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Distinction à faire, concernant les noms suivants : «sunnati-l-fajr» et «al-faj» / «al-fajr» et «subh»

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Distinction à faire, concernant les noms suivants : «sunnati-l-fajr» et «al-faj» / «al-fajr» et «subh»

On observe dans le livre intitulé :

"Sifatu Salâti N-nabyy صلى الله عليه وسلم de Cheikh Al-Albânî رحمه الله"

une différence entre les termes : Sunnati-l-Fajr et Al-Fajr.


En effet, le Cheikh رحمه الله souligne une nuance se rapportant à deux prières :
 
-Surérogatoire (Sunnati-l-Fajr) appelé autrement (Al-Fajr)
-Obligatoire (Al-Fajr) appelé autrement (Subh)
 
La prière "Sunnati-l-Fajr", ou l'on récite dans la 1ère Rak'a la Sourate (Al-Kâfirûn) et dans la 2ème Rak'a la Sourate (Al-Ikhlass) s'effectue après l'Adhan.
Il est de la Sunnah de s'allonger sur son son côté droit après l'avoir accompli.

Et ce, pour une courte durée.

On peut aussi réciter dans cette prière, les versets suivants:
 
-Dans la 1ère Rak'a: S.2; V.136 (le verset en entier);
-Dans la 2ème Rak'a: S.3; V.64 (le verset en entier).
Rapporté par Muslim رحمه الله, Ibn Khuzayma رحمه الله, Al-Hâkim رحمه الله:
-Ou parfois dans la 1ère Rak'a: S.3; V.52 (le verset).
Rapporté par Muslim رحمه الله et Abû Dâwûd رحمه الله.

Concernant, les sourates "Al-Kâfirûn" et "Al -Ikhlass" :

Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :

"J'ai entendu, un homme récitait la première sourate("Al-Kâfirûn") dans la première rak'a ;
et il dit صلى الله عليه وسلم : " Celui-la est un Serviteur qui croit en Son Seigneur",
puis réciter la deuxième sourate("Al-Ikhlass") dans la dernière Rak'a;
et il dit صلى الله عليه وسلم :"Celui-là est un Serviteur qui connaît Son Seigneur".
Rapporté par At-Tahawî رحمه الله et Ibn Hibân dans son Sahîh et d'autres-Rahimahumullah

Cette prière surérogatoire, se caractérise par sa courte durée dans l'accomplissement.

La prière "Al-Fajr", appelé aussi "Subh" s'effectue après l'Iqama.

Elle est une prière Obligatoire, comprise dans les cinq accomplis quotidiennement.

Le laps de temps s'écoulant entre "Sunnati-l-Fajr" et "Al-Fajr" est de 50 versets récités.

En effet, Anas b. Mâlik-radiAllahu ta'ala 'anhu-a rapporté que Zayd b. Thâbit-radiAllahu 'anhu- a dit :

"Nous avons pris le repas de Sahûr avec le Prophète صلى الله عليه وسلم , puis il s'est levé pour la prière.
J'ai demandé (à Zayd):"Combien de temps y avait-il entre l'appel à la prière et le Sahûr?".
Il m'a dit:"Le temps de lire cinquante versets [du Coran]".
Rapporté par Al-Bukharî رحمه الله , t.4, p.118; Muslim رحمه الله, h. n°1097.

copié de darwa.com

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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La prière des femmes derrière les hommes

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La prière des femmes derrière les hommes

Question : 

 
Il y a quelques masjids dans lesquels les femmes prient au-dessous du masjid (sous-sol), ou à l’étage supérieur.

Nous, les femmes, prions dans ces 
masjids, en suivant l'imam d'un lieu où nous ne le voyons pas, ni ceux (les hommes) qui le suivent.

Parfois, il a dans le 
masjid un lieu de prière pour les hommes qui contient un grand espace vide.

Notre prière est-elle correcte si nous ne voyons pas l'imam ou quelqu’un de ceux (les hommes) qui le suivent ?

Sachant que parfois nous entrons au 
masjid et nous ne savons pas dans quelle rak'a (unité de la prière) il est.

Aussi, est-ce qu’il est permis dans cette situation de suivre le microphone seulement ?

Est-il correct pour nous de suivre l'imam à l’étage supérieur ou inférieur, sachant que parfois le 
masjid contient un lieu de prière assez grand (c'est-à-dire pour que les femmes puissent y aller) ?
 
Réponse : 
 
La réponse est dans deux parties :
 
Première partie
 
La prière dans cette situation est correcte tant que les femmes prient dans le masjid, que cela soit à l’étage supérieur ou inférieur.

Tant qu'elles peuvent entendre les Takbirat (Allahu Akbar) quand l’imam change de position.
 
Deuxième partie
 
Il n’est pas désirable que les femmes prient comme cela à moins que la place des hommes ne soit bondée d’hommes qui prient et que les femmes ne puissent y trouver de place pour elles derrière les rangées (des hommes).

Dans cette situation il leur est permis de prier - comme nous l’avons dit auparavant – au niveau supérieur du masjid ou au niveau inférieur.

Cependant, s'il y a un secteur vide dans le masjid (derrière les hommes) dans lequel l’imam prie avec les hommes derrière lui, alors il n'est pas permis aux femmes de monter au niveau supérieur ou de descendre au niveau inférieur où elles ne peuvent pas voir les mouvements de l'imam ou les mouvements de ceux qui le suivent.

