Servir son mari (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Servir son mari (audio)

Question :

 

Puisse Allâh être bon envers vous Eminent Cheikh.

 

Est-il exact de dire que ce n'est pas obligatoire à la femme de cuisiner, laver et autre que ceci dans la maison de son mari.

 

Et, que tout ce qu'elle fait comme autres services pour son mari est simplement la courtoisie envers lui ?

 

Et, commet-elle un péché si elle est désobéissante envers lui en refusant de faire les tâches ménagères ?

 

Puisse Allâh vous récompenser par le bien.

 

Réponse :

 

Al-hamdoulliLlah, que pour ce qui a été mentionné dans la question (c'est-à-dire qu'il n'est pas obligatoire pour la femme de cuisiner et de laver, etc.) alors en effet certains des savants du Fiqh ont dit cela (c'est-à-dire tenu ce point de vue), mais cet avis n'est pas prépondérant.

 

Ceci est dû à deux choses :

 

La première affaire

 

Allâh a dit :

 

وَعَاشِرُوهُنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِ‌

 

(traduction rapprochée) 

 

"Et comportez-vous convenablement envers elles" (Sourate An-Nisā` verset 19)

 

Et il dit :

 

وَلَهُنَّ مِثۡلُ ٱلَّذِى عَلَيۡہِنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِ‌

 

(traduction rapprochée) 

 

"Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance" (Sourate Al-Baqara 2 verset 228) 

 

Et ce que l'on entend par 'urf (qui a été traduit par «honorablement» et «en ce qui est raisonnable» est à  la fois trouvé dans la sourate An-Nisā` et Sourate Al-Baqara, respectivement) est ce qui est habituelle entre les musulmans, qui ne contredit pas les lois d'Allâh سبحانه وتعالى. 

 

Par conséquent, il est obligatoire à la femme de s'associer avec son mari sur la base de ce qui est la pratique courante entre les musulmans, qui ne contredit pas les lois d'Allâh.

 

Et en effet, il a été la pratique courante entre les musulmans (à la fois) par le passé et le présent que la femme sert son mari, et que la femme effectue toutes les tâches nécessaires pour servir son mari dans sa maison.

 

Et comment sera la relation agréable, et comment la relation sera fondée sur ce qui est d'usage entre les musulmans si la femme n'a pas exécuté ses devoirs de servir son mari ?!

 

Par conséquent, la parole d'Allâh :

 

وَعَاشِرُوهُنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِ‌

 

(traduction rapprochée) 

 

"Et comportez-vous convenablement envers elles" (Sourate An-Nisā` verset 19)

 

et :

 

وَلَهُنَّ مِثۡلُ ٱلَّذِى عَلَيۡہِنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِ‌

 

(traduction rapprochée) 

 

"Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance" (Sourate Al-Baqara 2 verset 228)

 

Est une preuve qu'il est obligatoire pour la femme d'effectuer pour son mari ce qui est coutumier sans gaspiller ou radinerie (le Cheikh a commis une erreur ici, mais lui-même corrigé par la suite)... Je veux dire sans dépasser les limites ou d'être négligente.

 

Et en vérité, nous avons mentionné que la pratique commune des musulmans de l'époque du Prophète صلى الله عليه وسلم jusqu'à nos jours est que la femme serve son mari.

 

La deuxième affaire

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a commandé a la femme d'obéir à son mari et il a été catégorique à le faire (comme) il dit :

 

لَوْ أَمَرْتُ أحدًا أنْ يَسْجُدَ لأَحَدٍ لأَمَرْتُ المرأةَ أنْ تَسْجُدَ لِزَوْجِها من عِظَمِ حَقِّهِ عليْها

 

«Si je devais ordonner à toute personne de se prosterner devant un autre, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari à cause des grands droits qu'il détient sur elle.»

Rapporté par At-Tirmidhi, Abou Dawoud et d'autres et Cheikh Al-Albani l'a jugé authentique

 

Si un homme a ordonné à sa femme une affaire et elle ne l'a pas fait et par le biais de cela il est devenu en colère contre elle, les anges d'Ar-Rahman (également) deviennent en colère contre elle.

 

Par conséquent, si le mari lui ordonne de le servir (c'est-à-dire à remplir une tâche), il est obligatoire pour elle de lui être obéissante.

 

Ceci est par rapport au verdict islamique.

 

Il est le point de vue de la majorité (des savants) et il est correct.

 

(Cependant) un cas est une exception de ce qui est : Si la coutume voulait que les femmes ne servent pas (leurs maris), alors ceci est une exception car c'est écarté de la pratique courante.

 

Par conséquent, si une femme était d'un foyer où la coutume dans le pays était que les membres de ce ménage où les femmes du foyer de par le prestige/noblesse ou quelque chose comme ça ne servent pas (leurs maris), alors elle est exemptée de celà.

 

Traduit et publié par l'Equipe Oummi et Moi 

 

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :