128 articles avec commerce - usure et metier - تجار- رشوة -ربا و عمل

Usure : Aimerais-tu être semblable à celui qui fornique avec sa mère ? (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Usure : Aimerais-tu être semblable à celui qui fornique avec sa mère ? (audio-vidéo)

Quel est le degré d'interdiction de l'usure ?

 

Nous trouvons que son degré d'interdiction est très grand.

 

Il est venu dans le hadîth :

 

"Un dirham d'usure que mange un homme alors qu'il sait est plus grave auprès d'Allâh que 36 fornications".

 

Et il est venu dans une version confortée par Cheikh Al-Albânî :

 

"La moins grave est semblable au fait que l'homme commette l'acte sexuel avec sa mère".

 

Ainsi donc l'interdiction est très forte.

 

Ici, c'est pour un dirham que l'homme prend alors qu'il sait !

 

Traduit et publié par Cercle des Sciences telegram.me/cercle_sciences

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

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Les commerçants musulmans qui participent au «Black friday» (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les commerçants musulmans qui participent au «Black friday» (audio)

Question :

 

Je suis un homme d'affaires et le jour après thanksgiving est le jour où il y a le plus de vente de toute l'année, connu comme «black friday».

 

Est-il permis d'avoir des offres spéciales et des prix (spéciaux) sur mes produits ce jour-là ?

 

Ou est-ce considéré comme une imitation des non musulmans ?

 

Réponse :

 

La raison pour laquelle ils l'appellent probablement «black friday» est parce que dans le talmoud, qui est l'explication de la Torah écrite par Ahbar, il y est écrit que le vendredi a en lui une heure qui est considérée comme misérable et une heure (de mauvais gain).

 

Cependant, notre Messager صلى الله عليه وسلم a mentionné au sujet du vendredi :

 

"Il y a une heure dans le vendredi durant laquelle tout musulman qui invoque verra son invocation certainement exaucée."

 

Nous avons deux possibilités ici :

 

La première possibilité en tant qu'homme d'affaires est que tu fais ta vente avec une intention différente afin que tu sois en concurrence avec ces (entreprises) autour de toi.

 

Ce que je crains pour toi, (en tant qu'homme d'affaires), c'est que si tu écris un signe différent et le place près de ton magasin indiquant que c'est «Black Friday» est contre la disposition naturelle de tout être humain, ça peut te mettre en difficulté avec tes clients ou tes voisins.

 

Par conséquent, tu (dois) tenir la vente avec une intention différente pour s'assurer que tu ne participes pas au black friday.

 

Cependant, ce qui est mieux pour toi est que tu fermes complètement ton magasin ce jour-là pour montrer aux gens ou ceux qui peuvent plus tard s'informer que tu n'adhères pas au terme «black friday» et que cela en soi est faux.

 

Car c'est un moyen d'accuser l'islam et le Messager d'Allâh d'appeler le jour du vendredi, «black friday».

 

Si tu fermes ta boutique ce jour-là, ce serait préférable pour toi, et par la suite tu peux tenir des ventes n'importe quel autre jour que ce soit avant les célébrations ou après elles ; Ce serait bien meilleur pour toi.

 

J'ai (traducteur) mentionné au Cheikh :

 

Ô Cheikh, cela ressemblera-t-il aux actions des Juifs ?

 

Quand Allâh leur a commandé de ne pas pêcher le samedi et ils ont jeté leurs filets dans l'eau le vendredi et l'ont recueilli le dimanche.

 

Réponse :

 

Non, Allâh a ordonné aux Juifs de ne pas pêcher le vendredi et c'est pour cela qu'ils ont joué et ils se sont donc opposés au commandement d'Allâh.

 

Cependant, dans notre cas Allâh nous a commandé de défendre notre religion et le Messager de cette religion.

 

Cette question de ventes concernant la marchandise, le commerce ou les affaires n'est pas le même (ici).

 

Même en Egypte, certains magasins qui tentent de vendre leurs stocks d'été tiennent des ventes (à des prix spéciaux) afin qu'ils puissent commencer à se préparer pour la prochaine saison (des ventes d'hiver).

 

Et Allâh est le plus savant.

 

Question posée le mercredi 23 safar 1438 (23 novembre 2016)

Publié par la page Fawaid ala-l manhaj as-salafi

Cheikh Hassan Ibn Abdel Wahab Al Banna - الشيخ حسن بن عبدالوهاب البنا

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Peut-on se rétracter après une vente conclue ? (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Peut-on se rétracter après une vente conclue ? (audio)

Question :

 

Cette personne s’interroge sur la parole du Prophète Prière et Salut sur lui : 

 

«L’acheteur et le vendeur ont le choix (de conclure ou d’annuler la vente) tant qu’ils ne se sont pas séparés et étaient encore (réunis) ensemble».

 

Qu’est-ce que le choix et quelles sont les conditions qui régissent cette séparation ?

 

Réponse :

 

Le terme choix (dans le hadith) a pour sens l’assise dans laquelle s’est déroulée la proposition et l’acceptation, chacun d’entre eux a la possibilité de se rétracter tant qu’ils se trouvent encore dans cette assise. 

 

«L’acheteur et le vendeur ont le choix (de conclure ou d’annuler la vente) tant qu’ils ne se sont pas séparés et étaient encore (réunis) ensemble»

 

 Si l’un d’entre eux ou les deux quittent l’assise, la vente est donc conclue.

 

Traduit et publié par l'équipe d'Al Bounyane - diffusion.albounyane.com

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Couper, cueillir, vendre, préparer le raisin qui servira à faire le vin

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Couper, cueillir, vendre, préparer le raisin qui servira à faire le vin

Question 1 :

 

Est-il permis au musulman de couper ou de cueillir les raisins dont le jus est utilisé spécialement pour la fabrication de la boisson enivrante et dont l'espèce n'est pas comestible ?

 

Le musulman dont il est question ici n'a pas de revenu ; Il vit grâce aux maigres allocations sociales.

 

Cette saison annuelle de vendange dure trois semaines et il se trouve dans le besoin.

 

Réponse 1 :

 

Il n'est pas permis de vendre les raisins à celui qui les utilisera pour fabriquer du vin.

 

De même, il n'est pas permis de les cueillir, ni les préparer pour celui qui l'utiliserait pour cette fin là.

 

Car, c'est une façon d'apporter son aide à la désobéissance à Allâh. 

 

Allâh تعالى a dit (traduction rapprochée) :  

 

"et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression." (sourate Al-Ma'ida verset 2)

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a maudit la boisson enivrante, son buveur, celui qui la presse, celui pour qui elle est pressée, celui qui la vend, celui qui l'achète, celui qui en touche le prix, celui qui la transporte, celui chez qui elle est transportée.