Ceci en raison de deux choses :
 
La première est que le prophète (sallallahu alayhi wa sallam) a dit :

« les meilleurs rangs des hommes sont les premiers rangs et les plus mauvais pour eux sont les derniers rangs et les meilleurs rangs des femmes sont les derniers rangs et les plus mauvais pour elles sont les premiers rangs. » 

Cela signifie seulement le niveau sur lequel le prophète et ses compagnons, qui étaient derrière lui, priaient.

Les femmes n'étaient pas à un niveau supérieur ou inférieur.

Le point subtil réside en ce que parfois on peut ne pas entendre le microphone et d'autres fois il peut ne pas marcher du tout.

Dans ce cas, la prière des femmes qui suivent la prière au niveau supérieur ou inférieur et duquel elles ne voient pas la prière des hommes qui prient derrière l’imam, leur prière peut être annulée.

Donc, la conclusion à cette réponse est que la prière au niveau supérieur ou inférieur est correcte.

Cependant, il n'est pas permis aux femmes de chercher intentionnellement à prier en ce lieu, s'il y a un espace dans le lieu de prière des hommes où les femmes puissent prier à l'arrière de ce lieu de prière.

Ceci est en résumé la conclusion de cette question.


Traduit par Abu Sumayyah Aqil Walker
copié de salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Tenir un Coran dans la prière

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Tenir un Coran dans la prière
Question :
 
Quel est le jugement du fait de suivre l’imam avec un Coran dans la prière ? 
 
Réponse :
 
Suivre l’imam avec un Coran, c'est-à-dire, celui qui prie derrière l’imam tient un Coran pour suivre l’imam dans sa récitation.

Si cela est fait par nécessité, comme le cas où l’imam à une mémoire faible et qu’il dit à un de ceux qui prient derrière lui : « Prend un Coran afin que tu me corriges si je me trompe », alors il n’y a pas de mal dans cela, car cela est fait par nécessité. 
 
Par contre, si cela ne correspond pas à ce cas, alors je ne suis pas d’avis que la personne suive l’imam avec un Coran, car il va laisser passer ce qui est demandé et sera dans ce qui n’est pas recherché.

Ainsi, il va laisser passer le fait de regarder le lieu de prosternation, ainsi que le fait de mettre les deux mains sur la poitrine, ce qui fait partie de la sounnah.

Et il sera dans ce qui n’est pas demandé comme les mouvements afin de tenir le Coran, de l’ouvrir, de le plier et de le ranger.

Ce sont tous des mouvements qui ne sont pas nécessaires.

Et les savants ont dit :
 
« Les mouvements dans la prière qui ne sont pas nécessaires sont détestables. »
 
Car cela contredit/annule la concentration complète.

Et certains savants ont dit :
 
« Certes, les mouvements des yeux annulent la prière. »

Car les yeux suivent la lecture du début à la fin de la première ligne, de la deuxième, jusqu’à la dernière.

Il y a aussi beaucoup de lettres et de mots, alors les mouvements des yeux seront nombreux, et cela annule la prière. 
 
Donc, mon conseil pour mes frères et qu’il délaisse cette chose et qu’il s’habitue à se concentrer sans regarder dans le Coran.
 
Madjmou' Fatâwa du Cheikh, question 819
 Publié par 3ilmchar3i.net

وسئل فضيلة الشيخ : ما حكم متابعة الإمام من المصحف في الصلاة ؟

فأجاب فضيلته بقوله: متابعة الإمام في المصحف معناه أن المأموم يأخذ المصحف ليتابع الإمام في قراءته، وهذا إن احتيج إليه بحيث يكون الإمام ضعيف الحفظ فيقول لأحد المأمومين: أمسك المصحف حتى ترد عليّ إن أخطأت فهذا لا بأس به لأنه لحاجة
وأما إذا لم يكن على هذا الوجه؛ فإنني لا أرى أن الإنسان يتابع الإمام من المصحف؛ لأنه يفوت مطلوباً ويقع في غير مرغوب فيه، فيفوت النظر إلى موضع سجوده، وكذلك وضع اليدين على الصدر وهو من السنة، ويقع في غير مرغوب فيه وهو الحركة بحمل المصحف، وفتحه، وطيه، ووضعه، وهذه كلها حركات لا حاجة إليها، وقد قال أهل العلم
إن الحركة في الصلاة إذا لم يكن لها حاجة مكروهة
لأنها تنافي كمال الخشوع
بل قال بعض العلماء
إن حركة البصر تبطل الصلاة
لأن البصر سوف يتابع القراءة من أول السطر إلى آخره ومن أول الثاني إلى آخره وهكذا مع أن فيه حروفاً كثيرة وكلمات كثيرة فيكون حركة كثيرة للبصر، وهذا مبطل للصلاة
فنصيحتي لإخواني أن يدعوا هذا الأمر ويعودوا أنفسهم الخشوع بدون أن ينظروا إلى المصحف
مجموع فتاوى الشيخ السؤال 819

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Le jugement de la prière dans une pièce qui contient des photos

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le jugement de la prière dans une pièce qui contient des photos

Question :

 

Je prie dans une chambre qui contient des photos, comme la photo d'un de mes amis qui est accroché sur le mur, ou la photo d'un autre homme.

