السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
Cheikh :
وعليكم السلام ورحمة الله وبركاته
Questionneur :
Qu'Allâh Soit bienfaisant envers vous, notre shaykh :
Un audio s'est propagé sur la toile (internet), intitulé : "Shaykh Azhar n'est pas au courant de la mise en garde concernant le dénommé ''Abou Islam'' (Al-Jazaa’iri)".
C'est une sœur qui l'a enregistré en vous contactant.
Quel est votre commentaire ?
Qu'Allâh vous protège.
Cheikh :
La louange revient toute à Allâh, que la prière et le salut soient sur le messager d'Allah, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ceux qui le suivent.
Ceci dit,
Et avant que je réponde à cette question ou que je commente ce qui fut diffusé sur la toile (le net), j'avertis que celle ayant procédé à cet enregistrement, cette sœur-là, je me souviens qu'elle m'a contacté depuis la France.
Elle soutenait qu'elle assiste aux assises de ce Abou Islam.
Néanmoins, elle n'avait pas demandé la permission d'enregistrer, ni de diffuser !
Or, nous savons que tout salafi connait les paroles des savants concernant ce genre d'affaires, l'on connait que c'est une transgression (que d'enregistrer à son insu) étant donné que les assises relèvent des dépôts.
Il ne convient pas que le musulman propage les propos de ses frères sans leur demander la permission !
Ceci, malgré que je ne cache pas ce que je dis et déclare.
Toutefois, je le dis, pour la nuance que je n'apprécie pas ces dérangements qui adviennent de ces frères.
Et très malheureusement, cela se produit beaucoup de la part de ces frères qui sont dans ce pays qu'est la France.
Je pense que la cause de cela est la présence des ''mouta'aalimin'' (quelqu'un qui prétend avoir beaucoup de science alors que ce n'est pas le cas) d'une part, et le peu de science chez la masse de nos jeunes d'autre part.
Ces individus s'étant mis au-devant des gens, au lieu de les renvoyer vers leurs savants et mashaykh, de leurs apprendre les bases de la science, les rudiments de la recherche (du savoir) et de leurs assigner sa bonne conduite (de la science légiférée), ils les engagent avec eux dans ce genre de polémiques et d'aberrations qu'ils commettent d'abord, puis deviennent une cause de perte de temps des autres !
Pour cette affaire, probablement plus d’une dizaine de frères m'ont tous contacté à propos de cette question : (Abou Islam, qu'en est-il d'Abou Islam?) !
Ce frère-ci (Abou Islam), j'avais fait un commentaire sur une partie de ce qu'il a, ou de ce qu'il avait affiché sur sa page.
Cela date depuis quelques années.
C'était parce que j’étais interrogé à son sujet ; Je disais que je ne le connaissais pas.
En effet, jusqu'à maintenant je ne le connais pas.
Je dis toujours : Ce pays notamment, ceux qui passent soudainement pour des shouyoukh sont rapidement connus !
Je ne sais pas pourquoi les gens ne les traitent pas selon la voie salafi.
Les salaf ont leur propre méthode relativement à ce genre de questions et ils ont des fondements qu'ils observent et auxquels ils appellent ; Le premier étant : que cette science est religion ; Regardez donc de qui la prendre !
Ils doivent se renseigner sur celui duquel ils apprennent et chez qui ils assistent.
Et il ne convient à personne de s'asseoir devant ses frères (leur enseigner) avant d'être qualifié.
Ce genre de présidence ne convient pas venant de gens inconnus.
Et, de temps à autre, tu entends l'un d'eux prétendre pour sa personne de grandes prétentions.
Et parmi les choses les plus étranges que j'ai entendues c'est que l'un d'eux a prétendu pour sa personne que «s'il vient en Algérie il enseignerait dans la mosquée qu'il voudrait ! Après quoi s'il viendrait faire son cours dans telle mosquée, elle serait pleine !»
C’est-à-dire pour ce «shaykh glorieux venu pour nous» !
Or, c'est un inconnu, on ne connait pas son statut à lui !
Personne chez nous ne le connait !
Il n'est pas connu pour avoir étudié.
La voie salafi est que, pour chaque prétentieux : on regarde quels sont ses enseignants, quel est son école, d’où est-il diplômé ?
Où a-t-il étudié ?
