313 articles avec medecine prophetique - exorcisme الطب النبوي

Sommaire : الطب النبوي والرقية الشرعية - Médecine prophétique, exorcisme légal

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La patience de ma tendre soeur (dossier)

Message adressé à toute personne malade ou éprouvée (audio)

Ne forcez pas vos malades à manger !

Message adressé à l'anxieux

Se réveiller avec des traces de henné sur la main, sans en avoir appliqué (audio-vidéo)

La patience face à une maladie chronique (audio-vidéo)

Quelques conseils généraux pour préserver la santé

Manger sept dattes 'ajwa le matin

Dire : «J'ai vaincu la maladie» «J'ai triomphé de la maladie» «Je combats la maladie»

Délaisser le traitement d'une maladie dont l'arrêt a pour conséquence une mort certaine (audio)

Pourquoi mes causes sont sans effet ou aux effets ajournés ? (audio-vidéo)

Patienter sur la maladie (audio)

Le malheur qui touche l'homme dans sa propre personne

Parmi les bienfaits de la maladie et des maux

Que toute personne malade écoute ceci ! (audio-vidéo)

Toucher le front ou la main du malade fébrile (audio)

La visite des malades (audio)

L'islâm, une religion qui préserve la santé (audio-vidéo)

Avoir recours à un magnétiseur (audio-vidéo)

Utiliser les somnifères et les calmants

Quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit

Avis religieux sur la prothèse dentaire

Lors de la lecture, ma poitrine est oppressée, quelle est la solution à ce problème ?

Qui est Ibn Sina (ابن سينا) connu en France sous le nom d'Avicenne ?

Mettre du sel aux 4 coins de la maison contre les djinns (vidéo)

Le jugement relatif au fait de se soigner chez un psychologue (audio-vidéo)

Que faire des membres amputés de l'homme ?

Quel comportement à adopter face à un homme maintenu en vie par des machines (audio)

La paralysie du sommeil : Al-jâthoum - الجاثوم (vidéo)

Les erreurs médicales

La manière de patienter face à la maladie ! (audio)

La visite des malades

La personne anesthésiée doit faire les prières ratées

Lorsque le serviteur tombe malade

Le jeûne thérapeutique

L’hygiène bucco-dentaire

La vitamine D

Que faire pendant la visite du malade ?

La cure de l'épilepsie

Éviter la jalousie et en protéger sa famille

Conseils pour l’hiver

Se faire soigner

Don du sang

Don du sang aux mécréants (vidéo)

Le don de sang (audio)

"...La terre de notre pays et la salive de l'un de nous, guériront notre malade..."

Le remède pratiqué par le Prophète صلى الله عليه وسلم pour la maladie se présente sous trois formes

Bonne annonce aux malades

La cure de la migraine

Le sommeil et l'éveil

L'épreuve de la maladie

L'épreuve de la maladie (dossier)

La contagion

« Allâh n’a pas fait descendre une maladie sans avoir descendu son remède »

Est-il permis de rendre visite à un chrétien s’il est malade ? (audio)

La manière de patienter face à la maladie (audio)

Acheter des fleurs pour les offrir aux malades

Ô fils d'Adam ! Je suis tombé malade et tu ne m'as pas rendu visite...

Le malheur qui touche l'homme dans sa propre personne

La dissection des cadavres par les étudiants en médecine

La vaccination avant la maladie 

Le recours à l’euthanasie pour abréger les souffrances d’un malade incurable

Etudes de gynécologie pour des hommes

Le mérite de la visite des malades​

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Sommaire : Médecine prophétique et autres remèdes naturels

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

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Sommaire : الرقية الشرعية - L’exorcisme légiféré

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L’exorcisme légiféré - الرقية الشرعية

Parmi les invocations à prononcer lors de la rouqia... (exorcisme)

Me faire roqyah moi-même alors que je suis pécheur et que ma foi est faible ou la demander à plus pieux que moi ? (audio)

Le raqui (exorciste) qui touche la femme pendant la lecture (du coran)

Exorciser les animaux et les objets inanimés (vidéo)

Il n’est pas permis de s’ériger en raqiy (celui qui fait la rouqya)

L’exorcisme légiféré (Rouqiya) réalisé en groupe en utilisant le microphone (audio)

Est-il confirmé dans la sunna que le coran brûle les djinns ? (audio-vidéo)

Utilisation de certains objets dans la roqya, puis injecter des piqûres et ajouter du parfum à l'eau

Caractéristiques de la roqya légiférée et erreurs des exorcistes (audio en arabe)

Les conditions à l’application de l’exorcisme

Est-il permis de faire roqya à un groupe de femmes ? (vidéo)

L'encens dans la rouqiya (audio)

La roqiya légiférée

Recourir à une ruqya par un enregistrement audio ?

