52 articles avec compagnons et tabi'un - صحابة و التابعون

Insulter les Compagnons est de la mécréance (audio-vidéo)

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Insulter les Compagnons est de la mécréance (audio-vidéo)

 

Question :

 

Qu’Allah vous récompense, est-ce qu’insulter les compagnons, et en particulier (Aboubakr) le véridique et Omar, qu’Allah les agrée tous, est  de la mécréance ?

 

Réponse :

 

Insulter les compagnons ou l’un d’entre eux est de la mécréance et de l’hypocrisie.

 

Seuls un hypocrite ou un mécréant peuvent les détester.

 

Il n’est pas permis de les détester.

 

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

 

« N’insultez pas mes compagnons, car je jure par Celui qui détient mon âme entre Ses Mains que si vous donniez en aumône l’équivalent du Mont Uhud en or, cela n’équivaudrait même pas à une poignée, ni une demi-poignée d’une de leurs aumônes. »

 

Les aimer est une manière d’aimer le Prophète  صلى الله عليه و سلم et les détester est une manière de détester le Prophète صلى الله عليه و سلم.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

L’interdiction d’insulter les compagnons

 

Parmi les bases des gens de la sounnah et du consensus : observer la plus grande pureté du cœur et de parole envers les compagnons du prophète صلى الله عليه وسلم, comme Allah les a ainsi décrit :

 

 وَالَّذِينَ جَاءُوا مِنْ بَعْدِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا

بِالإِيمَانِ وَلا تَجْعَلْ فِي قُلُوبِنَا غِلاًّ لِلَّذِينَ آمَنُوا رَبَّنَا إِنَّكَ رَءُوفٌ رَحِيمٌ

 

« Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant: ‹Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux. » (L’exode – 10)

 

Et se conformant également à la parole du prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«N’insultez pas mes compagnons, par celui qui possède mon âme entre ses mains, si l’un d’entre vous donne en aumône l’équivalent du mont Ouhoud en or, il ne saurait atteindre la (quantité) du moud, ou de la moitié d’un moud, de l’un d’entre eux».

(Rapporte par Boukhari et Muslim)

 

Ils désavouent la position des chiites et des khawaridj qui insultent les compagnons, les détestent, réfutent leurs mérites et considèrent que la plupart d’entre eux ont apostasié.

 

Les gens de la sounnah et du consensus acceptent ce qui est exposé dans le coran et la sounnah à propos de leurs vertus, et ils croient qu’ils représentent la meilleure des générations comme le prophète صلى الله عليه وسلم dit:

 

«les meilleurs d’entre vous, ma génération…»

(Rapporté par Boukhari et Muslim) dans le hadith.

 

Et, dès lors que le prophète صلى الله عليه وسلم rappela la division de la communauté en soixante-treize sectes, et qu’une seule d’entre elles rentrera au paradis, ils le questionnèrent sur ce groupe, il dit alors :

 

«Elle est celle qui suit le même exemple que nous suivons à ce jour, moi et mes compagnons»

(Rapporté par Ahmed et autres, voir a-silsila a-sahihah de Sheikh Al Albani (hadith 204))

 

Abou Zour’a, qui est le plus brillant des maîtres de l’imam Muslim, dit :

 

« Si tu vois une personne qui dénigre un compagnon, sache que c’est un apostat, car le coran est (un livre) authentique, le prophète صلى الله عليه وسلم et ce avec quoi il est venu est authentique, et tout cela nous est parvenu uniquement par l’intermédiaire des compagnons, donc celui qui les diffame a pour seul et unique but d’abroger le livre et la sunna.

Le fait de les (les insulteurs) critiquer et de les juger d’apostats et d’égarés est à juste titre et tout à fait adéquat ».

 

Le savant Ibn Hamdane dans son livre ‘nihayatou al-mubtadiine’ dit :

 

« Celui qui insulte un des compagnons avec la croyance que cela est permis, a apostasié, quant à celui qui ne croit pas en cela a commis un acte de perversité (fisq) » et il dit également : « Il apostasie de manière inconditionnelle, et celui qui les traite de pervers ou de mécréants, ou offense leur religion, apostasie ».

(Explication de « ‘aqida a-safariniyi » (2/388-389).)

 

tiré du livre : "‘Aqidat-ul Tawhid - عقيدة التوحيد" traitant des bases de la croyance d’Ahl Sounnah wa al jama’a - Page 85

Traduit et publié par salafislam

النهي عن سب الصحابة

من أصول أهل السنة والجماعة‏:‏ سلامة قلوبهم وألسنتهم لأصحاب رسول الله صلى الله عليه وسلم، كما وصفهم الله بذلك في قوله تعالى‏:‏ ‏{‏وَالَّذِينَ جَاؤُوا مِن بَعْدِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا بِالإِيمَانِ وَلا تَجْعَلْ فِي قُلُوبِنَا غِلًا لِّلَّذِينَ آمَنُوا رَبَّنَا إِنَّكَ رَؤُوفٌ رَّحِيمٌ‏}‏ ‏[‏الحشر/10‏]‏‏.‏
وطاعة لرسول الله صلى الله عليه وسلم في قوله‏:‏ ‏(‏لا تسبُّوا أصحابي، فوالذي نفسي بيده لو أنفق أحدكم مثل أُحُد ذهبًا ما بلغ مدَّ أحدهم ولا نصيفه‏)‏ ‏[‏الحديث متفق عليه‏]‏‏.‏
ويتبرءون من طريقة الرافضة والخوارج الذين يسبون الصحابة - رضي الله عنهم - ويبغضونَهم، ويجحدونَ فضائلهم، ويكفرون أكثرهم‏.‏
وأهل السنة يقبلون ما جاء في الكتاب والسنة من فضائلهم، ويعتقدون أنهم خير القرون، كما قال النبي صلى الله عليه وسلم‏:‏ ‏(‏خيركم قرني‏.‏‏.‏‏.‏‏)‏ الحديث ‏[‏الحديث في الصحيحين‏]‏‏.‏
ولما ذكر صلى الله عليه وسلم افتراق الأمة إلى ثلاث وسبعين فرقة، وأنها في النار إلا واحدة، وسألوه عن تلك الواحدة، قال‏:‏ ‏(‏هم من كان على مثل ما أنا عليه اليوم وأصحابي‏)‏ ‏[‏رواه الإمام أحمد وغيره‏]‏‏.‏
قال أبو زرعة - وهو أجلّ شيوخ الإمام مسلم -‏:‏ إذا رأيت الرجل يتنقص امرءًا من الصحابة؛ فاعلم أنه زنديق، وذلك أن القرآن حق، والرسول حق، وما جاء به حق، وما أدى غلينا ذلك كله إلا الصحابة؛ فمن جرحهم إنما أراد إبطال الكتاب والسُّنَّة؛ فيكون الجرح به أليق، والحكم عليه بالزندقة والضلال أقوم وأحق‏.‏
قال العلامة ابن حمدان في نهاية المبتدئين‏:‏ من سَبَّ أحدًا من الصحابة مُستحلًا؛ كفر، وإن لم يستحلّ فسق، وعنه‏:‏ يكفر مطلقًا، ومن فَسَّقهم، أو طعن في دينهم، أو كفَّرهم؛ كفر

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le mérite de la Mère des croyants ‘Aïcha رضي الله عنها (dossier)

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Le mérite de la Mère des croyants ‘Aïcha رضي الله عنها (dossier)

Au Nom d’Allâh, Le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux

 

Le premier sermon :

 

Certes, la Louange est à Allâh, nous Le louons, implorons Son Secours et Lui demandons le Pardon.

 

Nous nous protégeons par Allâh contre le mal de nos propres âmes et contre les maux engendrés par nos mauvaises actions.

Celui qu'Allâh guide, nul ne pourra l'égarer, et celui qu'Il égare, nul ne pourra le guider.

 

Et j'atteste que nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allâh, Seul sans aucun associé, et j'atteste que Mouhammed est Son serviteur et Messager.

 

(Traductions rapprochées)

 

(Ô vous qui croyez ! Craignez Allâh comme Il mérite d’être craint et veillez à ne mourir qu'en musulmans !) El ‘Imrân (La Famille d’Imran), V. 102. 

 

(Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être et qui, ayant tiré de celui-ci son épouse, fit naître de ce couple tant d'hommes et de femmes ! Craignez Allâh au Nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens de sang. Certes Allâh vous observe en permanence. ) An-Nisê' (Les Femmes), V. 1. 

 

(Ô vous qui croyez ! Craignez Allâh et parlez avec droiture, afin qu'Il réforme vos œuvres et absolve vos péchés. Quiconque obéit à Allâh et à Son Messager obtiendra un immense succès. ) El Ahzêb (Les Coalisés), V. 70-71.