 

Cela parce qu'ils se sont entraidés dans le péché et la transgression.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La première question de la Fatwa numéro (17853)

(Numéro de la partie: 13, Numéro de la page: 105)

 Publié par alifta.net

 

س1: هل يجوز للمسلم قطع أو جني العنب الذي يستعمل عصيره خاصًّا للخمر فقط، ولا يصلح هذا النوع للأكل؟ والمتصور هنا المسلم الذي لا مدخول له، يعيش بإعانات اجتماعية لا تسمن ولا تغني من جوع، ويدوم هذا الموسم السنوي لقطع العنب أسبوع إلى ثلاثة، وفي حالة الضرورة.

ج1: لا يجوز بيع العنب لمن يتخذه خمرًا، ولا جنيه وتحضيره لمن يفعل ذلك؛ لأن هذا من الإعانة على معصية الله، وقد قال تعالى

 وَلاَ تَعَاوَنُوا عَلَى الإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ

 ، وقد لعن النبي صلى الله عليه وسلم الخمر وشاربها وعاصرها ومعتصرها وبائعها ومشتريها وآكل ثمنها وحاملها والمحمولة إليه؛ من أجل تعاونهم على الإثم والعدوان
وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

السؤال الأول من الفتوى رقم  17853

(الجزء رقم : 13، الصفحة رقم: 105)

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

السؤال الأول من الفتوى رقم  17853

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Jugement de la condition du vendeur sur l'acheteur à ce qu'il ne vende la marchandise qu'au prix qu'il a choisi lui

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Jugement de la condition du vendeur sur l'acheteur à ce qu'il ne vende la marchandise qu'au prix qu'il a choisi lui

Questionneur :

 

Assalamu 'alaykum wa rahmatuLlâhi wa barakâtuh ; Shaykh, qu'Allâh vous accorde la réussite, le questionneur dit:

 

Un grossiste met comme conditions aux commerçants à ce que la marchandise ne soit vendue qu'au prix qu'il a choisi.

 

Sans augmentation ni diminution.

 

Est-ce que cette condition est valable ?

 

Est-ce que cette condition doit être respectée ?

 

Si cette condition est vaine, est-ce que la vente est aussi vaine ?

 

Certaines institutions qui vendent des livres mettent cela comme conditions aux commerçants lorsqu'elles leurs vendent des livres en gros.


Quelle est le jugement de cette condition ?

 

L'acheteur n'est-il pas libre de décider du prix de vente de cette marchandise qui est devenue sa propriété ?


Et est-ce que ce hadith est une preuve de la nullité de cette condition?

 

D'après 'Anas رضي الله عنه qu'il dit :  

 

"Les prix augmentèrent à l'époque du Prophète صلى الله عليه وسلم.

Les gens vinrent lui dire : "Ô, Messager d'Allâh, fixe-nous les prix (des articles et des marchandises)."

Là-dessus, le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم dit : "En vérité, c'est Allâh qui retient, fournit, enrichit et fixe les prix.

Je souhaite rencontrer Allâh (Exalté soit-Il) sans que personne n'ait aucune réclamation contre moi découlant d'une injustice concernant le sang ou les biens.""

Rapporté par Ahmad, Abou Dâwoud et At-Tirmidhî qui l'a authentifié.

 

BârakAllâhu fikum

 

Le Shaykh a répondu :

 

La condition est nulle.

 

Il n'est pas permis de déterminer le prix comme dans le hadith.

 

La vente est valide et la condition est vaine et nulle.

 

Traduit par Mîkâ'îl al-Martinîky

Publié par 3ilmchar3i.net

حكم شرط البائع للمشتري أن لا تباع السلعة إلا بالسعر الذي اختاره هو - فضيلة الشيخ زكريا بن شعيب العدني حفظه الله

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

فضلية الشيخ، وفقكم الله: يقول السائل
بائع بالجملة يشترط على التجار أن لا تباع السلعة إلا بالسعر الذي اختاره هو. لا بزيادة و لا بنقص. هل هذا الشرط صحيح؟ هل لا بد من التزام هذا الشرط؟
إذا كان هذا الشرط باطلا، هل يكون البيع كذلك باطلا؟
بعض مؤسسات التي تبيع الكتب تشترط هذا على التجار لما تبيع لهم الكتب بالجملة
ما حكم هذا الشرط؟ أليس المشتري حرا في تحديد سعر السلعة الذي أصبحت حقه؟
و هل هذا الحديث دليل على بطلان هذا الشرط؟
عَنْ أَنَسٍ قَالَ

 غَلَا السِّعْرُ عَلَى عَهْدِ رَسُولِ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فَقَالُوا: يَا رَسُولَ اللَّهِ، سَعِّرْ لَنَا، فَقَالَ: إِنَّ اللَّهَ هُوَ الْمُسَعِّرُ الْقَابِضُ الْبَاسِطُ الرَّزَّاقُ، وَإِنِّي لَأَرْجُو أَنْ أَلْقَى رَبِّي، وَلَيْسَ أَحَدٌ مِنْكُمْ يَطْلُبُنِي بِمَظْلِمَةٍ فِي دَمٍ وَلَا مَالٍ
(أخرجه الترمذي)
بارك الله فيكم

فأجاب فضيلة الشيخ : الشرط باطل. لا يجوز تحديد السعر كما في الحديث. البيع قائم و الشرط باطل لاغي

 

       

Cheikh Zakarya Ibn Chou'aîb Al'Adany - الشيخ زكريا بن شعيب العدني

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Le jugement de la vente à paiement échelonné

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le jugement de la vente à paiement échelonné
Question :
 
Il vous est connu, qu'Allâh vous préserve, que l'opération de paiement échelonné, celle qui est devenue très répandue ce jour, et par laquelle se distingue des sociétés, consiste à ce que la personne achète n'importe quelle marchandise, que ce soit à ces sociétés ou d'un autre endroit, à un prix supérieur au prix de base en contrepartie du paiement de ce montant en versements mensuels.
 
La question donc :
 
Quel est le jugement de cette opération de paiement échelonné, et comment voyez-vous son rôle dans la communauté ?
 
La réponse :
 
La vente au prix différé qui est supérieur au prix actuel est permise, pas de mal dans cela, que l'échéance soit unique, au terme de laquelle il s'acquitte du prix total, ou qu'elle soit en plusieurs échéances au terme desquelles il s'acquitte pour chacune d'elles du versement d'une partie du prix déjà connue.
 
