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Les conditions de la polygamie

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Les conditions de la polygamie
-Le Nombre de femmes permises



Dans la période pré-islamique (Jahiliya), la caractéristique du mariage consistait à pratiquer une polygamie débridée, allant jusqu'à huit ou bien dix épouses, la limite n'existait pas, jusqu'à ce que l'Islam arrive pour
limiter et  réorganiser la polygamie, et Allah -Le Très Haut- dit :
      

Traduction relative et rapprochée : 

« ... Épousez alors par deux, par trois ou par quatre, parmi les femmes... »

Ibn Kathir explique ce verset : 

« Allah permet, dans ce verset, aux hommes d'avoir jusqu'à quatre femmes, et ceci de Sa part constitue une tolérance et une grâce à condition de ne pas dépasser ce nombre , selon l'Unanimité, bien que les chi'ites, quand à eux permettent à tort, à l'homme d'épouser neuf femmes, ainsi que d'autres qui ont toléré plus que cela. En se basant sur le fait que le Prophète  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- avait neuf femmes. » (1)  

Et les Dhahiriya (2) prétendent qu'il est permis à l'homme de se marier avec 9 femmes en prenant comme preuve la parole d'Allah :  

 

Traduction relative et approchée : 

« ...Deux ou trois ou quatre... », en les additionnent (2+3+4=9) et ceci est un avis chez les chiites. (3)

Et al Boukhari cite dans son authentique : « Chapitre : On ne doit pas épouser plus de quatre »

Puis il explique la parole d'Allah :  

 

Traduction relative et approchée : « ...Deux ou trois ou quatre... »

« 'Ali ibn al Houssayni -qu'Allah l'agrée- a dit : « Ce qui signifie : par deux, ou bien par trois, ou bien par quatre »

Comme la parole d'Allah :  

 

Traduction relative et approchée : 

« ...Qui a fait des anges, des messagers dotés de deux, trois ou quatre ailes » 
S35 V1 ; C'est-à-dire qu'ils ont soit deux, soit trois, soit quatre ailes. » (4)  

Aussi, on peut citer comme preuve qui limite le nombre de femmes à quatre, le Hadith d'après'Omar ibn al Khattab -qu'Allah l'agrée-  : « Ghilane Ibn Salama embrassa l'Islam alors qu'il avait dix épouses, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- informé lui dit : « Prends quatre épouses parmi elles et sépares toi des autres. » (5)

 

-Que chaque épouse ait son propre lieu d'habitation

Ibn Qoudama dit dans al Moughni :   
« Il n'appartient pas à l'homme de rassembler deux femmes dans un seul lieu d'habitation ( Maskane) sans leur accord (aux femmes) et ceci que le lieu d'habitation ( Maskane) soit petit ou qu'il soit grand. Car cela peut leur porter préjudice quand il y a entre elles de l'hostilité et de la jalousie. Et leur rassemblement sera la cause d'accrochages et de luttes. Et chacune d'entre elles sera au courant de l'affection du mari lorsqu'il ira vers l'autre ou elle le verra.   
Mais si elles agréent cette situation, alors ceci est permis (c'est-à-dire le fait de les rassembler dans un seul endroit) ; car c'est un droit qu'elles ont (de réclamer un endroit chacune) et il leur appartient de s'en abstenir en le délaissant. » (6)  
 
Et ibn abi Chayba rapporte d'après 'Oubad ibn al 'Iwam, Ghalib qui a dit :
  
« J'ai demandé à Hassan, ou, on s'est renseigné  sur le cas d'un homme qui avait deux femmes dans une maison. Il a dit : « Il détestait le « Wajss », et ceci est le fait que (le mari) soit doux avec l'une d'entre elles et que l'autre regarde ». (7)  
 

Ces paroles sont appuyées par les preuves suivantes

 
Effectivement Allah a évoqué qu'il y avait des foyers ( Bouyoute) et non un seul foyer ( Bayt ) Lorsqu'Il dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et restez dans vos foyers... » S33V33  

Et Allah dit :   

  

Traduction relative et approchée : 

« Et garder dans vos mémoires ce qui est récité, dans vos foyers... » S33V34  

Et Allah dit :  

 

Traduction relative et approchée :

«  Ô vous qui croyez ! N'entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu'une invitation ne vous soit faite... » S33V53

Et dans la Sounnah


D'après 'Aïcha, le Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a demandé lors de la maladie après laquelle il mourut : « Où serai-je demain ? Où serai-je demain ? ». Il voulait que ce soit le jour de 'Aïcha, alors ses épouses lui ont permis d'être là où il voulait. Il était dans la maison de 'Aïcha jusqu'à ce qu'il y mourut. 'Aïcha a dit : « Il est mort le jour où c'était mon tour, dans ma maison. Et Allah l'a fait mourir alors que sa tête était entre ma gorge et ma poitrine et que sa salive se mélangeait avec ma salive » (8).

D'après Anas : « le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- était chez l'une de ses femmes et l'une des Mères des croyants envoya un plat qui contenait de la nourriture. La femme chez qui le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- était, frappa la main du servant et le plat tomba et se fendit. Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-   rassembla les morceaux du plat puis il se mit à rassembler la nourriture du plat et la mit dans ce qui restait (du plat). Et il dit : « Votre mère a été jalouse ». Puis il retint le servant jusqu'à ce qu'il lui donne un plat de la femme chez qui il était. Et donc il rendit le plat non cassé à celle dont le plat fut cassé. Et il laissa le plat cassé chez celle qui l'avait cassé. » (9)

Safiya, la femme du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- , informa (le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ) qu'elle allait venir le voir pour le visiter dans sa retraite pieuse des 10 derniers jours de Ramadhan à la mosquée. Et elle parla avec lui pendant une heure puis elle se leva pour repartir. Et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- se leva avec elle pour l'accompagner. Jusqu'à ce qu'elle dépasse la porte de la mosquée, au niveau de la porte de Oummou Salama, deux hommes des Ansars passèrent, saluèrent le Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et ont accélérèrent leur marche. Et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- leur dit : « Rassurez-vous, c'est seulement Safiya bint Houyai ». Et ils dirent : « Gloire à Allah ! Ô Messager d'Allah ». Et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-   s'avança vers eux et il leur dit : « Certes satan court dans les fils de Adam comme le sang (court dans ses veines), et j'ai eu peur qu'il jette quelque chose dans votre cœur ». (10)  
 
 

-L'équité entre les épouses

 
Si le fait d'avoir quatre femmes est un droit accordé à l'homme, il est conditionné par l'équité qu'il doit établir entre elles, car Allah -Le Très Haut- a dit :  

 

Traduction relative et rapprochée : 

« Mais si vous craignez de n'être pas juste avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas commettre injustice. » S4 V3  

Ibn Khatir dit dans son Tafsir : « Celui qui craint de ne pas être équitable, doit se contenter d'une seule femme, quant aux esclaves (ou captives) le nombre n'est pas limité car l'équité n'est pas une condition, envers celles-ci. »  

Cheikh as-Sa'di a dit concernant ce verset  : « Il lui est seulement permis ceci [c'est à dire la polygamie] s'il ne craint pas d'être injuste et de ne pas être à la hauteur dans leurs droits, et s'il craint une de ces choses alors qu'il se contente d'une seule ou de ses esclaves car pour les esclaves l'équité n'est pas une obligation (...) Et dans ceci, c'est-à-dire le fait que le serviteur s'expose à une chose qui pourrait le faire tomber dans l'injustice ou l'empêcher d'assurer ses obligations, même si cette chose est permise, et bien il ne convient pas qu'il s'y expose. »  (11)     

Quand à celui qui penche plus vers l'une que l'autre, alors Allah -Le Très Haut- dit à ce sujet :

 

Traduction relative et rapprochée : 

« Ne vous penchez pas tout à fait vers l'une d'elle au point de laisser l'autre en suspens »
 S4 V129  

Et il est rapporté que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :

« Celui qui possède deux femmes, et aura penché vers l'une plus que l'autre, il viendra le Jour de la résurrection avec une partie de son corps bancale ( qui penche) ». (12)

Cheikh al 'Outheïmine affirme que le fait d'être injuste envers ses épouses, fait partie des grands pêchés. (13)

De quelle équité s'agit-il ?


L'équité dont il s'agit est le fait que l'homme soit juste entre ses épouses, dans le partage de ses dépenses comme : la nourriture, les vêtements, et dans le logement, ainsi que tout ce sur quoi il a la possibilité d'être équitable, en somme sur le plan matériel, car comme Allah a dit :  

 

Traduction relative et rapprochée : 

« Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes même si vous en êtes soucieux » S4 V129  

Cheikh as-Sa'di a dit concernant ce verset  : « Allah informe que les époux ne sont pas capables d'avoir une équité parfaite entre les épouses (...) A vous d'être équitables entre elles dans ce qui concerne les dépenses, les vêtements, le partage des nuits, et autres, contrairement à l'amour et aux relations sexuelles et tout ce qui ressemble à cela. »


-Le partage du temps chez la femme après le mariage

 
Anas -qu'Allah l'agrée- a dit :   
« Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- restait chez la vierge sept nuits et si elle ne l'était pas (14), alors trois nuits » (15)

Oummou Salama rapporte :   
« Quand l'envoyé d'Allah  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-  l'épousa, et qu'il voulut partir elle l'a retenu  par son habit c'est alors qu'il lui dit : « Si tu veux je demeure avec toi autant que tu veux, mais saches que j'en tiendrai compte, car une fille vierge a droit à sept jours et celle qui était déjà mariée à trois jours » (16)  
 

-La Sounnah est de rester une journée entière chez chacune de ses épouses


Anas -qu'Allah l'agrée- a rapporté :
  
« Le Prophète  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-   avait neuf femmes.
Quand il voulait partager ses jours entre elles, il ne revenait chez la première qu'après avoir passé le neuvième jour chez la dernière.
Elles se réunissaient d'habitude chez celle dont le jour lui était consacré. Un jour se trouvant chez 'Aïcha, Zeynab entra et lui tendit la main, mais 'Aïcha protesta et lui rappela : « C'est Zeynab ! », Il retint  sa main, et les deux femmes ensuite entrèrent en discussion à tel point que leurs voix s'élevèrent.
Ce fut l'heure de la prière, abou Bakr passa par le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et entendant leurs voix, il interpella le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-  : « Viens à la prière ô Messager d'Allah et mets leur du sable dans leurs bouches (dans le sens de la réprimande), il sortit et 'Aïcha dit à la suite de cela : « Le prophète va faire la prière et abou Bakr reviendra ensuite pour me réprimander »
Lorsque le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-   fit la prière, abou Bakr lui adressa des paroles sévères et lui dit : « Comment peux-tu faire cela ? » (17)  

 

(1) Voir Tafsir ibn Kathir
(2) Les Dhahiriya sont ceux qui prennent le texte dans son sens apparent, les traducteurs.
(3) Voir ar-Rawda an-Nâdiya annoté par cheikh al Albani, page190.
(4) Voir Fath al Bari, le livre du mariage vol.10, chap.29, page 173
(5) Rapporté dans Sahih Sounane ibn Majah (n° 1589 ) et at-Tirmidhi (2 / 295/ 1138)
(6) Tome 7, pages 26 et 27 
(7) Dans  «Al Moçannaf », tome 4, page 388
(8) Hadith authentique rapporté par al Boukhari (n°5217).
(9) Hadith authentique rapporté par al Boukhari (n°5225)
(10) Hadith authentique rapporté par al Boukhari (n° 2035), Mouslim (n°2175), abou Dawoud (n°2470) et ibn Majah (n°1779).   
(11) Voir Tafsir as-Sa'di
(12) Hadith rapporté par at-Tirmidhi n°3-4 /115, ibn Majah n° 3/16 et l'Imam Ahmad 
(13) Voir sa Rissala intitulée Houqouq. 
(14) C'est à dire si elle était veuve ou bien divorcée, la traductrice.
(15) Hadith rapporté par Mouslim
(16) Hadith rapporté par Mouslim
(17) Hadith Sahih rapporté par Mouslim n°46/1462.  

 

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L’équité sur le plan affectif

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L’équité sur le plan affectif
Cependant  l'homme ne sera pas puni s'il porte plus d'affection (ou d'amour) pour une de ses épouses par rapport aux autres, car il ne peut pas maîtriser son cœur. 
 
Ceci est l'avis de l'imam ach-Chawkani dans « Neil al Awtar » (6/371), ainsi que de la majorité des savants. 
 
C'est d'ailleurs à ce sujet qu'Allah -Le Très Haut- a dit : 
 
وَلَنْ تَسْتَطِيعُوا أَنْ تَعْدِلُوا بَيْن النِّسَاء وَلَوْ حَرَصْتُمْ

 

Traduction relative et rapprochée : 

« Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes même si vous en êtes soucieux » S4 V129  


Ibn Kathir dit justement au sujet de ce verset :

« C'est une réalité tangible et quel que soit le désir des hommes, ils ne pourront être équitables à l'égard de chacune de leur femme, car même si un homme consacre un jour et une nuit à chacune d'elles, il y aura certainement une différence de sentiments quant à l'amour et au désir ainsi que les rapports sexuels. Ce verset était descendu sur 'Aïcha, selon une version, car comme on le sait le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-  était équitable mais 'Aïcha était celle qu'il aimait le plus. »

Et à cet égard 'Abdoullah ibn Yazid rapporte que 'Aïcha a dit :

« Le Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- , partageait ses jours entre ses femmes équitablement et disait :

« Mon Dieu, c'est mon partage de ce que je possède.

Ne me blâme pas pour une chose que Tu possèdes et que je ne possède pas » (1)

Ibn Kathir ajoute : « Il s'agit ici du cœur. »  

Notre Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- était donc équitable entre ses épouses, et ne faisait pas de différence entre elles, mais malgré cela, il portait plus d'affection à 'Aïcha.

Plusieurs Hadiths en sont la preuve.

Selon 'Amr ibn al 'Ass, il demanda au Prophète  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-  :

« Quelle est la personne que tu aimes le plus ? Il dit : « 'Aïcha »
« Et parmi les hommes » Il dit : « son père ».
Je lui demandai « Et après ? » Il me répondit « 'Omar ibn al Khattab »(2)
Al Boukhari cite dans son Sahih
« Chapitre :  Le fait qu'un homme aime une femme plus qu'une autre »

Hadith n° 5218 : Ibn 'Abbas a entendu 'Omar ibn al Khattab dire, alors qu'un jour il se trouvait chez sa fille Hafsa :

« O ma fille ! Gares à t'identifier à celle dont les qualités lui valent l'amour du Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- , en voulant parler de 'Aïcha, elle alla alors raconter cela au Messager d'Allah qui en souria. ».

'Aïcha rapporte 

« Lorsque le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- 
tomba malade (avant sa mort) il disait, « Où suis-je demain ? Où suis-je demain ? » Parce qu'il voulait être chez 'Aïcha ce jour là, c'est alors que ses femmes lui autorisèrent à rester là où il voulait, ce fut alors dans la chambre de 'Aïcha, et c'est là qu'il mourut et 'Aïcha ajouta : « Il mourut le jour où il devait être chez moi, et Allah prit son âme alors que sa tête était entre mon coup et ma poitrine, et sa salive se mélangea avec la mienne. » (3)

On rapporte également : 

« Parmi les femmes du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- il  y avait deux groupes, l'un celui de 'Aïcha composé de Hafsa, Safiya et Sawda, et l'autre de Oummou Salama et les autres femmes du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- . Les musulmans sachant l'amour qu'il portait pour 'Aïcha, attendaient le tour de 'Aïcha pour offrir un cadeau au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- , c'est alors qu'ils l'envoyaient toujours chez elle. Jusqu'au jour où le groupe d'Oummou Salama, décida de parler et demanda à Oummou Salama de s'adresser au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- de cette situation : « Dis au Prophète de s'adresser aux gens et qu'il  leur dise que celui qui veut offrir quelque chose au Prophète qu'il l'offre dans n'importe quelle maison de ses femmes. » Elle lui adressa alors ces paroles, mais il -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne lui dit rien. Elles lui demandèrent et elle répondit qu'il n'avait rien dit, mais elles lui dirent : «  Mais parles lui ! », elle lui parla de nouveau lorsque se fut son tour, mais il ne lui répondit pas, elles lui demandèrent et elle dit : « Il ne m'a rien dit. », elles dirent : « Parles lui jusqu'à ce qu'il te parle ! », ce fut de nouveau son tour et elle lui reparla, et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui dit enfin : « Ô Ommou Salama ! Ne me blesse pas en parlant ainsi de 'Aïcha, car par Allah ! La révélation ne m'est venue que dans le lit d'une seule d'entre-vous (celui de 'Aïcha) » elle lui dit alors : « Je demande pardon à Allah, de t'avoir blessé Ô Messager d'Allah ! » (4)

Lors d'un voyage 'Aïcha raconte: 

« Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-  faisait un tirage au sort entre ses épouses pour choisir celle qui devait partir avec lui. Une fois, 'Aïcha et Hafsa eurent la possibilité de partir avec lui. Alors qu'il avait la coutume d'accompagner 'Aïcha de nuit et de discuter avec elle, Hafsa dit à 'Aïcha : « Ne veux-tu pas essayer cette nuit-ci mon chameau et me laisser essayer le tient ? » « Oui » Répliqua 'Aïcha. La nuit il s'approcha du chameau de 'Aïcha sur lequel il y avait Hafsa et passa le Salam avant de continuer le chemin avec cette dernière (c'est à dire Hafsa). Et une fois le camp installé, 'Aïcha se dit : « Seigneur ! Fais que je sois mordue par un scorpion ou une vipère avant de pouvoir dire quoi que ce soit au Prophète ! ».(5)

 

Le fait de céder sa nuit à sa coépouse est toléré

 

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-  savait se partager entre ses femmes, et Sawda qui avait vieilli et qui voulait toujours rester la femme du Prophète dans cette vie d'ici-bas et être aussi sa femme dans l'au-delà, avait cédé son tour à 'Aïcha, qui rapporte :   

« Je n'ai jamais vu une autre femme que Sawda bint Zam'a à qui j'aurais aimé m'identifier de par son noble caractère, et son intelligence ».  

Puis elle poursuivit : « Lorsqu'elle devint âgée, elle céda sa nuit à 'Aïcha en disant Ô Envoyé d'Allah j'ai cédé ma nuit à 'Aïcha. » (6)

Le Messager d'Allah  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-  consacrait  deux nuits à 'Aïcha : celle de 'Aïcha  et la nuit de Sawda.

(1) Hadith rapporté par Ahmad et dans les quatre Sounanes.
(2) Sahih rapporté par at-Tirmidhi 3/46
(3) Hadith Sahih rapporté par al Boukhari n°5217.
(4) Hadith Sahih rapporté par al Boukhari n°2574.
(5) Hadith Sahih rapporté par al Boukhari
(6) Hadith rapporté par Mouslim n°1463.

 

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Les ambiguïtés autour de la polygamie

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Les ambiguïtés autour de la polygamie

Les ambiguïtés sont nombreuses, certaines relevant du mépris, d'autres allant jusqu'à l'interdire.
 

Certains utilisent des versets et des Hadiths et les expliquent à leur façon sans prendre en considération la compréhension des Salafs Salihs.
 
On peut citer comme exemple le Hadith où le Prophète interdit à 'Ali -qu'Allah l'agrée- de faire cohabiter la fille d'abi Jahl avec sa fille Fatima.
 
Certains s'attachent à ce Hadith et disent que si le Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a lui-même interdit à 'Ali de se marier avec la fille d'abi Jahl, alors qu'il était marié avec Fatima et nous avons justement en le Messager un exemple, alors nous sommes aussi en droit d'interdire à l'homme de se remarier alors qu'il est marié avec notre fille, Voilà leurs paroles.
 

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Voici le Hadih dans son intégralité
 

'Ali ibn Abi Talib -qu'Allah l'agrée- demanda en mariage la fille d'Abi Jahl, alors qu'il était marié avec Fatima -qu'Allah l'agrée- , j'ai alors entendu le Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- s'adressait aux gens à ce sujet alors qu'il était sur le minbar (la chair), j'étais à cette époque déjà pubère, et il dit ceci : 
 

« Fatima est de moi et je crains pour elle que cela ne crée une fitna pour sa religion. »
 

Puis il fit allusion à un gendre qu'il avait des Banni 'Abd ach-Chams et venta les mérites de cette liaison, et il dit : 

 

« Il me parla, et était véridique, il me fit des promesses et les tint, et je n'interdis pas le permis (le Halal) et je n'autorise pas l'interdit (le Haram), mais par Allah ! La fille du Messager d'Allah ne cohabitera jamais avec la fille de l'ennemi d'Allah. » (1)

Et dans les deux Sahihs, une autre version authentique, du récit de Masour ibn Makhrama : 

 

« J'ai entendu le Messager d'Allah  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dire alors qu'il était sur le minbar : « Les Bani Hachim ibn Moughira m'ont demandé la permission de faire épouser leur fille à 'Ali ibn abi Talib, mais je ne l'autorise pas, non je ne l'autoriserai pas, et non je ne l'autoriserai pas, sauf si 'Ali ibn abi Talib veut divorcer de ma fille et se marie avec leur fille, car elle est une partie de moi, et ce qui la trouble me trouble, et ce qui lui fait mal me fait mal. » (2)

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Voici ce qu'il faut répondre
 
Le 1er aspect que l'on peut tirer des paroles du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dans : « Tu ne feras pas cohabiter la fille du Messager d'Allah avec la fille d'un ennemi d'Allah. » 

et dans la version de Mouslim  « Dans un seul lieu, jamais . » 

Al Hafidh ibn Hajar a dit : 

 

« Ce que l'on tire de plus juste dans ce Hadith, c'est que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a interdit à 'Ali de réunir sa fille Fatima avec la fille d'abi Jahl, tout en précisant que cela lui porterait préjudice (ou lui causerait du mal).Or lui porter préjudice est un acte illicite selon l'unanimité. Et le sens de sa parole « Je n'interdis pas le permis (le halal) » ce qui veut dire qu'elle est licite pour lui s'il  n'était pas marié avec Fatima -qu'Allah l'agrée- . Quand au fait de réunir les deux et de porter préjudice au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- , cela n'est pas permis. » (3)

An-Nawawi a dit dans l'explication du Hadith rapporté par Mouslim (5 / 313) :       

 

«Le but visé dans cette interdiction est dans le sens de cette parole « Je n'interdis pas le permis » qui veut dire en outre « Je n'interdis pas quelque chose qui va à l'encontre de la décision d'Allah, si Il autorise quelque chose, il (le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-) ne l'interdit pas et si Il (Allah) l'interdit, il (le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-) ne le rendra pas licite, et je ne me tais pas sur cette interdiction car mon silence signifierait sa légalisation. Et ceci fait partie des mariages interdits de se marier à la fois avec la fille du Messager et avec la fille de l'ennemi d'Allah.»  