 

Cela dit : certes, la Parole la plus véridique est celle d'Allâh, et la meilleure conduite est celle de Mouhammed -Prière et Salut d'Allâh sur lui-, et les choses les plus mauvaises sont les innovations religieuses, et toute innovation religieuse est hérésie, et toute hérésie est égarement, et tout égarement est voué au Feu de l’Enfer.

 

Après cela, Ô croyants ! 

 

Très certainement, le statut et le mérite des Mères des croyants -qu’Allâh Le Très-Haut les agrée- sont tels qu’ils n’échappent à aucun musulman qui adore Allâh seul -Majestueux et Très-Haut soit-Il- (mouwahhid).

 

En effet, il leur suffit comme gloire, honneur et fierté qu’elles aient atteint cette place, qu’elles aient accédé à ce rang suprême en se mariant avec le Maître des enfants d’Adam -prière et salut d’Allâh sur lui-, de même que grâce à la particularité qu’Allâh leur a accordée qui est la descente de la Révélation au Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- dans leurs maisons.

 

Dans ce sens, Allâh -Majestueux et Très-Haut soit-Il- a révélé pour mettre leur mérite en évidence un Qour’ên (des Versets) que l’on récite dans les prières, en état d’isolement et solennellement.

 

Les croyants qui adorent exclusivement leur Créateur, depuis maintenant quatorze siècles écoutent ces Versets.

 

Ce qui fait emplir leurs cœurs d’amour et de révérence pour ces femmes qui se sont associées au Messager d’Allâh et Son Elu -prière et salut sur lui-, autant dans sa prospérité que dans son adversité. 

 

Faisant l’éloge des femmes du Prophète -prière et salut sur lui-, Allâh -Majestueux et Très Haut- a dit (Traduction rapprochée) :

 

(Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes ; et ses épouses sont leurs Mères.) El Ahzêb (Les Coalisés), V. 6.

 

Et Il a également dit -Majestueux et Très-Haut soit-Il- en s’adressant aux femmes du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- (Traduction rapprochée) :

 

(Et celle d’entre vous qui est entièrement soumise à Allâh et à Son Messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution.) El Ahzêb (Les Coalisés), V. 31

 

Et Il a dit aussi dit -Exalté soit-Il- (Traduction rapprochée) :

 

(Ô femmes du Prophète ! Vous n’êtes comparable à aucune autre femme…) jusqu’à Sa Parole -Majestueux et Très-Haut- (Allâh ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô les gens de la maison [du Prophète], et veut vous purifier pleinement.) El Ahzêb (Les Coalisés), V. 32-33.

Ô croyants ! 

 

Prémunir son esprit contre la nuisance à autrui et le priver d’outrager aux autres est sans aucun doute un éminent caractère.

 

C’est une qualité très distinguée des gens doués de raison, lesquels sont certains que la conséquence du préjudice que l’on porte aux croyants sera une calomnie et un péché évident.

 

Ceux-ci seront imputés à leur auteur et lui pèseront trop lourd ; il sera rabaissé et avili de voir son sort le Jour où il s’exposera à son Seigneur -Majestueux et Très-Haut soit-Il-. Allâh -qu’Il soit Très-Haut a dit- (Traduction rapprochée) :

 

(Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu’ils l’aient mérité, se chargent d’une calomnie et d’un péché évident.) El Ahzêb (Les Coalisés), V. 58. 

 

Ainsi, il est des choses qui ne suscitent aucun doute pour les gens de raison et de mérite, le fait que parmi les plus immenses nuisances causées aux croyants et croyantes, il y a la nuisance dont les flèches sont lancées sur ces gens élus et choisis par Allâh afin de soutenir sa religion, accompagner Son Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, préserver Son Livre et le défendre et transmettre Sa charia ; Ces gens qui sont les purifiés membres de sa maison, ses généreux compagnons et ses épouses, les Mères des croyants -qu’Allâh les agrée tous-.

 

C’est une nuisance basse et vilaine, qui ne saurait provenir que d’un cœur empli de rancœur, de furie et de haine contre les meilleures créatures d’Allâh après Son Messager -prière et salut sur lui-.

 

Cette nuisance, ô croyants, ses maillons se sont enchaînés successivement les uns derrière les autres ; ses aspects se sont variés et multipliés dans le passé et le présent ; Elle est en fait ancienne et nouvelle (Traduction rapprochée) :

 

(et et elles (ces pierres) ne sont pas loin des injustes) Hoûd, V. 83.

 

Mais il demeure des plus viles formes d’outrage et de préjudice de la part des partisans de l’hypocrisie parmi les Rawâfid (chiites) abjects -qu’Allâh les rétribue de ce qu’ils méritent-, l’outrage manifeste et ignoble porté contre la Véridique, fille du Véridique, la Mère des croyants, la bien-aimée du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- : ‘Aïcha, la fille du Véridique Aboû Bakr -qu’Allâh l’agrée et son père ainsi que tous les croyants- êmîn !

 

Cette chaste et pure femme qui fut innocentée d’au-dessus de sept cieux !

 

Mais Allâh a voilé leur clairvoyance et aveuglé leurs yeux ne voyant pas la noble mise en garde prophétique contenue dans son dire -prière et salut d’Allâh sur lui- que nous rapporta Oumm Salama -qu’Allâh l’agrée-, quand elle a dit au Prophète -sur lui la prière et le salut- :

 

«Les gens font exprès de (t’) offrir leurs présents le jour où tu es avec ‘Aïcha !

Ordonne-leur de te suivre [pour te donner leurs cadeaux] où que tu sois (c’est-à-dire dans n’importe quelle des maisons de ses épouses. NDT.).

Il lui dit alors : «Ne me nuis pas au sujet de ‘Aïcha ! Car par Allâh, jamais une Révélation n’est descendue à moi en me trouvant dans la couverture d’une femme parmi vous, si ce n’est dans la couverture de ‘Aïcha !»»

Rapporté par l’imam An-Nacê’i, ibn Hibbên et el Hêkim.

Ces deux derniers l’ont authentifié, et avec eux aussi el Albêni, et il est ainsi (authentique). 

 

Ô croyants !

 

Comment le fait de lui nuire -qu’Allâh Très-Haut l’agrée ainsi que son père et tous les compagnons- ne serait pas une nuisance au Prophète -sur lui la prière et le salut- alors qu’elle était, d’entre tous les gens, la plus aimée pour lui ?!

 

Il est rapporté dans Les Deux Authentiques (el Boukhârî et Mouslim), d’après le hadith de ‘Amr Ibn El 'As -qu’Allâh l’agrée-, qu’il a interrogé le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- en disant :

 

«Quelle est la personne la plus aimées pour toi, Ô Messager d’Allâh ?

Il dit : «‘Aïcha».

‘Amr reprit en disant : «Et parmi les hommes ?»

Il lui dit : «Son père»».

 

Pour celui qui raisonne, ceci suffit alors comme honneur, mérite et honorable statut !

 

Ô les croyants !

 

Les hadiths au sujet de ses vertus et son mérite -qu’Allâh Très-Haut l’agrée- sont abondants.

 

Nul ne les nie hormis quelqu’un dont Allâh a voilé la clairvoyance et la vue, celui dont le cœur est aveuglé par la rancune et la fureur contre les compagnons du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- et contre ses pures épouses. 

 

Parmi ces vertus :

 

- Le fait qu’Allâh l’ait choisi comme épouse pour Son Messager -prière et salut sur lui-.

 

En effet, il est rapporté dans Les Deux Sahîh (Authentiques) d’après le hadith de ‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée- qu’elle ait dit :

 

«Le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- a dit : «Je t’ai vu dans mon rêve dans trois nuits : l’Ange t’as ramenée dans une étoffe de soie en me disant : celle-ci est ta femme.

Je découvrais alors ton visage et je trouvais que c’étais toi.

Je disais : c’est cela provient d’Allâh, Il le réalisera.»»

 

Et il est connu, Ôcroyants, que selon la croyance des Gens de la Sounna et du Groupe [èhl as-sounna w-el-djamê‘a], les visions (rêves) des Prophètes sont une Révélation indubitable. 

 

- Il est également de ses vertus -qu’Allâh l’agrée- : le fait qu’elle soit son épouse dans l’ici-bas et dans l’au-delà.

 

El Boukhârî a rapporté dans Le Sahîh, d’après le hadith de ‘Ammâr ibn Yêcir -qu’Allâh Le Très-Haut l’agrée-, qu’il ait dit :

 

«Je sais parfaitement qu’elle est son épouse dans le bas monde et dans l’au-delà».

 

Et dans El Boukhârî également, il a dit -je veux dire ‘Ammâr qu’Allâh l’agrée- :

 

«Par Allâh !

