient leurs jeûnes avant son terme.

 

Puis, nous avons continué vers des gens très gros, nauséabonds et très laids.

Je dis : Qui sont-ils ?

Ils me répondirent : ce sont des mécréants morts.

 

Puis, nous avons continué vers des gens qui sentaient encore plus mauvais comme si leur odeur était celle des toilettes.

Je dis : Qui sont-ils ?

Ils me répondirent : Ce sont ceux qui commettent la fornication.

 

Puis, nous avons continué vers des femmes qui avaient les seins mordus par des serpents.

Je dis : Qui sont-elles ?

Ils me répondirent : Ce sont celles qui privent leurs enfants de leur lait.

 

Puis, nous avons continué vers des enfants qui jouaient entre deux fleuves.

Je dis : Qui sont-ils ?

Ils me répondirent : Ce sont les enfants des croyants.

 

Puis, nous sommes montés et nous avons vu trois personnes qui buvaient du vin.

J'ai dit : Qui sont-ils ?

Ils me répondirent : C'est Ja'far, Zayd et ibn Rawaha.

 

Puis, nous nous sommes élevés une nouvelle fois et nous avons vu trois hommes.

Je dis : qui sont-ils ?

Ils me répondirent : C'est Ibrahim, Moussa, Issa qui t'attendent».

 

Rapporté par Ibn Khouzeyma dans son Sahih n°1986 et authentifié par cheikh Albani dans son Tahqiq de Sahih Ibn Khouzeyma et dans Sahih Taghrib n°2393

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بَينا أنا نائمٌ أتاني رجلانِ ، فأخذا بِضَبْعَيَّ فأتَيا بي جبلًا وعْرًا ، فقالا : اصعدْ . فقلتُ : إنِّي لا أُطيقُهُ . فقال : إنَّا سَنُسَهِّلُهُ لكَ . فصعدتُ ، حتَّى إذا كنتُ في سَواءِ الجبلِ إذا بأصواتٍ شديدةٍ . قلتُ : ما هذهِ الأصواتُ ؟

قالوا : هذا عُوَاءُ أهلِ النَّارِ ثمَّ انْطُلِقَ بي فإذا أنا بقَومٍ مُعلَقِينَ بعراقيبِهِم ، مُشَقَّقَةٌ أشداقُهُم ، تسيلُ أشداقُهُم دمًا . قال : قلتُ : مَن هؤلاءِ ؟

قال : الَّذينَ يُفطِرونَ قبلَ تَحلَّةِ صَومِهِم . فقال : خابتِ اليهودُ والنَّصارَى فقال سُلَيمُ : ما أدري أسمِعَهُ أبو أُمامَةَ مِن رسولِ اللهِ أم شيءٌ مِن رأْيِهِ ثمَّ انطلقَ بي ، فإذا أنا بقَومٍ أشدَّ شيءٍ انتفاخًا ، وأنتَنَهُ ريحًا ، وأسوأهُ مَنظرًا . فقلتُ : مَن هؤلاءِ ؟

فقال : هؤلاءِ قتلَى الكفَّارِ . ثمَّ انطلقَ بي فإذا أنا بقَومٍ أشدَّ شيءٍ انتفاخًا ، وأنتَنَهُ ريحًا ، كأنَّ ريحَهُم المَراحيضُ . قلتُ : مَن هؤلاءِ ؟

قال : هؤلاءِ الزَّانونَ والزَّواني . ثمَّ انطلقَ بي فإذا أنا بنساءٍ تنهشُ ثديَهُنَّ الحيَّاتُ . قلتُ : ما بالُ هؤلاءِ ؟

قيلَ : هؤلاءِ يمنعَنَ أولادَهنَّ ألبانَهنَّ . ثمَّ انطلقَ بي فإذا أنا بغِلمانٍ يلعبونَ بينَ نهرَينِ . قلتُ : مَن هؤلاءِ ؟ قيلَ : هؤلاءِ ذراريُّ المؤمنينَ . ثمَّ شرفَ بي شرفًا ، فإذا أنا بثلاثةٍ يشربونَ مِن خمرٍ لهُم . قلتُ : مَن هؤلاءِ ؟

قال : هؤلاءِ جعفرٌ ، وزيدٌ ، وابنُ رَواحةَ . ثمَّ شرفَ بي شرفًا آخرَ ، فإذا أنا بنفرٍ ثلاثةٍ . قلتُ مَن هؤلاءِ ؟

,قال : هذا إبراهيمُ ، وموسَى ، وعيسَى ، وهُم ينتظرونَكَ

الراوي : أبو أمامة الباهلي | المحدث : الألباني | المصدر : صحيح الترغيب

الصفحة أو الرقم: 2393 | خلاصة حكم المحدث : صحيح

التخريج : أخرجه النسائي في ((السنن الكبري)) (3286) مختصراً، وابن خزيمة (1986)، وابن حبان (7491) باختلاف يسير

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Mes frères me manquent...

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Mes frères me manquent...

Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit :

 

"J'aurais aimé rencontrer mes frères"

Les compagnons demandèrent : "Ne sommes-nous pas tes frères ?"

Il répondit : "Vous êtes mes compagnons, et mes frères sont ceux qui croiront en moi sans m'avoir jamais vu".

(Ahmed 12579)

 

عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ قَالَ :قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ

 وَدِدْتُ أَنِّي لَقِيتُ إِخْوَانِي

قَالَ : فَقَالَ أَصْحَابُ النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : أَوَلَيْسَ نَحْنُ إِخْوَانَكَ ؟

قَالَ : أَنْتُمْ أَصْحَابِي ، وَلَكِنْ إِخْوَانِي الَّذِينَ آمَنُوا بِي وَلَمْ يَرَوْنِي

أخرجه أحمد (12579) من طريق جسر عن ثابت عنه به

 Publié par hadithdujour.com

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L'obligation d'accomplir al-hijra

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L'obligation d'accomplir al-hijra

L’imam Al-Alusi رحمه الله a dit dans Ruh-ul-Ma’ani après la citation de la Parole d’Allah (traduction rapprochée) :

 

{La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ?} :

 

«Certains savants emploient ce verset comme preuve de l’obligation d’accomplir al-hijra du lieu dans lequel un individu n’est pas capable d’établir sa Religion.

 

Ceci est l’avis de l’imam Malik.

 

Ibn Al-’Arabi a aussi rapporté l’obligation de faire al-hijra d’une terre qui est frappée par la peste. »

 

Ruh-ul-Ma'ani de l’imam Al-Alusi (5/126)

Publié par citationssalafssalih.com

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Conseils pour la femme musulmane

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Conseils pour la femme musulmane

[...] "Par conséquent, faire un rappel aux femmes n´est pas une caractéristique propre au Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Il convient donc aux savants et aux tuteurs de se soucier des femmes, comme le prophète صلى الله عليه وسلم et les pieux prédécesseurs se souciaient d´elles. 

 

Elles apprenaient la science et les hadiths du Prophète صلى الله عليه وسلم et les mémorisaient aussi consciencieusement que les hommes afin d´être des guides bien guidées et vertueuses, des clés ouvrant les portes du bien et fermant celles du mal. 

 

En effet, aucun acte d´adoration ne peut être accompli correctement sans science religieuse. 

 

Et la science religieuse est la meilleure des adorations dans l'absolu.

 

C´est là ce qu´a affirmé une femme savante,instruite et ascétique, à savoir Um Ad-Dardâ' qui a dit :

 

"J´ai cherché à adorer Allah par tout les moyens légaux, et je n´ai rien trouvé de plus sain pour mon âme que de m´assoir auprès des savants et de tirer profit de leur science."

 

Nous avons tellement besoin de femmes de ce genre de nos jours, à savoir des femmes éducatrices, savantes, méritantes et ascétiques."

 

copié de forum-alminhadj.com

 

Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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Al-jazeera network (vidéo)

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Al-jazeera network (vidéo)

Leurs nouvelles ?

 

Et quelles sont leurs nouvelles ?

 

La majorité de cela n'est qu'instigations et mensonges.Qui en bénéficiera ? vous voulez détruire votre foyer juste pour avoir accès à ces nouvelles ?

 

La plupart de leurs informations sont mensonges, instigations, maux et mensonges

 

Il ne faut pas détruire son foyer dans le but de parvenir à ces fausses allégations

 

La chaîne al-Jazeera contient beaucoup de choses mauvaises.

 

Dans cette chaîne, il y a beaucoup de maux et de provocations et il y vient des gens qui pataugent dans des affaires de la religion et dans des questions de jurisprudence

 

Et ils interdisent ce qu'Allah a permis, et rendent permis ce qu'Allah a interdit dans leurs avis (fatawa)

 

Ceci est une erreur grave, d'écouter et de regarder la chaîne al-Jazeera le mal de s'accrocher à des nouvelles est très répandue à l'époque actuelle Et tout ce qui y est apparenté est le mal et personne ne fait son éloge

 

na'am

 

 Publié par minhaj sunna

ثم الخبار ما هي الخبار؟؟ أكثرها تدجيل وكذب، وماذا يستفيد منها؟؟ يهدم بيته علشان يحصل على الأخبار؟!! أخبارٌ أكثرها كذب وأكثرها تهييج وشر وكذب؛ لا يهدم بيته ويُفسد أسرته لأجل هذا الزعم الباطل
وقناة الجزيرة فيها شر كثير، فيها شر كثير وفيها تحريش وفيها يُؤتى بأناس يتخبَّطون في أمور الدين وفي مسائل الفقه ويُحرمون ما أحل الله أو يُحلُّون ما حرم الله في فتاواهم؛ هذا خطر شديد الاستماع والنظر فيها في قناة الجزيرة، شرها مستطير الآن، وكلٌّ ينسب إليها الشر ولا يمدحها أحد، نعم

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Tourner les pages du Coran avec son doigt mouillé de salive (audio)

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Tourner les pages du Coran avec son doigt mouillé de salive (audio)

Question :

 

Quel est votre avis sur celui qui dit que de mouiller son doigt avec de la salive afin de tourner les pages du moushaf (exemplaire du Coran) est un mauvais comportement avec le Coran ?

 

Réponse de Cheikh Ibn Bâz :

 

Il n'y a pas de mal à cela (...)

 

Il n'y a pas en cela de mauvais comportement (...).

 

Cela fait partie de ce qui aide à lever la page, ça ne nuit pas au moushaf.

 

ما رأيكم فيمن يقول للذي يضع ريقه على أصبعه ليقلب صفحات القرآن: هذا سوء أدب مع القرآن ؟

لا حرج في ذلك، ترطيب الإصبع لتسهيل قلب الصحائف لا حرج في ذلك، ليس في هذا سوء أدب, وليس في هذا احتقار بل هو مما يعين على رفع الصفحة, ولا يضر المصحف شيء، ليس هذا مما يضر المصحف

Le fait de lécher le doigt lorsque l'on tourne une page du mushaf (le livre du Saint Coran)

 

Abû Bakr Ibn al-‘Arabî le malékite - qu'Allah lui fasse miséricorde - a dit :

 

Beaucoup de gens, lorsqu'ils souhaitent lire un mushaf ou un livre ou [tout autre écrit contenant une] science, ont pris l'habitude d'y répandre de la salive [en léchant leurs doigts et en les posant] dessus et salissent [ainsi] les pages, les feuilles.

 

Pour faciliter le fait de les tourner et ceci est :

 

-Une souillure abjecte

-et un affront répugnant

 

Il incombe au musulman de renoncer à cela par croyance religieuse

 

3âriDatu l-ahwadhî fî sharhu At-Tirmidhî

 

لعق الأصبع عند قلب ورق المصحف
-ﻗﺎﻝ ﺃﺑﻮ ﺑﻜﺮ ﺍﺑﻦ ﺍﻟﻌﺮﺑﻲ ﺍﻟﻤﺎﻟﻜﻲ رَحمُــــهُ الله
ﺍﻋــﺘَﺎﺩ ﻛــﺜﻴﺮٌ ﻣــﻦ ﺍﻟﻨَّﺎﺱ ﺇﺫَﺍ ﺃَﺭَﺍﺩُﻭﺍ ﺃﻥ ﻳﻘْﺮَﺅﻭﺍ ﻓــﻲ ﻣُﺼﺤﻒٍ ﺃﻭ ﻛـِـﺘﺎﺏ ﺃﻭ ﻋﻠــﻢ
ﻳَﻄْﺮُﻗُــﻮﻥَ ﺍﻟﺒﺰﺍﻕَ ﻋــﻠﻴﻬﻢ ﻭﻳُــﻠﻄِّﺨــﻮﻥ ﺻﻔَﺤــﺎﺕ ﺍﻷﻭﺭﺍﻕ
ﻟﻴﺴْﻬــﻞَ ﻗـَـﻠْﺒُﻬــَﺎ ﻭَﻫــﺬﻩ
ﻗـَـﺬﺍﺭَﺓٌ ﻛـَـﺮﻳﻬَــﺔٌ
ﻭﺇﻫــﺎﻧَﺔٌ ﻗـَـﺒﻴﺤﺔٌ
ﻳﻨﺒﻐﻲ ﻟﻠﻤﺴﻠِﻢِ ﺃﻥ ﻳـَـﺘْﺮﻛَﻬــﺎ ﺩﻳـَـﺎﻧــَﺔ
ﻋﺎﺭﺿﺔ ﺍﻷﺣﻮﺫﻱ في شرح الترمذي - 
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 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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«Trois personnes m'ont fasciné... Trois choses m'ont attristé»

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«Trois personnes m'ont fasciné... Trois choses m'ont attristé»

Salmân Al-Fârissî (radiallahou 'anhou) disait :

 

" Trois personnes m'ont fasciné au point qu'elles m'ont fait sourire

 

-celui qui fait confiance à la vie terrestre, alors que la mort l'attend ;

-le distrait qui est surveillé;

-et celui qui rit à pleine bouche sans savoir si son Seigneur, le Maître des mondes est en colère ou satisfait de lui."

 

" Trois choses m'ont attristé au point de me faire pleurer : 

 

-la séparation de Mohammed  et de son groupe;

-les effrois du Jour de la Résurrection;

-et le fait de me tenir debout entre les mains de mon Seigneur, en ignorant si c'est pour le Paradis ou pour l'Enfer que je suis destiné."

 

Source: L'histoire des compagnons et des pieux prédécésseurs (Ibn al Jawzy) Page 181

copié de minhadj-al-haqq.forumgratuit.org

 

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

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Comment nous prémunir de la tentation des femmes ?

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Comment nous prémunir de la tentation des femmes ?

Question : 

 

Le Prophète (paix et bénédictions d’Allâh sur lui) nous a mis en garde contre la tentation des femmes ; Quelle est la sagesse qu’il y a en cela et quel est le moyen efficace pour se prémunir de leur tentation ?

 

Quel conseil prodiguez-vous aux femmes qui exhibent leurs charmes ?

 

Qu’Allâh vous accorde du bien.

 

Réponse :

 

Dans un hadîth authentique rapporté par Usâmah Ibn Zayd (qu’Allâh soit satisfait de lui et de son père), le Prophète (paix et bénédictions d’Allâh sur lui) a dit :

 

"Je ne laisserai après moi une cause de trouble plus funeste à l’homme que les femmes"

Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim

 

Il a expliqué que la tentation des femmes est plus rude que toute autre tentation.

 

Cela est appuyé par cette parole d’Allâh (traduction rapprochée) :

 

(On a enjolivé aux gens l’amour Femmes, enfants... ) (sourate 3 verset 14)

 

Le verset commence en effet par elles avant toutes les autres catégories, montrant ainsi qu’elles sont la base des tentations.

 

Cela provient du fait que la femme tout en étant amoindrie dans sa raison et sa religion [1], entraîne l’homme vers ce qui renferme l’insuffisance de la raison et de la religion, en le détournant de ce qui a trait à la religion et en l’incitant à l’excès dans la recherche du bas monde et c’est la pire des corruptions.

 

Muslim rapporte dans son recueil de hadîth authentiques que le Prophète (paix et bénédictions d’Allâh sur lui) a dit :

 

"... et craignez les femmes car la première tentation des Enfants d’Israël [2] portait sur les femmes." 

 

Les causes de la tentation de la femme sont nombreuses telles : Sa position, sa démarche, son habillement, ses parures en plus du penchant vers la femme qu’Allâh a mis dans le cœur de l’homme et sa nature. 

 

Pour cela, le Prophète (paix et bénédictions d’Allâh sur lui) nous a mis en garde contre les femmes en disant :

 

"Deux catégories des gens de l’Enfer que je n’ai pas vues..."

 

- et il a cité parmi les deux- :

 

"Des femmes habillées qui sont nues, penchées et qui se pavanent, leur tête ressemblant aux bosses renversées des chameaux ; Elles n’entreront pas au Paradis et elles ne sentiront pas son odeur alors que son odeur sera sentie à partir de telle et telle distance."

 

Allâh leur a imposé les moyens permettant de garder la pudeur et de préserver la chasteté ;

 

Il dit (traduction rapprochée) :

 

(Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en parait et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; Et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu’elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allâh, Ô croyants, afin que vous récoltiez le succès.) (sourate 24 verset 31)

 

Allâh -à lui la pureté a indiqué dans ce verset, les fondements du voile et de le chasteté de manière à protéger la femme et à préserver son honneur, sa noblesse, sa pureté et sa chasteté ;

 

Il lui a donc ordonné de baisser le regard ;

 

Ainsi, elle ne doit pas laisser aller son regard pour scruter ici et là, car il se peut qu’elle voit ce qui la tente et lui procure le malheur.

 

Il lui a aussi ordonné de préserver sa chasteté et c’est cela le principal but du voile ;

 

Et lui a interdit d’exposer ses parures sauf ce qui en apparaît et ne peut être dissimulé comme la robe, le voile, ... etc.

 

Ne sont exceptés que les mahram [3], celui qui n’éprouve aucun désir envers les femmes, et les enfants.

 

Il n’y a en fait pas de mal à ce que la femme découvre en présence de ces derniers quelques uns de ses charmes qui apparaissent en général comme ses cheveux, sa face, son cou, ses deux mains, ... etc.

 

Il lui a aussi ordonné de rabattre son voile sur sa poitrine, il est question de couvrir la fente de l’habit sur la poitrine, cela veut dire qu’on doit rendre le voile ample [4] de manière à couvrir la face, le cou, ... etc. et à la fin du verset, Il a mis en garde contre le fait de frapper avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures comme des bracelets de cheville, ... etc.

 

C’est ce que faisaient les femmes polythéistes dans la période de l’ignorance, antéIslamique.

 

Il y a une preuve que si la femme fait un mouvement dans le but de faire apparaître une parure qu’elle a sous le voile, cela entre dans cette interdiction comme par exemple la femme qui se pavane [5] ... etc. 

 

Parmi les moyens de préservation dans notre législation Islamique, il y a l’interdiction faite à la femme de se parfumer en sortant de sa maison car les hommes pourraient sentir l’odeur de son parfum.

 

En bref, l’Islâm a pris soin de la femme ainsi que de sa protection et s’est évertué [6] à écarter tout ce qui pourrait l’exposer à la perversion de ses mœurs et d’y entraîner autrui, attirer vers elle les mains des dévergondés tout comme il a garanti ses droits et lui a demandé de rester dans la maison, c’est donc la base en ce qui concerne la femme (traduction rapprochée) :

 

(Restez dans vos foyers ; Et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l’Islâm (djâhilîyyah)...) (sourate 33 verset 33)

 

Sauf en cas de besoin et elle sort alors voilée, chaste et débarrassée de toute parure ainsi que de tout ce qui pourrait exciter les hommes. 

 

Tout comme l’Islâm l’a protégée contre l’avilissement, la dépravation et la situation d’infériorité dans laquelle elle se trouvait dans la période de l’ignorance antéIslamique et dont souffre encore la femme dans les communautés non musulmanes, il a aussi préservé ses droits :

 

En tant qu’épouse, elle a ses droits ;

En tant que mère elle a ses droits ;

En tant que fille, elle a ses droits ;

Et elle a ses droits en tant que sœur, tante, ... et ainsi de suite.

 

Jusqu’à aujourd’hui on ne connaît pas un autre système qui comme la législation de l’Islâm qu’Allâh a agrée pour nous comme religion, protège la femme, lui impose le voile, de ne pas la sortir de la maison et de ne pas l’avilir tout en préservant ses droits, sa dotation de ce dont elle a droit comme honneur et tous les autres droits matériels et moraux.

 

La femme musulmane doit vraiment veiller soigneusement aux enseignements de sa religion afin de vivre dignement et honorablement, sinon elle mènera une vie d’humiliation, de honte et de mépris comme c’était le cas dans l’ignorance antéIslamique ;

 

Et les ennemis d’Allâh qui la trompent et lui disent des mensonges sont ses pires ennemis ainsi que des ennemis de sa chasteté et de son voile, ils sont les plus réjouis par sa perversion, son humiliation et son mépris, les communautés mécréantes ne sont pas loin de nous et nous devons donc tirer la bonne exhortation et la leçon.

 

Qu’Allâh préserve le voile et la chasteté de nos femmes et les protège du mal des méchants. 

 

[1] : A ce sujet, pour plus d’informations, il y a un article titré : « Explication du hadîth : "Les femmes sont déficientes dans leur raison et leur religion.", par Chaykh Ibn Bâz : Voir l'article

[2] : C’est-à-dire les Juifs. 
[3] : Le mahram de la femme, est tout homme avec qui elle possède un lien de parenté qui lui interdit le mariage comme son père, son grand-père (paternelle et maternelle), son oncle (paternelle et maternelle), son fils, son petit fils… Quant aux cousins (du côté paternelle et maternelle) ils ne font pas partie de ses mahârim : Donc elle doit se voiler en leur présence, ne pas leur serrer la main… 
[4] : C’est-à-dire large. 
[5] : C’est-à-dire celles qui se paradent, se montrent, s’exhibent… 
[6] : Tenté, entrepris. 

 

Source : La revue « AL DAAWAH » N°10/Page 26-27/Djumâdâ II 1423 H.. 

Publié par darwa.com

 

Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn Abdellah Âl Ach-Cheikh - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله آل الشيخ

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Le vote en islam (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le vote en islam (vidéo)
Question :

 

Quel est le jugement sur certains muslims américains qui participent aux éléctions qui ont lieu en Amérique ?

 

Ils utilisent comme preuve pour cela le principe consistant à prendre le moindre de deux maux.

 

Ils pensent qu'un des candidats qui se présentent sera moins injuste [que les autres] envers l'Islām et les muslims et leur posera moins de problèmes.

 

Réponse :

 

La mécréance est une seule religion, et notre Seigneur – ‘Azza wa Jall – rappelle à ces muslims qui pensent appliquer le principe consistant à prendre le moindre de deux maux – Allāh le Très-Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

{Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion...} (Al-Baqarah, verset 120)

 

Je suis étonné de tout l'étonnement possible, par ces jeunes qui se reposent sur ce genre d'illusions comme cité dans ta question – bārak Allāhu fīk (qu'Allāh te bénisse).

 

Et Allāhu ‘Azza wa Jall a dit (traduction rapprochée) :

 

{Et ne vous penchez pas vers les injustes : sinon le Feu vous atteindrait...} (Hūd, verset 113)

 

Et le feu de la dunyā vient avant le feu d'al-'Ākhirah.

 

En raison de cela, nous disons qu'il n'est pas permis de participer à ce genre d'élections, car cette participation signifie prendre les mécréants comme amis au travers de notre acte, et c'est interdit selon le texte du Qoran.

 

Rabb ul-Anām a dit (traduction rapprochée) :

 

{Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs...} (Al-Mā'idah, verset 51)

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Les paraboles dans le coran (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les paraboles dans le coran (dossier)

Allah dit :  

أَلَمْ تَرَ كَيْفَ ضَرَبَ اللّهُ مَثَلاً كَلِمَةً طَيِّبَةً كَشَجَرةٍ طَيِّبَةٍ أَصْلُهَا ثَابِتٌ وَفَرْعُهَا فِي السَّمَاءِ

تُؤْتِي أُكُلَهَا كُلَّ حِينٍ بِإِذْنِ رَبِّهَا وَيَضْرِبُ اللّهُ الأَمْثَالَ لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَذَكَّرُونَ

وَمَثلُ كَلِمَةٍ خَبِيثَةٍ كَشَجَرَةٍ خَبِيثَةٍ اجْتُثَّتْ مِن فَوْقِ الأَرْضِ مَا لَهَا مِن قَرَارٍ

يُثَبِّتُ اللّهُ الَّذِينَ آمَنُواْ بِالْقَوْلِ الثَّابِتِ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَفِي الآخِرَةِ وَيُضِلُّ اللّهُ الظَّالِمِينَ وَيَفْعَلُ اللّهُ مَا يَشَاءُ

 

(dans la traduction approximative du sens des verset):

 

"N'as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s'élançant dans le ciel ? Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ses paraboles à l'intention des gens afin qu'ils s'exhortent. Et une mauvaise parole est pareille a un mauvais arbre, déraciné de la surface de la terre et qui n'a point de stabilité. Allah affermit les croyants par une parole ferme, dans la vie présente et dans l'au-delà. Tandis qu'Il égare les injustes. Et Allah fait ce qu'Il veut." (Sourate Ibrahim  verset 24 à 27)

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Allah compare la bonne parole à un bon arbre car cette bonne parole donne naissance aux actes de bien, tout comme le bon arbre porte ses bons fruits.

 

Cette signification est claire, si l'on se base sur l'explication que donne la majorité des commentateurs.

 

Ils disent en effet que " La bonne parole " c'est témoigner que seul Allah mérite d'être adoré (lâ ilâha illa Allah) ".

 

Cette formule est à la base de tous les actes de bien,visibles ou secrets.

 

Tout acte de bien, agréé par Allah, est donc le fruit de cette phrase.

 

'Ali b. Talha rapporte d'après Ibn 'Abbas que " L'expression " son tronc est ferme " signifie la formule " Seul Allah mérite d'être adoré (lâ ilâha illa Allah) " présente dans le coeur du croyant. 

" Ses branches montent au ciel " ce qui signifie qu'elle permettent aux actes réalisés par le croyant de s'élever vers le ciel ".

 

Al-Rabî b. Anas explique qu' "une bonne parole" illustre la foi, la foi est le bon arbre, son tronc ferme, inébranlable est la pureté de cette foi, les branches qui montent au ciel sont la crainte révérencielle d'Allah".

 

Selon cette explication la comparaison est encore plus forte, plus claire et plus belle.

En effet, Allah compare l'arbre du monothéisme qui habite le coeur à un bon arbre dont le tronc est enraciné et dont les branches vont très haut dans le ciel, il ne cesse de porter ses fruits, à chaque instant.

 

En méditant cette comparaison on remarque qu'elle correspond parfaitement à l'arbre du monothéisme qui se trouve fermement ancré dans le coeur, les ramifications -les bonnes oeuvres montent au ciel.

Les bonnes oeuvres sont continuellement les fruits de cet arbre.

 

Leur importance dépend de la fermeté de cette parole dans le coeur, à l'amour que ce dernier éprouve pour elle, à la pureté des sentiments qu'il ressent pour elle, à la véritable connaissance qu'il a d'elle, aux soins qu'il emploie pour accomplir son devoir envers cette parole comme il se doit... Toute personne qui possède un coeur où s'ancre cette parole portant son véritable sens... Un coeur qui reflète ce dernier...

Un coeur qui en est complètement imprégné, portant la teinte d'Allah qui est la plus belle de toutes...

 

Lorsque cette personne comprend la réalité des qualités que son coeur attribue à Allah, que sa bouche en témoigne, que les membres de son corps le confirment... 

Lorsqu'elle nie que cette réalité et tout ce qu'elle implique puisse être attribuée à un autre qu'Allah, Puissant et Majestueux, et que le coeur et la langue de ce monothéiste s'accordent à prononcer ces négation et affirmation...

 

Lorsque ses membres remettent leurs rênes à l'Être dont elle a attesté l'unicité, de plein gré, empruntant les sentiers de leurs Maître, docilement, ne souhaitant aucune autre voie, tout comme le coeur ne désire rien d'autre que son véritable Être adoré...

 

Il ne fait aucun doute que cette parole, provenant de ce cœur, prononcée par cette bouche, ne cessera de porter ses fruits. 

Ces derniers sont les bonnes œuvres qui montent vers le Haut Seigneur.

 

Cette bonne parole engendre une bonne récolte à chaque fois qu'une bonne action lui est associée.

Ces bonnes actions permettent à la bonne parole de s'élever, comme Allah l'a affirmé en disant que "Vers Lui monte la bonne parole, Il élève les bonnes actions".

Il affirme donc, loin de Lui tout défaut, que les bonnes actions élèvent la bonne parole et que cette dernière apporte de bonnes actions, sans cesse, à celui qui la prononce.

 

Ainsi donc, lorsque le croyant atteste de la formule du monothéisme, en ayant connaissance de sa signification, de ce qu'elle nie et affirme réellement, en se parant des qualités qu'elle implique, en réalisant son témoignage par les actes de son coeur, de sa langue et de ses membres... 

C'est à ce moment que cette parole, provenant de ce témoin, possède un tronc fermement ancré dans le coeur, ses ramifications s'unissent au ciel et elle ne cesse de porter ses fruits.

 

Le croyant et le palmier

 

Certains prédécesseurs ont affirmé que le bon arbre était le palmier, comme le prouve le hadith sahih rapporté par 'Umar.

 

D'autres ont avancé qu'il s'agissait du croyant lui-même.

En effet, Muhamamad b. Sa'd relate: mon père m'a rapporté d'après mon oncle, lui-même d'après son père, lui-même d'après son père qu'au sujet du verset :

 

"N'as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre.."

 

Ibn 'Abbâs a dit " Le bon arbre désigne le croyant, le tronc fermement ancré dans le sol et les branches déployées dans le ciel signifient que le croyant, sur terre, agit et parle puis tout cela atteint les cieux. lui est sur terre ".

 

Au sujet de l'allégorie de la bonne parole comparée à un bon arbre 'Atiyya al-'Awfi a dit " Cela désigne le croyant, la bonne parole et les actes corrects ne cessent d'émaner de lui et de monter vers Allah ".

 

Al-Rabî' b. Anas explique que " Son tronc est ancré est ferme et ses branches se déploient dans le ciel " ceci désigne le croyant, cette comparaison illustre la pureté des actes destinés à Allah seul, l'adoration qui lui est exclusivement vouée ", " Son tronc est ancré " autrement dit le fondement de ses actes est ancré dans le sol, " Ses branches se déploient dans le ciel " signifie que cette personne est réputée dans le royaume céleste ".

 

Les deux thèses ne sont pas incompatibles.

 

En effet le croyant est l'objet de l'allégorie et il y a une comparaison réciproque entre lui et le palmier. si le palmier est un bon arbre alors le croyant qui lui est comparé l'est à plus forte raison.

D'autres prédécesseurs ont affirmé qu'il s'agissait d'un arbre du paradis, or le palmier est un des plus nobles arbres paradisiaques.

 

Cette image recèle des merveilles de sciences plus subtiles les unes que les autres, comme l'implique le savoir et la parfaite sagesse de Celui qui l'a formulée. Loin de Lui tout défaut.

 

On remarque ainsi que tout arbre possède nécessairement des racines, un tronc, des branches, des feuilles et des fruits.

 

L'arbre de la foi, de l'islam, est dans le même cas, comme le veut la similitude entre les deux éléments d'une comparaison.

 

Ainsi donc, les racines de cet arbre sont le savoir, la connaissance et la certitude. 

Son tronc est la pureté, ses branches sont les actes.S

es fruits sont les effets louables découlant des actes correctement accomplis, ainsi que les belles qualités, les bonnes manières, le bel aspect, l'attitude qui inspire l'admiration.

Tous ces indices permettent de conclure que cet arbre est fermement planté dans le coeur.

 

Lorsque la connaissance est correct, conforme à son objet, tel qu'Allah a fait descendre Son livre pour l'affirmer...

Lorsque la conviction est également conforme aux informations qu'Il a données de Sa personne et à celles que Ses messagers ont données de Lui.

Lorsque la pureté habite le coeur, que les actes sont conformes aux ordres donnés et que l'allure, l'impression donnée, concorde avec ces principes...

Alors cela nous apprend que l'arbre de la foi est présent dans le coeur, son tronc est ferme et ses branches montent vers le ciel. Sinon, on saura que l'arbre qui se trouve dans le coeur n'est autre que ce mauvais arbre déraciné qui gît sur le sol, sans aucune attache.

 

On remarquera également que les arbres ne continuent à vivre qu'en étant approvisionnés par une source d'énergie leur permettant de se développer et d'être irrigués, sinon ils menacent de se dessécher. 

Il en est de même pour l'arbre de l'islam qui habite le coeur. 

Si le musulman ne prend pas régulièrement soin de lui en l'arrosant de science utile et de bonnes oeuvres, du rappel qui aboutit à la réflexion et de réflexion qui amène à se rappeler... S'il ne fait pas cela l'arbre ne tardera pas dépérir.

 

Il est rapporté dans le Musnad de l'imam Ahmad, d'après Abù Houreyra, que le messager d'Allah sal Allah alayhi wa salam a dit :

" Dans le coeur, la foi s'use comme un vêtement. Renouvelez donc votre foi ".

 

De manière générale, ne pas entretenir régulièrement une plante c'est l'exposer à une mort imminente. 

Cela nous permet de savoir à quel point les gens ont besoin des adorations qu'Allah leur a ordonné d'accomplir régulièrement...

Ce qui montre à quel point Allah a pitié de nous, à quel point ses faveurs et sa bonté envers Ses esclaves sont grandes.

Et ce, car Il leur a instauré ces rites et en a fait la source irriguant le monothéisme qu'Il a planté dans leurs coeurs.

 

Remarquez également que les graines semées, les germes profitables, sont, selon une habitude voulue par Allah, envahis par les mauvaises herbes et autres parasites.

Et donc, si le jardinier prend régulièrement soin de la plantation, en taillant et en ôtant ces impuretés, la semence arrivera pleinement à maturité. 

Cela permettra une récolte plus abondante et bien meilleure. Sinon, les mauvaises herbes ne tarderont pas à submerger les végétaux et à devenir majoritaires, si bien que les tiges faiblissent et ne produisent qu'une médiocre récolte, dont l'importance diminue selon le degré de prolifération des parasites.

Ceux qui manque de compréhension leur permettant de saisir cette signification et de l'extrapoler seront privés d'un grand intérêt, sans même en avoir conscience.

 

Le croyant est donc constamment en quête de deux éléments : irriguer l'arbre et en assainir les alentours. Le premier permet à l'arbre de perdurer, le deuxième lui permet d'atteindre la maturité.

A Allah nous demandons de l'aide, à Lui nous nous en remettons. Voila donc certaines subtilités et sagesses que renferme cette grandiose allégorie. 

Il est fort probable qu'il ne s'agisse là que d'une goutte d'eau dans un océan, selon ce que perçoivent nos intelligences déficientes, nos coeurs tâtonnants, nos connaissances limitées et nos actes pour lesquels on doit se repentir et implorer le pardon divin....

 

En effet, si nos coeurs étaient purs, si nos esprits étaient limpides, si nos âmes étaient grandies, si nos actes étaient exclusivement voués à Allah et si notre ambition était sincèrement de comprendre le discours venant du Très Haut et de Son messager sal Allah alayhi wa salam....

Nous aurions pu découvrir à la parole d'Allah des significations, subtilités et sagesses qui auraient éclipsé toutes les autres formes de connaissances.

C'est là que l'ont prend toute la mesure de la science des compagnons, qu'Allah les agrées. La différence entre leur savoir et celui des générations postérieures est semblable à la différence entre leurs mérites respectifs. Allah sait mieux que quiconque où acheminer ses faveurs et qui entourer de soins particuliers. 

 

"Explication des paraboles dans le Noble Coran"

copié de apprendreetcomprendre.wordpress.com

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Les vertus du tawhid et les nombreux péchés qu'il expie

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les vertus du tawhid et les nombreux péchés qu'il expie

Allah exalté dit (traduction rapprochée) : 

 

"Ceux qui croient et n'ont point revêtu leur foi d'injustice" (Sourate les bestiaux verset 82)

 

'Oubada ibn al-Samit raconta que le Prophète d'Allâh صلى الله عليه وسلم dit :

 

«Quiconque reconnaît que nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah, sans associé, et que Mohammad est Son serviteur et Son messager, que 'Issa (Jésus) est son Serviteur et Son messager, Son verbe et un esprit d'Allâh, que le Paradis et l'Enfer existent, Allah lui donnera en retour une place au Paradis».

 

Ce hadith a été rapporté dans les deux sahihs qui ont aussi rapporté le récit de 'Itban, selon lequel le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Allâh ne permettra à quiconque témoigne : "Nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah", ne cherchant ainsi le visage d'Allâh, d'être consigné en Enfer ».