 

Et un des frères m'a dit: « ta prière est invalide à cause de ces photos présentes. »

 

Que dois-je faire pour ce qui est passé ?

 

Et quel est le jugement de ma prière ?

 

Qu'Allâh vous bénisse !

 

Réponse :

 

La prière est valide.

 

Et celui qui dit qu'elle est invalide s'est trompé.

 

La prière est valide mais il est détestable de prier dans cette pièce s'il est possible [de prier] ailleurs.

 

Sinon, la prière est valide, car tu n'adores pas les photos, tu ne fais que prier Allâh, alors ta prière est valide.

 

Et il n'est pas permis de coller des photos dans les pièces, ni de les coller ou les accrocher dans les bureaux.

 

Mais ce qui est obligatoire est de les enlever.

 

Il t'incombe de conseiller ton frère pour qu'il enlève ces photos accrochées des pièces et qu'il ne les laisse pas dans la maison, de par la parole du prophète صلى الله عليه وسلم : 

 

«Les anges ne rentrent pas dans une maison qui contient une image ou un chien.» (1)

 

Et sa parole صلى الله عليه وسلم à 'Alî -qu'Allâh l'agrée:

 

«Ne laisse pas une image sans l'effacer, ni une tombe surélevée sans la niveler !» (2) 

 

Et lorsqu'il vit chez 'Âichah -qu'Allâh l'agrée- un rideau contenant des images, il le déchira et se mit en colère صلى الله عليه وسلم et dit :

 

«Les auteurs de ces images seront châtiés le jour de la résurrection. On leur dira : Donnez vie à ce que vous avez créé !» (3) 

 

Donc tu conseilles ton frère qu'il enlève les images accrochées.

 

Quant à la prière, elle est valide, mais il est détestable de prier à l'endroit où il y a des photos sauf s'il y a nécessité.

 

S'il ne lui est pas possible [de prier] ailleurs, alors il n'y a pas de mal.

 

(1) NdT: Al Bukhârî et Muslim d'après Abû Talhah.

(2) Ndt: Muslim.

(3) Ndt: Al Bukhârî et Muslim.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

حكم الصلاة في الحجرة التي بها تصاوير

يقول السائل: أصلي بغرفة بها صور، كصورة صديق لي معلقة على الحائط، أو صورة إنسان آخر، وقد قال لي بعض الإخوة: إن صلاتك باطلة بسبب استقبال هذه الصور. فماذا أفعل في المدة الماضية؟ وما حكم صلاتي بارك الله فيكم؟

الصلاة صحيحة، ومن قال: إن الصلاة باطلة، فقد غلط، فالصلاة صحيحة، ولكن يكره الصلاة في هذه الحجرة إذا تيسر غيرها، وإلا فالصلاة صحيحة؛ لأنك لا تعبد الصور، إنما صليت لله فصلاتك صحيحة

ولا يجوز لصق الصور في الحجر، ولا لصق الصور في المكاتب ولا تعليقها، بل الواجب إزالتها، فعليك أن تنصح أخاك أن يزيل هذه الصور المعلقة وألا يبقيها في البيت؛ لقول النبي صلى الله عليه وسلم

لا تدخل الملائكة بيتاً فيه صورة ولا كلب

، ولقوله صلى الله عليه وسلم لعلي رضي الله عنه

لا تدع صورة إلا طمستها، ولا قبراً مشرفاً إلا سويته

، هكذا قال نبينا صلى الله عليه وسلم لعلي رضي الله عنه

لا تدع صورة إلا طمستها، ولا قبراً مشرفاً إلا سويته

ولما رأى ستراً عند عائشة رضي الله عنها فيه تصاوير، هتكه وغضب عليه الصلاة والسلام، وقال

إن أصحاب هذه الصور يعذبون يوم القيامة، ويقال لهم: أحيوا ما خلقتم

، فأنت تنصح أخاك حتى يزيل الصور المعلقة، وأما الصلاة فصحيحة، ولكن يكره الصلاة في المحل الذي فيه تصاوير إلا عند الحاجة، أما إذا لم يتيسر غيره فلا بأس

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Jugement sur celui qui abandonne la prière

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Jugement sur celui qui abandonne la prière

Question :

 

La personne qui abandonne la prière est-elle considérée comme mécréante ?

 

Réponse :

 

Celui qui abandonne la prière est considéré comme un mécréant (Kafir) en raison de ce que l'imam Ahmad a rapporté dans son Musnad et aussi Muslim dans son Sahih, d'après Jabir رضي الله عنه qui rapporte que le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Il y a entre le serviteur (d'Allah) et la mécréance (Al-Kufr) ou le polythéisme (As-Shirk) la prière (As-Salat).»

 

Aussi en raison de ce que Abû Dawûd a rapporté dans ses Sunan d'après Burayda رضي الله عنه qui rapporte que le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Le pacte entre nous (les musulmans) et eux (les mécréants) est la prière (As-Salat), quiconque l'abandonne a certes mécru.»

 

Et le Seigneur Tout-Puissant dit dans Son Noble Livre (traduction rapprochée) : 

 

« Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition,. » [Sourate Maryam : 59]

 

Donc, l'avis correct parmi les avis des gens de science est que la personne qui abandonne la prière est considérée comme mécréante (Kafir), qu'il l'ait abandonné par rejet de son obligation ou sans rejeter son obligation.

 

C'est l'avis de l'imam Ahmad Ibn Hanbal et c'est aussi l'avis d'un groupe parmi les compagnons.

 

Plutôt Abû Muhammad ibn Hazm a mentionné un groupe parmi eux (qui a tenu cet avis) et a ensuite dit :

 

«Je ne connais personne qui n'ait pas été d'accord avec ces compagnons.»

 

Article tiré du site assalafi.com

Ijabatus-Sa'il, pp. 41-42

Traduit par Aqil Walker

 Publié par salafs.com

 

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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L'avis de Cheikh Al-Albany concernant celui qui abandonne la prière

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'avis de Cheikh Al-Albany concernant celui qui abandonne la prière

L'avis de Cheikh Al-Albany est que

celui qui délaisse la prière totalement est un mécréant

 
Cheikh Bazmoul dit :
 
«Cheikh Al-Albany dit que celui qui délaisse la prière par paresse et fainéantise ne devient pas mécréant et il ne vise pas par cela celui qui la délaisse totalement, quelqu'un qui n'a pas prié un seul jour jusqu'à ce qu'Allâh le fasse mourir et qui avait pourtant la capacité et rien ne l'empêchait de le faire.
 
 
Mais le Cheikh vise plutôt celui qui prie de temps en temps et est paresseux et néglige de temps en temps jusqu'à ce que le temps de la prière sorte sans qu'il n'ait prié sans excuse.»
 
Et le Cheikh a une parole énonçant cela.
 
Tu le vois qui commente la parole de Ibn Taymiya qui dit :
 
«Et par cela est levé l'ambiguïté dans ce chapitre, car il y a certes beaucoup de gens et même la plupart d'entre-eux dans beaucoup de régions qui ne sont pas assidus aux cinq prières mais ne les délaissent pas totalement.

Plutôt ils prient de temps à autre et délaissent la prière à d'autres moments ; Ceux-ci ont eu de la foi et de l'hypocrisie et il leur est appliqué les règles de l'islam apparentes sur les héritages et ce qui y ressemblent comme règles.

En effet, si ces règles sont appliquées à l'hypocrite pur comme Ibnu Ubay et d'autres parmisles hypocrites, ceux-ci sont plus en droit qu'elle leur soit appliquée.»
 
(Majmu' Fatawa - Volume 7 - p 615,617)
 
Cheikh Al-Albany fait une remarque à cette parole de Ibn Taymiya :
 
«Ceci est une parole de justesse de Cheikh Al-Islam qui nie (infirme) l'avis de ceux qui rendent mécréant de croyance (font le takfir) celui qui délaisse la prière ne serait-ce qu'une fois en la laissant sortir de son temps.

Ceci nous montre que celui qui devient mécréant (de croyance) est celui qui la refuse comme celui qu'on a menacé de l'épée pour qu'il prie et qu'il refuse.»
 
(Livre Al Dourar Al Moutalaliate p 133,134)
 
Cheikh Bazmoul dit et lorsque le Safar Al Hawali, qu'Allâh le pardonne, a dit concernant la rissala (petit livre) de Cheikh Al-Albany concernant le jugement de celui qui délaisse la prière :
 
«Lorsqu'il a écrit (Cheikh Al-Albany) que celui qui délaisse totalement la prière comme étant un croyant faisant partie des gens profitant de l'intercession et a construit toute sa rissala sur cela.»
 
Cheikh Al-Albany répliqua en disant :
 
«Les choses ne sont pas comme cela, la rissala est basée sur celui qui délaisse la prière par fainéantise.» 
 
(Livre Al Dourar Al Moutalaliate p 126)
 
Cheikh Al-Albany dit dans une autre remarque :
 
«Parmi les choses nécessaires et fondamentales du travail d'investigation (Tahqik) est que l'auteur montre clairement son avis : Quel est l'opinion des pieux prédecesseurs ?
 
Est-ce le Takfir (rendre mécréant de croyance) pour une seule prière ?
 
Ou est-ce le fait de persister dans son délaissement total de manière à ce qu'il meure en étant devenu vieux ?
 
Ou est-ce celui dont le cas a été rapporté aux dirigeants qui lui ordonnent la prière, il a alors refusé et a été tué ?» 
 
(Livre Al Dourar Al Moutalaliate p 151)
 
Cheikh Bazmoul dit : Et lorsque Safar Al Hawali, qu'Allâh le pardonne, dit :
 
«Celui qui délaisse la prière totalement fait partie de ces mécréants ;
 
Celui qui la délaisse la plupart du temps est très proche d'eux et sa situation leur ressemble,
 
Celui qui prie de temps en temps et délaisse la prière de temps en temps, est en hésitation entre la mécréance et la foi et ce qui est important est ce sur quoi il va finir.
 
De plus, le fait de délaisser l'assiduité est différent du délaissement total qui est de la mécréance.»
 
Cheikh Al-Albany fait la remarque suivante:
 
«Ceci est une explication que nous voyons très bonne mais est-ce que la cause de la mécréance dans cette situation est le délaissement en lui-même ?
 