Frapper et étrangler pendant l'exorcisme (audio)

Interroger le djinn lors d'une séance de roqya (audio)

La méthode pour soigner une personne possédée par un djinn (audio en arabe)

La rouqya à travers une cassette (vidéo)

Mettre en marche des cassettes de récitation du coran auprès du malade

Est-ce que écouter un enregistrement de la sourate Al-Baqara suffit pour empêcher satan de rentrer dans la maison (selon le hadith) ?

L'ouverture de cliniques spécialisées dans la roqiya (audio)

La roqiya business et les charlatans (audio)

Recevoir une récompense pour la récitation du coran à la faveur des malades

Conseils avant de se rendre chez une personne pour une séance de roquia

Lire du coran sur de l'eau pour lutter contre les douleurs physiques

Les expérimentations ont-elles une place dans la roqia ?

La roqiya par téléphone ?

La rouqya contredit-elle le fait de s’en remettre à Allah (التوكل على الله -  at-tawakul) ?

Rouqya et salaire

L'eau coranisée dans les lieux d'aisances

La méthode qui permet de traiter la magie

Est-il possible de faire rouqiya sur une personne qui ne prie pas ?

La lecture du coran dans un verre d'eau

Roqya, a-t-on le droit de taper le malade lors de la séance ?

Le remède de tous les maux par la « rouqiya » divine

La différence entre la conjuration interdite et la licite

Questions importantes autour de la rouqya (dossier)

Brûler la femme possédée ?

La rouqya char3ia (L’exorcisme légiféré) et le traitement par le Coran 

Exorciser en usant du sel

Le jugement sur le fait d'utiliser le gros sel et la pierre d’alun comme remède contre la sorcellerie, la possession, le mauvais oeil (audio)

Le fait de piler sept feuilles de sidr (jujubier) et de réciter certains versets en tant que traitement contre le sihr (sorcellerie)

Roqya : l'exagération dans les diagnostics et les innovations (audio-vidéo)

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Sommaire : Épidémie, pandémie et Coronavirus - فيروس كورونا

Publié le par 3ilm.char3i

Le Corona disparaîtra, ne perds donc pas espoir et ne t'attriste pas (dossier)

Si je baille tandis que je porte un masque, dois-je mettre ma main devant la bouche ? (audio-vidéo)

Le «check» comme alternative à la poignée de mains ?!

Les plus grandes causes qui ont influé dans l'augmentation des cas de coronavirus

Le contexte du coronavirus n’a pas changé

La prise de précautions vis-à-vis du coronavirus ne doit pas évoluer en une peur maladive !

Le comportement à adopter face à l'épidémie de coronavirus (audio-vidéo)

Exploiter la situation sanitaire pour augmenter les prix des masques et autres produits médicaux (audio-vidéo)

6 fondements du Coran qu'il est obligatoire de mettre en pratique pour l'indigence (appauvrissement) envers Allâh lorsqu'Il envoie Son châtiment

Se gargariser le matin à jeun et avant de dormir

«Gloire et Pureté à Celui qui a créé le corona et l’a envoyé» - سبحان خالق كورونا ومرسله

Parmi les causes de la propagation des épidémies dangereuses

Conseil au sujet du coronavirus (2019-nCoV)

Il est obligatoire au croyant de rester chez lui afin de se préserver du coronavirus

Ne nous étonnons pas que les troubles déferlent aujourd’hui sur les musulmans ! (audio-vidéo)

Le virus corona n'est pas venu tuer et exterminer, mais plutôt pour faire vivre

Optimisme et confiance en Allâh, sans laxisme ni faux-semblant

Saisir cette occasion en multipliant le jeûne

10 recommandations pour se prémunir de l'épidémie - عشر وصايا للوقاية من الوباء (dossier)

Le coronavirus restera un sujet de rigolade jusqu’à ce qu’un être cher soit touché !