Qui sont ses shouyoukh et savants desquels il a appris ?
C'est ainsi que l'on examine ceux qui s'assoient pour (enseigner aux) gens.
Mais (se résigner comme ça) comme s'il descendait à eux venant du ciel, qu'il commence à revendiquer pour soi des prétentions larges et longues, comme avait procédé notre frère-ci (Abou Islam)...
Je dis : je suis revenu à son site et j'ai trouvé que tout déviant le recommande !
C'est comme s'il était fier de ces ''recommandations'' et il les publie sur son site !
Parce que, apparemment, il n'avait trouvé que ces recommandations !
Sachant que ces gens en accordent à n'importe qui les demande !
N'importe quel homme, serait-ce le plus ignare parmi les créatures d'Allâh, s'il lui demande «je veux une recommandation», il lui délivre une recommandation !
Il entend ma parole et peut-être bien qu'il connait cette affaire et connait la réalité de...
Il avait dit qu'il était en Syrie (pour apprendre).
Nous avons demandé à nos frères, que nous connaissons, qui ont passé une période pour apprendre là-bas en Syrie, et qui te dirait jamais ce qu'est la Syrie, qui te dirait quels shouyoukh y résident !
Il se peut que tu ne trouves pas parmi eux un seul salafi, si ce n'est le shaykh ‘Abd Al-Qaadir Al-Arnaa'out عليه رحمة الله تبارك وتعالى; sinon tous leurs shouyoukh sont soit ash'ari ou soufi à outrance, et ainsi de suite.
Bref, l’important dans cette affaire c'est qu'aucun ne le connait.
Cet homme avait prétendu qu'il était des gens de Al-Mdiya.
Nous avons interrogé à son sujet les étudiants en science à Al-Mdiya et même pas une personne ne le connait !
Je me suis étonné du cas de cet homme et ce prétentieux.
Je lui ai parlé à ce sujet.
Ensuite, je lui ai prodigué le conseil :
«Ce qui est prioritaire te concernant est que tu apprennes avant de t'asseoir devant les gens pour leur enseigner.
Ô mon frère, il est prioritaire que tu apprennes d'abord.
Assieds-toi, apprends.
Vas en quête de science.
Et, après, si tu obtiens la qualification (convenant) à cette affaire (l'enseignement), alors assieds-toi pour transmettre à tes frères».
Ceci le concerne ainsi que tout autre parmi les gens, et combien ils sont nombreux dans ce pays-là (la France).
La louange revient à Allâh et le bienfait vient de Lui, il y a parmi nos frères que nous connaissons, parmi les bonnes personnes, certains qui sont allés en quête de science, ils ont appris et profité :Ils peuvent être utiles pour leurs frères.
Ceux-là nous les connaissons et avons confiance en eux.
Nous implorons Allâh تبارك وتعالى de nous accorder, ainsi qu'à eux, le succès pour ce qu'Il aime et agrée.
Tout ce dérangement est donc à cause de cette affaire et pour cette question dans laquelle les jeunes ont contredit la méthodologie stricte.
L'imam Malik عليه رحمة الله, et il est qui il est, l’imam de la demeure de la hijra (Médine), apprenait aux gens ce fondement grandiose ; Et nous disons toujours et pour toujours que ce genre de questions, nous les prenons des plus grands parmi nous, de nos savants et imams...
L'imam Malik avait atteint ce niveau de science, il s'était assis pour enseigner et pour le ''tahdith'', c'est-à-dire la narration du hadith du prophète صلى الله عليه وسلم après quoi ?
Après avoir acquis la matière scientifique qui était dans la ville du messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم, il avait pris de ses shouyoukh, avait pris les précautions dans cette affaire, était confiant pour ce que ses shouyoukh lui avaient transmis, à savoir qu'il doit enseigner après avoir appris et diffuser ce savoir au sein de la communauté du prophète عليه الصلاة والسلام.
Certes c'est un rapprochement parmi les plus immenses rapprochements (envers Allâh) et une obéissance parmi les plus éminentes des obéissances.
C'est pourquoi, avant de s'asseoir [aux gens] il avait emprunté la méthode salafi.
C'est qu'il avait consulté, dit-il, au sujet de sa personne عليه رحمة الله تبارك وتعالى...