Ou bien car il montre en apparence le refus et l'orgueil qui est une mécréance du cœur ?
 
Ceci est ce qui est apparent et qui est la cause du jugement de la mécréance, et la cause n'est pas le délaissement en lui-même.
 
Ceci est le sens de ce que j'ai cité dans ma rissala de Ibn Taymiya page 44-46, c'est celui qui persiste au délaissement malgré le fait qu'on l'ai appelé à œuvrer comme je l'ai expliquer ici, et les paroles de l'auteur (Safar Al Hawali) ne sorte pas de cela et a plutôt éclairci et expliquer la chose.»
 
(Livre Al Dourar Al Moutalaliate p 127,128).
 
"Explication du livre de la description de la prière de Cheikh Al-Albany" page 22 à 24 

Publié par 3ilmchar3i.net

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Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر سالم بازمول

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Retarder la prière parce que l'on travaille

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Retarder la prière parce que l'on travaille

Question :

 
Beaucoup de travailleurs retardent la prière du Dhourh et du 'Asr jusqu'à la nuit, justifiant cela par le fait qu'ils sont occupés par leur travail, ou que leurs vêtements sont impurs ou ne sont pas propres.

Comment pouvez-vous les orienter ?
 
Réponse :
 
Il n'est pas permis au musulman et à la musulmane de retarder la prière obligatoire en dehors de son heure.

Au contraire, il est du devoir de tout musulman et musulmane responsable (pubère) d'accomplir la prière à son heure selon sa capacité .

Et le travail n'est pas une excuse pour la retarder, de même que l'impureté du vêtement ou le fait qu'il soit sale, tout ceci n'est pas une excuse.

Et les heures de prières doivent faire exception au travail, et il incombe au travailleur, à l'heure de la prière, de laver ses vêtements de toute impureté ou de les remplacer par des vêtements propres.

Quant à la saleté, elle n'empêche pas d'accomplir la prière avec (les vêtements), si elle ne contient pas d'impureté (urine, selle...) ou qu'elle ne dégage pas une odeur répugnante qui nuit aux prieurs.

Et si cette saleté en elle-même ou son odeur nuit le prieur , il est obligatoire au musulman de les laver avant d'accomplir la prière, ou de les changer par d'autres vêtements propres, afin qu'il puisse accomplir la prière avec le groupe.
 
Et il est permis pour celui qui est excusé légalement, comme le malade ou le voyageur, de regrouper le Dhuhr et le 'Asr à l'heure d'une des deux prières, et de regrouper le Maghrib et le 'Ishâ à l'heure d'une des deux prières, comme il a été authentifié dans la sunna d'après le Prophète صلى الله عليه وسلم.

De même, le regroupement est permis en cas de pluie et de boue qui pose des difficultés aux gens.
 
Madjmôu3 Fatâwâ wa Maquâlâtt Moutanawwi3a v.10 - page 382
 Publié par 3ilmchar3i.net

السؤال : كثير من العمال يؤخرون صلاتي الظهر والعصر إلى الليل ، معللين ذلك بأنهم منشغلون بأعمالهم ، أو أن ثيابهم نجسة

 أو غير نظيفة ، فبماذا توجهونهم؟

الجواب: لا يجوز للمسلم أو المسلمة تأخير الصلاة المفروضة عن وقتها ، بل يجب على كل مسلم ومسلمة من المكلفين أن يؤدوا الصلاة في وقتها حسب الطاقة ، وليس العمل عذرا في تأخيرها ، وهكذا نجاسة الثياب ووساختها ، كل ذلك ليس بعذر
وأوقات الصلاة يجب أن تستثنى من العمل ، وعلى العامل وقت الصلاة أن يغسل ثيابه من النجاسة ، أو يبدلها بثياب طاهرة
أما الوسخ فليس مانعا من الصلاة فيها ، إذا لم يكن ذلك الوسخ من النجاسات ، أو فيه رائحة كريهة تؤذي المصلين ، فإن كان الوسخ يؤذي المصلين بنفسه أو رائحته وجب على المسلم غسله قبل الصلاة ، أو إبداله بغيره من الثياب النظيفة ؛ حتى يؤدي الصلاة مع الجماعة
ويجوز للمعذور شرعا- كالمريض والمسافر- أن يجمع بين الظهر والعصر في وقت إحداهما ، وبين المغرب والعشاء في وقت إحداهما ، كما صحت بذلك السنة عن النبي صلى الله عليه وسلم
وهكذا يجوز الجمع في المطر والوحل الذي يشق على الناس

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La ‘awra de la femme dans la prière

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La ‘awra de la femme dans la prière

Question : 

 

Beaucoup de femmes ne font pas attention dans la prière et laisse apparaître leurs avant bras ou une partie, de même de que leurs pieds et peut-être même leurs jambes. 

Leur prière est-elle valide dans ce cas ?

 

Réponse :

 

Il est obligatoire pour la femme pubère libre de cacher l'ensemble de son corps pendant la prière, à l'exception du visage et des mains, car elle doit être couverte entièrement.

 

Donc, si elle prie et qu'apparaît quelque chose qui doit être couvert comme les jambes, les pieds, la tête ou un partie seulement, sa prière n'est pas valide d'après la parole du prophète (prières et bénédictions d'Allah sur lui) : 

 

« Allah n'accepte pas la prière d'une femme pubère sans voile. » [1]

 

Et d'après sa parole (prières et bénédictions d'Allah sur lui) : 

 

« Toute la femme doit être couverte. »

 

Et d'après ce que rapporte Abu Dawud (qu'Allah lui fasse miséricorde), d'après Oum Salama (qu'Allah l'agrée) qui a interrogé le prophète (prières et bénédictions d'Allah sur lui) à propos de la femme qui prie avec une blouse et un voile (khimar) sans robe, il a alors répondu :

 

« Si la blouse cache le dessus de ses pieds ». 

 

Al-Hafidh ibn Hajar (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit dans Bulugh al-maram : 

 

Les imams ont confirmé que le hadith s'arrêtait à Oum Salama (qu'Allah l'agrée), et s'il y a auprès d'elle un étranger (un homme qu'elle peut épouser), il lui est aussi obligatoire de couvrir son visage et ses mains.

 

[1] Rapporté par Ahmad et les auteurs des Sunan, sauf An-Nassa'i, avec une chaîne de transmission authentique


Source : Fatawa As-Salat

copié de salafs.com
  
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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L’abandon de la prière par paresse ou négligence

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L’abandon de la prière par paresse ou négligence

Le ministre et savant SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu'Allâh le préserve) a expliqué que la majorité des gens de la Sounnah sont d'avis que celui qui délaisse la prière par paresse ou négligence ne peut être considéré comme musulman qui prononce l'attestation qu'il n'y a de divinité si ce n'est Allâh et que Muhammad est l'Envoyé d'Allâh.

 

Il ne peut être rattaché à l'Islâm, parce qu'il est sur un grand péché.

 

Et quant au fait qu'il serait sur une mécréance mineure, ceci est le dire d'un petit nombre de savants des gens de la Sounnah.

 

La majorité des gens de la Sounnah disent que le délaissement de la prière par paresse ou négligence est de la mécréance, et que celui qui délaisse ainsi la prière n'a pas d'Islâm, même s'il donne la Zakât, jeûne le mois du Ramadhân et fait le pèlerinage.

 

Ceci est le dire authentique qu'indiquent le Livre d'Allâh et la Sounnah sur le sujet.

 

Les compagnons sont unanimes sur le fait que les actions délaissées ne constituaient pas un acte de mécréance en dehors de la prière.

 

Comme l'a dit 'Abdullâh Ibn Chaqîq :

 

« Il n'y a pas une action dont l'abandon de celle-ci était vu comme une mécréance par les Compagnons de l'Envoyé d'Allâh صلى الله عليه وسلم, si ce n'est la prière. »

 

La prière représente donc une mécréance pour celui qui la délaisse, comme l'indique la Parole d'Allâh - Djalla wa 'Ala (traduction rapprochée) :

 
« Qu'est-ce qui vous a acheminés à Saqar ? Ils diront : Nous n'étions pas de ceux qui faisaient la prière » (Coran, 74/42-43)
 
Jusqu'à la fin du verset.

De même, dans le Sahîh Muslim, le Prophète 
صلى الله عليه وسلم a dit : 

« Entre l'homme et le polythéisme - et dans une autre version : Entre l'homme et la mécréance, il y a le fait de délaisser la prière. » 

Dans les quatre sounans ainsi que dans le Mousnad et autre, avec une chaîne de transmission authentique, le Prophète 
صلى الله عليه وسلم a dit : 

« Le pacte qu'il y a entre nous et eux, c'est la prière, et celui qui la délaisse aura certes mécru. » 

Cela indique, avec le hadîth précédent, que ceci constitue une mécréance majeure.

Sur cette base, la règle concernant le terme « mécréance » comme rapporté dans les textes, fait référence à deux aspects :
 
1) Une mécréance déterminée (bien connue)
 
Et
 
2) Une mécréance blâmable sans description
 
Lorsque la mécréance est blâmable, elle prend le sens d'une mécréance mineure.

Et lorsque c'est une mécréance déterminée avec le « Alim Lam » (précédent le mot) comme dans le hadîth :

« Le pacte qu'il y a entre l'homme et la mécréance », et bien, c'est une mécréance majeure.

 
Kitâb « Charh ul-Arba'în an-Nawawiyyah » - p.65-68

 Publié par manhajulhaqq.com

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

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Les erreurs de la prière (vidéo en arabe)

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Les erreurs de la prière (vidéo en arabe)

La Prière : est un jardin de 'ibadat (les actes d'adoration), dans lequel chaque type splendide d'adoration est trouvé.

Il y a le takbir, par lequel la prière est introduite, la position debout pendant laquelle la personne récite la parole d'Allah, l’inclinaison pendant laquelle il vante son Seigneur, le retour de l’inclinaison, qui est remplie des louanges à Allah, la prosternation pendant laquelle il glorifie Allah le Très-Haut et pendant laquelle il l'implore par l’invocation, l’assise dans laquelle il y a le tashahud, des invocations et la fermeture par le taslim 

La Prière en congrégation : Ibn 'Umar (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - a dit :

« la Prière en congrégation est meilleure que la prière seul de vingt-sept degrés. »
[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]

Ibn Mas'ud (qu’Allah l’agrée) a dit :

« Quiconque serait heureux de rencontrer Allah demain en étant musulman, qu’il préserve ces cinq prières du lieu où elles sont appelées (c'est-à-dire les mosquées), car en vérité, Allah a légiféré pour votre prophète les voies de la guidée.