Quelques remarques et directives à propos du Coronavirus (audio)

Le fait de repousser la nuisance est prioritaire au fait d'obtenir un profit

Effectuer une prière spéciale ou une invocation spécifique avec l'intention de repousser la maladie du Coronavirus (audio)

Coronavirus : Te fait-il peur ? (audio-vidéo)

Diffuser des poèmes plaintifs et mélancoliques accompagnés d'images de la grande mosquée de La Mecque déserte suite à sa désinfection face à l'épidémie de coronavirus

Quelques observations à propos du Coronavirus (audio)

Coronavirus (audio-vidéo)

Parmi les causes de protection face aux maladies (audio)

Est-ce que le Coronavirus prend le même jugement que la peste ? (audio)

La peste (ou toute épidémie mortelle) est un châtiment envoyé par Allâh mais c'est une miséricorde pour le croyant (audio)

A propos du Coronavirus

Quelques réflexions et conseils au sujet du Coronavirus

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Comment se débarrasser des mauvaises pensées ? (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Comment se débarrasser des mauvaises pensées ? (audio-vidéo)

Lorsque tu trouves ton âme préoccupée par une pensée dont tu sais qu'elle est mauvaise, et qu'elle ne cesse de croître en toi...

 

Alors dirige-toi directement vers une de ces 5 choses :

 

● Par exemple, prend un verset du Coran et commence à réfléchir dessus

● et médite son sens.

● Ou commence à réfléchir sur les bienfaits d'Allâh sur toi.

● Ou réfléchis sur tes manquements envers Allâh

● et tes excès vis-à-vis de ce qu'il t'a rendu obligatoire.

 

Et ainsi de suite...

 

La personne doit chercher à apporter à son âme les pensées utiles qui lui apporteront le bien et engendreront (tout) type de bien dans son coeur.

 

Ainsi, Allâh lui fera tirer profits de celles-ci, un profit immense !

 

Traduit et publié par la chaîne Telegram - Les clefs du bien - @les_clefs_du_bien

Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Roqya de Cheikh Ibn Bâz sur un malade (audio-vidéo)

Publié le

Roqya de Cheikh Ibn Bâz sur un malade (audio-vidéo)

Les évocations [adhkâr] et invocations protectrices (mentionnées dans les textes) font partie des plus grands moyens pour se protéger du mal de la sorcellerie et autres parmi les maux pour celui qui les récite constamment :

 

● avec sincérité,

● foi,

● pleine confiance en Allâh,

● en s'en remettant à Lui, 

● le cœur ouvert à ce qu'elles signifient.

 

Et elles figurent également parmi les plus grandes armes pour retirer la sorcellerie après qu'elle se soit produite :

 

● tout en multipliant les supplications à Allâh

● et Lui demandant - Gloire et pureté à Lui - d'ôter la nuisance et retirer le mal.

 

Recueil de fatwas et articles du Cheikh Ibn Bâz 3/247

الأذكار والتعوذات (المأثورة) من أعظم الأسباب في اتقاء شر السحر وغيره من الشرور لمن حافظ عليها بصدق وإيمان وثقة بالله واعتماد عليه وانشراح صدر لما دلت عليه، وهي أيضًا من أعظم السلاح لإزالة السحر بعد وقوعه، مع الإكثار من الضراعة إلى الله وسؤاله سبحانه أن يكشف الضرر ويزيل البأس

مجموع فتاوى ومقالات الشيخ ابن باز 3/ 274

 

(Ndt : Le Cheikh lit et postillonne sur le malade)

بِسْمِ اللهِ  

Au nom d'Allâh 

(postillons) 
بِسْمِ اللهِ  

Au nom d'Allâh 

(postillons) 
بِسْمِ اللهِ  

Au nom d'Allâh 

(postillons) 
اللَّهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ  

Ô Allâh à Toi revient toute la louange 

(postillons) 
اللَّهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ  

Ô Allâh à Toi revient toute la louange 

(postillons) 
اللَّهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ   

Ô Allâh à Toi revient toute la louange

(postillons) 
اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آلِ مُحَمَّدٍ  

Ô Allâh couvre d'éloges Mouhammad et la famille de Mouhammad

(postillons) 
كَمَا صَلَّيْتَ عَلَى آلِ إِبْرَاهِيمَ  

tout comme Tu as couvert d'éloges la famille d'Ibrâhîm 

(postillons) 
اللَّهُمَّ بَارِكْ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آلِ مُحَمَّدٍ  

Ô Allâh bénis Mouhammad et la famille de Mouhammad 

(postillons) 
 كَمَا بَارَكْتَ عَلَى آلِ إِبْرَاهِيمَ  

tout comme Tu as bénis la famille d'Ibrâhîm.

إِنَّكَ حَمِيدٌ مَجِيدٌ  

Certes, Tu es le Digne de louanges et de glorifications

(postillons) 

 أَعُوذُ بِاللَّهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ

   

Je cherche refuge auprès d'Allâh contre le diable lapidé 

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ

 

Au nom d'Allâh le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux 

(postillons) 

ٱلۡحَمۡدُ لِلَّهِ رَبِّ ٱلۡعَٰلَمِينَ

 

Louange à Allâh Seigneur des mondes 

ٱلرَّحۡمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ

 

Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

 مَٰلِكِ يَوۡمِ ٱلدِّينِ

 

Maître du Jour de la rétribution

(postillons) 
إِيَّاكَ نَعۡبُدُ وَإِيَّاكَ نَسۡتَعِينُ  

C'est Toi Seul que nous adorons et de Toi Seul dont nous implorons l'aide 

(postillons) 
ٱهۡدِنَا ٱلصِّرَٰطَ ٱلۡمُسۡتَقِيمَ  

Guide-nous sur le droit chemin 

(postillons) 
صِرَٰطَ ٱلَّذِينَ أَنۡعَمۡتَ عَلَيۡهِمۡ غَيۡرِ ٱلۡمَغۡضُوبِ عَلَيۡهِمۡ وَلَا ٱلضَّآلِّينَ  

Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés 

(postillons) 

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيم

 

Au nom d'Allâh le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux 

ٱلۡحَمۡدُ لِلَّهِ رَبِّ ٱلۡعَٰلَمِينَ

 

Louange à Allâh Seigneur des mondes 

(postillons)

ٱلرَّحۡمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ

 

Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

 مَٰلِكِ يَوۡمِ ٱلدِّينِ

 

Maître du Jour de la rétribution 

(postillons)

إِيَّاكَ نَعۡبُدُ وَإِيَّاكَ نَسۡتَعِينُ

 

C'est Toi Seul que nous adorons et de Toi Seul dont nous implorons l'aide

(postillons)

ٱهۡدِنَا ٱلصِّرَٰطَ ٱلۡمُسۡتَقِيمَ

 

 Guide-nous sur le droit chemin  

صِرَٰطَ ٱلَّذِينَ أَنۡعَمۡتَ عَلَيۡهِمۡ غَيۡرِ ٱلۡمَغۡضُوبِ عَلَيۡهِمۡ وَلَا ٱلضَّآلِّينَ

 

Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés 

(postillons)

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيم

 

Au nom d'Allâh le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux 

ٱلۡحَمۡدُ لِلَّهِ رَبِّ ٱلۡعَٰلَمِينَ

 

Louange à Allâh Seigneur des mondes 

(postillons)

ٱلرَّحۡمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ

 

Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux 

 مَٰلِكِ يَوۡمِ ٱلدِّينِ

 

Maître du Jour de la rétribution 

(postillons)

إِيَّاكَ نَعۡبُدُ وَإِيَّاكَ نَسۡتَعِينُ

 

C'est Toi Seul que nous adorons et de Toi Seul dont nous implorons l'aide

(postillons)

ٱهۡدِنَا ٱلصِّرَٰطَ ٱلۡمُسۡتَقِيمَ

 

 Guide-nous sur le droit chemin  

(postillons)

صِرَٰطَ ٱلَّذِينَ أَنۡعَمۡتَ عَلَيۡهِمۡ

 

Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs

(postillons)

غَيۡرِ ٱلۡمَغۡضُوبِ عَلَيۡهِمۡ وَلَا ٱلضَّآلِّينَ

 

non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés 

(postillons)

 

اللَّهُمَّ أَذْهِبِ الْبَأْسَ رَبَّ النَّاسِ

 

Ô Allâh enlève le mal, Seigneur des hommes ! 

(postillons)

وَاشْفِ أَنْتَ الشَّافِي لَا شِفَاءَ إِلَّا شِفَاؤُكَ شِفَاءً لَا يُغَادِرُ سَقَمًا

 

Et guéris, Tu es le Guérisseur, il n'y a de [véritable] guérison que Ta guérison, une guérison qui ne laisse aucune maladie.

(postillons)

اللَّهُمَّ رَبَّ النَّاسِ أَذْهِبِ الْبَأْسَ وَاشْفِ

 

Ô Allâh Seigneur des hommes enlève le mal et guéris !

أَنْتَ الشَّافِي لَا شِفَاءَ إِلَّا شِفَاؤُكَ  

Tu es le Guérisseur, il n'y a de [véritable] guérison que Ta guérison, 

(postillons)

شِفَاءً لَا يُغَادِرُ سَقَمًا

 

 une guérison qui ne laisse aucune maladie !

(postillons)
اللَّهُمَّ رَبَّ النَّاسِ  

Ô Allâh Seigneur des hommes !

(postillons)

أَذْهِبِ الْبَأْسَ وَاشْفِ

 

Enlève le mal et guéris !

أَنْتَ الشَّافِي لَا شِفَاءَ إِلَّا شِفَاؤُكَ  

Tu es le Guérisseur, il n'y a de [véritable] guérison que Ta guérison,  

(postillons)

شِفَاءً لَا يُغَادِرُ سَقَمًا

 

une guérison qui ne laisse aucune maladie !

(postillons)
بِسْمِ اللهِ أَرْقِيكَ مِنْ كُلِّ شَيءٍ يُؤذِيكَ مِنْ شَرِّ كُلِّ نَفْسٍ أوْ عَيْنِ حَاسِدٍ  

Au nom d'Allâh, je pratique sur toi la roqya, contre toute chose qui te nuit, contre le mal de toute âme ou œil envieux.

اللهُ يُشفِيكَ  

Qu'Allâh te guérisse !

بِسْمِ اللهِ أَرْقِيكَ  

Au nom d'Allâh je pratique sur toi la roqya !

(postillons)

بِسْمِ اللهِ أَرْقِيكَ مِنْ كُلِّ شَيءٍ يُؤذِيكَ مِنْ شَرِّ كُلِّ نَفْسٍ

 

Au nom d'Allâh je pratique sur toi la roqya, contre toute chose qui te nuit, contre le mal de toute âme

(postillons)
أوْ عَيْنِ حَاسِدٍ  

ou œil envieux.

اللهُ يُشفِيكَ  

Qu'Allâh te guérisse ! 

(postillons)
بِسْمِ اللهِ أَرْقِيكَ مِنْ كُلِّ شَيءٍ يُؤذِيكَ  

Au nom d'Allâh je pratique sur toi la roqya, contre toute chose qui te nuit,

(postillons)

مِنْ شَرِّ كُلِّ نَفْسٍ أوْ عَيْنِ حَاسِدٍ

 

contre le mal de toute âme ou œil envieux.

اللهُ يُشفِيكَ  

Qu'Allâh te guérisse !

بِسْمِ اللهِ أَرْقِيكَ  

Au nom d'Allâh je pratique sur toi la roqya !

(postillons)

مَا شَاءَ اللهُ

 

Telle est la volonté d'Allâh !

وَلَا يَصْرِفُ السُّوءَ إِلَّا اللَّهُ  

Et nul ne fait partir le mal à part Allâh !

(postillons)
مَا شَاءَ اللهُ  

Telle est la volonté d'Allâh !

وَلَا يَصْرِفُ السُّوءَ إِلَّا اللَّهُ  

Et nul ne fait partir le mal à part Allâh !

(postillons)
وَلَا حَوْلَ وَلَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّهِ  

Et il n'y a de changement de situation et de force si ce n'est par Allâh !

(postillons)
مَا شَاءَ اللهُ  

Telle est la volonté d'Allâh !

وَلَا يَصْرِفُ السُّوءَ إِلَّا اللَّهُ  

Et nul ne fait partir le mal à part Allâh !

(postillons)
وَلَا حَوْلَ وَلَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّهِ  

Et il n'y a de changement de situation et de force si ce n'est par Allâh !

(postillons)
مَا شَاءَ اللهُ كَانَ وَمَا لَمْ يَشَأْ لَمْ يَكُنْ  

Ce qu'Allâh veut se réalise et ce qu'Il ne veut pas ne se réalise pas !

(postillons)
وَلَا حَوْلَ وَلَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّهِ  

Et il n'y a de changement de situation et de force si ce n'est par Allâh !

(postillons)
مَا شَاءَ اللهُ كَانَ  

Ce qu'Allâh veut se réalise 

(postillons)
وَمَا لَمْ يَشَأْ لَمْ يَكُنْ  

et ce qu'Il ne veut pas ne se réalise pas !

وَلَا حَوْلَ وَلَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّهِ  

Et il n'y a de changement de situation et de force si ce n'est par Allâh !

(postillons)
مَا شَاءَ اللهُ كَانَ  

Ce qu'Allâh veut se réalise 

(postillons)
وَمَا لَمْ يَشَأْ لَمْ يَكُنْ  

et ce qu'Il ne veut pas ne se réalise pas !

(postillons)

اللَّهُمَّ اشْفِهِ وَعَافِهِ

 

Ô Allâh guéris-le et accorde-lui le salut !

(postillons)

اللَّهُمَّ اشْفِهِ وَعَافِهِ

 

Ô Allâh guéris-le et accorde-lui le salut !

(postillons)
اللَّهُمَّ اشْفِهِ وَعَافِهِ  

Ô Allâh guéris-le et accorde-lui le salut !

(postillons)
اللَّهُمَّ صَلِّ وَسَلِّمْ عَلَى مُحَمَّدٍ  

Ô Allâh couvre d'éloges et salue Mouhammad 

(postillons)
اللَّهُمَّ صَلِّ وَسَلِّمْ عَلَى مُحَمَّدٍ  

Ô Allâh couvre d'éloges et salue Mouhammad 

اللهُ يُعَافِينَا وَإِيَّاكُمْ وَالمُسْلِمِينَ  

Qu'Allâh nous accorde le salut ainsi qu'à vous et aux musulmans !

Traduit et publié par l'équipe 3ilmchar3i.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La patience de ma tendre soeur (dossier)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La patience de ma tendre soeur (dossier)

Louange à Allâh, en abondance, pour Son décret.

 

C'est à Lui qu’appartient ce qu’Il a repris comme ce qu’Il a donné, et toute chose auprès de Lui est fixée à un terme déterminé et j’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allâh, seul, sans associé, et j’atteste que Mohammed est Son serviteur et Son Messager.

 

Qu’Allâh prie sur lui, sur sa famille et sur l’ensemble de ses compagnons, et qu’Il leur accorde le salut.

 

Ceci étant dit :

 

Allâh a certes promis aux endurants de leur accorder leur récompense sans compter, comme Il – exalté soit-Il – a dit (traduction rapprochée) :

 

﴾Les endurants auront leur pleine récompense sans compter.﴿ [ Az-Zumar : 10 ]

 

Al-Awzāʿī – qu’Allâh lui fasse miséricorde – a expliqué :

 

« Il ne sera pas établi pour eux de pesée ni de mesure ; la récompense leur sera plutôt accordée de manière abondante. »

 

Et je pense — sans pour autant prétendre purifier quiconque auprès d’Allâh — que ma noble et précieuse sœur, Nūrah bint ʿAbd al-Muḥsin al-Badr, née dans la ville d’az-Zulfi, le troisième jour du mois de Shaʿbān de l’année 1379 (1) de l’hégire, fait partie des croyantes patientes, comptant sur la récompense d’Allâh, et espérant ce qu’Il y a auprès de Lui.

 

Or, ce qu’Il y a auprès de Lui ‒ exalté soit-Il ‒ est meilleur et plus durable.


Les épreuves et douleurs de la maladie l’ont atteinte il y a plus de vingt ans.

 

Durant toute cette période, elle fut éprouvée par des tumeurs cancéreuses qui se déplaçaient dans son corps : chaque fois qu’elle traitait une zone avec les traitements chimiques destructeurs et qu’elle en guérissait, la maladie réapparaissait ailleurs, jusqu’à ce qu’à la fin de sa vie, elle atteigne sa tête de manière si étendue que les médecins se trouvèrent sans recours ni traitement possible, si ce n’est la prescription d’antalgiques pour atténuer l’intensité de la douleur et apaiser quelque peu sa souffrance.

 

Tout au long de cette période, elle fut patiente, pleine d’espoir en la récompense, sans jamais s’affliger ni manifester de mécontentement face au décret d’Allâh.

 

Parmi les choses étonnantes la concernant : elle réconfortait ceux-là mêmes qui venaient la consoler, et elle apaisait ceux qui souffraient pour son état et compatissaient à sa condition.

 

Je pense – et Allâh est plus Savant – qu’elle possédait une immense certitude en Allâh, et une profonde confiance en Sa promesse faite à celui qui place en Lui son espoir et son attente.

 

Dans ses derniers jours, alors qu’elle était au comble de la douleur, elle aperçut l’une de ses filles souffrante [de la voir ainsi], et lui dit : « Tout ce qui arrive au croyant est un bien. »

 

Elle réconfortait aussi ceux qui étaient à son chevet, en disant : « Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit (concernant le croyant) : "Même l’épine qui le pique, Allâh expie par elle une part de ses fautes." »

 

L’une de ses filles l’entendit un jour – au plus fort de sa maladie, alors qu’elle allait et venait entre inconscience et éveil – réciter (traduction rapprochée) :

 

﴾N’est-ce pas Lui qui répond à l'homme en détresse quand il L’invoque, et qui enlève le mal, et qui vous fait succéder sur la Terre, génération après génération.﴿ [ An-Naml : 62 ]

 

Puis elle perdit connaissance un moment, avant de reprendre ses esprits et d’achever le verset, en répétant (traduction rapprochée) :

 

﴾Y a-t-il donc une divinité avec Allâh ? C’est rare que vous vous rappeliez !﴿. [ An-Naml : 62 ]

 

Elle multipliait les louanges et les éloges envers Allâh, et L’implorait sans cesse de lui offrir une belle fin et de la faire mourir alors qu’Il est satisfait d’elle.

 

Abū Dāwūd rapporte dans ses Sunan, et Aḥmad dans son Musnad, que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Lorsqu’Allâh a destiné à un serviteur un rang qu’il ne peut atteindre par ses œuvres, Il l’éprouve dans son corps, dans ses biens, ou dans ses enfants, puis Il lui accorde la patience jusqu’à ce qu’Il le fasse parvenir au rang qu’Il lui avait destiné. »

 

Et j’espère d’Allâh, le Très- Généreux, qu’elle occupe auprès de Lui une position élevée dans les Jardins des délices.

 

Elle était dévouée envers ses parents et bienfaisante à leur égard, entretenant avec eux des liens constants.

 

Elle veillait à leur rendre visite régulièrement, même au plus fort de sa maladie, et, lorsqu’elle en était empêchée, elle les appelait, prenait de leurs nouvelles, suivait de près leur état de santé, recommandait à ses frères et sœurs de prendre soin d’eux, et exprimait le souhait sincère d’être proche d’eux.

 

Parmi les marques de bienfaisance qu’elle leur a témoignées : elle avait recommandé, avant sa mort, d’être transportée à Médine pour qu’on y accomplisse la prière funéraire sur elle, ceci afin de ne pas imposer à ses parents le fardeau du voyage après son décès.

 

Elle savait bien qu’ils n’auraient jamais renoncé à sa prière mortuaire, malgré les difficultés que cela leur aurait causées.

 

Et Allâh lui a facilité ce qu’elle avait souhaité, et son transfert s’effectua d’une manière étonnamment aisée.

 

En effet, son décès survint après la prière du ʿAṣr, et la prière funéraire fut accomplie sur elle à la mosquée du Prophète صلى الله عليه وسلم après la prière du Fajr.

 

Elle fut ensuite portée jusqu’à sa tombe — une tombe de bien, de miséricorde, de bienfaisance et d’agrément, avec la permission d’Allâh —, accompagnée par une foule nombreuse parmi les témoins d’Allâh sur Sa terre.

 

Le premier à l’avoir accompagnée fut son père, qui s’approcha de sa tombe porté sur son fauteuil roulant, participa à son inhumation, puis se tourna vers Allâh pour invoquer en sa faveur le pardon, la miséricorde et le raffermissement.

 

À son arrivée à Médine, au milieu de la nuit, nous l’avons conduite au domicile de ses parents, et nous l’y avons laissée un temps, pour qu’ils puissent l’embrasser, lui faire leurs adieux, et la contempler une toute dernière fois, un adieu que nous espérons, par la permission d’Allâh, être suivi d’une rencontre et d’un rassemblement dans les hauteurs du Firdaws (traduction rapprochée) :

 

﴾Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérité de leurs œuvres﴿ [At-Tur : 21 ]

 

J’étais auprès d’elle au moment de son décès.

 

Immédiatement après avoir rendu l’âme, son visage s’éclaircit et s’illumina, affichant un doux sourire et une lueur admirable.

 

En le regardant, on ne pouvait qu’être émerveillé.

 

C’était comme s’il n’avait jamais connu la fatigue, la peine ou l’épreuve.