Et c'est ce que nous appelons le paiement échelonné, que le vendeur soit une personne unique ou une société.
 
Mais il est exigé que la marchandise vendue soit la possession du vendeur lors de l'acte et que le délai soit connu.
 
Et la preuve que la vente au prix différé est correcte, est que le Prophète صلى الله عليه وسلم décéda tandis que son bouclier était en gage chez un juif pour de la nourriture qu'il avait acheté pour sa famille (Rapporté par Bukhary dans son sahih 3/231).
 
Et aussi parce que le Prophète صلى الله عليه وسلم, lorsqu'il arriva à Médine, a approuvé la vente dite "salam" qui est d'avancer le paiement d'un objet et de retarder la livraison de celui-ci.
 
Il les avait certes trouvé en train de payer en avance le prix de fruits qu’ils ne se faisaient livrer que plus tard, un an et deux ans après.
 
Il les a approuvés dans cela et il dit alors صلى الله عليه وسلم :
 
"Celui qui paie en avance le prix d’une chose, qu’il ne recevra que plus tard doit payer pour une mesure connue, pour un poids connu et pour un délai connu."
Rapporté par al Boukhary dans son sahih (3/46).
 
Et aussi parce que le besoin des gens appelle à cela.
 
Numéro de la fatwa: 16968
Date de publication de la fatwa sur le site: 09/09/2003
Traduit par Mîkâ'îl al-Martinîky

نص السؤال : معلوم لديكم حفظكم الله أن عملية التقسيط التي أصبحت اليوم منتشرة، واختصت بها شركات، تقوم على أن الشخص يشتري أي سلعة سواء من هذه الشركة أو من مكان آخر بمبلغ أكثر من المبلغ الأساسي، في مقابل دفع هذا المبلغ على أقساط شهرية، والسؤال: ما حكم عملية التقسيط، وكيف ترون دورها في المجتمع؟
نص الفتوى : الحمد لله
البيع بالثمن المؤجل الذي هو أكثر من الثمن الحال جائز لا بأس به، سواء كان الأجل واحدًا يسلم عند حلول الثمن جميعًا، أو كان على عدة آجال يسلم عند حلول كل واحد منها قسط من الثمن معلوم، وهو ما يسمى بالتقسيط، سواء كان البائع شخصًا واحدًا أو كان شركة، لكن يشترط أن تكون السلعة المبيعة في ملك البائع حين العقد، وأن يكون الأجل معلومًا. والدليل على صحة البيع بالثمن المؤجل أن النبي صلى الله عليه وسلم توفي ودرعه مرهونة عند يهودي بطعام اشتراه لأهله [رواه البخاري في "صحيحه" (3/231).]، ولأنه صلى الله عليه وسلم لما قدم المدينة أقر السلم، وهو تعجيل الثمن وتأجيل المثمن؛ فقد وجدهم يسلفون في الثمار السنة والسنتين، فأقرهم على ذلك، وقال عليه الصلاة والسلام
"من أسلف في شيء؛ فليسلف في كيل معلوم ووزن معلوم إلى أجل معلوم"
رواه البخاري في "صحيحه" - 3/46
 ولأن حاجة الناس تدعو إلى ذلك
16968  رقم الفتوى
09/09/2003 تاريخ نشر الفتوى على الموقع

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Jugement de la commission de l'agent de mise en relation entre acheteur et vendeur

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Jugement de la commission de l'agent de mise en relation entre acheteur et vendeur

Question 8,9

 

Les discussions à propos du montant de la commission que prend les agents de mise en relation (intermédiaire ou courtier) se multiplient. 

 

Un moment c'est 2,5% et un autre moment c'est 5%. 

 

Quelle est donc la commission légiférée ou est-ce que celle-ci dépend de l'accord qu'il y a entre le vendeur et le courtier ?

 

La réponse 8,9 :

 

Si un accord a été obtenu entre l'agent de mise en relation (intermédiaire ou courtier) et le vendeur et l'acheteur à ce qu'il prenne de l'acheteur ou du vendeur ou des deux ensemble une commission connue, cela est permis. 

 

Et il n'y a pas de limitation pour la commission par un pourcentage désigné. 

 

Plutôt, ce qui est permis est ce par lequel l'accord a été obtenu et avec la satisfaction des parties sur qui paiera la commission. 

 

Mais il convient à ce que ce soit dans les limites de ce qui est fait dans les coutumes entre les gens, de ce qu'obtient l'agent comme profit en contrepartie de ce qu'il a fait comme mise en relation et effort afin de conduire à la conclusion de la vente entre le vendeur et l'acheteur et que ni le vendeur, ni l'acheteur ne subissent de tort dû à une augmentation de la commission au dessus de ce qui est de coutume. 

 

Et la réussite vient d'Allâh et que la prière et le salut soit sur notre Prophète Muhammad ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Volume 13 page 129.
Traduit par Mîkâ'îl al-Martinîky
 Publié par 3ilmchar3i.net
 
س ٩،٨: "كثر الجدل حول مقدار السعي الذي يأخذه الدلال، فساعة (2.5) في المائة، وساعة (5) في المائة، فما هو السعي الشرعي، أو أنه حسب الاتفاق بين البائع والدلال؟
ج8، 9: إذا حصل اتفاق بين الدلال والبائع والمشتري على أن يأخذ من المشتري أو من البائع أو منهما معا سعيا معلوما جاز ذلك، ولا تحديد للسعي بنسبة معينة ، بل ما حصل عليه الاتفاق والتراضي ممن يدفع السعي جاز، لكن ينبغي أن يكون في حدود ما جرت به العادة بين الناس ، مما يحصل به نفع الدلال في مقابل ما بذله من وساطة وجهد لإتمام البيع بين البائع والمشتري، ولا يكون فيه ضرر على البائع أو المشتري بزيادته فوق المعتاد. و بالله التوفيق و صلى الله على نبينا محمد و آله و صحبه و سلم
 فتاوى اللجنة الدائمة - 13/ 129
 
 
Volume 13 page 129.
 Traduit par Mîkâ'îl al-Martinîky
 
س ٩،٨: "كثر الجدل حول مقدار السعي الذي يأخذه الدلال، فساعة (2.5) في المائة، وساعة (5) في المائة، فما هو السعي الشرعي، أو أنه حسب الاتفاق بين البائع والدلال؟
ج8، 9: إذا حصل اتفاق بين الدلال والبائع والمشتري على أن يأخذ من المشتري أو من البائع أو منهما معا سعيا معلوما جاز ذلك، ولا تحديد للسعي بنسبة معينة ، بل ما حصل عليه الاتفاق والتراضي ممن يدفع السعي جاز، لكن ينبغي أن يكون في حدود ما جرت به العادة بين الناس ، مما يحصل به نفع الدلال في مقابل ما بذله من وساطة وجهد لإتمام البيع بين البائع والمشتري، ولا يكون فيه ضرر على البائع أو المشتري بزيادته فوق المعتاد. و بالله التوفيق و صلى الله على نبينا محمد و آله و صحبه و سلم
 فتاوى اللجنة الدائمة - 13/ 129
 
