Parmi les bienséances relatives au ta'mîne (Ndlt : fait de dire âmîne) suite à l'invocation durant un qunoût ou un sermon, figure le fait d'abaisser la voix, il est en effet détestable de la lever, et il n'est pas correct de considérer cela comme un effort dans l'invocation.
Sur le compte X de Cheikh datant du 7 Ramadhân 1444h (correspondant au 29 mars 2023g) - @Osaimi0543
Traduit par la chaîne Telegram غيث القلوب - @ghaithqolob
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من أدب التأمين على دعاء الإمام في قنوتٍ أو خطبةٍ خفضُ الصَّوت به، فيكرُه رفعُه، ولا يصحُّ أن يُعدَّ اجتهادًا في الدُّعاء
D'après 'Abd Allâh Ibn 'Abbâs - qu'Allâh les agrée tous les deux - a dit que lever la voix lors de la formule d'évocation au moment où les gens terminaient la (prière) prescrite se faisait à l'époque du Prophète صلى الله عليه وسلم, lever la voix lors de la formule d'évocation au moment où les gens terminaient la (prière) prescrite.
Et de cela, on peut en tirer comme enseignement que ces formules d'évocation se font après les prières obligatoires et non pas après les prières surérogatoires.
Ces formules d'évocation rapportées du Prophète صلى الله عليه وسلم sont certes faites après les prières obligatoires et elles sont prononcées directement après les prières obligatoires, aussitôt que la personne a terminé sa prière, elle s'occupe par ces formules d'évocation rapportées par notre Prophète صلى الله عليه وسلم.
'Abd Allâh Ibn 'Abbâs - qu'Allâh les agrée tous les deux - a dit :
« Certes, lever la voix lors de la formule d'évocation- c'est-à-dire l'évocation qui est après la prière -se faisait à l'époque du Prophète صلى الله عليه وسلم ».
La parole « l'évocation » cela est absolu, qu'est-ce que cela englobe ?
Est-ce que cela est spécifique à une formule d'évocation particulière ?
Ou bien cela englobe toutes les formules d'évocation après la prière ?
Et la parole : « Certes lever la voix lors de la formule d'évocation », cela concerne tout type d'évocation après la prière, cela n'est pas spécifique au Takbîr (dire Allâhou akbar), ou au Tahlîl (dire Lâ ilâha illâ Allâh), ou au Tasbîḥ (dire soubḥâna Allâh), mais cela concerne les formules d'évocation de manière générale qui seront prononcées après la prière.
Et la parole « Certes, lever la voix par la formule d'évocation au moment où les gens terminaient la (prière) prescrite se faisait à l'époque du Prophète صلى الله عليه وسلم », c'est-à-dire que cela est une Sounna rapportée du Prophète صلى الله عليه وسلم, cela était mis en pratique à son époque.
Il convient de constater, concernant la question de lever la voix lors de l'évocation après la prière, que cela impliquera deux choses :
● La première chose : que le fait de lever la voix lors de la formule d'évocation après la prière se fera sans excès et sans exagération, mais cela se fera de manière modérée, c'est-à-dire entre l’excès, le fait de lever fortement la voix, et entre le fait de faire l'évocation sans sortir de son, donc, cela sera modéré entre les deux (extrêmes).
Comme a dit l'Imâm Cheikh Ibn Bâz (qu'Allâh lui fasse miséricorde) :« À haute voix de manière modérée, et sans exagération. »
La personne n'exagère pas dans le fait de lever la voix fortement, ni de manière cachée (sans sortir de son) mais plutôt à voix haute, et lorsque le son de l'évocation vient de l'ensemble des prieurs, alors ceux qui sont en dehors de la mosquée vont savoir par une résonance des formulations d'évocation à l'intérieur de la mosquée que la prière est terminée.
Comme cela est rapporté dans la narration suivante d’Ibn 'Abbâs (que l'on va évoquer) et cela est la première chose, que le fait d'élever la voix - comme a évoqué Cheikh - se fera de manière modérée, sans exagération.
● La deuxième chose : que cette formule d'évocation ne soit pas faite en groupe.
Le sens de « faite en groupe », est que l'ensemble des personnes de la mosquée effectue cette évocation d'une seule voix menée par l'Imâm et cela est mis en pratique dans certaines régions, tu vois l'Imâm qui dira soubḥâna Allâh (en premier) puis tous ensemble diront soubḥâna Allâh d'une seule voix, et le fait de prononcer les formules d'évocation de cette manière est une innovation, il n'a pas de fondement dans la Sounna du Prophète صلى الله عليه وسلم.
Certes, lever la voix lors de la formule d'évocation au moment où les gens terminaient la (prière) prescrite se faisait à l'époque du Prophète صلى الله عليه وسلم.
Parmi les sagesses dans le fait de lever la voix dans ce qui a été évoqué par les gens de science : afin que le jeûne en âge apprenne de celui qui est adulte, que l'ignorant apprenne de celui qui a la connaissance, et également il y a un rappel pour celui qui est inattentif et qui connait les formules d'évocation, mais qui est distrait ; et lorsque qu'il va entendre les gens évoquer Allâh, alors son inattention va disparaître et il va s'occuper par l'évocation d'Allâh.
Traduit par حسني أبو شيماء - @abou_sheyma
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Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر
Est-ce que le tasbîh après la prière doit être mentionné au même endroit où la personne a fait la prière ?
Elle dit : car je suis une femme mariée et j'ai des enfants et je ne peux pas rester assise jusqu'à ce que je finisse le tasbîh, je le termine donc en m'affairant aux tâches qui m'incombe vis-à-vis des membres de ma famille ?
Réponse :
Il n'est pas conditionné lors du dhikr après les prières qu'il faille le mentionner à l'endroit (où la prière a été accomplie), Allah عز وجل dit :
"Puis quand la prière est achevée, dispersez-vous sur terre et recherchez [quelque effet] de la grâce d'Allah, et invoquez beaucoup Allah." (Al Jumu'a v.10)
Cependant, ce qui compte le plus c'est que son coeur soit présent lors du dhikr, oui.