Elle est certes l’épouse de votre prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- ici-bas et dans l’au-delà !» 

 

- Est aussi de ses vertus -qu’Allâh vous assiste !- le fait que Djibrîl (Gabriel) -sur lui le salut- l’ait saluée et ordonné au Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- de lui transmettre ses salutations.

 

Car il est rapporté dans Les Deux Sahîh, d’après le hadith de ‘Aïcha qu’Allâh -Très-Haut l’agrée-, qu’elle ait dit :

 

«Le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- a dit : «‘Aïcha ! Voilà Djibrîl qui te salue» ;

Elle dit : «Que soient sur lui le salut, la miséricorde d’Allâh et Ses bénédictions ! Tu vois ce que je ne vois pas.»»

 

Elle veut dire le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-. 

 

- Il y a aussi de ses vertus -qu’Allâh vous protège !- le fait que son mérite par rapport aux autres femmes est pareil au mérite du tharîd par rapport à tous les autres aliments.

 

Cela est stipulé par le hadith du Messager d’Allâh -prière et salut sur lui- dans lequel il dit :

 

«Parmi les hommes, beaucoup furent parfaits, mais parmi les femmes, seules Aciya, la femme du pharaon, et Meryem, fille de ‘Imrân étaient parfaites.

Mais le mérite de ‘Aïcha sur les femmes, est pareil au mérite du tharîd sur les autres aliments.»

Rapporté par les deux Cheikhs (el Boukhârî et Mouslim) dans leurs Authentiques, d’après le hadith d’Aboû Moûça El Ach‘arî -qu’Allâh l’agrée-.

 

Commentant ce hadith, les savants ont dit :

 

Cela veut dire que le tharîd composant chaque nourriture est meilleur que la soupe ; ainsi le tharîd de viande est meilleur qu’une soupe sans tharîd ; et un tharîd sans viande est meilleur que sa soupe.

 

Quant à ce qui est voulu par ce caractère de « meilleur », c’est le bienfait, le fait d’en être rassasié et qu’il soit facile à avaler et exquis ; la facilité de le consommer ; et le fait que la personne est capable d’en manger à satiété et de façon assez prompte, et ainsi de suite.

 

Ainsi le tharîd est meilleur que toute soupe et tout autre aliment, et le mérite de ‘Aïcha par rapport aux autres femmes est plus important tel qu’est l’importance du tharîd par rapport aux autres nourritures. 

 

- Fait partie également de ses vertus, Ô croyants ! Le fait que c’est de sa bénédiction pour cette Nation croyante qu’elle soit -qu’Allâh l’agrée- la cause de la Descente du Verset du tayammoum «ablution sèche», tel qu’il est parvenu dans Les Deux Sahîh

 

D’après elle -qu’Allâh Très-Haut soit-Il l’agrée-, elle a dit :

 

«[Un jour] nous sortîmes avec le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- dans un de ses voyages, et une fois arrivés à el beydê’ ou à dhêt el djeych , ma chaîne se coupa [et je la perdis], ce qui amena ainsi le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- à s’arrêter et la chercher ; les gens aussi se mirent à la chercher avec lui, alors qu’il n’y avait pas d’eau [dans cet endroit-là].

Suite à cela, les gens vinrent voir Aboû Bakr -qu’Allâh Très-Haut l’agrée- et lui dirent : Ne vois-tu pas ce qu’avait fait ‘Aïcha ?

Elle a occasionné l’arrêt du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- et des gens, sans qu’il y ait d’eau ni eux-mêmes aussi n’en ont ! Aboû Bakr -qu’Allâh l’agrée- vint alors à moi tandis que le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- dormait en posant sa tête sur ma cuisse ; il me dit : Tu as retenu le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- et les gens alors qu’il n’y a pas d’eau, ni [ici] et ni avec eux !

‘Aïcha dit : Aboû Bakr me fit des reproches, et me dit ce qu’Allâh avait voulu qu’il me dise tout en me pointant avec sa main dans ma hanche, mais je ne pouvais bouger du fait que le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- posait sa tête sur ma cuisse.

Le Messager d’Allâh -prière et salut sur lui- se réveilla au matin sans avoir d’eau. Ainsi, Allâh fit descendre le Verset du tayammoum, et sur ce, Ouceyd Ibn El Houdayr -qu’Allâh Très-Haut soit-Il l’agrée- dit : Ce n’est pas votre première bénédiction, ô vous la famille d’Aboû Bakr !

‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée- dit : Après nous déplaçâmes le dromadaire sur lequel j’étais transportée, et nous retrouvâmes ma chaîne en-dessous».

 

[Qu’Allâh Le Très-Haut l’agrée et la satisfasse]. 

 

Et dans la version de l’imam Ahmed, qui est dans el Mousned : elle a dit :

 

«Allâh a ainsi fait descendre (instaurer) la dispense de pratiquer le tayammoum.

Elle dit : Les gens se mirent à faire le tayammoum et prièrent.

Elle dit : Suite à la venue, de la part d’Allâh, de la dispense en faveur des musulmans, mon père dit : Par Allâh, je savais ma fille que tu es bénie, combien Allâh a mis de bénédiction et de facilité pour les musulmans en les faisant arrêter !»

 

Ô Croyants !

 

Malgré la multiplicité de ses mérites et vertus, elle craignait les éloges et s’en éloignait, -qu’Allâh l’agrée-.

 

El Boukhârî a rapporté dans son Sahîh qu’ibn ‘Abbês -qu’Allâh les agrée- lui demanda [une fois] la permission d’entrer chez elle avant qu’elle ne soit morte, car elle était malade.

 

«Elle a dit : Je crains qu’il me fasse des éloges.

On lui dit : Mais c’est le cousin (paternel) du Messager d’Allâh et un des musulmans notables !

Alors, elle dit : Permettez-lui d’entrer. Ainsi une fois entré chez elle, il dit : Comment te sens-tu ?

Elle répondit : Je me sens bien si je crains pieusement Allâh! Il lui dit : Tu es bien si Allâh le veut.

Tu es l’épouse du Messager d’Allâh, et il n’a jamais épousé une femme vierge à part toi ; ton excuse (innocence) est descendue du ciel.

Ensuite entra Ibn Az-Zoubeyr qui croisa [Ibn ‘Abbês] à sa sortie. ‘Aïcha dit à Ibn Az-Zoubeyr : Ibn ‘Abbês est entré et m’avait loué, mais j’aurais aimé que je sois complètement oubliée !»

 

Qu’Allâh -Très-Haut- l’agrée ainsi que tous les Compagnons. 

 

- Est également de ses vertus, ô croyants ! le fait que le Messager et l’Elu d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- soit mort dans sa maison et lors de son séjour chez elle (c’est-à-dire le jour où c’était son tour pour que le Prophète dorme chez elle, NDT.), [sa tête était appuyée] entre sa poitrine et son cou qu’Allâh -Très-Haut l’agrée-.

 

Elle a dit à ce sujet, tel qu’il est rapporté dans Les Deux Sahîh, et les termes de ce hadith sont ceux d’El Boukhârî :

 

«Certes, parmi les bienfaits d’Allâh sur moi, le fait que le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- soit mort dans ma maison et durant mon jour, [alors que sa tête était posée] entre ma poitrine et mon cou, ainsi que le fait qu’Allâh ait joint ma salive à la sienne au moment de sa mort.

Car, ‘Abd Ar-Rahmên est entré chez moi, tenant avec sa main un siwêk et moi j’étais en train d’appuyer contre moi le Messager d’Allâh -prière et salut sur lui-, aussitôt je vis qu’il le regardait, et je savais qu’il aimait le siwêk, je lui dis : Voudrais-tu que je te le passe ?

Il opina donc de sa tête me faisant signe de consentement ; je pris le siwêk mais celui-ci était dur (et ne put se frotter avec) ; je lui dis : Voudrais-tu que je te l’attendrisse ?

Il opina à nouveau avec la tête en me signifiant que oui.

Ainsi, je l’attendris et il le prit et se frotta [la bouche], et il y avait devant lui un récipient ou une boite -le rapporteur en doute- contenant de l’eau dans lequel il mettait les mains et essuyait son visage en disant : lê ilêha illa Allâh (nulle divinité n’est digne d’adoration si ce n’est Allâh), certes la mort a de l’agonie.»

Ensuite il tendit la main et dit : «A la compagnie la plus haute.»

Il répétait cela jusqu’à ce qu’il ait rendu l’âme, puis sa main se relâcha -sur lui la prière et le salut-». 