 
Volume 13 page 129.
 Traduit par Mîkâ'îl al-Martinîky
 
س ٩،٨: "كثر الجدل حول مقدار السعي الذي يأخذه الدلال، فساعة (2.5) في المائة، وساعة (5) في المائة، فما هو السعي الشرعي، أو أنه حسب الاتفاق بين البائع والدلال؟
ج8، 9: إذا حصل اتفاق بين الدلال والبائع والمشتري على أن يأخذ من المشتري أو من البائع أو منهما معا سعيا معلوما جاز ذلك، ولا تحديد للسعي بنسبة معينة ، بل ما حصل عليه الاتفاق والتراضي ممن يدفع السعي جاز، لكن ينبغي أن يكون في حدود ما جرت به العادة بين الناس ، مما يحصل به نفع الدلال في مقابل ما بذله من وساطة وجهد لإتمام البيع بين البائع والمشتري، ولا يكون فيه ضرر على البائع أو المشتري بزيادته فوق المعتاد. و بالله التوفيق و صلى الله على نبينا محمد و آله و صحبه و سلم
 فتاوى اللجنة الدائمة - 13/ 129
 
 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Jugement de l'augmentation du prix d'un bien lors de la vente à paiement différé et échelonné

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Jugement de l'augmentation du prix d'un bien lors de la vente à paiement différé et échelonné

Question 8 :

 

Quelle est le jugement concernant l’augmentation du prix d’un bien lorsque le paiement est différé et échelonné ?

 

Réponse :

 

La vente à paiement différé à une date connue est permise si les conditions incluses sont valables.

 

Tout comme le paiement en versements échelonnés, aucun mal à cela si le montant des versements est connu et que la date des paiements est connue d'après la parole d'Allâh -Gloire à Lui (traduction rapprochée) :

 

"Ô les croyants! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit" (sourate Al-Baqara verset 282)

 

Ainsi que la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

"Celui qui a prêté quelque chose, qu'il prête dans une mesure connue, et un poids connu, et pour une durée déterminée."

 

Et aussi d'après l’histoire de Barira, qu'Allâh soit satisfait d'elle, authentifiée dans les deux sahih (Ndt : Al-Bukhary et Muslim) qui s’affranchit elle-même de son maitre en échange de neuf onces, en payant une once par an.

 

Et ceci est bien un paiement à échéances et le Prophète صلى الله عليه وسلم n'a pas blâmé cela mais l’a plutôt approuvé et ne l'a pas interdit.

 

Et il n'y a aucune différence dans cela, entre le fait que le prix soit identique, à lorsque la marchandise est vendue en paiement comptant, ou supérieur à cela à cause du délai.

 

Et Allâh est l'allié de la réussite.

 

Volume 19 - Livre des ventes - page 14

 Traduit par Mîkâ'îl al-Martinîky


حكم الزيادة في البيع بالأجل والتقسيط

س 8: ما حكم الزيادة في البيع بالأجل والتقسيط؟

ج: البيع إلى أجل معلوم جائز إذا اشتمل البيع على الشروط المعتبرة، وهكذا التقسيط في الثمن لا حرج فيه إذا كانت الأقساط معروفة والآجال معلومة؛ لقول الله سبحانه

((يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا تَدَايَنْتُمْ بِدَيْنٍ إِلَى أَجَلٍ مُسَمًّى فَاكْتُبُوهُ))

 سورة البقرة، الآية 282

ولقول النبي صلى الله عليه وسلم

"من أسلف في شيء فليسلف في كيل معلوم ووزن معلوم إلى أجل معلوم"

رواه البخاري في (السلم)، باب (السلم في وزن معلوم)، برقم: 1064

ولقصة بريرة الثابتة في الصحيحين فإنها اشترت نفسها من سادتها بتسع أواق في كل عام أوقية، وهذا هو بيع التقسيط، ولم ينكر ذلك النبي صلى الله عليه وسلم، بل أقره ولم ينه عنه، ولا فرق في ذلك بين كون الثمن مماثلاً لما تباع به السلعة نقدًا أو زائدًا على ذلك بسبب الأجل، والله ولي التوفيق

الجزء رقم : 19، الصفحة رقم: 14 ‏

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Mettre en condition de vente que la maison ne pourra être récupérée qu'après la mort du vendeur

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Mettre en condition de vente que la maison ne pourra être récupérée qu'après la mort du vendeur

Questionneur :

 

Assalamu 'alaykum wa rahmatuLlâhi wa barakâtuh, Ô Shaykh, qu'Allâh vous accorde la réussite.

 

Le questionneur dit :

 

Quel est le jugement de la vente d'une maison dont celle-ci est proposée à la vente pour le prix de 100.000 € si ce montant est payé comptant, ou pour un prix 30% moins cher avec pour condition que la maison ne pourra être récupérée qu'après la mort du vendeur ?


C'est-à-dire que nous lui payons 70.000 € comptant tout de suite au lieu de 100.000 € mais avec la condition qu'on le laisse y vivre jusqu'à sa mort gratuitement.


Nous aimerions de votre éminence le jugement de cette vente avec éclaircissement.


BarakAllâhu fikum.

 

Le Shaykh a répondu :

 

La base de cette vente est permise, mais va-t-il patienter sur ceci (Ndt : La mort du vendeur) ?

 

Le questionneur :

 

Donc, il n'y a pas de problème dans ceci si l'acheteur accepte de patienter ?

 

Le Shaykh :

 

Oui.