 

Et une troisième explication c'est que cela fait partie des spécificités (ou des particularités) du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- que l'on ne se remarie pas si on est déjà marié avec ses filles, et al Hafidh ibn Hajar l'a bien montré dans son livre Fath al Bari (9 /329).

 

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Conclusion

 

Et après toutes ces preuves que nous avons pu citer par la grâce d'Allah, si les questions persistent telles que « Mais pourquoi y a-t-il la polygamie en Islam ? » ou « Pourquoi jusqu'à quatre et ni plus ni moins ? »..., alors il faut savoir répondre comme 'Aïcha, la mère des croyants, lorsqu'un jour elle fut interrogé par Mou'adha, qui lui demanda : « Pourquoi doit-on jeûner le nombre de jour de ses menstrues, mais on ne doit pas refaire ses prières manquées ? », alors 'Aïcha lui répondit tout simplement : « Il nous arrivais cela et on nous a ordonné de jeûner les jours manqués et non de rattraper les jours de prières » (4)

 

C'est donc avec cette simplicité que la mère des croyants, 'Aïcha, répondait à ce qui lui été ordonné de faire et la sagesse dans ses paroles, c'est qu'elle avait appris à se contenter d'obéir sans « contester », comme le Coran nous l'enseigne - Traduction relative et rapprochée : 


« Nous avons entendu et obéi, Seigneur nous implorons Ton  Pardon, et c'est à Toi que sera le retour. » S2 V284

 

Ce qui  fit d'elle -qu'Allah l'agrée- comme les autres femmes -qu'Allah les agrées- du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, des femmes modèles, nobles et pieuses. 

 

Et si tu penses ma sœur après tout ce qui a été rappelé, que la polygamie est une « injustice pour la femme », comme les ennemis de l'Islam veulent nous faire comprendre, alors c'est que tu as oublié les paroles de ton Créateur, lorsque Il dit - Traduction relative et rapprochée : 


«  Allah ne veut aucune injustice aux serviteurs »  S40 V31

...Et Allah est plus savant.

 

(1) Dans un hadith authentique rapporté par al Boukhari et Mouslim d'après Masour ibn Makhrama.
(2) Boukhari n°5230  
(3) Fath al Barî 9/ 328   
(4) Hadith rapporté par  al Boukhari et Mouslim.

 

Fath al Barî d'Ibn Hajar El 'Asqalani, avec le Tahqiq de Cheikh ibn Baz  (Tome 9 et 10)   
Tafsir ibnou Kathir, Tafir as-Sa'di...
Oummou  Safiya al Djazaïria  
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Obliger sa fille ou son fils à se marier ?

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Obliger sa fille ou son fils à se marier ?

Il y a certes aujourd'hui des choses qui se passent encore au sein de familles musulmanes par certaines personnes, qui sont des pères de famille et qui n'ont toujours pas compris - faute de science ou de demander aux gens de science - la gravité du péché d'imposer un homme à sa fille ou une fille à son fils, et de refuser tout le reste si ce n'est ce qu'il a lui, décidé pour eux...

 
Nous sommes encore dans ce type de comportement, où l'ignorance et les gens agissent de par leur passion et leur méconnaissance totale des textes religieux, d'une religion pure qu'ils pratiquent avec inconscience.
 
La chose qu'il est important de dire haut et fort au père, et de manière intangible, est qu'il n'est pas permis au père de forcer son fils ou sa fille à épouser quelqu'un.
 
Le père se doit de craindre Allâh - Ta'âla - dans le fait de prendre une telle décision !
 
Car certes, un mariage non fondé sur le consentement mutuel des deux prétendants est d'entrée de jeux voué à l'échec.
 
Les savants nous disent ainsi que si le fils ou la fille refuse de subir la volonté du père, et ne se marie pas avec la personne voulue par le père, il ou elle ne serait pas pour cela ingrat(e).
 
 
SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a indiqué que les pères et mères n'ont pas le droit de forcer leurs enfants à épouser quelqu'un qui ne leur plait pas.
 
Si l'enfant refuse d'obéir, il n'est pas ingrat, car c'est comme si on voulait lui faire manger ce qu'il ne veut pas.
 
Madjmu' al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 4/576-577
 
 
SHeikh Muhammad Ibn 'Uthaymîn (rahimahullâh) dit encore qu'il n'est pas permis au père de forcer son fils à épouser une femme qui ne lui plait pas ; que cela soit dû à un défaut religieux ou moral ou encore physique.
 
Que de gens ont regretté avoir obligé leurs enfants à épouser des femmes qu'ils n'aiment pas !
 
Ils disent : épouse une telle puisqu'elle est la fille de mon frère ou puisqu'elle appartient à ma tribu et autre.
 
Il n'est pas obligatoire au fils d'accepter ni au père d'insister.
 
De même, si le fils voulait épouser une femme vertueuse sans l'accord du père, le fils ne serait pas tenu d'en tenir compte.
 
S'il se trouve une bonne épouse et que son père lui interdit de l'épouser, il peut se passer de l'opinion paternelle.
 
Car il n'est pas tenu d'obéir à son père dans une affaire qui lui apporte un intérêt et qui ne porte aucun préjudice à son père.
 
Si nous disions que le fils doit obéir en toute affaire, même quand cela pourrait lui porter atteinte et ne réaliser aucun intérêt pour le père, il y aurait des préjudices.
 
Dans le présent cas, le fils doit être habile et ménager son père dans la mesure du possible afin de le convaincre.
 
Kitâb « Fatâwa al-Mar'a al-Mouslima » du SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.640-641.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net
 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La bonne compagnie entre les deux époux (audio-vidéo)

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La bonne compagnie entre les deux époux (audio-vidéo)

Ô Musulmans !

 

Craignez Allah et obéissez-Lui, car la crainte d’Allah est le meilleur gain et son obéissance est la descendance la plus élevée (traduction rapprochée) :

 

{Ô Hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement}.

 

Ô Musulmans !

 

Allah (qu'il soit exalté), par sa sagesse et ce qu’il a mis dans la création de l’univers parmi les choses étonnantes qui montrent Sa puissance, a créé l’homme enclin à la tranquillité et à la stabilité, et il a placé dans l’origine de sa création le besoin et la nécessité à cela.

 

Et il lui a donné, par Sa miséricorde et Sa grâce, une épouse provenant de lui-même afin qu’il trouve la tranquillité (le repos) auprès d’elle et qu’il soit lié avec elle, car l’homme est plus penchée et plus attiré vers son origine (traduction rapprochée) :

 

{Et parmi ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent}.

 

Ô Musulmans !

 

Le lien conjugal est un lien très important, il est fait avec l’envie et le choix ; il est signé avec l’expérience, en interrogeant, et avec altruisme ; son contrat est ordonné dans la religion et est préférable laïquement et naturellement ; et la famille est la première brique pour la construction des sociétés, lorsqu’elle est pieuse, les conditions de la société sont bonnes, mais lorsqu’elle est corrompue, les mœurs et les caractères sont corrompus.

 

Ses deux piliers et ses deux dirigeants sont un mari et une épouse ; ils sont unis par le sentiment d’affection, la loyauté, l’amitié, la pureté, la tendresse, la douceur, l’entente, l’accord, la politesse, les bonnes qualités sous un même toit dans une vie agréable et une relation plaisante.

 

Et nous trouvons dans le Livre d’Allah et la Sounnah de Son messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) la réforme complète et la justice générale qui confirment ce lien (conjugal), donc il n’est pas ébréché, et qui serrent ses liens, donc il n’est pas percé.

 

Ô Musulmans !

 

La cause de l’abondance des problèmes, de l’aggravation des désaccords, de l’apparition des litiges, de la propagation des divorces et des séparations pour des raisons futiles, est la négligence de la connaissance des lois de la religion et des manières de vivre la vie conjugale, et ce que la responsabilité familiale renferme.

 

Car comment la famille peut-elle être dans le bonheur et la sérénité alors que le mari prononce des propos obscènes et traite son épouse durement ; lorsqu’il se fâche, il est couvert d’ampoules, il bouillonne de colère, et il a le visage sombre ; il n’aime que lui-même, son bien est fermé et son mal est envoyé ; il est avare, son visage est renfrogné, sa relation est mauvaise ; il dit de mauvaises paroles qui provoquent une blessure qui ne se cicatrise pas et une migraine qui ne finit pas, et qui laissent la femme fatiguée, démoralisée et désemparée entre deux choix amères soit la demande de divorce ou la patience.

 

Et lorsque certains époux détestent leurs épouses, ils les fatiguent, ils les affaiblissent, ils sont injustes envers elles, ils mangent leur argent, ils leur interdisent leur droit, ils ne leur donnent pas d’argent, et il se peut même qu’ils prennent leur enfant alors qu’il est sous leur garde et leur protection, ils les laissent prisonnières de la tristesse et souffrantes des tourments de l’affliction.

 

Donc, où est la bienfaisance, ô gens du Coran ?

Ô Musulmans !

 

Comment la famille peut-elle être connaître le bonheur et la sérénité alors que la femme ne fait que sortir de chez elle, bavarde beaucoup, plaisante beaucoup, accuse et maudit beaucoup, elle ne répond pas à la droiture, n’accepte pas de vivre avec le strict nécessaire, elle gémit lorsqu’on lui demande de faire une chose par paresse et opposition (désaccord), elle n’accepte pas que l’on s’oppose à son ordre, elle est négligente, gaspille et abuse, elle dort et critique beaucoup, elle ne se fait pas belle pour son mari, elle est laide et sent mauvais, elle annule les droits (de son mari) en pleurant, elle oublie les mérites et renie les bonnes choses, et elle augmente les explications et les argumentations ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(J’ai regardé dans l’enfer et j’ai vu que les femmes sont les habitants de l’enfer les plus nombreux). Quelqu’un dit :

-“Pourquoi, O Messager d’Allah ?”. Il dit :

(Elles renient leurs époux, ainsi que la bienfaisance, si tu es bienfaisant envers une d’entre elles toute ta vie, puis elle voit en toi un défaut, elle dira : « Je n’ai jamais vu aucun bien de toi)

rapporté par Al-Boukhari.

 

Chers époux !

 

Craignez Allah dans votre vie conjugale, accomplissez vos droits et ne la détruisez pas en manquant à vos devoirs ; que chacun d’entre vous accomplisse ce qu’Allah lui a ordonné envers son conjoint et l’associé de sa vie, et soumettez-vous aux textes du Coran et de la Sounnah et à la logique de la raison avant que la discorde ne vous domine et que le divorce et la séparation se produisent, et avant que l’un d’entre vous ne mange ses mains à cause du regret, ne morde ses doigts, n’arrache ses cheveux, et ne se mâche les lèvres ; et prenez pour juge la parole du Seigneur (le Puissant et le très Haut) (traduction rapprochée) :

 

{Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles}.

 

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Vous avez un droit sur vos femmes et vos femmes ont un droit sur vous)

rapporté par Tirmidhi et d’autres.

 

Ô Musulmans !

 

Quiconque recherche un compagnon (ou une compagne) pour la vie qui est exempt des erreurs, qui ne commet pas de fautes, recherche alors une chose difficile et demande une deion prodigieuse (miraculeuse), le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Un croyant ne doit pas haïr une croyante, s’il déteste un de ses comportements, il sera satisfait d’un autre comportement)

rapporté par Mouslim.

 

Et il a dit (que les bénédictions et les salutations d’Allah soient sur lui) :

 

(Toute femme qui demande le divorce à son mari sans raison valable, l’odeur du Paradis lui est interdite)

rapporté par Ahmed.

 

Ô Femme musulmane et épouse croyante !

 

Sois pour ton mari une terre, il sera pour toi un ciel ; sois pour lui un lit, il sera pour toi une colonne (un pilier) ; sois pour lui une servante, il sera pour toi un esclave ; veilles à l’heure de son repas et sois calme lorsqu’il veut dormir car l’amertume de la faim est inflammatoire et le trouble du sommeil est irritant.

 

Vis avec lui en étant satisfaite de votre subsistance et en lui obéissant ; ne dévoile pas son secret et ne désobéis pas à son ordre ; méfis-toi de la négligence ; évite les causes du chagrin ; ne jeûne pas volontairement alors que ton mari est présent sans sa permission ; ne fais pas entrer chez lui une personne qu’il déteste sauf avec sa permission ; et saches que plus tu le respecteras, plus il sera généreux envers toi ; ne t’éloignes pas de lui car il t’oublierait ; fais des efforts dans l’accomplissement de ce qu’il désire ; sois attirante pour lui selon les règles de la religion ; et lorsqu’il t’appelle pour la satisfaction de son besoin, réalise ce qu’il désire et répond à son appel ; le messager de la guidée (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Lorsque l’homme appelle son épouse à son lit et qu’elle refuse de venir, et qu'il passe la nuit en colère contre elle, les anges la maudissent jusqu’au matin)

rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

Occupe-toi de lui de bon gré car en t’occupant de lui, l’affection se renforce et l’amour augmente ; et qu’Asma la fille d’Abou Bakr le véridique (qu’Allah soit satisfait d’elle et de son père) soit un bon exemple et un modèle pour toi, elle a dit (qu'Allah soit satisfait d'elle) :

 

-« Az-Zoubéïr s’est marié avec moi alors qu’il ne possédait pas de terre ni d’esclaves, il n’avait rien sauf un aspersoir et son cheval. Je donnais à manger à son cheval, j’allais chercher l’eau, et je faisais la pâte pour le pain, et je ne le faisais très bien, donc, une de mes voisines parmi les Ansars faisait la pâte pour moi, et nous étions des femmes loyales. Et je transportais sur ma tête les noyaux de datte de la terre d’Az-Zoubéïr que le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) lui avait donné, alors qu’elle se trouvait à une distance de trois lieues »

rapporté par Al-Boukhari.

 

Ali ibn Abi Taleb (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit en décrivant ce que faisait sa femme Fatimah la fille du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) et (qu'Allah soit satisfait d'elle) :

 

« Elle tira le moulin jusqu’à les traces apparurent sur ses mains, elle allait chercher de l’eau avec l’outre jusqu’à ce que les traces apparurent sur son cou, elle s’occupait de la maison jusqu’à ce que ses habits se salirent, et elle allumait le feu sous la marmite jusqu’à ce que ses habits devinrent noires »

rapporté par Abou Daawoud.

 

Et la parole du véridique (qu'Allah prie sur lui et le salue) suffit à la femme comme bonheur et bonne nouvelle :

 

(Toute femme qui meurt alors que son mari est satisfait d’elle, entrera au Paradis)

rapporté par Tirmidhi.

 

Et sa parole (que les bénédictions et les salutations d’Allah soient sur lui) :

 

(Si la femme prie ses cinq prières, jeûne son mois, protège son sexe, et obéit à son mari, on lui dira : « Entre au Paradis par n’importe quelle porte parmi les portes du Paradis que tu veux »)

rapporté par Ibn Hibbane.

Ô Cher Mari !

 

Crains Allah en ce qui concerne ta femme ; ne la charge pas de ce qu’elle ne peut pas accomplir ; aide-la dans les difficultés et sois compatissant envers elle lorsqu’elle est fatiguée ; traite-la avec bonté lorsqu’elle est malade ; et occupe-toi bien d’elle lors de sa grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement ; et remercie-la, tu la trouveras bienfaisante et de bonne humeur.

 

Et saches que ta prédominance ne signifie pas la contrainte, la suprématie, l’assujettissement et le mépris, mais au contraire c’est une prédominance qui préserve son honneur et qui rend obligatoire son enseignement, son éducation, et la préservation de sa chasteté.

 

Et que ton souci principal ne soit pas le fait de surveiller ses erreurs et de compter ses défauts, n’exagère pas dans le fait de penser du mal d’elle sans avoir de soupçon (de doute) ; ne laisse pas ce qui concerne la négligence de la religion et de la morale ; et méfis-toi d’un doute qui tue et d’une mauvaise pensée qui détruit, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Il y a deux jalousies, une qu’Allah aime et l’autre qu’Allah déteste ; la jalousie dans le doute, Allah l’aime ; et la jalousie dans autre que doute, Allah la déteste)

rapporté par Ahmed.

 

Ô Cher Mari !

 

Ne fais pas beaucoup de reproches car elles engendrent la rancune, n’interdit pas à ta femme ton assistance car elle s’ennuierait de ta présence, elle détesterait vivre avec toi, et elle trouverait que ta mort est lente à venir, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Le fait que l’homme néglige ceux dont il a la charge, lui suffit comme péché)

rapporté par Abou Daawoud.

 

Sois généreux, car celui qui est généreux, dirige, et celui qui diminue, augmente ; et il n’y a pas de bien dans le gaspillage, ni de gaspillage dans le bien ; nourrissez-les et habillez-les (traduction rapprochée) :

 

{Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l’étroit}.

 

{Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu’Allah lui a accordé. Allah n’impose à personne que selon ce qu’Il lui a donné, et Allah fera succéder l’aisance à la gêne}.

 

Et le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Craignez Allah en ce qui concerne les femmes, car vous les avez prises avec le dépôt d’Allah, et vous avez rendu licite leurs sexes avec la parole d’Allah, et vous devez les nourrir et les habiller d’une manière convenable)

rapporté par Mouslim.

 

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Lorsque l’homme dépense pour sa femme en espérant recevoir la récompense d’Allah, cette dépense sera alors une aumône pour lui)

rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

Ô Musulmans !

 

La meilleure des créatures (qu'Allah prie sur lui et le salue) était une bonne compagnie, il était toujours souriant avec ses femmes, il était affectueux avec elles, il les faisait rire, et il jouait avec elles ; il a dit :

 

(Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille et je suis le meilleur d’entre vous avec ma famille).

 

Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

 

(Le croyant qui a la foi la plus complète est celui qui a les meilleures qualités, et le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur envers ses femmes)

rapporté par Al-Boukhari.

 

Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) en exhortant et en ordonnant :

 

(Soyez bons envers les femmes)

rapporté par Al-Boukhari.

 

Ô Epoux !

 

Ne dépassez pas ce qu’Allah vous a prescrit concernant le fait de frapper sans que ce soit trop douloureux lorsque la femme est rebelle à son mari en commettant ce qu’Allah vous a interdit comme les coups terribles, l’agression affligeante, et les coups de fouet effrayants, car ses conséquences sont fâcheuses et ses méfaits sont graves ; et dans le recueil de hadiths authentiques d’Al-Boukhari, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Qu’aucun d’entre vous ne fouette sa femme comme l’on fouette un esclave, puis il a des rapports sexuels avec elle à la fin de la journée).

 

Certains hommes dépassèrent la mesure à l’époque du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue), alors les femmes vinrent chez les femmes du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) pour se plaindre des coups de leurs maris ; le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) dit alors :

 

(Beaucoup de femmes sont venues chez la famille de Mohammed pour se plaindre de leurs maris ; ceux-là ne sont pas les meilleurs d’entre vous)

rapporté par Abou Daawoud.

 

Selon Mou’âwiyah ibn haïdah (qu'Allah soit satisfait de lui) le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Ne frappe pas le visage, et n’enlaidis pas)

rapporté par Ahmed.

 

Donc, malheur à l’injuste le jour où les injustes seront jugés.

 

Ô Epoux !

 

Passer la nuit en dehors de la maison provoque l’anxiété et l’insomnie, trouble la vie de l’épouse, ébranle sa stabilité, et à cause de cela, les enfants sont dans la perdition et en proie aux monstres de l’obscurité et aux tentations de cette époque ; donc, faites attention à cette veille la nuit et évitez cela.

 

Ô Musulmans !

 

L’apparition des péchés, des désobéissances, et la propagation des actions illicites dans beaucoup de maisons sont les causes les plus importantes de leur dégradation et de leur destruction.

 

Et le malheur et la discorde se sont répandus, la jalousie est apparue, et le feu du doute (des soupçons) et de la confusion s’est allumé entre beaucoup d’époux à cause des chaînes télévisées par satellite, de leur danger et leur mal, car lorsqu’il vit d’autres femmes qu’elles et qu’elle vit d’autres hommes que lui, il l’évita et elle s’éloigna de lui :

 

{Et Allah ne fut injuste envers eux, mais ils furent injustes envers eux-mêmes}.

 

Donc, craignez Allah, serviteurs d’Allah, et purifiez vos maisons de ce qui provoque la malédiction et l’éloignement d’Allah :

 

{Dis : « En vérité, Allah égare qui Il veut ; et Il guide vers Lui celui qui se repent}.

Ô Musulmans !

 

Que la femme soit une éducatrice de génération en ayant un bon caractère, en étant affectueuse et intelligente ; et que l’homme soit un chef de famille en étant fort, en réfléchissant bien, et en s’occupant bien des affaires de sa famille.

 

Et que les deux mènent une vie honorable en s’accrochant à la religion, en accomplissant les obligations, en évitant les choses interdites, en s’entraidant à l’accomplissement du bien et de la piété, et :

 

(Qu’Allah fasse miséricorde à un homme qui s’est réveillé la nuit et a prié, puis a réveillé sa femme qui a prié ; et si elle refuse, il jette un peu d’eau sur son visage ; et qu’Allah fasse miséricorde à une femme qui s’est réveillée la nuit et a prié, puis elle a réveillé son mari qui a prié ; et s’il refuse, elle jette un peu d’eau sur son visage).

 

{Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivi dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérite de leurs œuvres, chacun étant tenu responsable de ce qu’il aura acquis}.

 

Deuxième sermon

 

Ô Musulmans !

 

Craignez Allah, sachez qu’Il vous surveille, obéissez-Lui et ne Lui désobéissez pas :

 

{Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques}.

 

Ô Musulmans !

 

La justice engendre l’entente et incite à l’obéissance ; et avec la justice et l’équité, l’amour et l’accord dure longtemps ; et l’oppresseur n’a pas de voisin et aucune maison ne lui sera construite.

 

Ô vous qui avez plusieurs femmes !

 

Craignez Allah et soyez justes envers vos épouses, soyez justes envers elles dans leurs demeures, leur habillement, leur nourriture, les dépenses faites pour elles, et les nuits passées avec elles.

 

Méfiez-vous de l’oppression et de l’injustice car ils font partie des causes du châtiment et de ce qui provoque la punition, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Lorsqu’un homme a deux femmes, et qu’il n’est pas équitable envers elles, il viendra le jour du jugement en ayant son flanc qui penche)

rapporté par Ahmed.

 

(Lorsque le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) voulait voyager, il tirait au sort entre ses femmes, celle dont le nom sortait, voyageait avec lui)

rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

Et il partageait entre ses femmes et était équitable envers elles, il disait :

 

(Ô Mon Seigneur ! Ceci est mon partage dans ce que je possède ; donc, ne me blâme pas pour ce que Tu possèdes et que je ne possède pas - c’est-à-dire le cœur -)

rapporté par Abou Daawoud.

 

Soyez équitables envers elles, et prenez en considération ce qui arrive entre elles à cause de la jalousie qu’elles ne peuvent repousser, ni enlever et empêcher.

 

Une jalousie qui change le cœur et le caractère, qui provoque la colère et change la situation ; selon Hasbarah qui rapporte d’Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) qui a dit :

 

-« Je n’ai jamais vu une cuisinière comme Safiah ; elle donna au prophète en cadeau un récipient contenant de la nourriture, et je ne pus pas me maîtriser de le casser. Je dis alors : « O Messager d’Allah ! Comment puis-je expier cet acte ? ». Il dit :

(Un récipient comme ce récipient, et une nourriture comme cette nourriture) rapporté par Ahmed.

Et Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(La femme qui est jalouse ne fait pas la différence entre le bas et le haut de la vallée)

rapporté par Abou Yâala.

 

Donc, agissez avec raison et sagesse, et méfiez-vous de la mauvaise parole, du mauvais compagnon et de la mauvaise action ; et repentez-vous tous à Allah, ô vous qui avez cru, peut-être remporterez-vous le succès.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Salah Ibn Mohamed Al-Boudéïr - الشيخ صلاح البدیر

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Lequel en premier : mariage à la mairie ou mariage religieux ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Lequel en premier : mariage à la mairie ou mariage religieux ?
Question :
 
Ce questionneur demande, et il est aussi de France :

M'est-il permis de me marier auprès d'un gouvernant mécréant ou pas, ensuite le mariage islamique ou le contraire ? 
 
Réponse : 
 
Louange à Allah.
 
Et que les prières et les bénédictions soient sur le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم . 
 
Si le questionneur entend par là qu'il annonce son mariage à la mairie comme cela est connu dans les pays mécréants, alors, ce qui est prioritaire, mais plutôt obligatoire, c'est de se marier religieusement, ensuite après cela, d'aller à la mairie et d'annoncer leur mariage à la mairie. 

Par contre, si par exemple il considère que le mariage (valide) est celui qui se déroule à la mairie, alors non !
 
Cela est une erreur.

Il (le mariage à la mairie) n'est pas valable. 

Il faut impérativement faire précéder le mariage religieux par un responsable légitime, et après cela, aller à la mairie et dire : « Je veux me marier... » et il annonce son mariage. 
 
Le 01 mai 2006 lors des cours de Cheikh sur paltalk
 

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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L'obligation pour la femme d’obéir à son mari

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'obligation pour la femme d’obéir à son mari

Il t'est obligatoire, Ô femme musulmane,  d'obéir à ton mari dans le bien...

 

Abû Huraira rapporte que le messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

« Si une femme prie ses cinq prières (quotidiennes) et préserve ses parties intimes chastes et obéit à son mari, elle entrera au paradis, par la porte qu'elle souhaite. »
 [Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih]
 
D'après Abû Huraira (radyallahu 'anhu), le messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

« Il n'est pas permis à une femme de jeûner alors que son mari est présent à moins qu'elle n'ait sa permission. Et elle ne doit permettre personne d'entrer dans sa maison sauf avec sa permission. » 
[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]
 
Aussi d'après Abû Huraira (radyallahu 'anhu), le messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

« Quand un homme appelle sa femme au lit et qu'elle ne lui vient pas et qu'il passe la nuit fâché contre elle, les anges la maudissent jusqu'au matin. » 
[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]
 
Et dans la version d'Al-Bukhari et Muslim, le messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

« Par Celui qui tient mon âme dans Sa main, aucun homme n'appelle sa femme au lit et elle s'y refuse, sans que Celui qui est au-dessus du ciel ne soit mécontent d'elle jusqu'à ce qu'il (le mari) ne soit satisfait d'elle. »
 
Parmi les droits que le mari possède sur sa femme est qu'elle accomplisse le devoir de s'occuper de son foyer et de n'en sortir qu'avec sa permission.

Le messager d'Allah ( sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

« La femme est la gardienne du foyer de son mari et elle sera interrogée sur sa responsabilité. » 
[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]
 
Un autre droit qu'il possède sur elle consiste en ce qu'elle accomplisse les devoirs du ménage et qu'elle ne le pousse pas à engager une servante, qui causera le mal et amènera un danger pour lui et ses enfants.
 
Shaikh-ul-Islam Ibn Taimiya (rahimahullah) a dit dans le commentaire de la Parole d'Allah (traduction rapprochée) :
 
« Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah » [sourate An-Nisa : 34]
 
« Cela institue l'obligation sans restriction pour la femme d'obéir à son mari, dans toutes les affaires, comme le servir, voyager avec lui, l'assister et d'autres choses, comme il est indiqué dans la Sunna du Messager d'Allah. » [1]
 
Le grand savant, Ibn Al-Qayim, a dit :

« Ceux qui disent qu'il est obligatoire à la femme de servir son mari utilise (ce verset) comme preuve que ce qu'Allah a signifié dans Sa Parole (à cette occasion) est considéré comme faisant partie d'Al-ma'ruf (le bien). Mais quant à ce que la femme se détende et que le mari la serve, balaye, pétrisse le pain, lave les vêtements, fasse le lit et le ménage, alors ceci fait partie d'Al-munkar (le mal).
 
Et Allah dit  (traduction rapprochée) :
 
« Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance » [Sourate Al-Baqara : 228]
 

« Les hommes ont autorité sur les femmes » [Sourate An-Nisa : 34]

Ainsi si une femme ne sert pas son mari, mais au lieu de cela le prend comme domestique, cela signifie qu'elle a autorité sur lui. »

Il dit plus loin:

« Certes Allah l'a obligé à dépenser pour elle, l'habiller et lui fournir un logement en échange de son plaisir et de son service, de même que tout ce que nécessitent les habitudes des conjoints.

De même, les accords de mariage obligatoires exigent que les conjoints vivent dans la bonté. Et la bonté signifie que la femme serve (son mari) et prenne soin des affaires intérieures du ménage. »


Et il a dit :

« Et il n'y a aucune différence si la femme est prestigieuse ou modeste, pauvre ou riche. Regardez cette femme qui était la plus prestigieuse des femmes dans le monde ... » [2]

Il fait référence à Fatima ( radyallaahu 'anha) car elle servait son mari et venait au prophète (sallallaahu 'alayhi wa sallam) se plaignant à lui, mais il ne se plaignait pas d'elle.

[1] Majmu' Al-Fatawa (32/260-261)
[2] Al-Hadi (5/188-189)

Article tiré du site al-manhaj.com
Source : Son livre  Tanbihat ' ala Ahkam takhtassu bil-Mu'minat (pg. 97-99)
Traducteur : Abu maryam

copié de salafs.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Choisir un mari

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Choisir un mari

Question :

 

Quelles sont les questions les plus importantes qui doivent former la base pour une femme pour choisir un mari, et le refus d'une personne pieuse pour des raisons matérielles amène-t-il la punition d'Allâh sur elle ?

 

Réponse : 

 

Les attributs les plus importants qu'une femme doit rechercher dans un mariage sont :

 

Le bon caractère

et la pratique de la religion.

 

En ce qui concerne la richesse et l'origine, ce sont des questions secondaires.

 

La chose la plus importante est que celui qui propose le mariage soit bon dans son la pratique de la religion et dans son caractère - car avec celui qui possède la pratique de la religion et le bon caractère, elle ne sera perdante sous aucun aspect : S'il la garde, il le fera d'une bonne façon et s'il la libère, il le fera aussi d'une bonne façon.

 

En outre, celui qui possède la pratique de la religion et le bon caractère sera une bénédiction pour elle et ses enfants et elle apprendra de lui les bonnes manières et la pratique de la religion.

 

Mais si la personne n'a pas ces attributs, alors elle doit l'éviter - particulièrement ceux qui négligent les prières, ou celui dont on sait qu'il boit - et le refuge est auprès d'Allâh...

 

Ainsi, ce qui est important est que la femme se concentre sur le bon caractère et la pratique de la pratique de la religion.

 

En ce qui concerne l'origine, si cela est possible ensuite, alors c'est mieux, car le messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Si vient à vous celui dont la pratique de la religion et le caractère sont agréables, donnez-lui alors (la femme) en mariage.»

 

Cependant, si on trouve celui qui a une position semblable, alors cela est meilleur.

 

Fatawal-Mar'a Vol. 1. P.50

Article tiré du site troid.org

Publié par salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Les droits de la femme (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les droits de la femme (audio-vidéo)

Question :

 

Nous souhaiterions que vous expliquiez ce problème très répandu et que vous apportiez conseil aux maris qui font main basse sur les salaires de leurs épouses, qui ne leur donnent pas le droit de dispenser de leurs biens prétextant qu’il n’y a pas de différence entre eux.

 

Que du fait qu’elle est sous sa dépendance, elle n’a pas de droit de posséder des biens propres.

 

Réponse :

 

Na’am, nous disons que cette conception du problème est absolument fausse.

 

La femme a tous les droits sur ses entrées et sur ses biens.

 

L’époux n’a absolument aucun droit sur les entrées de son épouse.

 

Au contraire, il a le devoir de dépenser pour son épouse, même si elle est beaucoup plus riche que lui parce que cela est sa propre propriété.