Et en effet ces (cinq prières à la mosquée) font partie des voies de la guidée.

Et si vous deviez prier dans vos maisons comme cet homme qui s'abstient (de prier dans à la mosquée) et prie dans sa maison, alors vous auriez abandonné la Sunna de votre prophète. Et si vous deviez abandonner la Sunna de votre prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - vous vous égareriez.

Il n'y a pas un homme qui fasse ses ablution et les fasse bien, puis a l'intention d'aller à une de ces mosquées sans qu'Allah ne lui enregistre une bonne action pour chaque pas, l’élève d’un degré et efface un mauvais acte par cela.

Vous nous avez certainement vu et personne ne s'abstenait de la prière (à la mosquée) sauf l'hypocrite dont l'hypocrisie était bien connue. Et en effet un homme était porté soutenu par deux hommes jusqu’à ce qu'il soit debout dans le rang (pour la prière). »
[Rapporté par Muslim]

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Est-ce que la femme doit couvrir ses pieds et ses mains en prière ?

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Est-ce que la femme doit couvrir ses pieds et ses mains en prière ?

L'Imâm Mansoûr Ibn Yûnus al-Bahoûtî [dans « ar-Rawdh al-Mourbi'Charh Zâd al-Moustaqni' »] dit :

 

«Toute la femme libre est 'Awrah [partie à dissimuler] en dehors de son visage. »

 

Cheikh Ibn 'Uthaymîn (rahimahullâh) explique [de cette parole] :

 

Il est obligatoire pour elle [selon le sens de cette parole] de dissimuler l'ensemble de son corps en dehors de son visage.

 

Il n'y a pas de preuve claire sur cette question.

 

C'est pourquoi SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) soutient que la femme libre doit couvrir tout son corps à l'exception de ce qu'elle laisse apparaître habituellement dans sa maison, à savoir le visage, les paumes et les pieds.

 

Il dit : 

« Les femmes à l'époque du Messager d'Allâh (salllallahu 'alayhi wa sallam) avaient l'habitude dans leurs maisons de porter des chemises. Cependant toute femme ne possédait pas deux habits.

C'est pourquoi quand le sang des menstrues entachait l'habit, elle lavait le point souillé et priait vêtue du même habit ». 

Voir pour plus de détails Madjmu'al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, Vol-22 p.109-120

 

Aussi, les pieds et les paumes ne font pas partis de ce qui doit être couvert par la femme qui prie.

 

Ce qui ne veut pas dire qu'il est permis [à l'homme] de les regarder.

 

Sur cette base d'absence de preuve qui pourrait rassurer sur la question, j'adopte la position de SHeikh al-Islâm sur cette question et je dis : ce qu'il dit est apparemment juste même si nous ne pouvons assurément le qualifier comme tel.

 

Car, même quand la femme est vêtue d'un habit qui touche le sol, elle peut laisser l'intérieur de ses pieds se découvrir en cas de prosternation [...] 

 

Kitâb « ach-Charh al-Moumti' 'ala Zâd al-Moustaqni' » de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, 2/160-161

 

Question :

 

Quel est le jugement sur le fait de montrer les pieds et les mains pour la femme pendant la prière, sachant qu'elle n'est pas devant des hommes, mais dans sa maison ?

 

Réponse :

 

Ce qui est bien connu [sur la question] dans le Madhhab [dogme] Hanbalite - rahimahum Allâh - est que toute la femme adulte libre est « 'Awrah » [partie à dissimuler] dans la prière en dehors du visage ; et d'après cela, il n'est pas permis de découvrir ses mains et ses pieds, bien que de nombreux gens de science soutiennent qu'il est possible à la femme de découvrir ses mains et ses pieds.

 

Mais la chose la plus sûre pour une femme, c'est d'y faire attention, et si une femme le fait, elle doit chercher un avis juridique sur le sujet, mais personne ne doit s'engager à lui ordonner de refaire ses prières.

 

Madjmu' Fatâwa de Ibn Uthaymîn, 12/295

 

Cheikh Ibn Bâz (rahimahullâh) dit :

 

[...] Quant à la femme, tout son corps est à dissimuler sauf son visage.

 

Il y a une divergence des gens de science pour ce qui est de ses paumes.

 

Certes, certains d'entre eux jugent qu'il est obligatoire de les dissimuler, et pour d'autres, il est permis de les laisser découverts.

 

Il y a là dans cette affaire une grande permission - Inshâ-Allâh.

 

Ceci dit, les couvrir est meilleur afin de sortir de la divergence des savants sur cela.

 

Quant aux pieds, il est obligatoire de les couvrir quand on est en prière, selon la majorité des gens de science [...] 

 

Madjmu'Fatâwa de Cheikh Ibn Bâz, 10/410-411

 

 Publié par manhajulhaqq.com

 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Faut il saluer les personnes qui sont en pleine prière ?