 

Traduit par Mîkâ'îl al-Martinîky

 

السائل : السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

فضيلة الشيخ وفقكم الله، يقول السائل: ما حكم بيع بيت، معروض للبيع بـ ١٠٠ ألف يورو إذا كان نقدا، أو بسعر منخفض بـ ٣٠٪‏ لكن بشرط أن لا نستلم البيت حتى موت البائع؟
أي ندفع له ٧٠ ألف يورو نقدا بدل الـ ١٠٠ ألف لكن بشرط أن نتركه يعيش فيه حتى موته مجانا
نريد من فضيلتكم حكم هذا البيع مع التوضيح
بارك الله فيكم

أجاب فضيلة الشيخ زكريا بن شعيب العدني : أصل البيع جائز. لكن هل يصبر على هذا؟

السائل : إذن لا إشكال في هذا إذا وافق المشتري على الصبر؟

الشيخ : نعم

 

  
 

Cheikh Zakarya Ibn Chou'aîb Al'Adany - الشيخ زكريا بن شعيب العدني

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Les concours sans contrepartie de la part des concurrents (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les concours sans contrepartie de la part des concurrents (audio)

Le questionneur :

 

AsSalam aleykoum wa rahmatullah wa barakatuh

Honorable Cheikh, je possède une maktaba en ligne et sur mon site je vends différentes choses comme des livres et autres que cela.

 

Parfois, j'organise un concours et le but de ce concours est de propager mon site, et chacun des concurrents s'efforce dans cela.

 

Après un laps de temps, je sélectionne un parmi eux par tirage au sort.

 

Quel est le jugement sur cela ?

 

Barak Allahu fikum.

 

Réponse de Cheikh Oussâma Ibn Sa'oud Al-'Oumary :

 

Si ce concours est sans contrepartie (rien en échange, argent...) par les concurrents, alors il n'y a pas de mal.

 

Question posée par Nabil Abu Souheil le 5 du mois joumada al-oula 1437 (14 février 2016) pour twitter.com/g_sunnah

 

Le questionneur :

 

AsSalam aleykoum wa rahmatullah wa barakatuh

Honorable Cheikh, je possède une maktaba en ligne et sur mon site je vends différentes choses comme des livres et autres que cela.

 

Parfois, j'organise un concours et le but de ce concours est de propager mon site, et chacun des concurrents s'efforce dans cela.

 

Après un laps de temps, je sélectionne un parmi eux par tirage au sort.

 

Quel est le jugement sur cela ?

 

Barak Allahu fikum.

 

Réponse de Cheikh 'Ali Redâ :

 

Il n'y a pas de mal si cela est exempt de choses illicites.

 

Question posée par Nabil Abu Souheil le 5 du mois joumada al-oula 1437 (14 février 2016) pour twitter.com/g_sunnah

 

Avons-nous le droit de jouer aux concours gratuit et loterie gratuite ?

Cheikh Tchalabi

 

 

Question :

 

Avons-nous le droit de jouer aux concours gratuits et aux loteries gratuites ?

 

Nous ne payons pas, nous devons valider nos numéros sur des bannières publicitaires, ces dernières sont en fait les sponsors, ils (les sponsors) paient les gagnants.

 

Merci de donner les adillah (preuves).

 

Réponse : 

 

Tayyib, ya3ni vraiment, je n'ai pas compris ce que veut dire (le questionneur) ; Mais j'essaie de répondre d'après ce que je sais... Na3am.

 

Lorsque je joue à quelque chose, et qu'une personne étrangère me dit, par exemple : «Si tu gagnes cette personne, je te donne tant !» ; Cela est permis, ce n'est pas interdit.

 

Supposons que quelqu'un me dise : «Tu te bagarres avec (la personne) X, si tu le fais tomber, je te donne 1000 €» ; Cela n'est pas interdit.

 

Mais, ce qui est interdit, c'est que moi je mette, par exemple, 1000€ et que mon adversaire mette 1000€, que nous nous bagarrons et celui qui gagne prenne les 2000€.

 

Cela est interdit, Na3am.

 

Maintenant, lorsque l'on joue à des jeux, cela dépend d'abord de quels sont ces jeux : Est-ce un jeu de loterie, par exemple ?

 

C'est quel jeu ?

 

Si c'est un jeu normal ; On te dit, par exemple : «On va poser une question, quiconque va répondre à cette question, je vais lui donner 100€ ; Quiconque va répondre à cette question, je lui donne une voiture», cela n'est pas interdit.

 

Mais, il ne doit pas me faire jouer à quelque chose de harâm (illicite), na3am.

 

Comme par exemple, je vais tourner la roue, comme la loterie, et j'attends, il me dit : «S'il sort tel et tel numéro», alors tourner la roue est interdit.

 

Mais par exemple, si ce sont des questions et que je dois y répondre, ce n'est pas interdit.

 

(Autre exemple) : Si on me demande de faire une chose et que je la fais bien, alors il me donne de l'argent : Cela n'est pas interdit. Na3am.

 

Seulement, je voudrais attirer l'attention sur une chose qui est importante et que beaucoup de gens ne connaissent pas, qu'est-ce ?

 

C'est [le fait que], par exemple, des fois, il te dit : «Pour gagner cette chose, pour jouer à cette chose et gagner, tu dois envoyer quelque chose, tu dois envoyer un timbre, tu dois envoyer un message...», cela rentre dans le harâm (illicite). Pourquoi ?

 

Car tu as payé, na3am, tu as payé la communication, tu as payé le timbre, c'est-à-dire que tu as donné de l'argent pour jouer, na3am.

 

Maintenant, (le questionneur) a dit : «Des loteries gratuites».

 

Je ne sais pas ce que cela veut dire «des loteries»... Je ne sais pas ce que cela veut dire.

 

Na3am.

 

Mais je sais que, si quelqu'un me dit : «Si tu fais cette chose, tu la fais [de façon] juste, je te donne de l'argent ou un cadeau », cette chose se fait (peut se faire, est permise), pourvu que la chose, elle-même, ne soit pas interdite. Na3am.

 

Tirage au sort gratuit, ce n'est pas interdit, na3am.

 

(Exemple :) J'arrive dans un endroit et on me dit : «Venez ici, faites entrer votre main et prenez un numéro ; si le numéro tombe juste, vous aurez une voiture», cela n'est pas interdit, na3am.

 

Et (la personne qui a fait entrer sa main) gagne un cadeau, ce n'est pas interdit mais il faut que je ne donne rien en revanche, je ne paie rien de mon côté.

 

Retranscrit par Ummu 3Abdi Llaah

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Oussâma Ibn Sa'oud Al-'Oumary  - الشيخ أسامة بن سعود العمري

Cheikh 'Ali Redâ Ibn 'Abd Allah Al-Madany - الشيخ علي رضا بن عبدالله المدني

Cheikh Abou Abdillah Mohamed Tchalabi Al Djazairy - الشيخ أبو عبد الله محمد تشلابي

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Concernant le fait de gagner (un voyage) pour le hadj ou la 'omra en participant aux jeux et aux concours

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Concernant le fait de gagner (un voyage) pour le hadj ou la 'omra en participant aux jeux et aux concours

La question :

 

Certaines sociétés médiatiques organisent des jeux saisonniers où le gagnant emporte un voyage avec une prise en charge totale pour faire un hadj ou une `Omra.