 

C’est pour cela que certaines épouses de Compagnons donnaient en charité des choses sans demander l’autorisation à leurs époux.

 

Dans les deux Sahihs, nous trouvons que le Prophète صلى الله عليه وسلم étant aller sermonner les femmes le jour de l’aîd, leur avait dit :

 

" Ô Femmes ! Faites charité ! "

 

Les femmes se mirent alors à faire charité.

 

Les femmes se mirent à donner en charité leurs boucles d’oreilles, leurs bracelets, leurs bagues, sans que le Prophète صلى الله عليه وسلم ne leur dise : "allez demander d’abord à vos époux".

 

À l’opposé, ce que l’homme prend des biens de sa femme pour les donner en charité sans son autorisation, une autorisation réelle, il le prend à tort et il lui est défendu de faire.

 

Et le jour de la Résurrection, sa femme récupèrera cela sur les bonnes actions de son mari.

 

Dites-moi maintenant :

 

Que se passerait-il si l’homme disait à son épouse :  "donne-moi la moitié de ton salaire ou je te répudie ?"

 

Dans ces circonstances, la femme se trouve contrainte d’accepter.

 

Cependant, ce que l’homme prend sous la contrainte, il le prend à tort.

 

Même si elle se montre en apparence consentante, il ne lui est point permis de prendre, du fait que cela s’est passé sous la contrainte.

 

L’homme qui fait pareille chose, fait preuve d’injustice et d’oppression.

 

Question :

 

Dans le même sujet, nous aimerions que vous apportiez un conseil aux époux qui ne ménagent pas leurs épouses et ne sont pas compréhensifs en ce qui concerne les tâches de la maison.

 

Les tâches qui lui incombent, fait qu’elle ne peut pas être à elle seule, sur toutes les tâches domestiques.

 

C’est pourquoi, certaines d’entre elles en arrivent à avoir des problèmes psychiques et des maux physiques.

 

Réponse :

 

La présente question est de la même classe que la précédente.

 

Cependant, le mal est moindre parce que la femme est responsable de sa maison.

 

Comme le dit le Prophète صلى الله عليه وسلم en disant :

 

«La femme est responsable de la maison de son époux, et elle aura à rendre des comptes de cette responsabilité.»

 

Cependant, l’homme se doit de prendre pour modèle le plus auguste des hommes, c’est-à-dire ?

 

C’est-à-dire qui ?

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم !

 

le Prophète صلى الله عليه وسلم était au service de ses épouses, il صلى الله عليه وسلم les aidait dans leurs tâches domestiques.

 

Et cela permet de décharger la femme d’un peu de ses tâches et engendre, par là, l’affection entre les deux conjoints.

 

C’est pourquoi, j’invite les maris à aider leurs épouses dans les tâches domestiques.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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A propos du mariage et du divorce (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

A propos du mariage et du divorce (vidéo)

Cinquième question :

 

Si une personne veut se marier, disent-ils : «Je veux me marier pour compléter la moitié de ma religion», est-ce une parole correcte?

 

Aussi la parole de certaines personnes : «Le halal le plus détesté (la chose) à Allah est le divorce», et quel est le grade du hadith qui a été rapporté avec ces paroles ou significations ?

 

Réponse :

 

Leur parole: «Si je me marie, j'aurais complété la moitié de ma religion», ils disent ceci qui est basé sur un hadith qui a été rapporté du Prophète - salla Allahu alayhi wa sallam - dans un hadith authentique et la signification de ceci, c'est que si une personne se marie, ils auront alors effectué une shatr (c'est-à-dire une partie) de leur religion, alors laissons-les craindre Allah en ce qui concerne l'autre partie.

 

Et le mot Shatr dans la langue arabe signifie une partie de quelque chose que ce soit la moitié, moins que cela, ou plus que cela.

 

Donc, à partir de cette signification en langue arabe, c'est un juz (à savoir une partie).

 

Donc, basé sur cela, certaines personnes ont compris que le sens de Shatr de la religion signifie la moitié, ce qui est de spécifier le sens de ce hadith sans aucune preuve ou quoi que ce soit de fort quant à ce sujet.

 

Donc ce qui est apparent - et Allah sait mieux - est que cette parole est erronée "utilisée dans l'absolue (de cette façon)."

 

Plutôt, ce qui devrait être dit, c'est que, «si je me marie, une partie de ma religion sera complètée et son amélioration se produira pour moi», signifiant en  obtenant la chasteté.

 

Tout comme le Prophète - salla Allahu alayhi wa sallam a dit:

 

« Ô vous les jeunes !

Que celui qui est en mesure de se marier parmi vous le fasse !

C’est mieux pour le regard et plus chaste pour les parties génitales.

Que celui qui ne peut se marier jeûne alors, car le jeûne lui sera un bouclier. »

Boukhâry et Muslim

 

Et le Prophète - salla Allahu alayhi wa sallam - dit:

 

« Celui qui me garantit ce qu’il y a entre ses deux mâchoires (langue) et ce qu’il y a entre ses jambes, je lui garantis le Paradis. »

(Boukhari, Tirmidhi, Malik, Ahmed, Ibn Hibban, al Bayhaqi et Attabarani) 

 

Donc, ici, il a garanti une partie qui est ce qu'il y a entre les deux jambes signifie la partie privée, est-ce clair?

 

Donc, il n'est pas dit que c'est la moitié, il s'agit plutôt d'une partie seulement de sa religion.

 

Aussi le mariage dans lequel une personne a l'intention de préserver sa chasteté et de préserver leur chasteté, si une personne est mariée et s'amuse à côté, ils n'entrent pas dans ce hadith - et Allah sait mieux.

 

C'est la première chose.

 

Quant à ce qui a trait à la question du hadith :

 

«Le Halal plus détesté (la chose) à Allah est le divorce», alors ce hadith est faible et a été déclaré faible par Cheikh Albani dans son livre Irwaa'ul Ghalil et autres que cela.

 

Et son sens est également incorrecte, car le divorce s'articule autour des cinq décisions de la responsabilité :

 

il peut être waajib (obligatoire),

il peut être Muharram (inadmissible),

il peut être mustahabb (recommandé),

il peut être Mubaah (seulement permis),

ou Makrouh (détesté),

 

tout comme les jurisconsultes les ont mentionné dans leurs places respectives.

 

Alors, comment peut-il être recommandé ou autorisé ou obligatoire, et qu'Allah déteste?

 

Ce n'est pas le cas, et n'est pas correct à l'utiliser de cette façon.

 

En outre, il a été rapporté de certaines personnes de bien de droiture, même de certains hommes de science qu'ils ont prit l'habitude de se marier et de divorcer.

 

Aussi le Prophète - salla Allahu alayhi wa sallam - a voulu divorcer de sa femme Sawdaa - radi Allahu 'anha - bien qu'elle était sa femme et qu'il voulait la divorcer car elle est devint âgée - radi Allahu' anha wa ardaaha - elle lui a demandé de rester avec elle, et a laissé sa nuit à 'Aisha - radi Allahu' anhum ajma'een.

 

Donc, le Prophète - salla Allahu alayhi wa sallam - l'a gardée, et si c'était une chose d'haïssable et détestable, le Prophète - salla Allahu alayhi wa sallam - n'aurait pas eu l'intention de faire cela.

 

De dire donc cette parole est une erreur.

 

Mais cela dit oui, mais, certain des savants ont porté l'attention sur une chose importante, qui est que cette personne doit craindre Allah, le Puissant et Majestueux, en ce qui concerne les parties intimes des femmes, et de craindre Allah en ce qui concerne les filles des muslims, et qu'ils le font à leur égard, comme on voudrait que cela soit fait pour ses propres filles et ses sœurs.

 

Aimeraient-ils qu'une personne se marie avec sa fille ou sa sœur et de divorcer d'elle sans aucune raison?

 

Sans doute, il s'agit d'une question qui n'est pas aimé parmi les savants, et ils ne jugent pas cela comme étant agréable.

 

Et cela peut être quelque chose non permise si l'intention d'une personne ne doit être que de lui faire du mal.

 

Par exemple que la jeune fille soit vierge, et il veut l'épouser juste pour prendre sa virginité, puis divorcer, par la suite d'autres hommes ne voudront pas d'elle.

 

Cela se produit de certaines personnes et nous demandons à Allah la sécurité et le bien-être.

 

Et cela se produit de certaines personnes qu'elles recherchent des jeunes filles vierges afin de se marier avec et leur seule intention est d'avoir des rapports sexuels avec une vierge, ils se marient donc une première fois, puis une deuxième, puis une troisième, puis ils divorcent et divorcent et divorcent.

 

Ce type d'intention n'est pas permise car c'est jouer avec les parties intimes des femmes.

 

Ainsi, une personne doit craindre Allah le Puissant et Majestueux, car en vérité les parties intimes de cette femme ne sont devenus Hallal qu'à travers une alliance et contrat auprès d'Allah, le Puissant et Majestueux

 

Ainsi, une personne ne doit pas rompre cette alliance, Allah l'a fait licite pour lui et lui a facilité à trouver cette femme car, en vérité cette femme vous a donné quelque chose qui est inestimable et son Walee (tuteur) - que ce soit le père ou un frère - vous a donné un joyau inestimable, et ils ne veulent pas que vous jouez avec elle, et Allah sait mieux.

 

Publié par minhaj sunna

Cheikh Ahmad Ibn 'Umar Bâzmoul - الشيخ أحمد بن عمر بازمول

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Les traditions du mariage et des jours de fête

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les traditions du mariage et des jours de fête

Au vu des traditions ancrées dans les fêtes de mariages, dont certaines correspondent à la sharia et d'autres vont à son encontre, et au vu du nombre de frères et de soeurs s'interrogeant sur leur jugement, une cassette de notre noble shaykh Mohamed Ali Ferkouss qui a traité le sujet de façon très complète, a été traduite. 

 
Ces questions émanent de nos frères de la commune de Douaouda, qui interrogent sur des sujets concernant le mariage.
 
Est-il permis d'embellir la voiture et de la décorer avec des morceaux de tissu afin de la reconnaître le jour du mariage ?
 
Réponse :
 
Nous disons, concernant le fait d'embellir la voiture pour le mariage afin de la distinguer des autres voitures, qu'il n'y a pas d'interdiction en cela, s'il entoure la voiture par des morceaux de tissu pour la décorer.

Cela est similaire au palanquin qui était spécifique aux femmes mariées, sur le chameau qui la portait. Il était paré de diverses étoffes pour exprimer la joie et le bonheur, et cela correspondait aux moments de réjouissance et de fête.

Mais le fait de mettre des fleurs sur les voitures, fait parti des traditions d'autres que nous, car cela est connu chez les chrétiens.

Après avoir conclu l'acte de mariage à l'église, ils prennent des photos devant la porte de l'église puis on leur jette des fleurs.

Et eux décorent également la voiture avec des fleurs de toute part, à l'intérieur et l'extérieur, et cela fait parti de leurs traditions et ne nous concerne pas - fait parti du bel islam de quelqu'un, qu'il délaisse ce qui ne le regarde pas-.
Est-il permis de faire un cortège le jour des noces allant de la maison de la mariée jusque chez le marié, et sans emprunter le chemin le plus court ? Est-il permis également de klaxonner ?
 