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السؤال : جزاكم الله خيراً. هل التسبيح بعد الصلاة يجب أن يكون في نفس المكان الذي يصلي فيه الشخص، تقول: لأني امرأة متزوجة ولي أولاد فلا أقوي أن أجلس حتى أكمل التسبيح فأكمله وأنا أقوم بشأن أفراد أسرتي؟
الجواب : الشيخ: لا يشترط أن في الذكر خلف الصلوات أن يكون في المكان قال الله عز وجل
Parfois, une personne invoque en ta faveur sans même que tu le saches, et bonne annonce soit faite à celui qui invoque en faveur de son frère en son absence.
Car le Prophète صل الله عليه وسلم a dit, comme rapporté dans l’authentique de Mouslim :
"Quiconque invoque en faveur de son frère en son absence"
c'est-à-dire sans que son frère l'entende,
"l'ange chargé de lui dit : Âmin, ainsi qu’à toi.’"
C'est-à-dire :
"Ô Allâh, exauce cette invocation, et ô toi qui invoques, que te soit accordé ce que tu as invoqué pour ton frère."
Soyons donc sensés, invoquons pour nos frères, pour nos proches, pour ceux que nous connaissons dans notre société.
À la mosquée, beaucoup de rencontres sont faites.
Quand tu sors et que tu te rappelles quelqu'un, invoque en abondance pour lui, car l'ange dit "Âmin" à ton invocation avant de dire : "Que te soit accordé ce que tu as invoqué pour ton frère."
Ainsi, que la bonne annonce soit faite à celui qui invoque sincèrement en faveur de son frère.
Ibn Al Qayyim, qu’Allâh nous fasse miséricorde ainsi qu’à lui, dit :
"Quelle grande différence il y a entre celui qui dort pendant que les gens veillent et invoquent pour lui",
il dort tandis les gens se souviennent de lui et invoquent en sa faveur,
"et celui qui dort pendant que les gens veillent et invoquent contre lui."
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"Cependant, les bonnes œuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et [suscitent] une belle espérance."
Peu importe ce que vous espérez ou demandez, si vous dites ces mots, cela vous sera accordé.
Il est rapporté par Al-Bayhaqi, d'après Ibn Abbas, qu'un Bédouin vint voir le Prophète صل الله عليه وسلم et lui demanda de lui enseigner quelque chose de bénéfique.
Le Prophète صل الله عليه وسلم répondit :
""Dis : Subhanallâh, Alhamdulillah, La ilaha illa Allâh, Allâh Akbar."
Le Bédouin partit sans dire un mot de plus au Prophète. Quand il atteignit la porte de la mosquée, il rebroussa chemin et dit au Prophète : "Cela est pour Allâh, qu'en est-il de moi ?"
Le Prophète répondit :
"Quand tu dis Subhanallâh, Allâh dit : "Tu as dit la vérité."
Quand tu dis Alhamdulillâh, Allâh dit : "Tu as dit la vérité."
Quand tu dis Allâh Akbar, Allâh dit : "Tu as dit la vérité."
Quand tu dis : "Ô Allâh, pardonne-moi",
Allâh dit : "C'est à toi."
Quand tu dis : "Ô Allâh, accorde-moi", Allâh dit : "C'est à toi.""
Il est recommandé que l'individu prononce ces grandes et honorables paroles avant de faire une invocation, car ce sont les plus grandes, les meilleures et les plus sincères après les paroles d'Allâh تعالى.
C'est par ordre d'Allâh que l'un des moyens d'exaucer les invocations et de réaliser les demandes.
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Cheikh 'Abdussalâm Ash-Shuwayer - الشيخ عبد السلام الشويعر
Il est obligatoire (pour celui qui prie), s'il a la capacité de le faire, de faire bouger sa langue en récitant les évocations obligatoires dans la prière, c'est-à-dire lors de la récitation du Coran et ce qui y ressemble comme évocations, et celui qui dit que la prière est valide sans cela, alors, on lui demande de se repentir.
Cependant, bouger la langue est recommandé pour les évocations recommandées et ce qui est connu dans l'école de l'imam Acchafi'i et de l'imam Ahmed [en ce qui concerne la manière de réciter le Coran et de prononcer les évocations dans la prière] est de faire entendre sa propre personne s'il n'y a aucun empêchement à cela.
Moukhtasar Al Fatawa Al Masriya p43
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قال شيخ الإسلام ابن تيمية رحمه الله
"ﻳﺠﺐ ﺃﻥ ﻳﺤﺮﻙ ﻟﺴﺎﻧﻪ ﺑﺎﻟﺬﻛﺮ ﻭاﻟﻮاﺟﺐ ﻓﻲ اﻟﺼﻼﺓ ﻣﻦ اﻟﻘﺮاءﺓ ﻭﻧﺤﻮﻫﺎ ﻣﻊ اﻟﻘﺪﺭﺓ ﻭﻣﻦ ﻗﺎﻝ ﺇﻧﻬﺎ ﺗﺼﺢ ﺑﺪﻭﻧﻪ ﻳﺴﺘﺘﺎﺏ ﻭﻳﺴﺘﺤﺐ ﺫﻟﻚ ﻓﻲ اﻟﺬﻛﺮ اﻟﻤﺴﺘﺤﺐ ﻭاﻟﻤﺸﻬﻮﺭ ﻣﻦ ﻣﺬﻫﺐ اﻟﺸﺎﻓﻌﻲ ﻭﺃﺣﻤﺪ ﺃﻥ ﻳﻜﻮﻥ ﺑﺤﻴﺚ ﻳﺴﻤﻊ ﻧﻔﺴﻪ ﺇﺫا ﻟﻢ ﻳﻜﻦ ﺛﻢ ﻣﺎنع" مختصر الفتاوى المصرية ص٤٣
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية
Médite sur nos agissements personnels, à quel point nous négligeons un bien immense, et ce, sans aucun motif, car cela ne te coutera rien.
Il te suffit d'en chercher l'existence.
Puis, lorsque tu en as pris connaissance, sois-en sûr.
Et une fois que tu en as la certitude, sois-y fermement attaché, et considère-le plus important que la respiration, de sorte que tu ne puisses plus t'en passer.