 

Quel est le jugement concernant la participation à ces jeux-là ; sachant que les questions posées peuvent être inhérentes aux films, aux jeux sportifs, à la musique ou autres ?
 

Quel est le jugement concernant le hadj ou la `Omra de celui qui gagne un tel cadeau en participant à ces jeux ?


Est-ce que le jugement est le même concernant les jeux qui sont organisés dans les domaines des sciences, à l’instar des sciences de la Charia, les sciences de l’univers et les autres sciences similaires ?

 

Nous désirons une réponse bien détaillée, et qu’Allâh vous rétribue abondamment.

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh a envoyé en qualité de miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour de la résurrection.

Ceci dit :

 

Il faut distinguer entre les concours religieux offrant des cadeaux pécuniaires de la part des gouvernants, des sociétés charitables ou des bienfaiteurs, et les concours diffusés par les sociétés médiatiques.

 

La première forme de concours cadre avec l’objectif d’Allâh عزّ وجلّ qui est de préparer le potentiel en foi, par la mémorisation du Coran et de la Sounna et par l’acquisition des questions ayant trait à la science de la Charia.

 

Ce genre de concours se joint alors à ceux fixés par le Prophète صلّى الله عليه و سلّم dans le hadith :

 

«Il n’y a de récompense que dans les concours de Khouff (sabot de chameau), Hâfir (sabot de cheval) et Nasl (fer de lance)» (1)

 

Ce qui signifie : les concours hippiques, les concours de chameaux et les concours de lancement (de javelots, de flèches…etc.) ; ainsi que tout ce qui consiste à préparer le potentiel matériel et les moyens utilisés dans le djihad dans la voie d’Allâh afin de renforcer le rang des musulmans.

 

La récompense donnée dans ce genre de concours est alors valable, car les deux potentiels (mentionnés) sont des objectifs revendiqués par la Charia, parce qu’ils sont des moyens qui aboutissent à une fin religieuse ; et comme l’indique la règle : «Les moyens ont le même jugement que les fins».

 

Pour ce, il est permis, sans aucune gêne, de tirer complètement profit des cadeaux licites offerts par les donateurs afin de réaliser l’objectif susmentionné, que ce soit pour faire un hadj, une `Omra ou autres.

 

Pour ce qui est des concours diffusés par les sociétés médiatiques, tels que les journaux et les magazines ; il n’est pas permis d’y participer étant donné qu’ils contiennent des jeux de hasard, et la personne qui y participe paie une somme d’argent, dérisoire qu’elle soit, pour acheter l’article médiatique ; au moment où la société médiatique obtient des avantages et des gains de plus par l’intermédiaire de la publicité qu’elle fait pour la diffusion de ces concours.

 

D’autre part, l’objectif d’Allâh ne se réalise pas avec ce genre de concours; bien au contraire, ces concours s’y opposent. À travers ces concours, les effets de l’impudeur, de la nudité et de l’obscénité et les apparences séduisantes se propagent en diffusant les films et la musique, ainsi que bien d’autres immoralités qui contredisent notre saine religion.

 

Et même si ces concours contiennent du bien, celui-ci est submergé dans un milieu de corruption. Comme si une volonté imposée employait ce moyen médiatique afin d’anéantir nos principes islamiques et les substituer par les principes avilissants de la civilisation occidentale, et en vue de séparer la religion de la vie sociale sous l’influence de la laïcité que connaît aujourd’hui le monde musulman, accompagnée d’une insouciance de la part de certains prétentieux des nôtres.

 

Ainsi, et puisque : «Les moyens ont le même jugement que les fins», il n’est pas permis de tirer profit des cadeaux qu’on offre de cette manière pour les raisons précédentes.

 

Par ailleurs, quiconque obtient ces cadeaux après avoir su l’interdiction, doit en faire la charité ou dépenser leur valeur en argent dans les bonnes voies ; car se débarrasser de l’argent illicite compte parmi les conditions du repentir.

 

Néanmoins, celui qui accomplit le hadj moyennant cet argent, son hadj est valide selon la plus valable des deux opinions adoptées par les Ulémas, et il sera dispensé de cette obligation et ne sera pas réclamé de l’accomplir ; mais il supportera le péché de cet acte illicite ; car l’ordre et l’interdiction sont détachés l’un de l’autre.

 

De plus, il ne sera pas rétribué pour son hadj ; Allâh عزّ وجلّ dit :

 

وَتَزَوَّدُوا فَإِنَّ خَيْرَ الزَّادِ التَّقْوَى - البقرة: 197

 

﴾Et prenez vos provisions ; mais vraiment la meilleure provision est la piété﴿ [El-Baqarah (La Vache): 197].

 

Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم dit aussi:

 

«Certes, Allâh est Bon et Il n’accepte que ce qui est bon» (2)

 

Au cas où la personne ignorerait l’interdiction, elle ne supportera pas alors de péché, car elle sera pardonnée en raison de son ignorance, Allâh عزّ وجلّ dit :

 

فَمَن جَاءهُ مَوْعِظَةٌ مِّن رَّبِّهِ فَانتَهَىَ فَلَهُ مَا سَلَفَ وَأَمْرُهُ إِلَى اللهِ - البقرة: 275

 

﴾Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant ; et son affaire dépend d’Allâh﴿ [El-Baqarah (La Vache):275]

 

Le savoir parfait appartient à Allâh  عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes soit Loué, et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour de la résurrection.

 

(1) Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre du « Djihad », concernant la récompense (hadith 2574), par Et-Tirmidhi, chapitre du « Djihad », concernant la gageure et la récompense (hadith 1700), par En-Nassâ'i, chapitre des « Chevaux », concernant la récompense (hadith 3585), par Ibn Mâdjâh, chapitre du « Djihad », concernant la gageure et la récompense (hadith 2878), par Ibn Hibbâne (hadith 1638) et par Ahmed (hadith 9788), d’après l’intermédiaire d’Abou Hourayra رضي الله عنه . Le hadith est jugé bon par El-Baghawi dans « Charh Es-Sounna » (535/5). Il est, d’autre part, jugé authentique par Ibn El-Qattâne dans « El-Wahm Wa El-Îhâm » (5/382), par Ahmed Châkir dans « Thqîq Mousnad Ahmed » (13/232), par El-Albâni dans «El-Irwâ’ » (hadith 1506) et par El-Wâdi`i dans « Es-Sahîh El-Mousnad » (hadith 1408).