Il dit : «Il n’appartient pas à tout un chacun qui voudrait s'asseoir dans la mosquée pour la narration du hadith et pour donner un avis légiféré (fatwa) le droit de le faire, jusqu'à ce qu'il consulte les gens de réforme et de mérite ainsi que les gens responsables de la mosquée», c'est-à-dire que ce n'est pas chacun qui veut s'asseoir pour [enseigner] aux gens qui s’assoit.
Il ne s’assoit (pour enseigner) qu'après être retourné à ces gens-ci : Gens de science, de mérite et responsables de la mosquée.
Il dit : s'ils le considèrent comme étant digne de cela, il s'assoit alors.
Il rapporte de son cas : «Et je ne me suis pas assis jusqu'à ce que soixante-dix shaykh ont attesté que je suis apte pour cela».
C'est-à-dire jusqu'à ce que tel nombre parmi les savants, les imams de Médine ont témoigné en sa faveur.
Voilà ce qu’il est obligatoire (de faire) pour tout le monde.
Voilà la voie agréée que nous devons tous emprunter.
La personne ne doit pas prétendre pour soi ni se faire passer faussement pour un savant devant ses frères, ni ainsi que le prophète عليه الصلاة والسلام l’a décrit :
«être vaniteux de qu'il n'a pas»
Et qu'ensuite ceux qui l'entourent lui collectent les recommandations.
C'étaient les recommandations qui mettaient la personne au devant, chez les salaf.
Quant à ceux-ci (ces jeunes d'aujourd'hui), ils osent (enseigner) et se mettent aux devants (des gens) ; Et, par la suite, ceux qui les entourent essaient de réunir des recommandations pour eux : (Que dites-vous du shaykh untel, que dites-vous du shaykh untel) !
En outre, ils testent les gens en France sur la base de leurs positions vis-à-vis de ces personnes : (que dites-vous du shaykh untel, que dites-vous du shaykh untel).
On dirait que le signe d'un salafi est qu'il témoigne de l'imama de tel ou tel ''shaykh'' !
Or, ils ne sont pas ainsi en réalité, ceci car l'étudiant en science est recommandé par son œuvre, son action, sa science.
C'est sa science qui atteste pour lui ; Si les gens s'assoient avec lui, ils apprennent de la science, ils entendent de la science ; Non pas qu'il consacre son sermon à parler de sa personne : (j'ai entendu un audio, ils ont dit de moi telle et telle choses...).
Nous demandons à Allâh de nous pardonner et de nous accorder l'intégrité.
Apprenez aux gens, Ô les frères, et craignez Allâh جل وعلا vis à vis de la communauté de Mouhammad صلى الله عليه وعلى آله وسلم.
Cette époque est désormais révolue où la personne apprenait par cœur l'une des cassettes sonnantes de shaykh Kishk, puis il la récite devant l'auditoire et il les émerveille de la sorte par ce qu'elle contient de rhétorique et d'éloquence, croyant être devenu l'unique de son temps et le seul à son époque (à détenir la science) par ce genre de voie qui contient comme mensonge et tromperie envers les musulmans ce dont Allâh تبارك وتعالى est parfaitement savant.
Apprenez la science, et laissez à d'autres personnes de vous affecter [pour enseigner], ne cherchez pas à vous mettre au-devant.
Laissez cela à celui qui est meilleur que vous en termes de science, de valeur et de statut ; C'est lui qui te place au-devant sur la base de ce qu'il sait de toi : il connait où tu avais appris, de qui tu avais reçu, il connait comment tu avais grandi.
Telle est la personne qui est en droit de te recommander et attester pour toi dans ce genre de situations.
Si tel n'est pas le cas, il te suffit de déployer l'effort en cela (l'apprentissage) ; Et tu es donc dans un bien et une obéissance.
Tu déploies l'effort, tu apprends, tu acquiers de la science, comme vous avez entendu de parole de cet imam (Malik).
Je parle ainsi, tout en espérant qu'Allâh تبارك وتعالى mette fin à ce trouble qui a lieu maintenant de ce pays-là (la France).
Chaque fois, il se produit un trouble nouveau de ce genre.
Ces troubles ne veulent pas cesser dans ce pays.
Cependant la faille y est manifeste : c'est que les gens ne retournent pas vers les plus grands parmi eux, ni vers leurs savants ; Et peut-être même qu'ils méprisent ces derniers.