À l'image des invocations du matin et du soir par exemple.
En effet, elles contiennent, comme nous l'indiquait le Prophète صلى الله عليه وسلم, une préservation contre la jalousie, la sorcellerie, les épreuves subites qui touchent les gens, ainsi que tout ce qu'ils répugnent.
Celui qui les prononce le matin et le soir sera certes préservé et ne sera pas touché par une épreuve.
rien ne peut plus nuire, que ce soit sur Terre ou dans le Ciel.
Il est vraiment Celui qui entend tout, l’Omniscient !"
Celui qui le dit trois fois le matin et trois fois le soir, c’est-à-dire après la prière du Soubẖ jusqu’au lever du soleil, et après la prière du ‘As̱r jusqu’au coucher du soleil, le matin et le soir, accompagnés des autres invocations du matin et du soir, celui qui le dit à trois reprises, aucune épreuve subite ne le touchera.
S'il le dit le matin [aucune épreuve subite ne le touchera] jusqu'au soir et s'il le dit le soir [aucune épreuve subite ne le touchera] jusqu'au matin.
Abâne Ibn 'Othmân Ibn 'Affâne rapporte ce hadith de son père 'Othmân رضي الله عنه qui le transmet du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم.
Or, Abâne souffrait d'une hémiplégie, d'une paralysie partielle.
Il était donc paralysé.
Lorsqu'il prit place dans une assise de science et cita ce hadith, rapportant de son père qui le tenait du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم, l'un des hommes qui étaient conviés le regardait d'un air contrarié, un regard interrogatif et stupéfait ; [il semblait dire :]
"Si la situation est telle que tu le prétends, tu es donc dans un de ces deux cas de figure"
Puisqu'il souffrait d'une hémiplégie.
Il y a donc deux cas de figure :
● Soit, il rapporte un hadith et enjoint à ce qu'il dit et ne met pas en pratique ; et cela suffit comme abomination auprès d'Allâh تبارك وتعالى.
C'est-à-dire qu'il dise ce qu'il n'applique pas, qu'il indique un bien aux gens et ne l'accomplit pas, ou qu'il les avertisse d'un mal et s'engouffre dedans.
Ceci est donc le premier cas de figure.
● Le second : qu'il ait menti sur 'Othmân et qu'il ait inventé tout cela de son propre gré, de sa propre narration.
Dès lors, lorsqu'il regarda vers cet homme ayant l'air interrogatif et stupéfait, il comprit qu'il avait à l'esprit en observant son attitude.
Puis, il dit :
"Je jure par Allâh ! Je n'ai pas menti sur 'Othmân, et 'Othmân n'a point menti sur le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم.
Cependant, le jour où j'ai été atteint de cette hémiplégie, cette paralysie partielle, je fus pris de colère et je n'ai pas dit cette invocation.
Je fus donc touché par ce qui m'a atteint."
C'est ainsi que la personne cause du tort à elle-même lorsqu'elle n'apprend pas sa religion.
✅ Traduit et publié par la chaîne Telegram - Ceci est notre croyance - @ceci_est_notre_croyance
Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân - الشيخ محمد سعيد رسلان
Si tu es en hiver et que tu disposes d'une nourriture qui te rassasie et portes un vêtement qui te protège du froid, alors rappelle-toi l'invocation en faveur de celui qui ne trouve pas ce que les musulmans ont, et dis :
اللَّهمَّ أطعمْ جوعى المسلمين، وألبس ضعفاءَهم ما يُدفئهم
"Ô Allâh, nourris les affamés parmi les musulmans
et vêts les vulnérables d'entre eux de ce qui les réchauffera"
Allâhhoumma aŤ3im djaw3â l-mouslimîne,
wa albiss Ďhou3afâ'ahom mâ youdfi'ouhom
Tweet datant du 19 djoumâdâ el âkhira 1445h (correspondant au 1er janvier 2024)
Traduit par la chaîne Telegram غيث القلوب - @ghaithqolob
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إذا كنتَ في الشِّتاء، ولديك من الطَّعام ما يُشبعُك، وعليك من اللِّباس ما يقيك البردَ؛ فتذكَّر بالدُّعاء من لا يجدُ ما تجدُ من المسلمين، وقل
(اللَّهمَّ أطعمْ جوعى المسلمين، وألبس ضعفاءَهم ما يُدفئهم)
Et elle multiplie le rappel d'Allah (dhikr), la récitation du Qurân et elle cherche refuge auprès d'Allah contre les insufflations de Chaytân le banni même dans la prière [...]
Majmoû3 fatâwâ 8/385
✅ Publié par la chaîne Telegram - Paroles Précieuses فوائد - @parolesprecieuses
س: ما هي الأدعية التي تقال لغرض التخلص من وسوسة الشيطان؟
ج: يدعو الإنسان بما يسر الله له من الدعوات، مثل أن يقول: (اللهم أعذني من الشيطان، اللهم أجرني من الشيطان، اللهم احفظني من الشيطان، اللهم أعني على ذكرك وشكرك وحسن عبادتك، اللهم احفظني من مكايد الشيطان)، ويكثر من ذكر الله، وقراءة القرآن، ويتعوذ بالله من وسوسة الشيطان الرجيم ولو في الصلاة
Les invocations et les demandes de protection sont à l'image d'une arme, et l'efficacité de l'arme dépend de celui qui l'utilise, pas seulement de son aspect tranchant.
Lorsque l'arme est exempte de tout défaut, que le bras de celui qui l'utilise est fort et que rien ne vient l'empêcher de frapper, l'ennemi est touché.
À l'inverse, si l'une de ces trois choses manque, l'impact n'aura pas lieu.
Péchés et guérison page 35
Traduit par Nour Traductions
✅ Publié par la chaine Telegram - Le bien et la piété - @Albirrou_wa_attaqwa
قال الإمام ابن القيم رحمه الله تعالى : والأدعية والتعوذات بمنزلة السلاح ، والسلاح بضاربه ، لا بحده فقط ، فمتى كان السلاح سلاحا تاما لا آفة به ، والساعد ساعد قوي ، والمانع مفقود ، حصلت به النكاية في العدو . ومتى تخلف واحد من هذه الثلاثة تخلف التأثير
الداء والدواء ص35
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
D’après Abou Darda (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit :
ما من عبد مسلم يدعو لأخيه بظهر الغيب إلا قال الملك : و لك بمثل
"Il n’y a aucun serviteur musulman qui invoque dans le dos de son frère en son absence sans que l’ange (près de sa tête) dise : -et à toi la même chose-".