Réponse :
 
Si le cortège est fait dans le but d'informer [les gens] du mariage et avec le consentement des époux alors il n'y a pas de mal, à condition qu'il n'y ait pas d'actes contraires à ce qui est légiféré comme l'apparition de femmes non voilées par les fenêtres des voitures et ce qui suit les voitures comme les mazamir, les darbouka et les klaxons qui dérangent les gens et plus particulièrement aux moments de la sieste.

Et de telles choses nuisent aux gens, et la nuisance doit cesser comme il a été rapporté de façon sûre d'Ibn 'Abbas radhiallahou aanhou qui a entendu le prophète aalayhi salat wa salam dire : لا ضرر و لا ضرار, alors en l'utilisant en arrivant ou avant d'arriver à la maison des époux pour prévenir de l'arrivée dans ce cas cela est permis pour préparer le mari au mariage et faire rentrer la joie au sein de sa famille
Est-il permis de tirer des coups de feu avec des fusils le jour du mariage ?
 
Réponse :
 
Je dis, et Allah est plus savant, que le fait de tirer des coups de feu doit être différencié selon la croyance [à laquelle il renvoie].

Si il fait cela dans le but d'écarter le mauvais oeil et les jinn et ce qui s'y rapproche, ou implique la déformation alors il est interdit en raison de sa croyance, le mal qui en découle plus particulièrement de nos jours.

Mais si il est dépourvu de tout cela et le souhait par cela était d'annoncer le mariage en conformité avec la parole du prophète 'alayhi assalam :

« annoncez le mariage , et tapez sur le duff »,

alors j'espère que cela correspondra à la généralité de l'annonce qui provient du duff ou autre que lui.

Et nul doute que cette question doit être analysée selon les coutumes des gens et leurs croyances.

Et celui qui pose la question doit apprendre les traditions de son pays et délaisser tout comportement pouvant l'amener à porter préjudice à sa croyance ou qui soit la cause d'une nuisance pour lui et autrui. 
Le mariage sans taper le duff est-il permis ? 
 
Réponse :
 
Il n'y a pas d'interdiction en ce qui concerne le mariage sans taper du duff, l'essentiel étant qu'il fasse parvenir l'annonce (du mariage) de n'importe quelle manière.
Est-il permis d'utiliser des k7 de anachid lors du mariage ?
 
Réponse :
 
Sur cela est que si ces anachid se passent de mazamir (NDT:sorte de flûte) et des instruments de musique et ses paroles ne décrivent pas la beauté de la femme et l'alcool et les palais et que cela a lieu entre les femmes et que ces anachid sont chantés par une femme, avec ces conditions j'espère que cela est permis.
 
La walima est elle obligatoire pour un mari qui a des dettes ?
 
Réponse :
 
Ce qui est connu est que la walima est obligatoire, ainsi il lui faut faire une walima après avoir procédé à la consommation en vertu de l'ordre du prophète salallahu aalayhi wa salam à 'Abd arrahmane ibn 'Awf, et également le hadith qui contient le fait que le mari doive faire une walima.

Et cette walima doit être effectuée 3 jours après la consommation comme il est connu et rapporté du prophète salallahu aalayhi wa salam.

Et ceux qui sont invités à cette walima, qu'ils soient pauvres ou riches, doivent faire parti des gens pieux en vertu de la parole du prophète salallahu aalayhi wa salam :

« Ne prends comme ami qu'un croyant et que ne mange de ta nourriture que celui qui est pieux »,

et il égorge un mouton ou plus si il en a les moyens, mais dans le cas contraire, alors il ne lui est pas conditionné qu'il y ait de la viande à sa walima et il lui est permis que cela soit fait sans viande.

 
Et celui qui a des dettes doit insister auprès de son ami afin qu'il lui accorde un délai lui permettant de se préserver de tomber dans les interdits.

Et son mariage est valide.

Et il lui est obligatoire de rembourser les dettes qu'il a.
Est-il permis d'inviter à la walima les voisins qui ne font pas la prière et commettent des actes indécents et des grands pêchés ?
 
Réponse :
 
Nous avons avancé dans la réponse précédente que le prophète 'alayhi assalat wa assalam a dit :

« Ne prends comme ami qu'un croyant et que ne mange de ta nourriture que celui qui est pieux »,

donc il y invite les gens vertueux qu'ils soient riches ou pauvres. Inviter les voisins qui ne font pas la prière et commettent des grands pêchés, cela n'est pas permis, sauf s'il espère leur guidée et leur acceptation, dans ce cas là il est permis de les appeler et les inviter à cette walima pour celui qui espère leur droiture et leur guidée. Et cela car le fait d'inviter les gens du péché équivaut à agréer leurs actes. Et agréer leur péché est un pêcher, et agréer leurs actes de désobéissance est un acte de désobéissance.
Est-il permis de demander de l'aide aux associations de bienfaisance en ce qui concerne les projets de mariage, avec ce qu'ils commettent comme actes blâmables en organisant ce mariage ?
 
Réponse :
 
Le musulman ne demande de l'aide qu'à Allah Soubhanahou wa Ta'ala , et cela car Allah Soubhanahou wa Ta'Ala est le meilleur garant pouvant mettre à sa disposition des gens qui l'aideront pour le mariage s'il cherche à rester chaste et veut préserver son âme. Et c'est une promesse d'Allah Soubhanahou wa Ta'ala lorsqu'Il dit (traduction rapprochée) :

« Et que ceux qui n'ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu'à ce qu'Allah les enrichisse par Sa grâce » (s24 v33)

et 'alayhi assalat wa assalam a dit :

« Il y a 3 personnes qui méritent qu'Allah leur vienne en aide : celui qui veut se marier afin de préserver sa chasteté, l'endetté voulant rembourser ses dettes et le combattant dans la voie d'Allah ».
Si l'homme trouve sa femme en état de menstrues lors de la nuit de noce, doit-il prier tout seul les deux rak'at ou attendre qu'elle soit purifiée ? 
 
Réponse :
 
En ce qui concerne la prière des mariés il est recommandé aux deux époux de prier ensemble conformément à ce qui est rapporté sur cela.

Et il met sa main sur la tête de sa femme, et il invoque au moment de la consommation et avant la consommation, et il demande à Allah Ta'ala la bénédiction.

Et des ahadith ont été rapporté concernant cela comme :

« Ô Allah ! Je Te demande son bienfait et le bienfait dont Tu as fait une nature en elle, et je me place sous Ta protection contre son mal et le mal dont Tu as fait une nature en elle. »

 
Mais s'il arrive qu'elle soit en état de menstrues cette nuit-là, alors il apparaît qu'il prie tout seul. 
 
Et si ils prient ensemble, cela a été instauré dans le but d'établir la concorde et de maintenir des liens privilégiés entre les 2 époux. 
 
Sinon il prie deux rak'at en remerciant Allah ta'ala de lui avoir permis de suivre la sounnah des prophètes et des messagers de qui il nous est obligatoire de suivre la trace et d'être guidés par leur guidée comme Allah ta'ala a dit (traduction rapprochée) :

« Et nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. » (s13 v38)

Et il est évident que sont interdits à la femme, durant sa période de menstrues, la prière et autres règles en vertu de la parole du prophète 'alayhi assalat wa assalam:

« ne fais pas la salat pendant les jours de tes menstrues », 

et il faut attirer l'attention ici sur le fait que la femme doive choisir un jour parmi ceux durant lesquelles elle est purifiée afin de se mettre d'accord avec le mari sur le jour de la consommation du mariage afin d'accomplir toutes les sounan parmi les prières, consommation, et autres que cela, jusqu'à ce que la joie et les réjouissances soient complètes en ce jour, conformément à la chari'a en évitant toute entrave à la pratique de la sounnah de l'élu (Al Mustafa) 'alayhi assalat wa assalam..
Beaucoup de femmes, le jour de leur mariage, procèdent à ce qui est appelé « التصديرة» (at-tasdira).

Et on trouve avec elle une tradition qui est le henné.

Cette tradition comporte des éléments qui sous-entendent une croyance qui est que si la mariée ne met pas de henné, elle n'aura pas d'enfants. Et à la fin du henné, il est obligatoire de dissimuler le vase sur lequel se trouvait le henné pour qu'il ne tombe pas sur une fille malicieuse, jalouse et qui pratique la sorcellerie et ajoute un préjudice à la mariée. Et ainsi le henné qui se trouve sur la main de la mariée ne doit pas tomber dans la main de quelqu'un qui l'utiliserait dans la sorcellerie, و العياذ بالله. Et le henné est parfois mélangé à des ½ufs car ils disent que l'usage des oeufs favorise l'engendrement. 

 
Ainsi après avoir raconté cette croyance, concernant cette tradition, quel en est le jugement ?

Tout en sachant que (propos inaudibles) et elles protestent en disant qu'il ne s'agit que d'une habitude et que leur intention est bonne.

Mais si il leur est demandé de s'en passer puisqu'il ne s'agit que d'une habitude, et le fait de la délaisser ne nuira donc pas, elles s'y tiennent toujours.
 

 
Réponse :
 
Tout d'abord, il y a dans « attassdira » du gaspillage dans les robes que la mariée met le jour de son mariage.

Et elle dépense beaucoup d'argent alors qu'elle ne s'en servira plus après, et c'est une cause menant à la vantardise et fierté.

 
De plus la mariée dévoile sa 'awra devant celles qui l'aident à changer ses vêtements. Si tout cela est inclus, le gaspillage et la dilapidation, alors il n'y a pas de doute que cela n'est pas permis car Allah ta'ala nous a interdit le gaspillage. Ainsi Il - ta'ala- a dit (traduction relative et approchée) :

« car les gaspilleurs sont les frères des diables; et le diable est très ingrat envers son Seigneur. »(s17 v27)

 
Quant au henné qui est mentionné dans la question, nous avons une réponse écrite le concernant, et celle-ci est que la bonne intention ne justifie pas l'interdit. 
 
Ainsi, si cette tradition est mêlée à cette croyance, alors le fait de la pratiquer est une forme de chirk (polythéisme) qui est réprimée dans la législation et par le hadith :

« l'enchantement relève du chirk »,

et par le hadith marfou' « Quiconque s'attache à une amulette (tamimah) qu'Allah fasse en sorte que ses projets n'aboutissent pas, et quiconque s'attache à un coquillage (wad'a), qu'Allah ne le laisse pas goûter le repos » et par le hadith marfou' authentique :« celui dont le coeur s'attache à une chose y sera voué [et sera délaissé par Allah] » .