Ils rehaussent celui qui est vil, et ils rabaissent celui qui est valeureux.
Quand ce genre de faille se produit, alors que notre prophète عليه الصلاة والسلام, nous ordonna d'accorder aux gens les places qu'ils méritent ; Si l'erreur se produit sur ce plan, alors ce genre de troubles continue en nous, ainsi que l'instabilité et les rumeurs qui se trouvent chez les gens.
D'abord, je n'ai permis à personne parmi ceux qui ont propagé ces audio de les diffuser : ni à ce premier qui est marocain, ni à cette sœur en second lieu, ni à d'autres qu'eux.
Le jeune marocain m'avait demandé d'enregistrer la date, et je lui ai dit «Non» et je n'autorise pas que tu diffuses cet audio.
J'ai dit : tu m'as questionné ; et je t'ai répondu ; que tu le rapportes à quelqu'un qui est à côté de toi, qu'Allâh accorde la bénédiction.
Mais non pas que tu diffuses, parce que je sais ce qui peut se produire car il semble qu'il y ait des gens qui ont un vide (sont désœuvrés), et ils n'attendent que ce genre d'affaires afin de persister à nous déranger et ouvrir la porte au colportage interminable.
Je n'ai donné la permission à aucun parmi ces gens.
Même Abou Islam, quand il me contacta, je lui ai dit directement ce que j'ai dit dans l'audio.
Je lui avais parlé de cela auparavant et je l'ai répété pour lui.
Quand je lui ai dit «purifie l'intention», dans un message que je lui ai envoyé, «purifie l'intention dans toutes tes actions pour Allâh عز وجل et préoccupe-toi d'apprendre la science» : ceci n'est pas une recommandation, ni pour lui ni pour un autre.
Ceci est une vérité que j'enjoins à moi-même avant d'en faire un conseil pour mes frères.
Ceci est une obligation pour nous.
Si l'homme est sincère envers Allâh عز وحل, dans son action, il ne se retourne pas vers le propos de quiconque avait parlé, ou détracté, ou mis en garde.
Il y a des gens qui parlent, maintenant, sur nos mashaykh, ils parlent sur nos savants !
Avez-vous entendu que les savants se retournent à cause des paroles de ce genre de personnes ? Regardez ces sites pervers, tel que le site de Al-Halabi : Chaque jour, des insultes, des détractions et des accusations pour les savants et les mashaykh.
Avez-vous entendu que ceux-ci suivent leurs nouvelles et leurs répliquent ?
Pas du tout, ils ne se retournent pas vers eux, à la base.
Nous ne nous soucions pas d'eux, à la base, non plus.
Donc, il est obligatoire pour nous de déployer l'effort dans cette affaire, d'unir la parole de nos frères sur le vrai et de nous unir avec eux ; Non pas de tâcher de diviser leur affaire, de tester les gens sur le sujet de Zayd ou 'Amr, tandis ces derniers ne conviennent pas dans ces choses. Nous testons les gens par ceux qui sont grands, les plus valeureux.
Celui qui vient à les détracter, c'est donc le signe qu'il déteste la Sounna et c'est le signe qu'il est homme d'innovation ; Comme à l'époque des pieux prédécesseurs, ils testaient par l'imam Ahmad et d'autres, et qu'à notre époque, on les éprouve par shaykh al-Fawzan ou shaykh Rabi'...
Celui qui détracte ces imams est certainement un innovateur !
Nous demandons à Allâh عز وجل de nous accorder le succès en ce qu'Il aime et agrée, qu'Il réforme toute notre affaire et qu'il nous attribue la réussite ainsi qu'à tous nos frères pour ce qu'Il aime et agrée.
Et je conseille à mes frères de ne pas rentrer dans ce genre de questions, de ne pas y donner.
Qu'ils ne polémiquent pas des affaires qui ne leurs profitent pas, qui n'augmentent ni leur science ni leur action.
Notre obligation est de déployer plus d'effort et d'être très soucieux d'acquérir plus de science bénéfique et d'œuvre pieuse.
Allâh تبارك وتعالى est plus Savant, et la louange revient entièrement à Allâh Seigneur des univers.
Audio enregistré le 16 sha'ban 1437, correspondant au 23 mai 2016
✅ La da'wah des mashaykh d'Algérie en langue française : @MashaykhDZ