Rapporté par Mouslim dans son Sahih N°(2732)
L’imam An-Nawawi (رحمه الله) dit :
"Il y a en cela le mérite de l’invocation pour son frère sans qu’il ne le sache, et s’il invoque pour un groupe de musulman, ce mérite lui parviendra, et s’il invoque pour l’ensemble des musulmans aussi ce mérite lui parviendra.
Et certains prédécesseurs, lorsqu’ils voulaient invoquer pour eux-mêmes, ils invoquaient pour leurs frères musulmans cette même invocation, car elle est exaucée, et elle parvient à eux aussi".
Explication de l’authentique de Mouslim (9/51)
Ibn Outhaymine (رحمه الله) a dit :
"Le fait d’invoquer dans le dos de son frère prouve de manière claire la véracité de la foi, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
"Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il n’aime pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même"
Si tu invoques donc dans le dos de ton frère sans demande de sa part, alors cela est une preuve de ton amour envers lui, et tu veuilles pour lui comme bien ce que tu veux pour toi-même".
Explication du livre Riyad As-Salihin (4/20)
✅ Publié par la chaîne Telegram - Ahlul Sunnah wal Jamaa - @ahlulsunnahwaljamaa
Sois confiant en ton Seigneur : il n’y a pas une seule invocation que tu formules sans qu’Il ne l’exauce (1).
Mais par Sa sagesse, il se peut qu’Il t’exauce dès à présent ou bien ultérieurement, qu’Il te la réserve pour le jour du Jugement Dernier ou encore qu’Il détourne de toi des maux que tu ignores tout à fait.
Beaucoup de gens s’exposent à des problèmes qu’Allâh détournent d’eux sans même qu’ils ne le sachent.
Pour quelle raison ?
Car il s’est réformé et a invoqué Allâh.
Par Sa sagessse, Allâh a décrété qu’écarter de lui ce mal était meilleur que lui donner l’objet de son invocation.
Je vous donne un exemple : supposons qu’un individu invoque Allâh pour que lui soit octroyée une certaine somme d’argent.
Puis Allâh a décrété qu’il réchapperait à un accident.
Si on lui avait dit, avant cela : "à choisir, cette somme d’argent ou cet accident qui te rendrait handicapé voire te ferait mourir subitement ? "
Il aurait répondu : "Non, par Allâh, je préfère réchapper à l’accident."
L’argent est substituable.
C’est ce que les gens disent d’ailleurs de nos jours s’il arrive à l’un d’eux un accident.
Ils disent : "Al hamdu li Llâh, les dégâts ne concernent que la ferraille, pas les êtres".
Ainsi, parfois, la personne ne se rend pas compte mais Allâh l’exauce bel et bien.
Elle dit alors : "Où ça ? Mon invocation n’a pas été exaucée".
Mais si, tu as été exaucé !
Il a écarté de toi des maux, des maladies…
Tenez, en ce moment, il y a des gens que le coronavirus a traversés sous la forme d’une fraîcheur salutaire.
Car ils invoquent Allâh…
Il les a traversés telle une fraîcheur salutaire !
Allâh a détourné d’eux le mal, l’épidémie, et ils ne s’en doutent même pas.
La majorité des gens pensent que l’exaucement des invocations ne porte que sur les choses mondaines.
L’argent, la voiture, la maison… l’opulence en somme.
C’est ce qu’ils pensent.
Non, l’invocation est plus immense encore et c’est à Allâh que revient l’extrême sagesse.
(1) Comme le rappelle Shaykh dans cette même assise, pour qu'une invocation soit exaucée, elle doit remplir des conditions et être dénuée de ce qui pourrait entraver son exaucement.
8e min env - توجيهات أسرية / المجلس السادس
Traduit par la chaîne Telegram - Farâ'id Al-Fawâ'id - @faraidfawaidfr
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Cheikh 'Aziz Ibn Farhan Al-Anazi - الشيخ عزيز بن فرحان العنزي
Concernant l’invocation entre les prières d'al Dhouhr et d'al 'Asr le jour du Mercredi, est-ce que l'invocation durant ce moment de la semaine est exaucée ?
Réponse :
Il a été rapporté dans al Mousnad (14563) selon le hadith de Jabir ibn 'Abdillah :
"Le Prophète صلى الله عليه وسلم a invoqué dans la Mosquée d'al Fath 3 fois : le Lundi, le Mardi, et le Mercredi, et il fût exaucé le jour du Mercredi entre les deux prières [c'est-à-dire al Dhouhr et al 'Asr].
La bonne nouvelle se vit alors sur son visage."
Jabir dit : "Depuis, il ne m'arrivait plus une affaire importante et grave, sans que je ne vise particulièrement ce moment afin que j'y invoque, et j’étais alors exaucé."
(Hadith déclaré bon «hassan» par Cheikh al Albani dans Sahih al Adab al moufrad [704] et Sahih al Targhib wal Tarhib [1185])
Al Haythami a dit dans Majmou' al zawa-id : "Hadith rapporté par Ahmad et al Bazzar et les rapporteurs de la chaîne d'Ahmad sont fiables."
Et l'imam al Boukhari l'a rapporté dans al Adab al moufrad [704] avec une bonne chaîne de rapporteurs.
Et Cheikh al islam Ibn Taymiyyah a dit :
"Dans al Mousnad, selon Jabir ibn 'Abdillah, qu'Allâh les agrée son père et lui :
"Le Prophète صلى الله عليه وسلم a invoqué dans la Mosquée d'al Fath 3 fois : le Lundi, le Mardi, et le Mercredi, et il fût exaucé le jour du Mercredi entre les deux prières [c'est-à-dire al Dhouhr et al 'Asr].
La bonne nouvelle se vit alors sur son visage."
Jabir dit : "Depuis, il ne m'arrivait plus une affaire importante et grave, sans que je ne vise particulièrement ce moment afin que j'y invoque, et j’étais alors exaucé."
Cheikh al islam [Ibn Taymiyyah] dit :
«Dans la chaîne de rapporteurs de ce hadith se trouve Kathir ibn Zayd, sur qui il y a eu des paroles : Ibn Ma'in l'approuve parfois, et il le déclare faible d'autres fois.
Et ce hadith est mis en pratique par une partie de nos compagnons ainsi que d'autres : ils recherchent particulièrement l'invocation durant ce moment, comme ceci a été rapporté de Jabir.
Et il n'a pas été rapporté de Jabir qu'Allâh l'agrée, qu'il recherchait particulièrement l'invocation dans l'endroit mais plutôt pendant le moment.»
[Iqtida al-sirat al-moustaqim (2/344)]
Jabir recherchait particulièrement le moment entre les deux prières d'al Dhouhr et al 'Asr le jour du Mercredi, comme dans le hadith qui a été mentionné dans al Mousnad de l'imam Ahmad et al Adab al moufrad de l'imam al Boukhari.
Et Al Qourtoubi a mentionné ce moment parmi les moments d'exaucement.
Qu'Allâh lui fasse miséricorde, il dit :
«L'invocation comporte des moments et situations durant lesquels se produit plus souvent l'exaucement, parmi eux :
lors de la fin de la nuit,
lors de la rupture du jeûne,
entre al adhan et al iqamah,
entre al Dhouhr et al 'Asr le jour du Mercredi,
lors des moments de détresse,
en situation de voyage et de maladie,
lors de la tombée de la pluie,
et dans le rang lors de la lutte pour Allâh.
Tout ceci a été rapporté dans des textes.»
[Tafsir al Qourtoubi - verset 186 Sourate al Baqarah]
Dans tous les cas, la question que nous traitons ici fait partie de ces moments [d'exaucement], cependant il reste à voir le hadith qui a été rapporté par Ahmad.
Et avec ce qu'a rapporté l'imam al Boukhari dans al Adab al moufrad, son degré d'authenticité est au minimum bon, et il n'y a pas de problème quant à son authenticité, cependant il reste à analyser l'exaucement durant le jour du Mercredi : est-ce que l'exaucement s'est produit parce que c'était lors de ce moment, ou bien parce que «lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم invoquait, il invoquait à 3 reprises» [hadith rapporté par Muslim 1794], et ainsi lorsqu'il termina la 3e fois, il fût exaucé ?
[Les savants] qui voient qu'il est recommandé d'invoquer lors de ce moment disent qu'on analyse la forme de cet événement, c'est-à-dire la situation durant laquelle se sont produits l'invocation et l'exaucement.
Ainsi, on ne l'a pas exaucé le Lundi, et le Mardi, mais on l'a exaucé le jour du Mercredi, et ils se sont contentés de cela.
Tandis que [les savants] qui voient qu'il n'est pas recommandé d'invoquer et spécifier ce moment par l'invocation, disent que c'était une simple coïncidence : [le Prophète صلى الله عليه وسلم] a invoqué 3 fois, et il fut exaucé lors de la 3e fois et le moment de la 3e fois correspondait à cette période et le moment n'était donc pas un objectif visé en soi.
Néanmoins, l'acte du compagnon Jabir ibn 'Abdillah et le fait qu’il visait ce moment en particulier entre les deux prières d'al Dhouhr et al 'Asr le jour du Mercredi, et le fait qu'il ne lui arrivait plus une affaire importante sans qu'il ne vise particulièrement ce moment et qu’il était exaucé.
[Avec l'acte du] compagnon qu'Allâh l'agrée, et avec tout ce qui a été rapporté au sujet de ce hadith dont le degré d'authenticité est au minimum bon : certains hommes de science en ont déduit le fait de viser particulièrement l’invocation durant ce moment.
Donc celui qui le vise particulièrement, il n'y a rien à lui reprocher, si Allâh le Très-Haut veut, au vu de tout cela.
Par contre, il reste à analyser le fait de viser particulièrement l’endroit, qui est la Mosquée d'al Fath : personne n'a dit cela parmi les gens dont la parole est prise en considération parmi les hommes de science.
Et Allâh est plus Savant.