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Faut il saluer les personnes qui sont en pleine prière ?
D'après ibnou 'Oumar رضي الله عنه qui dit : 
 
« J'ai dit à Bilâl : Comment as-tu vu le Messager d'Allah remettre le salam à ceux qui lui donnait le salam alors qu'il priait ? Il répondit : « Il faisait comme ceci ». Et Ja'far bnou 'Awn a étendue sa main de façon que la paume (de sa main) soit vers le bas et le dos (de sa main) soit vers le haut.»
Hadith est rapporté dans Sahîh Abî Dâwoûd de Cheykh al Albânî n 86.
 
D'après Souhayb radhiyallahou 'anhou qui dit : 
 
« Je suis passé devant le Messager d'Allah salallahou 'alayhi wa sallam alors qu'il priait et je l'ai lui ai donné le salam et il me la remit (le salam) par le geste.»
hadith est rapporté dans Sahih at Termidhî de Cheykh al Albânî n 367.
 
Aussi, un homme donna le salam au Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم alors qu'il priait et le Prophète صلى الله عليه وسلم lui remit le salam par le geste, et lorsqu'il eu terminé sa prière, il صلى الله عليه وسلم lui dit : 
 
« Lorsque nous étions en prière nous remettions le salam (par la parole), ensuite cela nous était interdit. »
 
Cheykh al Albânî رحمه الله dit :
 
"Dans ce hadith il y a une preuve claire et catégorique que la personne qui prie remettait le salam par la parole et cela était légiféré au début de l'islam à la Mecque, cela fut ensuite abrogé à Médine jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le geste.
Il est donc préférable de donner le salam à la personne qui prie, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a approuvé qu' ibnou Mas'oûd (et les autres) lui donne le salam alors qu'il (le prophète) priait...
Il faut donc que les partisans de la sounnah s'accroche à cette sounnah et acceptent de la transmettre et de la mettre en pratique.
Car certes les gens sont ennemis de ce qu'ils ignorent."
Ceci est rapporté dans sa Silsilah as Sahihah v 6 n 999
 
 Publié par al-bayan.fr

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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La prière de consultation (al-Istikhâra) (vidéo)

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La prière de consultation (al-Istikhâra) (vidéo)

Prière de consultation - Salat al istikhara

"Jâber Ibn 'Abdullah - qu'Allah les agrée tous les deux - a rapporté :
 
«Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم nous enseignait la consultation dans toutes les décisions à prendre comme il nous enseignait le Coran.»
 
Il disait : «Lorsque l'un de vous décide de faire quelque chose, qu'il fasse deux rak'ât autres que les prières obligatoires, puis qu'il dise :
 
Ô Seigneur ! Je Te consulte de par Ta connaissance et je T'implore de m'accorder le pouvoir de Ton pouvoir et je Te demande de Ton immense générosité. Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c'est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. Ô Seigneur ! Si Tu sais que cette chose - et il nomme clairement la chose en question - est une source de bien pour moi dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l'au-delà) destine-la-moi et facilite-la-moi puis bénis-la-moi. Et si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l'au-delà) détourne-la de moi et détourne-moi d'elle et prédestine-moi le bien là où il se trouve puis rends-moi satisfait de cette décision.
 
N'éprouvera jamais de remords celui qui consulte son Seigneur et prend conseil auprès des hommes croyants vertueux et agit avec détermination dans toutes ses affaires, Allah le Glorieux a dit : «Et consulte-les à propos des affaires, puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah.»"
 

En arabe


اللّهُـمَّ إِنِّـي أَسْتَخيـرُكَ بِعِاْـمِك، وَأسْتَقْـدِرُكَ بِقُـدْرَتِـك، وَأَسْـألُـكَ مِنْ فَضْـلِكَ العَظـيم، فَإِنَّـكَ تَقْـدِرُ وَلا أَقْـدِر، وَتَـعْلَـمُ وَلا أَعْلَـم، وَأَنْـتَ عَلاّمُ الغُـيوب، اللّهُـمَّ إِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ- وَيُسَـمِّي حاجَتَـه - خَـيْرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاقْـدُرْهُ لي وَيَسِّـرْهُ لي ثـمَّ بارِكْ لي فيـه، وَإِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ شَـرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاصْرِفْـهُ عني وَاصْرِفْني عَنْـهُ وَاقْـدُرْ لي الخَـيْرَ حَيْـثُ كانَ ثُـمَّ أَرْضِـني بِـه

 

En phonétique

Allâhumma innî astakhîruka bi-cilmika wa astaqdiruka bi-qudratika, wa as-aluka min fadlika-l-cazîmi. Fa-innaka taqdiru wa lâ aqdiru, wa taclamu wa lâ aclamu, wa anta callâmu-l-ghuyûbi. Allâhumma in kunta taclamu anna hâdhâ-l-amra (que l'on explicite) khayrun lî fî dînî wa macâshî, wa câqibati amrî (ou : câjilihi wa âjilihi) fa-qdurhu lî, wa yassirhu lî, thumma bârik lî fîhi. Wa in kunta taclamu anna hâdhâ-l-amra (que l'on explicite) sharrun lî fî dînî wa macâshî, , wa câqibati amrî (ou : câjilihi wa âjilihi) fa-srifhu cannî, wa srifnî canhu, wa qdur lî-l-khayra haythu kâna thumma arddinî bihi.

Dua al Istikhaarah - Invocation de la prière de consultation

 

 

 

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