 

Abou Sa'id al-Koudriyy rapporta que le Prophète d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Quand Moïse demanda à Allah de lui enseigner une prière qu'il puisse réciter chaque fois qu'il penserait à Lui ou qu'il L'évoquerait.

Allah répondit : "Dis Ô Moïse, que nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah".

Moïse dit : "Ô Seigneur, tous Tes serviteurs prononcent ces mots".

Allah dit : "Ô Moïse, soit les sept cieux et tout ce qu'ils renferment, et soit les sept terres, si l'on comparaît le poids de tout cela par rapport au poids de cette phrase "nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah" cette dernière pèserait plus lourd" ».

Ibn Hibban rapporta cela ainsi qu'Al-Hakim et d'autres.

 

Al-Tirmidhi rapporta, brièvement, le récit d'Anas qui entendit le Prophète d'Allâh صلى الله عليه وسلم dire :

 

 «Allâh dit : "Ô Homme ! Si tu venais à Moi avec tous les sacs du monde remplis de tes péchés, mais avec le témoignage que tu ne M'associes rien, Je viendrais vers toi avec tous ces sacs remplis de pardon !».

 

D'autres points :

 

L'étendue de la bonté d'Allâh.

 

Les nombreuses récompenses du Tawhid accordées par Allah.

 

Son rachat des péchés.

 

L'explication du verset de la sourate "les bestiaux" (Sourate 6).

 

Les cinq conditions posées dans le hadith rapporté par 'Oubada.

 

Conjointement avec le hadith de 'Itban, le hadith de 'Oubada clarifie la signification de "nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allâh" et expose les erreurs de celui qui se trompe.

 

Attirer l'attention sur la condition contenue dans le hadith de 'Itban.

 

Le besoin des prophètes de rappeler que nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah

 

L'explication de sa valeur supérieure à toute la Création, malgré le peu d'importance de certains parmi ceux qui la professent.

 

L'évidence textuelle qu'il y a sept terres comme il y a sept cieux.

 

Que les sept terres ont chacune ses propres habitants.

 

La confirmation des attributs divins, contrairement à la prétention d'Ach'ariya.

 

 Que si vous comprenez le hadith d'Anas, vous comprendrez celui de 'Itban, c'est-à-dire que "Allah ne permettra pas à quiconque témoigne "nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah", ne cherchant ainsi que le visage d'Allâh, d'être consigné en Enfer." Le Prophète صلى الله عليه وسلم voulait en fait dire l'abandon effectif du chirk, et pas seulement sa négation verbale.

 

La description conjointe de 'Isa et de Mohammad صلى الله عليه وسلم en tant que serviteurs et messagers d'Allâh.

 

L'affirmation que "le verbe d'Allâh" est applicable à 'Issa seulement.

 

Que 'Issa est un esprit d'Allâh.

 

La vertu de la croyance au Paradis et à l'Enfer.

 

La relation entre le fait de témoigner et la récompense obtenue, comme cela est affirmé dans le hadith de 'Oubada.

 

Peser les deux côtés de la balance.

 

 La signification de "le visage d'Allâh".

 

L'unicité d'Allâh

Retranscript par Oum-Chaïma

Publié par rappel01.fr

Cheikh Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb - الشيخ محمد بن عبد الوهاب

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Qui peut me marier ? (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Qui peut me marier ? (audio-vidéo)

Question :

 

Ce frère interroge en disant que les conditions de validité du contrat de mariage sont : l’agrément du tuteur ou l’accord du tuteur, accompagné de témoins, et d’autres choses encore.

 

Mais dans les coutumes aujourd’hui, il est nécessaire d’avoir un contrat écrit afin que le contrat de mariage soit effectif.

 

Et il est réellement arrivé qu’un homme se présente pour demander une femme en mariage (Khitbah), sa famille était d’accord, il y avait des témoins, et tout ce qui s’en suit.

 

Mais après quelques jours, ils se sont excusés et ont marié la femme à un autre homme.

 

Cet accord, avec la prononciation du contrat (de mariage) et la présence des témoins, est-il un mariage légiféré (religieux) ?

 

Et qu’en est-il de l’autre mariage qui a suivi ?

 

Réponse :

 

Avant de répondre, j’attire l’attention de celui qui interroge sur le fait qu’à deux reprises dans sa question, il a répété « wa mâ shâbaha dhâlik » (que nous avons traduit par : d’autres choses encore, et ce qui s’en suit), et ce sont deux ajouts qui ne doivent pas apparaître dans sa question.

 

Et afin que l’on comprenne ce reproche, je voudrais qu’on répète la question, car elle est erronée.

 

Question :

 

La question est que les conditions de validité du mariage sont : l’accord du tuteur et la présence de deux témoins, et la coutume aujourd’hui fait que les gens rendent obligatoire l’acte écrit…

 

Réponse :

 

Non, ce n’est pas ça, tu as fait une…composition… alors écoutons l’enregistrement, car il a été dit dans la question que les conditions de validité du mariage sont : l’accord du tuteur et la présence de deux témoins et d’autres choses encore… (on fait écouter la question comme elle a été posée la première fois)

 

Ma remarque vise à pointer la nécessaire précision dans la question, en vue de la réponse qui en découle.

 

Je voulais montrer qu’il n’y a dans la législation que l’agrément du tuteur, ou (il y a une coupure dans l’enregistrement mais le shaykh commençait à dire : ou comme l’a dit le frère l’accord du tuteur, et la présence de deux témoins), et il n’y a rien d’autre en dehors de cela.

 

Ainsi, si un jeune homme établit un contrat de mariage avec l’agrément ou l’accord du tuteur, et en présence de deux témoins dignes de confiance, c’est un mariage légiféré (religieux). 

 

Quant au fait de le faire inscrire au tribunal comme cela est de coutume, nous n’y voyons aucune objection, car ceci est fait dans la recherche du bien (sans être contraire à la religion) et la volonté de préserver les droits (de chacun) en raison de la corruption de certaines personnes et de leur rejet des droits religieux.

 

Cette inscription au tribunal n’est en rien différente de l’inscription d’un contrat de vente d’une maison au service des transactions.

 

Toute vente entre les musulmans, même si elle n’est pas enregistrée comme c’est de coutume au service des transactions concernant par exemple une terre ou une construction, est une vente légiférée (religieusement) et il n’est permis à aucune des deux parties de dénoncer cet accord, et celui qui le fait s’oppose à la Législation d’Allah.

 

Il en est de même pour le contrat de mariage.

 

Il est dit dans la question qu’untel a établi un contrat de mariage avec l’accord du tuteur et la présence de témoins, mais ensuite cet accord n’a pas été enregistré au tribunal, mais considérant ce contrat comme nul, ils ont marié la femme à un autre homme.

 

Donc, ce deuxième acte de mariage est nul, même s’il est composé d’un contrat religieux et administratif.

 

C’est un acte de mariage nul car il a été fait avec une femme qui était déjà mariée par un acte religieux.

 

Et il n’est pas possible de mettre la coutume au niveau de la Législation d’Allah. 

 

Aujourd’hui la coutume est qu’il est obligatoire d’enregistrer l’acte de mariage au tribunal, mais cela ne veut pas dire que le contrat de mariage religieux est nul et ne s’applique pas jusqu’à devenir un acte de mariage administratif. 