 
Cette tradition et toutes les traditions, qui sont à la base interdites, peuvent nuire à la chari'a. Si il s'avère que la coutume et la tradition rendent illicites le licite ou rendent licites l'illicite alors elles sont du fasad inutile. Et le fait de lui donner de la considération n'est pas permis au niveau de la chari'a, et est un péché pour celui qui la pratique. Et dans la mesure où le fait d'avoir cette croyance interdite est répandu parmi les gens, alors le fait que seule une minorité le renie par le c½ur ne le rend pas licite pour autant car la base est connue par cette croyance prohibée. Et le fait de s'y cramponner en voulant la beauté et l'embellissement n'empêche pas la présence de la mauvaise croyance chez certaines personnes.
Donc en la pratiquant de cette manière, cela sera de l'entraide à l'inutilité et au péché. Allah ta'ala a dit (traduction rapprochée) :

« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression » (s5 v2).

Et c'est pour cela qu'il faut agir afin de couper de façon absolue tout chemin menant au fassad et ce en utilisant le principe qui consiste à empêcher tout mal de se produire. Et car le fait de repousser la nuisance d'une croyance interdite passe avant l'intérêt qui réside dans le fait de s'embellir comme cela est établi dans les règles de al massalih al moursala (NDT : il s'agit d'une notion dans oussoul al fiqh) . 
Est il permis à la femme de s'asseoir sur un coussin et mettre son pied sur un autre coussin et de s'asseoir sur une chaise qui soit au-dessus des autres femmes assises ?
 
Réponse :
 
Cette question rejoint la réponse précédente. Si cela est dans le but d'être vu, par ostentation et fierté, alors c'est de l'orgueil et de la vanité. 
Y a t-il dans le fait que la femme porte un barnouss le jour de son mariage une ressemblance aux hommes ou non ?
 
Réponse :
 
Ce qui apparaît est qu'il y a une ressemblance aux hommes car il n'est pas connu dans les moeurs que la femme porte le barnouss.
Quel est le jugement concernant « al maqrout » qui est une sorte de gâteau que l'on distribue le lendemain matin de la nuit de noce ? Sachant qu'on ne le donne que quand on découvre que la femme est vierge et dans le cas contraire on ne le distribue pas ?
 
Réponse :
 
Si il symbolise cette croyance, alors cela n'est pas permis. Mais dans le cas contraire, il s'agit d'une habitude qui représente la joie et le bonheur.
Quel est le jugement concernant les chaussures à talons hauts portées par les femmes quand elles sont entre femmes, et quelle est la limite de la hauteur du talon ?
 
Réponse :
 
Les talons hauts ne sont pas permis du fait qu'ils changent la création (d'Allah) et qu'ils trompent les gens en faisant croire que la personne est grande alors que ce n'est pas le cas. De plus, les talons hauts créent une fitna en raison de la démarche qu'elle aura avec.
 
 Publié par darwa.com
 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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La parure de la mariée

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

La parure de la mariée

Question :


Quel est le vêtement (libâs) légal (machrû') de la mariée ('arûs) ?

Qu'est-ce qu'on peut voir d'elle le jour de son mariage (zifâf) lorsqu'elle est devant ses ma
hârim (1) parmi les hommes, devant sa mère et ses proches (aqârib).

Je veux dire : est-il permis qu'elle se pare devant eux de beaux vêtements, de bijoux, qu'elle enlève son voile (khimâr) et qu'elle se coiffe devant eux et devant autre qu'eux parmi les femmes désobéissantes (fâsiqât)
(2) à moins que [la parure] ne soit destinée uniquement au mari (zawdj) ?
 
Réponse :
 
Louange à Allâh Maître des Mondes. Que la Prière et le Salut d'Allâh soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et tous ses Compagnons et je témoigne qu'il n'y a pas de divinité si ce n'est Allâh Seul sans associé et je témoigne que Muhammad est Son Serviteur et Son Messager.
 
Il est permis (yadjûz) à la femme de s'embellir le jour de son mariage d'une parure (zînah) dans laquelle il n'y a pas de gaspillage (isrâf) comme l'a dit le Prophète -Prière et Salut d'Allâh sur lui- :
 
« Mange, habille-toi et donne l'aumône sans gaspillage (saraf) ni orgueil (makhîlah). »
 
Et ce qui est pris en compte est qu'il n'y ait pas de gaspillage dans [la parure].

Il n'y a aucun mal (lâ ba's) à ce que [la mariée] se pare de quelque chose d'or (dhahab) ou de quelque chose d'habits somptueux (fâkhir).

Quant à [la question] s'il est autorisé qu'elle s'embellisse en présence de ses ma hârim et des femmes, il n'y a, également, aucun mal dans cela même si la parure est destinée au mari car il n'y a pas de preuves (dalîl) interdisant (yuharrim) ou indiquant (yanuss) que la femme doit avoir une parure particulière pour son mari et une autre pour ses mahârim, il n'y a pas de preuves [en cela].

Il en est de même pour les femmes désobéissantes, il leur est permis de voir la parure et selon l'avis le plus juste des paroles des Gens de science même si [elles sont] mécréante[s] (kâfirah).

 
Si la plupart (djumhûr) des Gens de science disent que [la femme] mécréante n'est pas autorisée à voir la parure de la femme musulmane en s'appuyant sur la Parole d'Allâh (traduction rapprochée) :
 
"et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes [...]" (Coran : sourate 24 An-Nûr/verset 31)
 

[L'avis le plus] authentique, est qu'il lui est permis (yadjûz) de la voir et il n'y a pas de preuve interdisant cela (yumna').

Parmi les meilleurs livres qui traitent de ce sujet, est le livre de notre frère Mustafâ Ibn Al-'Adawî, [intitulé] : « djâmi' a hkâm an-nisâ'/ Compilation [de] Règles [relatives] aux femmes. », c'est un livre précieux (qayyim) dont je ne connais pas de semblable.

Il traite de ce sujet et [l'auteur] rapporte de l'Imâm A hmad deux versions (riwayatayn) autorisant et interdisant [le fait de montrer ou pas la parure aux mécréantes].

La permission (djawâz), est l'avis le plus correct en raison d'absence ('adam) de preuves authentiques prohibant cela.
 

Il est rapporté de 'Umar bn Al-Khattâb -qu'Allâh l'agrée- qu'il interdisait aux femmes musulmanes d'entrer dans les bains (hammâm) avec les femmes polythéistes (muchrikât) mais [cette proscription] n'est pas certifiée [provenir de] 'Umar -qu'Allâh l'agrée-.
 
(1) : Il s'agit du mari de la femme et de tout autre homme qui lui est interdit en mariage (grand-père, oncle maternel et paternel, fils, frère...). N.D.T.
(2) : « al-fisq », c'est la désobéissance ('isyân) aux Injonctions (amr) d'Allâh -Glorifié et élevé soit-Il- et [leur] délaissement (tark) ainsi que la déviation (khurûdj) du Chemin de la Vérité. Réf. > « lisân al-'arab ». Qu'Allâh nous préserve de cela. N.D.T.
Source de la fatwah : http://www.olamayemen.com/html/sound/details.php?linkid=285 - extrait de la cassette intitulée : « as ilat al-akhawât al-djazâ iriyyât », face B jusqu'à 03,45.

 

copié de mukhlisun.com

 

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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Le «youyou» (زغرطة - zaghrata), bruit que les femmes font en utilisant la langue (audio)

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Le «youyou» (زغرطة - zaghrata), bruit que les femmes font en utilisant la langue (audio)

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Question : 

 

Une questionneuse dit :

 

Concernant le youyou qui est le son que prononce la femme lorsqu’elle est joyeuse.

 

Quel est le jugement si cela a lieu en présence d’hommes ?

 

Réponse de Cheikh Salih Al Fawzan :

 

Ce n’est pas permis.

 

Les youyous ne font pas partie des agissements des musulmans.

 

Ils sont importés ou sont des habitudes des ignorants parmi les musulmans.

 

Il n’est pas permis à la femme d’élever sa voix et de la faire entendre aux hommes, sauf en cas de besoin, pour poser une question ou acheter une marchandise au vendeur.

 

Elle ne parle à l'homme et ne lui fait entendre sa voix qu’en fonction du besoin.

 

Quant aux youyous, ils n'ont aucun fondement et ne font pas partie des habitudes des musulmans.

 

Traduit et publié par an-nassiha.com

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Question :
 
Quel est le jugement concernant le zaghrata (youyou) qui est un bruit collectivement fait par les femmes (utilisant la langue) aux célébrations de mariage.

Faites-nous en bénéficier, qu'Allâh vous récompense.
 
Réponse de Cheikh Salih Al Fawzan :
 
Il n'est pas permis aux femmes de lever leurs voix en présence d'hommes ni de la manière du "zaghrata" ou n'importe quoi d'autre car en effet la voix de la femme est une fitna (épreuve). 
 
Additionnelement, le "zaghrata" n'est pas connu chez aucun des musulmans du passé ou du présent. 
 
Ainsi, cela est une mauvaise coutume qui devrait être délaissée, puisque cela est aussi une indication (d'une femme) ayant peu de honte. 
 

Al-muntaqaa vol 3 page 301

 Publié par darwa.com

سئل فضيلة الشيخ صالح الفوزان : ما حكم الزغرطة ( التلولش ) ، وهو صوت تطلقه المرأة عند الفرح ؟ أفيدونا أثابكم الله
الاجابة: لا يجوز للمرأة رفع صوتها بحضرة الرجال ، لأن في صوتها فتنة ، لا الزغرطة ، ولا غيرها ، ثم إن الزغرطة ليست معروفة عند كثير من المسلمين لا قديماً ولا حديثاً ، فهي من العادات السيئة التي ينبغي تركها ، ولما تدل عليه أيضاً من قلة الحياء
كتاب المنتقى من فتاوى الشيخ صالح الفوزان ج3 ص 301

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Cheikh Saleh Al Louhaydane

 

السؤال : أحسن الله إليكم ؛ يقول يا سماحة الشيخ : ما حكم الزغرطه للنساء في الأفراح . هل هذا منهي عنه ؟
الجواب : الزغرة هذه أو زغروطه أو زغروته ؛ هذه ما كنا نعرفها في السابق ولا كان لها وجود عندنا يعني خاصة في نجد وأول ما سمعتها سمعتها..في أربع وسبعين هجريه .. على كله لا خير فيه
الفتوى من درس شرح كتاب التوحيد المجلس 13

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Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al 'Abbâd Al Badr

 

سئل الشيخ عبدالمحسن العباد البدر في شرح سنن الترمذي كتاب النكاح الشريط 129 في سلسلة اهل الحديث والأثر هل الزغاريد التي تقوم به النسوة في الأعراس جائزة ؟

فأجاب : مانعلم لها أصل وإنما الأصل هو ماذكر من الدف والتغني بالأناشيد التي لامحذور فيها

divider--3bisCheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine

 

وسئل الشيخ ابن عثيمين ـ رحمه الله ـ : عندما يموت شاب غير متزوج في بلادنا فإن النساء يزغردن عند خروجه من المنزل فما حكم الشرع في هذا العمل ؟

الزغردة أصلها عبث ولهو وأصوات منكرة سواء كان لخروج الميت الشاب من بيته أو لزواج أو لفرح بالعيد أو ما أشبه ذلك فينهى عنها مطلقا

نور على الدرب ـ شريط :340ـ وجه ب

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh Saleh Ibn Muhammad Al Louhaydane - الشيخ صالح اللحيدان

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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