الدعاء بين صلاتي الظهر والعصر من يوم الأربعاء
السؤال : هل الدعاء بين صلاتي الظهر والعصر من يوم الأربعاء مُستجاب؟
الجواب : جاء في (المُسند) من حديث جابر بن عبد الله –رضي الله عنهما- «أن النبي –صلى الله عليه وسلم– دعا في مسجد الفتح ثلاثًا: يوم الاثنين، ويوم الثلاثاء، ويوم الأربعاء، فاستُجيب له يوم الأربعاء بين الصلاتين -يعني: الظهر والعصر- فعُرِف البِشر في وجهه»، قال جابر: "فلم ينزل بي أمرٌ مهمٌ غليظٌ إلا توخيتُ تلك الساعة، فأدعو فيها فأعرف الإجابة" [14563]
قال الهيثمي في (مجمع الزوائد): (رواه أحمد والبزار، ورجال أحمد ثقات). ورواه الإمام البخاري في (الأدب المفرد) [704] بإسنادٍ حسن، وقال شيخ الإسلام ابن تيمية:
(وفي "المسند" عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما-: «أن النبي -صلى الله عليه وسلم- دعا في مسجد الفتح ثلاثًا: يوم الاثنين، ويوم الثلاثاء، ويوم الأربعاء، فاستجيب له يوم الأربعاء بين الصلاتين، فعُرف البِشر في وجهه»، قال جابر: "فلم ينزل بي أمرٌ مهمٌ غليظٌ، إلا توخيتُ تلك الساعة فأدعو فيها، فأعرف الإجابة"، وفي إسناد هذا الحديث: كثير بن زيد وفيه كلام، يوثِّقه ابن معين تارة، ويضعِّفه أخرى. وهذا الحديث يَعمل به طائفة من أصحابنا وغيرهم، فيتحرَّون الدعاء في هذا، كما نُقل عن جابر، ولم يُنقل عن جابر -رضي الله عنه- أنه تحرَّى الدعاء في المكان، بل تحرَّى الزمان)، فجابر -رضي الله عنه- يتحرَّى في الزمان بين صلاتي الظهر والعصر من يوم الأربعاء، وفيه الحديث الذي ذُكِر في (مسند أحمد) و(الأدب المفرد) للإمام البخاري
وذكر القرطبي هذا الوقت من أوقات الإجابة، قال –رحمه الله
وللدعاء أوقاتٌ وأحوال يكون الغالب فيها الإجابة، وذلك كالسَّحر، ووقت الفطر، وما بين الأذان والإقامة، وما بين الظهر والعصر في يوم الأربعاء، وأوقات الاضطرار، وحالة السفر والمرض، وعند نزول المطر، والصف في سبيل الله، كل هذا جاءت به الآثار
على كل حال المسألة التي معنا من هذه الأوقات، ولكن يبقى النظر في الحديث الذي رواه الإمام أحمد، مع ما رواه الإمام البخاري في (الأدب المفرد)، فأقل أحواله الحُسن، ولا إشكال في ثبوته، ولكن يبقى النظر في الإجابة في يوم الأربعاء: هل الإجابة لأنها في هذا الوقت، أو لأنه –عليه الصلاة والسلام- «كان إذا دعا دعا ثلاثًا» [مسلم: 1794]، فلما كمُلت الثالثة أُجيب؟
مَن يرى أنه يُستَحب الدعاء في هذا الوقت نظر إلى صورة الواقعة أي: الصورة التي وقع فيها هذا الدعاء والإجابة، وأنه ما أُجيب يوم الاثنين ولا الثلاثاء، وأُجيب الأربعاء، واكتفى بهذا
ولكن مَن يقول: إنه لا يُستحب الدعاء أو تخصيص هذا الوقت للدعاء، قال: إنه مجرَّد اتفاق، دعا ثلاثًا فأُجيب في الثالثة، وكان وقت الثالثة في هذا الوقت، وليس الوقت مقصودًا لذاته
لكن فِعْل الصحابي جابر بن عبد الله –رضي الله عنهما-، وقصده هذا الوقت بعينه بين الصلاتين -الظهر والعصر- من يوم الأربعاء، وأنه لم يَنزل به أمرٌ مهمٌ إلا توخَّى تلك الساعة، فيَعرف الإجابة، ففِعل الصحابي –رضي الله عنه-، مع ما جاء في المسألة من هذا الحديث الذي أقل أحواله الحُسن، يستروح منه بعض أهل العلم إلى قصد الدعاء في هذا الوقت، ومَن قصده لا شيء فيه –إن شاء الله تعالى- مع هذا كله
لكن يبقى أن تحرِّي المكان -وهو مسجد الفتح- لم يقل به أحدٌ ممن يُعتدُّ بقوله من أهل العلم، والله أعلم
Cheikh al Albani (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
Si le Compagnon [Jabir], qu’Allâh l’agrée, ne nous avait pas informé que l’invocation du Messager صلى الله عليه وسلم durant ce moment le jour du Mercredi était quelque chose de visée, – et le présent voit ce que ne voit pas l’absent, et l’information rapportée n’est pas comme la vision directe –, si le Compagnon ne nous avait pas partagé cette information, alors nous aurions dit que ça aurait pu être une coïncidence que le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم ait invoqué et fût exaucé durant ce moment lors de ce jour.
Cependant, ce Compagnon en a déduit de pratiquer ce qu’il avait vu du Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم lors de ce jour durant ce moment, et il était alors exaucé.
Donc, ceci est un point que nous avons compris par le biais de ce Compagnon, et qui représente une sounnah d’adoration, et non pas un acte spontané.
Charh Sahih al Adab al moufrad (380/381-2) - Al ‘Ouwaychah
قال الشيخ الالباني رحمه الله
لولا أَنَّ الصحابي رضي الله عنه أفادنا أَنَّ دعاء الرسول صلى الله عليه وسلم في ذلك الوقت من يوم الأربعاء كان مقصوداً، والشاهد يرى ما لا يرى الغائب وليس الخبر كالمعاينة، لولا أَنَّ الصحابيّ أخبَرنا بهذا الخبر؛ لكنّا قُلْنا هذا قد اتفق لرسول الله صلى الله عليه وسلم أَّنه دعا فاستجيب له، في ذلك الوقت من ذلك اليوم. لكن أَخذ هذا الصحابي يعمل بما رآه من رسول الله صلى الله عليه وسلم يوماً ووقتاً ويستجاب له. إِذاً هذا أمرٌ فهمناه بواسطة هذا الصحابي وأَنّه سنّةٌ تعبدية لا عفوية
شرح صحيح الأدب المفرد (2/380-381) العوايشة
Cheikh al islam Ibn Taymiyyah (qu'Allâh lui fasse miséricorde) dit :
Dans la chaîne de rapporteurs de ce hadith se trouve Kathir ibn Zayd, sur qui il y a eu des paroles : Ibn Ma'in l'approuve parfois, et il le déclare faible d'autres fois.
Et ce hadith est mis en pratique par une partie de nos compagnons ainsi que d'autres : ils visent particulièrement l'invocation durant ce moment, comme ceci a été rapporté de Jabir.
Et il n'a pas été rapporté de Jabir qu'Allâh l'agrée, qu'il visait particulièrement l'invocation dans l'endroit, mais plutôt pendant le moment.
(Iqtida-ou sirat al-moustaqim 2/344)
قال شيخ الإسلام ابن تيمية رحمه الله
في إسناد هذا الحديث: كثير بن زيد، وفيه كلام، يوثقه ابن معين تارة، ويضعفه أخرى. وهذا الحديث يعمل به طائفة من أصحابنا وغيرهم، فيتحرون الدعاء في هذا، كما نقل عن جابر، ولم ينقل عن جابر رضي الله عنه أنه تحرى الدعاء في المكان، بل تحرى الزمان
(اقتضاء الصراط المستقيم 2/344)
Al Bayhaqi (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
On recherche particulièrement l'invocation dans les moments, situations et endroits où on espère l'exaucement absolu.