 

Et d’après d’autres termes d’El Boukhârî, il est indiqué qu’elle a dit à la fin du hadith :

 

«Et ‘Abd Ar-Rahmên Ibn Abî Bakr passa en tenant une palme tendre dans la main, le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- le regarda et je sus qu’il la voulait, je la pris, mâchai sa pointe, l’agita et la lui donnai ; ainsi, il se frotta [la bouche] de la plus bonne manière qu’il le faisait, puis il me la tendit et du coup sa main tomba -ou elle tomba de sa main-.

C’est ainsi qu’Allâh joignit ma salive à la sienne dans son dernier jour de ce bas monde, et dans son premier jour de l’au-delà !»

 

Ô croyants ! 

 

Ce sont très certainement d’immenses et de très nobles vertus et mérites.

 

Ils méritent sans aucun doute d’être répandus, et doivent être diffusés entre les croyants qui adorent Allâh seul.

 

Cela afin de rendre justice et d’accomplir le droit de la Mère des croyants -qu’Allâh l’agrée-, par amour pour elle et afin de la soutenir, la défendre et repousser la calomnie d’elle ; de même que par précaution de nuire au Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui-.

 

Car, Allâh -qu’Il soit Très-Haut- a promis de châtier quiconque perpètre ce péché manifeste, Il a dit -Tout-Puissant- (Traduction rapprochée) :

 

(Et il en est parmi eux ceux qui font du tort au Prophète et disent : « Il est tout oreille ». – dis : « Une oreille pour votre bien. Il croit en Allâh et fait confiance aux croyants, et il est une miséricorde pour ceux d’entre vous qui croient. Et ceux qui font du tort au Messager d’Allâh auront un châtiment douloureux. ») At-Tewba (Le Repentir), V. 61. 

 

Je dis ce que vous avez entendu et je demande à Allâh le pardon de tout péché, pour moi ainsi que vous, Il est certes Très-Pardonneur et Très-Miséricordieux. 

 

Le second sermon :

 

Louange à Allâh, Le Seigneur des mondes ; et que la Prière et le Salut soient sur notre Prophète Mouhammed, sur sa famille et tous ses compagnons.

 

Après cela, Ô croyants 

 

Certes, la crainte pieuse [at-Taqwa] d’Allâh Majestueux soit-Il- est Sa recommandation- pour les premiers et les derniers (hommes et djinns).

 

Puis sachez -qu’Allâh vous assiste- que parmi les droits du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- et les obligations qui incombent à sa Nation, la déférence et la révérence pour ceux auxquels le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- a témoigné de la déférence, pour ceux qu’il a révérés et aimés.

 

Car, sans aucun doute, le Prophète -prière et salut sur lui- n’aimait que ce qui est bon, tel qu’il est cité précédemment dans le hadith de ‘Amr Ibn El ‘As -qu’Allâh les agrée-, rapporté dans Les deux Authentiques. 

 

Les Compagnons qu’Allâh les agrée- ont su le rang de ‘Aïcha et son statut, et ils lui ont reconnu également son niveau d’érudition et son mérite.

 

Et c’est aussi cette Voie droite qu’ont empruntée ceux qui ont suivi le sentier des Compagnons, et ont marché dans leur sillage parmi les Gens de la Sounna et les Imams de la religion. 

 

En effet, L’imam At-Tirmidhi a rapporté [un hadith] dans El Djêmi‘ (Le Recueil) dont il a dit qu’il est « bon, authentique et de voie narrative unique), avec une chaîne de rapporteurs qui est la sienne, d’après Aboû Moûça El Ach‘ari -qu’Allâh l’agrée-, qui a dit :

 

«Jamais un hadith ne nous a posé problème nous les compagnons du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui-, et dont nous interrogions ‘Aïcha sans que nous en ayons trouvé de la science auprès d’elle.»

Ce hadith est authentifié par El Albêni. 

 

Mesroûq Ibn El Adjda‘ -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, un vénérable Têbi‘i, a dit :

 

«J’ai vu les plus grands cheikhs parmi les compagnons de Mouhammed -prière et salut d’Allâh sur lui- l’interroger au sujet de (la science de) l’héritage». 

 

Et il avait pour habitude, je veux dire Mesroûq -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, quand il citait des hadiths rapportés par ‘Aïcha, de dire :

 

«La Véridique, fille du Véridique, la bien-aimée du bien-aimé d’Allâh, l’innocentée d’au-dessus de sept cieux m’a cité ce hadith… [Et il le mentionne à son tour]». 

 

Et l’imam Az-Zouhrî, le vénérable Têbi‘i disait :

 

«Si on rassemblait la science de ‘Aïcha avec la science de toutes les autres femmes, sans aucun doute celle de ‘Aïcha sera meilleure !» 

 

Et l’imam Ibn Kathîr -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit :

 

«De toutes les nations, il n’y avait pas une femme qui pourrait être l’égale de ‘Aïcha, que ce soit dans sa mémorisation, sa science, son éloquence ou sa raison.» 

 

Et el Hêfidh Adh-Dhahabî a dit :

 

«De toutes les femmes de cette Nation, elle était absolument celle qui avait la plus grande compréhension de la religion [fiqh].

Je ne connais pas, dans le Nation de Mouhammed, voire parmi toutes les femmes de façon absolue, une femme plus érudite qu’elle !» 

 

Et puis sachez -qu’Allâh vous assiste !- : tout ce qui vient d’être cité et éclairé est [la croyance] professée par tous les partisans du Tewhîd (unicité d’Allâh) et de la Sounna au sujet des Compagnons de manière générale -qu’Allâh les agrée-, et au sujet des Gens de la maison du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- [êl el beyt] de manière spécifique, et au sujet de ses pures épouses, les Mères des croyants de façon plus spécifique dont ‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée-.

 

Quant aux contradicteurs des Gens de la Vérité et de la Foi parmi les Rawâfid, qu’Allâh les enlaidissent !, les ennemis des compagnons du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui-, ils ont un positionnement contre les Mères des croyants de façon générale, et un autre de manière spécifique contre ‘Aïcha et Hafsa.

 

Cela parce qu’elles sont les filles respectives d’Aboû Bakr et ‘Oumar -qu’Allâh les agrée-.

 

Et, la haine et l’hostilité des Rawâfid (chiites) à leurs pères se sont transposées vers elles.

 

Pas de capacité ni de force que par Allâh ! 

 

Ainsi, font partie de leurs croyances, qu’Allâh les enlaidissent !, et du nombre de leurs paroles perverties et fourvoyées, telles qu’elles sont écrites dans les ouvrages de leurs cheikhs confirmés, chez eux : le fait de les désavouer et de les maudire, ainsi que d’accuser ‘Aïcha d’avoir commis ce dont Allâh l’a innocentée …

 

Ainsi que d’autres paroles qui témoignent d’un état d’hypocrisie et de mécréance chez les Rawâfid, qu’Allâh nous en préserve !

 

Cette parole diffamatoire, Ô croyants, en plus de croire qu’elle est une très grave et grandiose nuisance à elle -qu’Allâh l’agrée-, elle l’est aussi pour le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- !

 

Comment ne le serait-elle pas alors qu’elle est un tort direct à lui -prière et salut d’Allâh sur lui- ?!

 

Et les Gens de la Sounna et du Groupe, les savants de la Vérité et de la Foi, sont unanimes que quiconque insulte ‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée-, la diffame en l’accusant de ce dont Allâh l’a innocentée, est donc un mécréant, ne croyant pas en Allâh Le Sublime.

 

Cela pour de multiples raisons dont : 

 

Premièrement : Le fait de renier le Noble Qour’ên où est révélée son innocence de ce mensonge manifeste.

 

L’imam Mêlik, l’imam des Gens de la Sounna et du Groupe a dit :

 

«Celui qui insulte ‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée- doit être tué.

On lui dit : Pourquoi ?

Il dit : Celui qui l’accuse (la diffame) a alors contrarié le Qour’ên».

Tiré du livre As-Sârim El Mesloûl. 

 

Et Ibn Chou‘bên a dit dans sa version d’après l’imam Mêlik -qu’Allâh lui fasse miséricorde- qu’il avait dit quand on l’avait interrogé :

 

«Pourquoi le tuer ? »

Il a dit : « Parce qu’Allâh -Très-Haut- dit (Traduction rapprochée) :

(Allâh vous exhorte à ne plus jamais revenir à une chose pareille si vous êtes croyants.) El Ahzêb (Les Coalisés), V. 17 ; ainsi celui qui y revient a donc mécru en Allâh».

Tiré du livre Ach-Chifê d’el Qâdî ‘Ayyâd.

 

Et El Qâdî Aboû Ya‘la a dit :

 

«Celui qui diffame ‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée- en l’accusant de ce dont Allâh l’a innocentée est donc mécréant, il n’y a pas de divergence sur ce point.»