 

Ainsi, nous tombons dans un problème rapporté depuis longtemps par les légistes et qui existe encore dans de nombreux pays, et qui est que (pour eux) le contrat de mariage entre les époux est un contrat administratif et non religieux, et ce surtout dans les pays de mécréance. Nous disons, en nous attachant au jugement de la Législation d’Allah, comme l’a dit le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) :

 

« Pas de mariage sans l’accord du tuteur et la présence de deux témoins »

 

Ainsi, il est possible qu’un homme établisse un contrat religieux qui ne soit pas accepté dans les législations appliquées de nos jours, pour une raison ou un autre, ainsi s’il demande l’accord, il sera débouté.

 

Par contre, même le tribunal, dans de nombreux évènements contraires à sa législation, lorsqu’on lui transmet qu’untel a établi un contrat de mariage avec unetelle, le tribunal les contraint à enregistrer cet acte, alors qu’à la base il est contraire à son organisation.

 

Cela montre, et la louange est à Allah, qu’ils admettent toujours que la base est l’acte religieux, et que l’enregistrement au tribunal n’est qu’une sécurité. Voilà ma réponse à la question.

 

Question :

 

Concernant l’annonce du mariage (I’lân), est-ce une condition de validité du contrat de mariage ?

 

Réponse :

 

Qu’Allah te pardonne !

 

Nous n’avons parlé de l’erreur de notre compagnon que pour que tu ne tombes pas dans cette erreur. 

Question :

 

Le mariage secret est-il permis religieusement ou non ?

 

Si quelqu’un se marie en secret sans annoncer le mariage, le contrat de mariage est-il valide ?

 

Réponse :

 

Les conditions du mariage sont de deux types : des conditions de validité, et des conditions de perfection de l’acte.

 

Les conditions de validité sont connues et elles sont présentes dans la parole du Prophète (salallu ‘alayhi wasalam) (il y a une coupure, mais le shaykh cite le hadith) :

 

« Pas de mariage sans l’accord du tuteur et la présence de deux témoins dignes de confiance. » 

 

Si un homme épouse une femme avec l’accord du tuteur et la présence de deux témoins dignes de confiance, musulmans naturellement, le mariage est valide, même s’il n’annonce pas le mariage.

Mais l’annonce est une condition de perfection. 

 

Est-ce clair ? Je le pense.

 

Question :

 

Quelle est la preuve pour dire que l’annonce n’est qu’une condition de perfection ?

 

Réponse :

 

L’absence de preuve disant qu’elle est une condition de validité. 

Question :

 

Vous avez dit que la présence de deux témoins était une condition de validité du mariage, mais si un homme fait un contrat de mariage sans témoins car pour lui le hadith est faible, mais que par la suite il se rend compte que le hadith est authentique, doit-il renouveler le contrat de mariage ?

 

Réponse :

 

Non, il est dans le même cas que les mécréants qui embrassent l’islam (en couple et qui ne renouvellent pas leur contrat de mariage), le contrat reste valide.

 

Par contre, s’il fait un nouveau contrat de mariage, en épousant une autre femme, il ne sera valide qu’avec deux témoins dignes de confiance. 

Question :

 

Concernant le contrat de mariage en une autre langue que l’arabe.

Si les deux époux concluent un acte de mariage, mais ne parlent pas l’arabe.

 

Réponse :

 

Cela est très simple, car le contrat de mariage est comme tout autre contrat entre deux personnes.

 

Ainsi, de la même manière que deux personnes peuvent conclure un contrat de vente ou d’achat, les deux époux peuvent conclure un mariage, quelle que soit la langue.

 

Aucun terme et aucune formule obligatoire n’est rapporté dans la sunna.

 

C'est-à-dire que ce n’est pas une condition, mais tu n’ignores pas qu’il fait partie de la sunna de débuter la demande en mariage par l’introduction avec laquelle le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) commençait ses sermons et qu’il enseignait à ses Compagnons :

 

«La louange est à Allah. Nous le louons, cherchons Son aide et Son pardon…»

 

Si on débute la demande en mariage et la conclusion du contrat de mariage par cette introduction prophétique en arabe, on a appliqué la Sunna de Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam), et ensuite il n’y a aucun mal à faire le reste dans une langue autre que l’arabe.

 

Il nous faut faire la différence entre ce qui est Sunna (dans le sens de surérogatoire) comme «l’introduction de la nécessité», et ce qui est une condition de validité comme Al-Îjâb (la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) afin d’écarter toute confusion, et qui peuvent être faite en toute langue. 

Question :

 

Parfois nous sommes invités et nous rendons à ce genre d’assise, et après avoir débuté par le sermon d’introduction, et adressé un rappel concernant le mariage et conseillé aux jeunes de se marier, le tuteur de l’homme, son oncle ou son père, dit : « je demande votre fille pour mon fils », et le tuteur de la fille dit : « j’accepte. »

 

Après avoir dit cela, nous disons que cela est un contrat de mariage religieux, mais le tuteur dit : « Non, je veux un contrat de mariage religieux, là ce n’est qu’une demande en mariage. Le contrat de mariage consiste à ce que je dise : « je te donne ma fille », que le prétendant dise : « j’accepte », et que la fille soit d’accord.

 

C’est cela un contrat de mariage religieux, mais pour l’instant ce n’est qu’une demande. »

 

Donc, afin que nous soyons sûrs, nous appuyions sur une preuve évidente et que les gens ne tombent pas dans l’illicite, avons-nous accompli ici un contrat de mariage religieux ?

 

Réponse :

 

J’ai répondu à cela dans ce que j’ai exposé précédemment, et j’ai dit précédemment que la situation est souvent plus parlante que les mots, comme c’est le cas maintenant : on connaît le prétendant, la jeune fille et son tuteur, et toutes les parties sont d’accord, donc ce contrat de mariage prend donc effet et il n’y a aucun doute en cela. 

 

Mais parfois, si la situation n’est pas claire, la formulation de ce qui se passe est nécessaire.

 

C’est une question de divergence entre les savants concernant les contrats dans leur ensemble, et donc du contrat de mariage.

 

La prononciation de Al-Îjâb(la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) est-elle obligatoire ?

 

Il y a deux avis chez les savants, pour les shaféites la prononciation de Al-Îjâb (la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) est nécessaire pour que le contrat soit valide, pas seulement le contrat de mariage, mais également le contrat de vente.

 

Tout contrat doit contenir la prononciation de Al-Îjâb (la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation).

 

Pour les hanafites, le simple échange (l’accord de principe) (Mucâtâ, par exemple pour le commerce, je donne au commerçant le prix de la marchandise et la prends, sans même rien dire) suffit, et c’est là la vérité sur laquelle il n’y a aucun doute, car nous ne connaissons rien de la Sunna rapportée dans les livres authentiques et les récits des pieux prédécesseurs que ces derniers prononçaient dans tous leurs contrats ce que l’on nomme Al-Îjâb (la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation), surtout dans le commerce.

 

Donc dire que la prononciation de Al-Îjâb (la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) est obligatoire fait tomber les gens dans une difficulté dont ils n’ont pas besoin et (traduction rapprochée) :

 

« [Allah] n’a mis aucune difficulté pour vous dans la religion ».

 

Deuxièmement, dire que la prononciation de Al-Îjâb (la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) est obligatoire fait que de nombreuses transactions aujourd’hui ne sont pas valides, donc nulles.

 

Par exemple, de nos jours parmi les pratiques répandues est de monter dans le bus et de mettre la somme correspondant au trajet dans la boîte prévue à cet effet. Pour ceux qui sont d’avis que la prononciation de Al-Îjâb (la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) est obligatoire, cette pratique n’est pas valide.