Quant aux moments, parmi eux, il y a entre le dhouhr et le 'asr le mercredi.
(Shou'ab al iman 2/46)
قال البيهقي رحمه الله
ويتحرى للدعاء الأوقات والأحوال والمواطن التي يرجى فيها الإجابة تماما فأما الأوقات فمنها ما بين الظهر والعصر من يوم الأربعاء
(شعب الإيمان 2/46)
Al Qourtoubi (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
L'invocation comporte des moments et situations durant lesquels se produit plus souvent l'exaucement, et ceci : durant le sahar (la toute fin de nuit), lors de la rupture du jeûne, entre l'adhan et l'iqamah, entre le dhouhr et le 'asr le mercredi, lors des moments de détresse, en situation de voyage et de maladie, lors de la tombée de la pluie, et dans le rang (au combat) dans le sentier d'Allâh.
Tout ceci a été rapporté dans les textes.
(Tafsir al Qourtoubi - Sourate al Baqarah, verset 186)
قال القرطبى رحمه الله
وللدعاء أوقات وأحوال يكون الغالب فيها الاجابة، وذلك كالسحر ووقت الفطر، وما بين الاذان والاقامة، وما بين الظهر والعصر في يوم الاربعاء، وأوقات الاضطرار وحالة السفر والمرض، وعند نزول المطر والصف في سبيل الله . كل هذا جاءت به الاثار
(تفسير القرطبي - سورة البقرة - الآية 186)
Ash-Shawkânî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
Chapitre des moments et situations d'exaucement :
la nuit du Destin,
le jour de 'Arafah,
le mois de Ramadan,
la nuit du Vendredi (c'est-à-dire à partir du maghrib le jeudi),
le jour du Vendredi,
l'heure (d'exaucement) du Vendredi,
[...]
la fin de la nuit, sa 2e moitié, son 1e tiers, son dernier tiers,
lors du sahar (la toute fin de nuit),
lors de l'appel à la prière,
entre l'adhan et l'iqamah,
lors de l'iqamah,
dans le rang (au combat) dans le sentier d'Allâh,
lors du face-à-face à la guerre,
durant la fin des prières obligatoires,
durant la prosternation,
lors de la récitation du Coran surtout lors de sa clôture,
lorsque l'imam dit "ولا الضالين" (à la fin de la Fatihah),
lorsqu'on boit de l'eau de zam-zam,
lors du chant du coq,
dans les rassemblements des musulmans,
dans les assises de rappel,
lorsque l'on ferme les yeux du mort,
lors de la tombée de la pluie,
et à partir du zawal (à l'entrée du dhouhr) le mercredi.
(Touhfatou al-dhakirin 1/64)
قال الشوكانى رحمه الله
فصل في أوقات الإجابة وأحوالها ليلة القدر ويوم عرفة وشهر رمضان وليلة الجمعة ويوم الجمعة وساعة الجمعة [...] وجوف الليل ونصفه الثاني وثلثه الأول وثلثه الأخير ووقت السحر وعند النداء بالصلاة وبين الأذان والإقامة وعند الإقامة وعند الصف في سبيل الله وعند التحام الحرب ودبر الصلوات المكتوبات وفي السجود وعند تلاوة القرآن لا سيما الختم وعند قول الإمام ولا الضالين وعند شرب ماء زمزم وصياح الديكة واجتماع المسلمين وفي مجالس الذكر وعند تغميض الميت وعند نزول الغيث وعند الزوال في يوم الأربعاء
(تحفة الذاكرين 1/64)
Ibn Radjab (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit au sujet d'Ibrahim ibn 'abdal Wahid, le frère d'al Hafidh 'abdal Ghani al maqdissi :
Il jeûnait un jour sur deux.
Il invoquait énormément la nuit et le jour.
Et lorsqu'il invoquait, c'est comme si le cœur pouvait attester que ses invocations étaient exaucées, tellement qu'il suppliait et était sincère.
Et lorsqu'il commençait à invoquer, il ne pouvait presque plus s'arrêter, même si sa famille et ses voisins s'étaient réunis.
Alors, il invoquait pendant qu'ils étaient présents, et eux se réjouissaient de cela.
Il lui était inspiré des invocations que je n'avais jamais entendues de quelqu'un d'autre que lui.
Et il se pouvait que certains présents pleurent lors de ses invocations.
Et il est rapporté qu'il recherchait particulièrement les moments et endroits propices à l'exaucement.
Et il invoquait constamment le mercredi entre le dhouhr et le 'asr.
(Dhail Tabaqat al hanabilah 3/207)
قال ابن رجب رحمه الله عن إبراهيم بن عبد الواحد أخو الحافظ عبد الغني المقدسي
وكان يصوم يوماً ويفطر يوماً. قال: وكان كثير الدعاء بالليل والنهار. قال: وكان إذا دعا كأن القلب يشهد بإجابة دعائه من كثرة ابتهاله وإخلاصه، وكان إذا شرع في الدعاء لا يكاد يقطعه، ولو اجتمع أهله وجيرانه. فيدعو وهم حاضرون ويستبشرون بذلك. وكان يفتح عليه من الأدعية شيء ما سمعته من غيره قط. وربما بكى بعض الحاضرين عند دعائه. وذكر من توخيه أوقات الإجابة وأما كنها. ويواظب على الدعاء يوم الأربعاء، بين الظهر والعصر
(ذيل طبقات الحنابلة 3/207)
L'imam 'Abdal Raouf al Mounawi (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
L'invocation est exaucée à d'autres endroits, parmi eux :
durant la nuit du Destin,
[...]
lors de la tombée de la pluie,
lors de la rencontre des 2 rangs au combat,
durant la fin de la nuit,
lors de la rupture du jeûne,
à la vision de la Ka'bah,
lors des moments de détresse,
en situation de voyage et de maladie,
à l'agonie de la mort,
lors du chant du coq,
lors de la clôture du Coran,
dans les assises de rappel,
et rassemblements des musulmans,
durant la prosternation,
durant la fin de la prière obligatoire,
à partir du zawal (à l'entrée du dhouhr) le temps de 4 rak'at,
et entre la prière du dhouhr et du 'asr le mercredi.