 

Et l’imam Ibn Kathîr -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit :

 

«Les savants -qu’Allâh leur fasse miséricorde- sont tous unanimes à dire : quiconque l’insulte après cela et l’accuse de ce péché après ce qui est mentionné dans ce Verset a donc mécru, car il s’oppose obstinément au Qour’ên».

Tiré de son Exégèse. 

 

Et l’érudit Ibn Hezm -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit en commentant les propos précédents de l’imam Mêlik -qu’Allâh lui fasse miséricorde- :

 

«La parole de Mêlik ici est correcte, car il s’agit d’une apostasie à part entière, d’un démenti envers Allâh dans ce qu’Il a informé au sujet de son innocence».

Tiré du livre El Mouhalla.

 

Et l’imam Ibn El Qayyim -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit dans son ouvrage Zêd El Ma‘êd :

 

«La Nation est d’accord que celui qui la mécréance est mécréant». 

 

Deuxièmement : Cette diffamation constitue un tort et un dénigrement envers le Messager d’Allâh -prière et salut sur lui-.

 

Et il est connu, Ô croyants, qu’il est de la croyance des Gens de la Sounna et du Groupe que la nuisance au Messager d’Allâh -prière et salut sur lui- est une mécréance, et ce de façon unanime (consensuelle). 

 

L’érudit El Qourtobî -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit dans son Exégèse à Sa Parole -Très-Haut soit-Il- (Traduction rapprochée) (Allâh vous exhorte à ne plus jamais revenir à une chose pareille si vous êtes croyants.), il a dit :

 

«Cela veut dire au sujet de ‘Aïcha.

Une telle parole ne peut être que pareille à celle que l’on dirait d’une personne de façon spécifique (le Prophète), ou d’une autre qui est du même rang qu’elle telles que les épouses du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-.

Cela tellement la nuisance occasionnée au Prophète -prière et salut sur lui-, dans son honneur et sa famille.

C’est une mécréance de la part de son auteur». 

 

En outre, parmi les hadiths qui prouvent que la diffamation contre ‘Aïcha ou n’importe quelle autre épouse du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- est une nuisance et un tort contre le Prophète -sur lui la prière et le salut-, le hadith du Mensonge (diffamation : el ifk), qui est très connu et célèbre, rapporté d’après ‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée- par les deux cheikhs, El Boukhâri et Mouslim, dans leur Deux Sahîh dans lequel elle a dit, et c’est un long hadith :

 

«… Ainsi se leva le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- et demanda qu’on le justifie de ce que dit contre lui ‘Abd Allâh Ibn Oubeyy Ibn Saloûl, elle a dit : Le Messager d’Allâh -prière et salut sur lui- a dit lors qu’il se tenait sur le minbar :

«Ô groupe des musulmans, qui me justifiera d’un homme dont la nuisance a atteint les gens de ma maison ?…»»

 

Son dire -prière et salut d’Allâh sur lui- : «Qui me justifiera ?» veut dire qui me rendra justice et établira mon excuse si je me charge moi-même de rendre justice [en punissant] cet homme pour le tort qu’il m’avait causé [en diffamant] mon épouse.

 

Il est ainsi avéré que le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- a été nuis de sorte qu’il ait demandé qu’on lui rende justice. 

 

Et les croyants qui n’ont pas été portés par le chauvinisme ont dit : Ô Messager d’Allâh, ordonne-nous de leur couper les cous.

 

Ainsi le Prophète -prière et salut sur lui- n’a pas reproché à Sa‘d de lui avoir demandé de leur ordonner de frapper leurs cous.

 

Ceci est mentionné par l’imam Ibn Teymiyya -qu’Allâh lui fasse miséricorde- dans son livre As-Sârim El Mesloûl. 

 

De plus, porter atteinte à ‘Aïcha -qu’Allâh l’agrée- contient d’une autre part un dénigrement au rang du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, car Allâh -Majestueux et Très-Haut soit-Il- a dit (Traduction rapprochée)

 

(Les mauvaises [femmes] aux mauvais [hommes]) An-Noûr (La Lumière), V. 26. 

 

L’imam ibn Kathîr -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit :

 

«C'est-à-dire, Allâh n’a déterminé que ‘Aïcha soit une épouse pour Son Messager -prière et salut d’Allâh sur lui- que parce qu’elle est bonne, car le Prophète est le plus bon de tous les bons parmi les humains ; et si elle était mauvaise, elle ne lui aurait pas convenue ni religieusement et ni par destin.

C’est pourquoi Allâh -Majestueux et Très-Haut soit-Il- a dit (Traduction rapprochée) (Ceux-là sont innocents de ce que les autres disent.) An-Noûr, V. 26.

 

Ses propos sont achevés, qu’Allâh lui fasse miséricorde. 

 

Craignez donc Allâh serviteurs d’Allâh, et reconnaissez le mérite de cette Véridique, la fille du Véridique, la bien-aimée du Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- ; prenez soin de son droit et des droits du reste des Mères des croyants, des purs gens de la maison du Prophète et de ses compagnons qu’Allâh les agrée ; ainsi serez-vous auprès de votre Seigneur du nombre de ceux qui auront les Jardins du Délice (le Paradis).

 

Ô Allâh !

 

Accorde la puissance à l’islam et aux musulmans, et humilie la mécréance et les mécréants ; et accorde la victoire, Ô Allâh, à Tes serviteurs qui t’adorent seul !

 

Ô Allâh, accorde la puissance à la Sounna et ses partisans partout où ils se trouvent, et rabaisse l’hérésie (la bid‘a) et ses partisans partout où ils se trouvent.

 

Allâh, fais que les gouverneurs des musulmans soient ceux qui sont le meilleurs, et repousse d’eux ceux qui sont mauvais.

 

Allâh ! Accorde-nous la sécurité dans nos pays, et réforme, ô Allâh, nous dirigeants et fais que notre gouvernance soit composée de ceux qui te craignent pieusement et accomplissent les œuvres qui te satisfont, Ô Seigneur des mondes !

 

Ô Allâh, nous Te demandons pardon, Tu es certes Pardonneur ; et envoie sur nous du ciel une pluie en abondance, Ô Allâh qu’elle soit une averse de miséricorde, non une averse de destruction, de châtiment ou d’inondation. 

 

«Gloire à ton Seigneur, Le Seigneur de la puissance.

Il est au-dessus de ce qu’ils décrivent !

Et paix sur les Messagers, et Louange à Allâh, Seigneur de l’univers !»

 

Traduit de l’arabe par Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên El Bidjê’î
 Publié par ajurry.com

Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry - الشيخ عبدالله بن عبد الرحيم البخاري

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Clarification de Cheikh Oubeyd Al-Djabiri vis-à-vis du noble compagnon Ka'b ibnou Malik رضي الله عنه (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Clarification de Cheikh Oubeyd Al-Djabiri vis-à-vis du noble compagnon Ka'b ibnou Malik رضي الله عنه (vidéo)

Question :

 

Vous avez cité dans une conférence, dans l'explication du hadith de Houdheyfa bnou el yémen رضي الله عنه :

 

"Nous étions dans un mal et une jahiliya..."

 

que Ka3b bnou Malik a dit :

 

"Par Allah je craignais ma mort et celle du prophète alors que j'étais dans cet état"

 

Et vous avez dit :

 

"il craignait sa mort et celle du prophète صلى الله عليه وسلم alors qu'il était en quarantaine car s'il était mort dans cet état la il serait mort égaré-égareur; sauf si Allah avait fait descendre sur lui Son pardon.

 

Et si le prophète صلى الله عليه وسلم était mort Ka3b ibn Malik serait resté en quarantaine du fait de la rupture de la révélation à la mort du prophète صلى الله عليه وسلم!

 

Et ceux qui pêchent en eau trouble disent qu'il y a, dans votre parole, un manque de respect à ce grand compagnon qu'est Ka3b ibn Malik quand vous avez dit : 

 

"s'il était mort dans cet état la il serait mort égaré-égareur".

 

Mais nous, nous savons que vous respectez les compagnons et nous souhaitons que vous nous éclaircissiez ce sujet afin de réfuter leurs ruses et stratagèmes.

 

Réponse :

 

BismiLlah wa elhamdouliLlah wa sallah Allah 3ala nabyinâ Mohammed wa 3ala ahlihi wa sahbihi adjma3ine. Amma ba3d,

 

Il n'y a rien d'étrange que des personnes prennent des paroles avec haine et jalousie, et prennent des paroles dans un sens non voulu.

 

Premièrement : La personne juste prend la parole du début jusqu'à la fin pour que son sens lui soit clarifié.

 

Deuxièmement : Par rapport à celui qui pense avoir constaté cette erreur de moi, moi je ne suis pas infaillible, à l'abri de l'erreur et je ne prétend pas à l'infaillibilité.

 

Personne ne l'est hormi le prophète صلى الله عليه وسلم.

 

L'infaillibilité se trouve dans le livre d'Allah et dans Sa sounna et ce qui a été rapporté authentiquement du prophète صلى الله عليه وسلم en paroles et actes. 

 

C'est cela qui est infaillible ainsi que le consensus des compagnons رضي الله عنهم.

 

Et quel consensus peut-il y avoir aprés le consensus des compagnons رضي الله عنهم ?!

 

Celui-ci est accepté des gens de science et il est infaillible que la preuve soit connue ou non !

 

Na3am.

 

Moi j'ai dit cette parole (sur ka3b ibn Malik) en public et pas dans une assise privée, et je l'ai certes dite selon ma compréhension de ce qu'a dit Ka3b ibn Malik car il craignait de mourir sur l'égarement.

 

Lorsque j'ai médité sur cette parole il m'est apparue que j'ai parlé sans détailler et cela est une faute.

 

Donc après l'avoir dite, j'ai changé son sens dans une rissala qui sera publiée dans peu de temps inchaAllah et qui aura pour titre :

 

"إمداد أهل الأثر بشرح حديث حذيفة : "إنا كنا في جاهلية وشر

 

"Imdad ahli l-athar bi ch-chahri al hadith Houdheyfa رضي الله عنه "kounna fî jahiliyati wa charr"".

 

J'y explique son sens en le séparant en deux points, et j'écris que Ka3b رضي الله عنه craignait de mourir sur l'égarement.

 

Dans cette affaire il n'y a pas de divergence parmi les gens de science.

 

Il craignait le fait de mourir sur l'égarement !

 

Et ici s'impose la distinction de sa mort avant celle du prophète صلى الله عليه وسلم et ce qui fait partie de l'invisible que personne ne sait, est-ce qu'une révélation serait descendue pour le disculper ou non ?!

 

Mais si le prophète صلى الله عليه وسلم meurt la révélation cesse.

 

La révélation s'arrête à la mort du prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Donc si le prophète صلى الله عليه وسلم était mort avant Ka3b ibn Malik رضي الله عنه alors qu'il était toujours en quarantaine ce boycott aurait continué !

 

Cela est clair et cela doit être compris ainsi et c'est ce que j'affirme dans cette affaire.

 

Na3am.

 

Traduction Mounir Abou Ismael

 

De 1mn30 à 6mn28

 

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - الشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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معاوية بن أبي سفيان في قلوب أهل السنة والحديث (dossier)

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معاوية بن أبي سفيان في قلوب أهل السنة والحديث (dossier)

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Abdul Qadir Al-Junayd - الشيخ عبد القادر بن محمد الجنيد

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عقيدة أهل السُّنَّة والجماعة في الصحابة الكرام رضي الله عنهم وأرضاهم (dossier)

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عقيدة أهل السُّنَّة والجماعة في الصحابة الكرام رضي الله عنهم وأرضاهم (dossier)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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Celui pour qui le trône a bougé...

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Celui pour qui le trône a bougé...

L’Imam an-Nassai رحمه الله a rapporté dans son Sounan (No.2055) :

 

Ishaq ibn Ibrahim nous a rapporté de ‘Amr ibn Mohammed al-‘Anqazi qui a rapporté de Ibn Idriss qui a rapporté de ‘Ubaydullah, de Naafi, de Ibn Omar : Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit (au sujet de Sa’d ibn Mouadh) :

 

"Il est celui pour qui le trône a bougé, les portes des cieux se sont ouvertes, et celui pour qui 70000 anges ont assisté à sa janaza.

 

Il a certes été serré une fois puis relâché (il lui a été donné de l’espace)."

 

Shaykh al Albani a dit : "Sahih"

 

As Souyouti dans son annotation du "Sounan Nassai", de même que As-Sindi aussi, ont déclaré: « Al-Bayhaqi a ajouté dans son livre "Adhaboul-Qabr" : Il s’agit de Sa’d ibn Mouadh (سعد بن معاذ).

 

Il a aussi ajouté dans "Dalaa.ilun-Nubuwwah" : Al Hasan (Al Basri) a dit :

 

"Le trône a bougé pour lui de joie pour son âme."

 

Traduit par Abu Ubaydillah Abdel Karim al Faransi

Publié par abuubaydillah.wordpress.com

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Omar رضي الله عنه a-t-il enterré sa fille vivante dans la période antéislamique ?

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Omar رضي الله عنه a-t-il enterré sa fille vivante dans la période antéislamique ?

Question :

 

Omar رضي الله عنه a-t-il enterré sa petite fille vivante ?

 

La réponse est :

 

Non.

Voici une réfutation à tous ceux qui prétendent le contraire,

comme nous pouvons l’entendre

lors de certains sermons, prêches et assises.

 

Voici ce qui est répandu à ce sujet :

 

Omar رضي الله عنه était assis en compagnie de certains compagnons.

Il s’est mis un peu à rire puis à pleurer.

Les personnes présentes lui ont demandé la raison de cela.

Il répondit : « dans la période antéislamique nous fabriquions des statues avec de la patte de datte afin de les adorer, puis nous les mangions. Et ceci est la cause de mon rire. Quant à mes pleurs, j’avais une fille que je m’apprêtais à enterrer vivante. Je l’ai emmené avec moi puis j’ai creusé un trou. Elle s’est mise à nettoyer ma barbe (pleine de terre). Puis je l’ai enterré vivante ».

 

Le plus étonnant est que tu trouves des personnes qui ne connaissent rien de la religion et n’en retiennent rien si ce n’est ce récit, alors qu’il est nul, inventé et fabriqué de toutes pièces.

 

Parmi ce qui prouve sa fausseté et sa faiblesse :

 

- Il n’est pas mentionné dans les livres de la sunnah, de hadith, de athars ou d'histoires.

 

- Son origine est inconnue sauf auprès des ennemis Rawâfidh sans preuves ni arguments

 

- Il est connu que la 1ère femme que Omar épousa fut Zaynab la sœur de 3othman Ibn Madh3oun et de Qudâmah.

 

Elle enfanta de lui Hafsa, AbdeLlah et AbdeRahmen l’ainé comme l’a rapporté Ibn Kathîr dans El Bidâyah wan-nihâyah.

 

El Wâquidî, Ibnoul Kelbî et d’autres rapportent que la naissance de Hafsa eut lieu cinq années avant la mission prophétique (el ba3thah), comme cela est mentionné dans El Mustadrak et ailleurs.

 

D’après Omar, رضي الله عنه :

 

« ma femme a mis au monde Hafsa alors que Quraysh construisaient la Ka3bah cinq années avant la mission prophétique ».

 

Hafsa est donc la plus âgé de ses filles.

 

Pourquoi ne l’a-t-il donc pas enterré vivante, elle qui est à l’origine de sa Kounya (surnom) Abou Hafs, vu que c’était la coutume à leur époque !

 

Et pourquoi aurait-il enterré uniquement celle qui est plus jeune qu’elle !

 

Pourquoi cet enterrement serait resté sous silence par ses proches alors que chacun d’entre eux fut nommément désigné !

 

Nous avons eux connaissance, par exemple, des femmes qu’Omar a épousé avant l’Islam, puis après, alors qu’aucune référence qui corrobore ce récit (de l’enterrement de sa fille) n’a été trouvée.

 

(Voir la biographie de la mère des croyants Hafsa رضي الله عنها dans El Isâb de Al hâfidh Ibn Hajar 7/582)

 

- Cette pratique n’était pas répandue chez les arabes, et donc ni chez les banî 3âdî et encore moins dans la famille de Omar où vécut Fâtima sa sœur et Hafsa l’ainée parmi les filles.

 

- Omar est celui qui rapporta le hadith de Qays Ibn 3âssim lorsque ce dernier interrogea le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم au sujet du verset (traduction rapprochée) :

 

« lorsque l’on demandera à la fille enterrée vivante pour quelle raison a-t-elle été tué » (At-Takwîr 81, v8-9).

 

Abderrazek rapporte ce hadith d’après Isra’il, d’après Samâk Ibn Harb, d’après An-Nu3mân Ibn Bachir, d’après Omar ibn Khattab :

 

« Ô Messager d’Allâh j’ai enterré vivantes certaines de mes filles dans la période antéislamique ».

Il lui dit : « affranchit un esclave pour chacune d’entre elle ».

Il répondit : « Ô Messager d’Allâh je possède plutôt des chameaux (mais pas d’esclave).

Il lui dit alors : « offre en sacrifice un chameau pour chacune de tes filles enterrées vivantes ».

 

Habou Hâtim a également rapporté ce hadith avec un ajout concernant le nombre de fille que Qays avait enterré, à savoir huit.

 

Comment donc Omar peut-il rapporter des autres au sujet du verset et délaisser ce que lui-même aurait commis !

 

Si ce récit était vrai il aurait commencé par d’abord rapporter ce que lui aurait commis.

 

Ce récit est donc un mensonge des rawâfidh, et il incombe à chacun de vérifier d’où il prend la science.

 

Qu’Allâh donne ce que méritent ceux qui injectent leur venin sur les compagnons en général et sur les deux cheikhs (Abou Bakr & Omar) en particulier.

 

Publié par lamektaba.over-blog.com

هل وأد عمر ابنته في الجاهلية؟

الجواب  : لا 

الآن وبعد قراءة الكلام المرفق وجب علي وعليكم أن نرد على كل من قال أن عمر بن الخطاب قد وأد ابنته في الجاهلية .إخواني الكراملقد شاع على ألسنة الكثير من الخطباء والوعَّاظ أنّ عمر بن الخطاب رضي الله عنه كان قد وأد ابنته في الجاهلية، ولطالما سمعنا هذه القصة على المنابر وفي المحاضرات والمواعظ، وخلا‌صة القصة : "أنه رضي الله عنه كان جالساً مع بعض أصحابه، إذ ضحك قليلا‌ً، ثم بكى، فسأله مَن حضر، فقال: كنا في الجاهلية نصنع صنماً من العجوة، فنعبده، ثم نأكله، وهذا سبب ضحكي، أما بكائي، فلأ‌نه كانت لي ابنة، فأردت وأدها، فأخذتها معي، وحفرت لها حفرة، فصارت تنفض عن لحيتي، فدفنتها حية". والعجيب أنّك تجد المرء من العوام لا‌ يفقه من الإ‌سلا‌م شيئا ولا‌ يحفظ من شرائعه أمرًا إلا‌ّ قصة وأد عمر لا‌بنته!!والحقيقة المذهلة التي يتحمّل مسؤوليتها الخطباء والوعاظ أنّ هذه القصة باطلة وموضوعة وملفقة على أمير المؤمنين عمر بن الخطاب رضي الله عنه، والعجيب أنّه لا‌ ذكر لها في كتب السنة والحديث أو كتب الآ‌ثار والتاريخ، ولا‌ يعرف من مصادرها إلا‌ ما يكذبه الرافضة الحاقدون من غير دليل ولا‌ حجة.

والأ‌صل أنه لا‌ يُثْبَت مثل ذلك إلا‌ّ بإسناد ثابت ، وليس لدينا إسناد ثابت بأن عمر رضي الله عنه فعل ذلك فعلا‌ً.

وممّا يؤكد زيفها ووضعها:١- أنّه من المعلوم أن أول امرأة تزوجها عمر - رضي الله عنه - هي زينب بنت مظعون أخت عثمان وقدامة فولدت له حفصة وعبد الله وعبد الرحمن الأ‌كبر كما جاء في البداية والنهاية لا‌بن كثير: قال الواقدي وابن الكلبي وغيرهما تزوج عمر في الجاهلية زينب بنت مظعون أخت عثمان بن مظعون فولدت له عبد الله وعبد الرحمن الأ‌كبر وحفصة رضي الله عنهم. وكان ميلا‌د حفصة قبل البعثة بخمس سنين كما جاء في المستدرك وغيره عن عمر رضي الله عنه قال: ولدت حفصة وقريش تبني البيت قبل مبعث النبي صلى الله عليه وسلم بخمس سنين، ولهذا فهي أكبر بنات عمر فلماذا لم يقم عمر بن الخطاب رضي الله عنه بوأد ابنته حفصة رضي الله عنها وهي ابنته الكبرى والتي تكنى بها أبا حفص؟، ولماذا يئد من هي أصغر منها؟ ولماذا انقطعت أخبار من وئدت فلم يذكرها أحد من أقاربها ولم نجد لها ذكرا في أبنائه؟ فقد سموا لنا جميعا وسمي لنا من تزوجهن عمر في الجاهلية والإ‌سلا‌م، ولم نقف فيما اطلعنا عليه من المراجع على شيء يوثق به في هذا الأ‌مر. (انظر ترجمة أم المؤمنين حفصة رضي الله عنها في "الإ‌صاب" للحافظ ابن حجر (7/582 

٢لم يعرف في بني عدي الذين ينتسب إليهم الفاروق وأد البنات بدليل أن أخته فاطمة بقيت حية حتى تزوجت سعيد بن زيد ابن عم عمر بن الخطاب .٣- بعد بحث في كتب الأ‌حاديث والتخريج لم أجد له اثر إلا في كتب الرافضة وعدم ورودها في كتب السنة والحديث أو كتب الآ‌ثار والتاريخ دليل قاطع على بطلا‌نها.

وأخيراً فإن مسألة الطعن في الصحابة عن طريق القصص التي ظاهرها " البراءة " كثيرة جدًا. لذا ينبغي على المرء أن يتثبت وأن يعرف من أين يأخذ العلم. وهذه القصة من اختلا‌ق الروافض ، والمتهم باختلا‌قه هو الرافضي الخبيث نعمة الله الجزائري صاحب الأ‌نوار النعمانية ، وللتغطية يستعمل مصطلح "روي عنه    

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Les mérites de 'AbduLlah ibn Mas'ud رضي الله عنه (vidéo)

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Les mérites de 'AbduLlah ibn Mas'ud رضي الله عنه (vidéo)

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Personne ne peut être meilleur que les compagnons رضي الله عنم (audio)

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Personne ne peut être meilleur que les compagnons رضي الله عنم (audio)

Question :

 

Qu’Allâh soit bienfaisant envers vous honorable Cheikh.

 

Est-ce que cette parole est correcte :

 

«De manière générale, les compagnons sont meilleurs que ceux qui sont venus après eux, cependant il est possible que l’on trouve parmi ces derniers certaines personnes meilleures que certains compagnons.» ?

 

Réponse :

 

Ceci est un mensonge.

 

Ceci est un mensonge.

 

Personne ne peut être meilleur que les compagnons, que ce soit de manière individuelle ou générale.

 

Les compagnons sont la meilleure génération de la communauté de manière individuelle et générale.

 

Quant à ceux qui sont venus après, il leur suffit de les suivre et de les prendre comme modèles. 

 

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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le rire de 'Aisha رضي الله عنها

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Le rire de 'Aisha رضي الله عنها

De Urwa qu'Aisha رضي الله عنها a dit:

 

"Quand je voyais que le Prophète صلى الله عليه وسلم était de bonne humeur je lui disait : "Ô Prophète d'Allah ! Invoque Allah pour moi."

 

Il disait : "Ô Allah ! Pardonne à Aisha ses péchés du passé et futur et tout péché qu'elle a caché et qu'elle a fait en public."

 

Alors Aisha riait jusqu'à ce que sa tête tomba sur les genoux du Prophète d'Allah صلى الله عليه وسلم en raison de son rire.

 

Alors il a dit : "Est-ce que mon invocation te plaît?"

 

Alors, elle répondit : "Et pourquoi ton invocation me déplairait?"

 

Alors il a dit : "Par Allah! C'est l'invocation que je fais pour ma nation dans chaque prière."

 

Silsilah, numéro 2254, déclaré comme hadith Hasan par Cheikh Al Albany

copié de twitter.com/Minhajsunna

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L'entrée en islam de la mère d'Abou Houreira

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L'entrée en islam de la mère d'Abou Houreira

D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée) :

 

"J'appelais ma mère à l'Islam alors qu'elle était associatrice.

 

Un jour je l'ai appelé à l'Islam et elle m'a fait entendre sur le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) ce que je déteste.

 

Je me suis rendu auprès du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) alors que je pleurais.

 

J'ai dit: "Ô Messager d'Allah ! J'appelle ma mère à l'Islam mais elle refuse. Aujourd'hui je l'y ait invité et alors elle m'a fait entendre te concernant ce que je déteste. Ainsi invoque Allah pour qu'il guide la mère de Abou Houreira."

 

Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: "Ô Allah! Guide la mère de Abou Houreira!".

 

Alors je suis sortit heureux suite à l'invocation du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) et une fois arrivé à la porte je l'ai trouvé fermée.

 

Ma mère a entendu le bruit de mes pas et elle a dit : "Reste à ta place ô Abou Houreira!"

 

J'ai entendu le bruit que fais l'eau.

 

Elle a fait le ghousl, a mis sa robe et son voile et a ouvert la porte puis a dit : "Ô Abou Houreira! J'atteste de La Ilaha illa Allah et j'atteste que Mohamed est le serviteur d'Allah et son Messager."

 

Alors je suis retourné auprès du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) en pleurant de joie et j'ai dit: "Ô Messager d'Allah! Reçois la bonne nouvelle, certes Allah a exaucé ton invocation et a guidé la mère de Abou Houreira!"