(2) Rapporté par Mouslim, chapitre de « La Zakat », concernant l’acceptation et la multiplication de la charité qu’on donne d’un acquis licite (hadith 2346), par Et-Tirmidhi dans « L’exégèse du Coran » (hadith 2989) et par Ahmed (hadith 8148), par l’intermédiaire d’Abou Hourayra رضي الله عنه.

 

Alger, le 14 Cha`bâne 1428 H, correspondant au 27 août 2007 G.

Fatwa numéro : 781

Type : Fatwas relatives au hadj

 Traduit et publié par ferkous.com

 

في حكم الفوز في المسابقات بأداء حج أو عمرة

السـؤال : تقوم بعضُ المؤسَّسات الإعلامية بإجراء مسابقات موسمية يحصل فيها الفائزُ على نفقةٍ كاملةٍ لحج أو عمرة، فما حكم المشاركة فيها مع العلم أنَّ الأسئلة المطروحة قد تكون متعلِّقةً بالأفلام أو الألعاب الرياضية أو الموسيقى ونحوها؟

وما حكم حجّ أو اعتمار الفائز في تلك المسابقات بمثل هذه الجائزة؟
وهل ينطبق الحكم على جميع المسابقات التي تكون في أنواع العلوم: كالعلوم الشرعية والعلوم الكونية ونحو ذلك؟ نريد تفصيلاً جزاكم الله خيرًا

الجـواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمّا بعد

فينبغي التفريق بين المسابقات الدِّينية ذات الجوائز المالية من ولاة الأمور أو جمعيات خيرية أو من المحسنين، وبين المسابقات التي تنشرها المؤسَّسات الإعلامية، فإنّ الصورة الأولى للمسابقات منتظَمَةٌ وَفق مقصود الشارع من إعداد العُدَّة الإيمانية: من حفظ القرآن والسُّنَّة، وتحصيلِ المسائلِ العلميةِ الشرعيةِ، وهي مُلحقةٌ بالمسابقات التي حدَّدَها النبيُّ صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم بقوله: «لاَ سَبَقَ إلاَّ في خُفٍّ أوْ حَافِرٍ أوْ نَصْلٍ»(١)، أي: ركوب الخيل والإبل والرماية، وكلُّ ما فيه من إعداد للعُدَّة المادية من وسائل الجهاد في سبيل الله في تقوية شوكةِ المسلمين، فيصحُّ السَّبَقُ في هذه المسابقات، إذ كِلاَ العُدَّتين من مطالب الشرعِ ومقاصدِه؛ لأنّها وسائلُ لغايةٍ شرعيةٍ، و«الوَسَائِلُ لَهَا حُكْمُ المَقَاصِدِ».
لذلك فالجوائز المباحة الممنوحة من المتبرِّعين لمصلحة الفائزين تحقيقًا لهذا المبتغى يجوز الانتفاع بها مُطلقًا سواء في حجٍّ أو عمرةٍ أو غيرهما من غير حَرَجٍ.
أمّا المسابقات التي تنشرها المؤسَّسات الإعلامية: من جرائدَ وصُحُفٍ ومَجلاَّت ونحوها، فلا تجوز المشاركة فيها؛ لأنّها تتضمَّن المقامرة والميسر، إذ المشارك يدفع مالاً ولو زهيدًا لشراء الوسيلة الإعلامية، في حين أنّ المؤسَّسة الإعلامية تحصل بترويج المسابقات على زيادة كسبٍ، وفضلِ دخلٍ متولِّدٍ عنها.
ومن جهة أخرى لا يتحقَّقُ بها مقصود الشارع بل بالعكس تضادُّه، حيث تتبلور من خلال جريان المسابقات آثارُ الخلاعة والعري والتبرج، ومظاهرُ الفتنة بترويج الأفلام، ونشر المعازف والموسيقى، وغيرها من الأخلاق المنافية لديننا الحنيف، وإن وُجِدَ السَّليم منها فمغمورٌ في وسطٍ فاسدٍ، وكأنَّ إرادةً مفروضة تعمل بواسطة هذه الوسيلة الإعلامية لتحطيم القيم الإسلامية، واستبدالها بدناءة قيم الحضارة الغربية لفصل الدِّين عن حياة المجتمع تحت تأثير العِلمانية التي يشهدها العالم الإسلامي اليوم، وبغفلة المغرورين من بني جِلدتنا.
هذا، ولَمَّا كانت «الوسائلُ لَهَا حُكْمُ المَقَاصِدِ» فإنَّ الجوائز المعطاة بهذه الكيفية لا يجوز الانتفاع بها للجهتين السابقتين، فمن حصل على الجوائز بعد العلم بالتحريم فالواجب أن يتصدَّق بها أو يُنفق ثمنَها في وجوه البِرِّ؛ ذلك لأنَّ من شَرْطِ التوبةِ التخلصَ من المال الحرام، غيرَ أنَّ من حَجَّ بِهذا المال فإنَّ حَجَّهُ صحيحٌ على أرجحِ قَوْلَي العلماء، وتسقط به الفريضةُ، ولا تُشغَلُ به ذِمَّتُهُ، وهو آثمٌ بفعلِ الحرام، لانفكاك جهة الأمر عن جهة النهي، ولا أجرَ له على حَجِّهِ، لقوله تعالى: ﴿وَتَزَوَّدُواْ فَإِنَّ خَيْرَ الزَّادِ التَّقْوَى﴾ [البقرة: ١٩٧]، ولقوله صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم: «إِنَّ اللهَ طَيِّبٌ لاَ يَقْبَلُ إِلاَّ طَيِّـبًا»(٢)؛ أمّا قبل العلم بتحريمها فلا يلحقُه إثمٌ لكونه معذورًا بالجهل، مِصداقًا لقوله تعالى: ﴿فَمَن جَاءهُ مَوْعِظَةٌ مِّن رَّبِّهِ فَانتَهَىَ فَلَهُ مَا سَلَفَ وَأَمْرُهُ إِلَى اللهِ﴾ [البقرة: ٢٧٥]
والعلمُ عند اللهِ تعالى، وآخرُ دعوانا أنِ الحمدُ للهِ ربِّ العالمين، وصَلَّى اللهُ على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانِه إلى يوم الدِّين، وسَلَّم تسليمًا
الجزائر في: ١٤ شعبان ١٤٢٨ﻫ
الموافـق ﻟ: ٢٧ أوت ٢٠٠٧م