(Fayd al Qadir 3/541)
قال الإمام عبد الرؤوف المناوي رحمه الله
الدعاء يستجاب في مواطن أخرى منها في ليلة القدر [...] وعند نزول المطر والتقاء الصفين في الجهاد وفي جوف الليل الآخر وعند فطر الصائم ورؤية الكعبة وأوقات الاضطرار وحال السفر والمرض وعند المحتضر وصياح الديك وختم القرآن وفي مجالس الذكر ومجامع المسلمين وفي السجود ودبر المكتوبة وعند الزوال إلى مقدار أربع ركعات وبين صلاة الظهر والعصر من يوم الأربعاء
(فيض القدير 3/541)
Cheikh 'Aziz ibn farhan al 'anizi (qu'Allâh le préserve) :
Question :
Abou Layth dit également dans sa seconde question : "concernant l'invocation le mercredi entre le dhouhr et le 'asr, est-elle exaucée" ?
Réponse :
Abou Layth, qu'Allâh te bénisse, il a été rapporté un hadith dans les recueils : le hadith de Jabir ibn 'abdillah où le Prophète عليه الصلاة والسلام a invoqué dans la mosquée d'al Fath le lundi et le mardi et il n'a pas été exaucé, puis il a invoqué le mercredi et Allâh عز وجل l'a exaucé.
(Hadith déclaré bon (hassan) par Cheikh al Albani dans Sahih al Adab al moufrad 704 et Sahih al-Targhib wal-Tarhib 1185)
Ce hadith s'analyse sous 2 angles :
- premièrement du point de vue de sa chaîne de transmission
- et deuxièmement du point de vue de la spécificité.
● Alors, du point de vue de sa chaîne de transmission, c'est un sujet de divergence entre les hommes de science :
Parmi eux, certains voient la faiblesse du hadith, et si le hadith est faible, la discussion est terminée et la recherche s'arrête.
Quant à ceux qui authentifient le hadith et voient que le hadith est authentique et rapporté de manière sûre du Prophète عليه الصلاة والسلام, et c'est l'avis d'un groupe d'hommes de science parmi les connaisseurs de cette matière, c'est-à-dire les connaisseurs de cette spécialité, ils ont dit que le hadith était authentique.
● Nous passons à l'autre question : est-ce que ceci est spécifique au Prophète عليه الصلاة والسلامou est-ce que ceci est général à toute la communauté ?
Parmi eux, certains voient que ceci est une spécificité du Prophète عليه الصلاة والسلام et que lorsque le Prophète عليه الصلاة والسلام a répété l'invocation le lundi et le mardi et qu'il n'a pas été exaucé, et qu'Allâh عز وجل l'a exaucé le mercredi, que ceci est spécifique à lui.
Le 2e groupe (de savants) ont dit :
"Non, ceci est général !
Parce que ce qui est autorisé au Prophète عليه الصلاة والسلام est autorisé à autre que lui, et ce qui est légiféré au Prophète عليه الصلاة والسلام est légiféré à autre que lui, sauf ce qui a été spécifié par la preuve !
Et il n'y a pas de preuve qui spécifie le Prophète عليه الصلاة والسلام et le fasse sortir de la généralité du reste de la communauté sur ce point, donc ceci prouve que c'est général."
● Il reste à parler du sujet de la spécificité du lieu : est-ce obligatoire que ce soit dans la mosquée d'al Fath ou est-ce que ce qui est voulu est le moment ?
Parmi eux, certains voient que la mosquée d'al Fath a une spécificité concernant le fait d'y prier et d'invoquer en ce lieu.
Et ceci, évidemment, est un sujet de recherche, surtout que certains savants voient qu'il n'y a rien qui s'appelait "mosquée d'al Fath" au temps du Prophète عليه الصلاة والسلام.
Ceux qui ont déclaré faible le hadith, ils l'ont déclaré faible par rapport à la chaîne de transmission et par rapport au contenu : ils ont dit qu'il n'y avait pas au temps du Prophète صلى الله عليه وسلم de mosquée appelée "mosquée d'al Fath".
Ceux qui ont authentifié le hadith ont dit :
"Non !
Ceci a été nommé après le Prophète عليه الصلاة والسلام, mais le lieu était bien cet endroit, c'était bien cet endroit."
Ceci pour ceux qui voient l'authenticité du hadith et ont l'avis que ce qui est à prendre en considération n'est pas le lieu, mais seulement la période de temps entre le dhouhr et le 'asr.
Ainsi, comme tu le vois, ô Abou Layth, il y a de la largesse sur cette question, et à Allâh revient toute la louange, si l'individu invoque entre le dhouhr et le 'asr le mercredi et demande à Allâh عز وجل de l'exaucer.
Et pour ceux qui voient la faiblesse du hadith, s'il invoque, il n'y a rien à lui reprocher, car la question est bâtie sur la permission ou l'incitation (à invoquer).
المسألة ولله الحمد واسعة فلو دعا الإنسان بين الظهر والعصر يوم الأربعاء ويسأل الله عز وجل أن يستجيب له، ومن ذهب الى تضعيف الحديث فمن دعا فلا شيء عليه لأن المسألة قائمة على الإباحة والإرشاد
✅ Traduit et publié par l'équipe du site 3ilmchar3i.net
Cheikh Abdelkarim ibn Abdellah al Khudeyr - الشيخ عبد الكريم الخضير
Cheikh Mohammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية
Imam Al-Bayhaqy - للإمام البيهقي
Imam Al-Qourtoubî - الإمام القرطبي
Imam Ash-Shawkânî - الإمام الشوكاني
Imam Zayn ud-Deen Ibn Rajab al-Hanbali - الإمام زين الدين ابن رجب الحنبلي
Imam 'Abdal Raouf al Mounawi - الإمام عبد الرؤوف المناوي
Cheikh 'Aziz Ibn Farhan Al-Anazi - الشيخ عزيز بن فرحان العنزي