 

Le prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a loué Allah, lui a fait des éloges et a prononcé des paroles de bien.

 

J'ai dit: "Ô Messager d'Allah! Invoque Allah pour que ses serviteurs croyants nous aiment moi et ma mère et pour que nous les aimions également."

 

Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: "Ô Allah! Fais que ton serviteur ci et sa mère soient aimés par tes serviteurs croyants et que eux aiment les croyants également".

 

 

Ainsi il n'y a pas un croyant qui a été crée et a entendu parlé de moi ou m'a vu sans qu'il ne m'aime."

 

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال

كنتُ أدعو أمي إلى الإسلامِ وهي مشركةٌ . فدعوتُها يومًا فأسمعَتْني في رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ ما أَكره . فأتيتُ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ وأنا أبكي . قلتُ : يا رسولَ اللهِ ! إني كنتُ أدعو أمي إلى الإسلامِ فتأبى عليَّ . فدعوتُها اليومَ فأسمعَتْني فيك ما أكره . فادعُ اللهَ أن يهديَ أمِّ أبي هريرةَ . فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ اللهمَّ ! اهْدِ أمَّ أبي هريرةَ فخرجتُ مُستبشرًا بدعوةِ نبيِّ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ . فلما جئتُ فصرتُ إلى البابِ . فإذا هو مُجافٍ . فسمعتْ أمِّي خشفَ قدمي . فقالت : مكانَكَ ! يا أبا هريرةَ ! وسمعتُ خَضخَضَةَ الماءِ . قال فاغتسلتْ ولبستْ دِرْعَها وعَجِلَتْ عن خمارِها . ففتحتِ البابَ . ثم قالت : يا أبا هريرةَ ! أشهدُ أن لا إله إلا اللهُ ، وأشهد أنَّ محمدًا عبدُه ورسولُه . قال فرجعتُ إلى رسولِ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ ، فأتيته وأنا أبكي من الفرحِ . قال قلتُ : يا رسولَ اللهِ ! أَبشِرْ قد استجاب اللهُ دعوتَك وهدى أمَّ أبي هريرةَ . فحمد اللهَ وأثنى عليه وقال خيرًا . قال قلتُ : يا رسولَ اللهِ ! ادعُ اللهَ أن يُحبِّبَني أنا وأمي إلى عباده المؤمنين ، ويحبِّبَهم إلينا . قال فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ اللهمَّ ! حبِّبْ عُبَيدَك هذا يعني أبا هريرةَ وأمَّه إلى عبادِك المؤمنين . وحبِّبْ إليهم المؤمنين فما خُلِقَ مؤمنٌ يسمعُ بي ، ولا يراني ، إلا أَحبَّني 

(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٤٩١) 

 

(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2491)

 

Les bénéfices que l'on peut tirer de ce hadith sont très nombreux

 

- le comportement que le croyant doit avoir avec ses parents qui sont mécréants

 

- le mérite de Abou Houreira (qu'Allah l'agrée) et son bon comportement avec sa mère

 

- il y a dans ce hadith 2 preuves de la prophétie du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) car Allah a immédiatement exaucé ses deux invocations

 

- le fait que celui qui rentre dans l'Islam doit faire le ghousl

 

- le comportement des croyantes pieuses vis-à-vis du hijab car une fois rentrée dans l'Islam la mère de Abou Houreira (qu'Allah les agrée) a tout de suite mis un voile

 

- le fait d'annoncer les bonnes nouvelles

 

- le fait de remercier Allah lorsqu'on nous annonce une bonne nouvelle

 

- le fait d'aimer Abou Houreira et sa mère (qu'Allah les agrée) est un signe de foi tout comme le fait de les détester est un signe d'absence de foi

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La première femme de cette communauté à croire en Allah et en Son messager...

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La première femme de cette communauté à croire en Allah et en Son messager...

Khadija bint Asad ibn Khuwailid ibn Abdul Uzza ibn-Qusai ibn Kilaab" رضي الله عنها, le Prophète salallahou aleyhi wa salaam l'a épousée à La Mecque quand il avait 25 ans et il est resté avec elle jusqu'à ce qu'Allah l'ait honoré avec son message. 

 

Elle a cru en lui et l'aida, et donc était un vizir de confiance pour lui.

 

Elle est morte 3 ans avant la hijra selon l'opinion la plus correcte, et il a été dit aussi 4 ans et il a été dit aussi que 5 ans.

 

Et elle possède des caractéristiques particulières رضي الله عنها parmi elles le fait que:

 

- le Prophète صلى الله عليه وسلم n'a pas épousé quelqu'un d'autre alors qu'il était avec elle,

- que tous ses enfants étaient d'elle, sauf Ibrahim car il était de Maariyah,

- qu'elle (khadija) était la meilleure des femmes de cette communauté.

 

Et il y a une différence d'opinion au sujet de sa supériorité sur Aisha رضي الله عنها il y a trois opinions concernant cela, la 3ème est de s'abstenir de dire qu'elle est meilleure.

 

Et j'ai questionné notre cheikh Ibn Taymiyya رحمه الله sur cette question et il a dit : 

 

"Chacune des deux a une caractéristique particulière propre à elle.

 

Ainsi, l'impact de Khadijah était au début de l'Islam, elle avait l'habitude de consoler le Prophète صلى الله عليه وسلم d'Allah, de l'affermir et de le calmer, et dépensait sa richesse pour lui, alors elle rencontra l'aube de l'Islam, et endura le mal pour l'amour d'Allah et l'amour de Son Messager, et l'aide qu'elle a donné au Prophète صلى الله عليه وسلم était à la période où il était dans un besoin des plus urgent.

 

Donc le mérite qu'elle a pour son aide et son sacrifice est quelque chose que les autres (femmes du prophète) n'ont pas.

 

Et l'impact d'Aisha رضي الله عنها possède, était à l'étape finale de l'Islam, de sorte que le mérite qu'elle possède, est pour sa compréhension de la religion et pour l'avoir transmis à la communauté et avoir fait bénéficié ses enfants (les musulmans) de la science qu'elle leur a communiqué, ceci est quelque chose que d'autres n'ont pas."

 

Ibn al-Qayyim :

 

"Tel est le sens de ce qu'il dit."

 

- Je dis : et parmi ses qualités est qu'Allah, l'Unique exempt de tout défaut, lui a envoyé ses propres (salutations) Salaam par Jibril عليه السلام et donc le ​​Prophète d'Allah صلى الله عليه وسلم l'a informé de cela. 

 

Dans son Sahih, Al-Boukhari a dit : 

 

"Ibn Sa'id Qutaibah nous a raconté: Muhammad ibn Fudail nous a raconté d'Abu Ummarah de Zur'ah de Abû Hurayrah رضي الله عنه qu'il a dit: 

"jibril vint voir le Prophète et lui dit":

"Ô Messager d'Allah !

C'est Khadijah qui vient à toi avec un plat de soupe à la viande.

Quand elle arrive à toi, salut la, au nom de son Seigneur et en mon nom et donne lui la bonne nouvelle d'avoir un palais de Qasab au Paradis, où il n'y aura aucun bruit ni aucune peine."

Al Boukhari,numero 3820 et Mouslim, numéro 2432. 

 

Et par l'existence éternelle d'Allah !

Il s'agit d'une qualité particulière qui était uniquement pour elle.

 

- Et quant à Aisha رضي الله عنها alors en vérité Jibril عليه السلام lui a passé le salaam à travers la langue du Messager صلى الله عليه وسلم. 

 

Al-Boukhari dit: 

 

Yahya ibn Bukair nous a raconté: al-Layth nous a raconté à partir de Yunus Ibn Shihab que Abou Salama a dit: 

 

"Une fois le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

"Ô Aa'ish (aisha) ! Ceci est Jibril te saluant.

Alors, elle dit : wa aleyhi salaam wa rahmatoullahi wa baarakatouhou. Tu vois ce que je ne vois pas. 

Elle s'adressait au Messager d'Allah pour la dernière phrase."

Boukhari,numero 3768 et Mouslim, numéro 2447

 

Et parmi les qualités spéciales de Khadidja رضي الله عنها c'est qu'elle ne l'a jamais blessé, jamais, et elle ne s'est jamais mis en colère, et il n'a jamais juré de ne pas avoir de relations sexuelles avec elle, pas plus qu'il ne lui a fait une réprimande douce, jamais, ni ne l'a boycotté et cela est suffisant comme vertu et mérite. 

 

Et parmi ses qualités distinctives, c'est qu'elle était la première femme de cette Oumma à croire en Allah et en Son messager. 

 

Jala’oul-Afham fi Salati was-Salaam 'alaa Khairil-Anaam

 Publié par twitter.com/Minhajsunna

 

Imam Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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