 

Et si nous étendons le cercle à ce que nous pouvons entendre dans d’autres pays, le passager donne la somme au portier et monte sans même lui adresser la parole, et cela ne comprend ni Al-Ijâb (la demande) ni Al-Qabûl(l’acceptation), et cela n’est pas une vente légale religieusement (pour eux).

 

Ainsi, si nous savons que l’obligation de la prononciation de Al-Ijâb(la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) n’est pas rapportée dans la Législation, et que cela entraîne des difficultés dans les transactions entre les gens, nous comprenons que cette question admet plus que la nécessaire prononciation de Al-Ijâb (la demande) et Al-Qabûl(l’acceptation).

 

Mais j’ai rappelé que dans certaines situations, si cela n’est pas clair, comme nous l’avons dit « la situation est parfois plus parlante que les mots », il n’y aucun mal à exprimer clairement ce qui se passe.

 

Mais si on prétend que cela n’est valide qu’avec cela, alors on peut se demander ce que désigne le terme contrat (‘aqd). Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) dit :

 

« Pas de mariage sans l’accord du tuteur et la présence de deux témoins dignes de confiance. »

 

Donc si le tuteur accepte cette demande en mariage (Khitbah) et que deux personnes sont témoins de la situation, alors que dire s’il y a autant de témoins que dans ce regroupement aujourd’hui, le contrat de mariage prend effet, que Al-Îjâb(la demande) et Al-Qabûl (l’acceptation) aient été prononcées par la langue ou non, sous ces termes : j’accepte, j’agrée, ou d’autres choses encore ; ou que cela n’ait pas été prononcé.

 

L’accord de principe (Al-Mucâtâ) comme il est mentionné chez les hanafites suffit en cela. Voici ce en quoi nous croyons. »

 

Ensuite le père de la mariée prononça l’invocation adressé au nouveau marié.

 

Le mariage est donc un accord très simple passé entre deux parties : la femme et son tuteur d’un côté, et le prétendant de l’autre.

 

Si tous sont d’accord pour le mariage, il n’y a pas de formulation particulière, mais si la situation l’exige on peut formuler clairement ce qui se déroule afin qu’il n’y ait aucune ambiguïtés.

 

Et nul doute que le plus sûr est de faire témoigner au moins deux personnes et d’annoncer le mariage afin de sortir de la divergence entre les savants et de préserver sa religion et son honneur.

 

Nous avons vu plus tôt qu’il n’y a aucun mal à faire un mariage civil, tant que cela reste conforme à la Loi d’Allah.

 

Mais certaines personnes exagèrent et prétendent que le mariage civil est obligatoire (quel que soit le pays où l’on réside) et que sans ça le mariage n’est pas valide.

 

C’est là une parole qui ne repose sur aucune preuve tirée du Coran ou de la Sunna.

 

Et on sait aussi désormais quoi penser de ces imams qui disent « nous ne vous marierons pas tant que vous n’irez pas à la mairie. »

 

En islam, l’imam ne marie pas, ne bénit pas…

 

Et c’est auprès d’Allah que nous cherchons secours.   

Question :

 

Il y a des frères en Allemagne que vous connaissez peut-être qui disent que celui qui conclut un acte de mariage religieux sans le faire certifier à la mairie en Allemagne, son mariage n’est pas valide.

 

Réponse :

 

Qu’Allah nous protège !

 

Cette attestation de la mairie allemande est-elle plus valable que l’attestation du tribunal (dans un pays musulman) ?

 

Question :

 

Eux disent qu’il n’y a pas de tribunal musulman, et que pour faire respecter les droits matériels.

 

Réponse :

 

Quand bien même…

 

Ne fuis pas la réponse à la question…

 

Quelle est la réponse ?...

 

Ne fuis pas une deuxième fois, réponds à la question !

 

Ceci afin que tu apprennes comment t’adresser aux gens et les convaincre, ceux qui parlent sans science et sur lesquels s’applique la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) :

 

« Allah ne reprend pas la science en l’arrachant du cœur des savants, mais Il fait disparaître la science en faisant disparaître les savants, jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun savant et que les gens prennent des ignorants à leur tête. Ils seront interrogés et répondront sans science, s’égarant et égarant les gens. »

 

Ainsi, si tu veux les convaincre, ou au moins leur présenter les preuves, tu dois répondre à ma question :

 

Cette attestation de la mairie allemande est-elle plus valable que l’attestation du tribunal dans tout pays musulman ?

 

Nul doute que la réponse sera que l’attestation du Tribunal musulman est plus valable.

 

N’est-ce pas ?

 

Donc si on conclut un acte religieux en Allemagne sans le faire enregistrer à la mairie, comment peut-on dire que cet acte est invalide ?

 

Et si cela se passait dans un pays musulman, que l’on concluait l’acte religieux sans le faire enregistrer au tribunal, ce contrat de mariage serait valide.

 

Mais revenons à la réponse que tu as commencé à donner et qui est connue.

 

Pourquoi enregistrons-nous aujourd’hui les actes religieux au tribunal ?

 

Afin de préserver les droits, car malheureusement les musulmans n’accordent plus entre eux l’importance qu’ils donnaient par le passé à la religion, lorsque les formules : « Je te marie untelle », « je te donne pour épouse untelle », même si elles n’étaient pas inscrites sur un bout de papier, elles étaient inscrites dans les cœurs. Donc la raison qu’ils avancent : faire enregistrer l’acte religieux à la mairie allemande dans le but de préserver les droits, est également appliquée ici (dans les pays musulmans) afin de préserver les droits.

 

Mais cela ne signifie pas que si le contrat n’est pas enregistrer ici ou là-bas, le contrat de mariage sera invalide.

 

Voilà ce que j’ai voulu montrer.

 

Question :

 

Ils prétendent que dans la plupart des pays arabes de nos jours, les savants disent que tout acte qui n’est pas enregistré officiellement n’est pas valide.

 

Réponse :

 

Personne ne dit cela, et aucun musulman ne peut dire cela, et même si on admet que quelqu’un l’ait dit, nous lui disons, à travers les termes du Coran (traduction rapprochée) :

 

« Apportez vos preuves si vous êtes véridiques »

 

Cela est connu mon frère, tu devrais connaître la réponse.

 

Question :

 

Je savais, mais j’interrogeais pour être sûr, qu’Allah vous récompense par un bien.

 

Réponse :

 

Et qu’Allah te récompense également par un bien. »

 

Les frères et sœurs auront compris de ce qui précède que la récitation de sourate Al-Fatihah ou de tout autre verset ou sourate spécifique à l’occasion du contrat de mariage est une innovation.

 

Publié par salafs.com

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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La loi contre le sitar... parole concise (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La loi contre le sitar... parole concise (audio)

 

Question :

 

Une nouvelle loi va entrer en vigueur en Europe.

 

Celle-ci oblige les soeurs à ne pas couvrir leur visage que ça soit dans la rue ou dans les endroits publics. 

 

Que devons-nous faire ?

 

Réponse :

 

Vous devez retournez dans vos pays d'origine !

 

Vous devez délaisser les pays des mécréants et retournez dans vos pays. na'am...

 

 Publié par sounnah-publication.com

 

سيدخل علينا قانون جديد في أوربا ، يمنع الأخوات من تغطية وجوههن ، سواء في الشارع أو في الأماكن العامة ، فماذا علينا أن نصنع ؟
جواب الشيخ حفظه الله :عليكم أن تنتقلوا إلى بلادكم التي جئتم منها ، تتركوا بلاد الكفار و تعودوا إلى بلادكم ، نعم

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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