١) أخرجه أبو داود في «الجهاد»، باب في السبق:(٢٥٧٤)، والترمذي في «الجهاد»، باب ما جاء في الرهان والسبق: (١٧٠٠)، والنسائي في كتاب «الخيل»، باب السبق: (٣٥٨٥)، وابن ماجه في «الجهاد»، باب السبق والرهان: (٢٨٧٨)، وابن حبان: (١٦٣٨)،وأحمد: (٩٧٨٨)، من حديث أبي هريرة رضي الله عنه. والحديث حسنه البغوي في «شرح السنة»: (٥٣٥/ ٥)، وصححه ابن القطان في «الوهم والإيهام»: (٥/ ٣٨٢)، وأحمد شاكر في «تحقيقه لمسند أحمد»: (١٣/ ٢٣٢)، والألباني في «الإرواء»: (١٥٠٦)، والوادعي في «الصحيح المسند»: (١٤٠٨).
٢) أخرجه مسلم: كتاب «الزكاة» باب قبول الصدقة من الكسب الطيب وتربيتها. رقم: (٢٣٤٦)، والترمذي في «تفسير القرآن»، (٢٩٨٩)، وأحمد: (٨١٤٨)، من حديث أبي هريرة رضي الله عنه

الفتوى رقم: ٧٨١

الصنـف: فتاوى الحج - أحكام الحج

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Alger, le 14 Cha`bâne 1428 H

Correspondant au 27 août 2007 G.

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Vendre des vêtements d'intérieur à des femmes non voilées (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Vendre des vêtements d'intérieur à des femmes non voilées (audio)

 

Question :

 

Salamou ‘alaykoum Cheikh.

 

Y a-t-il une parole de savants sur le fait de vendre des vêtements type hidjab pailleté ou à motifs, jupe décorée, robe manches courtes, etc à des femmes qui ne portent pas le voile et qui d’apparence sont loin de la religion et dont on peut être sûr à 99% qu’elles vont les porter dehors ou devant des non mahram ?

 

Peut-on leur vendre en leur expliquant les conditions du port de ces vêtements ou ne pas leur vendre du tout car c’est une sorte d’encouragement à la fitna et à la transgression ? 

 

Ou alors la vendeuse peut vendre à tout le monde sans encourir de péchés et la faute revient à l’acheteuse si elle les porte de façon haram ?

 

BarakAllahou fik Yâ Cheikh pour votre réponse.

 

Tfadal Yâ Cheikh...

 

Réponse :

 

Non, le vendeur doit aussi s’abstenir.

 

Pourquoi ?

 

Car je sais que cette personne je vais l’encourager à porter ces... (coupure) haram.

 

Ça sera une fitna pour les autres ; Même si je lui mets des conditions, ce n’est pas valable.

 

Pourquoi ?

 

Car la personne va te dire « d’accord d’accord » mais c’est juste pour être... (coupure) de toi.

 

Ensuite elle va sortir dehors, elle va les mettre et faire le haram avec.

 

Donc pour préserver ton Din, préserver ta religion, ne lui vend pas jusqu’à ce que tu trouves une sœur qui va mettre ça à la maison, entre les femmes par exemple ou avec son mari. 

 

Mais pour qu’elle mette ça dehors et que tu sois la cause de ses péchés, vous allez partager des péchés ; Je ne suis pas fou pour lui vendre.

 

Retranscription par une soeur de l'équipe du site 3ilmchar3i.net

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Abou Abdillah Mohamed Tchalabi Al Djazairy - الشيخ أبو عبد الله محمد تشلابي

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Ventes entre femmes

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ventes entre femmes

Question :

 

Ici en France, de temps en temps les femmes louent une salle dans laquelle elles organisent des ventes de différentes choses tels que les vêtements, la nourriture et d'autres commerces spécifiques aux femmes.

 

C'est une sorte de marché où l'entrée est autorisé seulement aux femmes, il n'y a pas de mixité.

 

Quel est le jugement de cet acte ? 

 

Réponse de Cheikh 'Ali Redâ :

 

Ceci est autorisé.

 

Question :

 

Qu'Allah vous récompense.

 

Puis-je propager ?

 

Réponse :

 

Oui.

 

Question/réponse via le whatsapp de Cheikh

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

أحسن الله و إيكم يا شيخنا لدينا
سؤال إن سمحتم ؟
هناك في فرنسا بعض النساء احيانا يستأجرن صالة لبيع بعض ملابس و أطعمة و غير ذلك من خصائص لنساء إختصارا يقال فيه سوق و يمنع فيه الدخول لرجال و ليس هناك فيه نوع من إختلاط
فما حكم هذا الفعل و جزاكم الله خيرا ؟
يجوز
جزاكم الله خير الجزاء
يمكنني نشر؟
نعم


السلام عليكم و رحمة الله و بركاته 
أحسن الله و إيكم يا شيخنا لدينا 
سؤال إن سمحتم ؟.                          
 
هناك في فرنسا بعض النساء احيانا يستأجرن صالة لبيع بعض ملابس و أطعمة و غير ذلك من خصائص لنساء إختصارا يقال فيه سوق و يمنع فيه الدخول لرجال و ليس هناك فيه نوع من إختلاط .
 
فما حكم هذا الفعل و جزاكم الله خيرا ؟

Question :

 

Ici en France, de temps en temps les femmes louent une salle dans laquelle elles organisent des ventes de différentes choses tels que les vêtements, la nourriture et d'autres commerces spécifiques aux femmes. 

 

C'est une sorte de marché où l'entrée est autorisé seulement aux femmes, il n'y a pas de mixité.

 

Quel est le jugement de cet acte ? 

 

Réponse de Cheikh Mohammad Ibn Ramzân Al-Hadjiri :

 

Il n'y a pas de mal si il n'y a pas de blâmable.

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

أحسن الله و إيكم يا شيخنا لدينا
سؤال إن سمحتم ؟
هناك في فرنسا بعض النساء احيانا يستأجرن صالة لبيع بعض ملابس و أطعمة و غير ذلك من خصائص لنساء إختصارا يقال فيه سوق و يمنع فيه الدخول لرجال و ليس هناك فيه نوع من إختلاط
فما حكم هذا الفعل و جزاكم الله خيرا ؟

لاباس ان  خلى من المنكرات

 

Question/réponse via la messagerie de Cheikh

Traduit par un frère de l'équipe du site 3ilmchar3i.net

Autre avis de savant

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh 'Ali Redâ Ibn 'Abd Allah Al-Madany - الشيخ علي رضا بن عبدالله المدني

Cheikh Mohammad Ibn Ramzân Al-Hadjiri - الشيخ محمد بن رمزان الهاجري

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