 

Je pense que cela est un signe de la bonne nouvelle faite aux croyants, lorsque les anges descendent vers eux au moment de la mort (traduction rapprochée) :

 

﴾N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis.﴿ [Fussilat : 30 ]

 

Plus d’un exégète a dit : « Cela se produit au moment de la mort. »

 

Dans le long hadith d’al-Barāʾ ibn ʿĀzib qu’Allâh l’agrée, il est rapporté que les anges disent à l’âme du croyant :

 

« Sors, ô toi l’âme pure, qui étais dans un corps pur.

Sors en étant louée, et reçois la bonne nouvelle de la miséricorde, des parfums (du Paradis), et d’un Seigneur qui n’est pas en colère contre toi. »

 

Parmi les anecdotes : Notre père — qu’Allâh le préserve — avait l’habitude de la taquiner souvent à l’âge adulte, en lui disant : « Récite-nous la sourate al-Fajr ! »

 

Car lorsqu’elle était une petite fille, elle récitait sa fin de cette manière [enfantine] : « wa-dḥalī fī ʿibādī, wa-dḥalī dannatī » [au lieu de : « wa- dkhulī fī ʿibādī, wa-dkhulī jannatī »].

 

J’espère d’Allâh, le Très-Généreux, Seigneur du Trône sublime, Détenteur de l’immense faveur et du don abondant, qu’Il réalise pour elle ce qu’elle a récité de Sa Parole, dans son enfance comme à l’âge adulte, dans l’espoir de la miséricorde de son Seigneur, et dans l’ardent désir d’obtenir Sa grâce.

 

Elle n’a pas pu suivre une scolarité académique durant son enfance ; elle a plutôt étudié dans des écoles traditionnelles coraniques, où elle a appris à lire et à écrire.

 

Dès son plus jeune âge, elle lut et mémorisa une partie du Coran.

 

Elle a d’ailleurs été mon enseignante, puisque c’est avec elle que j’ai appris la lecture et l’écriture ; elle me traçait des points que je devais relier avec mon stylo afin d’apprendre à former les lettres et les mots.

 

Je n’ai cessé depuis d’apprendre à ses côtés, profitant de son expérience et de sa sagesse.

 

Je lui disais souvent : « Tu es ma première maîtresse et ma première enseignante. »

 

Quant à son attention portée à l’instruction et à l’éducation de ses enfants, c’était là une chose vraiment admirable.

 

Il y avait entre elle et moi des concertations ainsi que des échanges de conseils et de rappels.

 

Elle me confiait ses préoccupations et me consultait dans ses affaires les plus personnelles.

 

Nous n’avons jamais cessé de rester en contact, et chaque fois que je me rendais à Riyad pour une affaire ou un besoin, j’allais chez elle ; je ne dormais là-bas que dans sa maison.

 

Je lui disais toujours : « Ta maison est pour moi un pilier, une référence. Je ne peux venir à Riyad sans y passer. »

 

Elle est décédée avant ses parents.

 

Lorsque la nouvelle de sa mort parvint à notre mère — qu’Allâh la préserve —, celle-ci dit : « Ma fille m’a devancée. »

 

Mais elle a remporté — oui, par Allâh ! — leurs invocations, leurs supplications insistantes auprès d’Allâh جل جلاله afin qu’Il lui accorde Son agrément, qu’Il la comble de Son pardon, et qu’Il l’élève aux plus hauts degrés du Paradis.

 

Et l’invocation d’un parent en faveur de son enfant est exaucée.

 

Félicitations à elle, encore et encore, pour l’obtention de ce bien, de cette grâce et de cette générosité divine !

 

J’atteste, quant à moi, qu’elle est morte alors que ses deux parents étaient satisfaits d’elle, l’aimaient profondément et ressentaient une grande compassion à son égard.

 

Et après sa mort, ils n’ont cessé d’invoquer en sa faveur.

 

Notre mère tenait à lui rendre visite lorsque sa maladie s’aggrava, mais ma sœur disait : « Efforcez-vous de l’en dissuader », par compassion envers elle, de peur qu’elle ne la voie dans un état de souffrance extrême et de difficulté intense.

 

En réalité, lorsque sa maladie s’intensifia, elle n’autorisait plus que ses fils, ses filles, son époux et son frère ʿAbd ar-Razzāq à entrer auprès d’elle, à l’exclusion des petits- enfants.

 

L’une de ses filles — par bienfaisance — lui rappelait le [mérite du] pardon envers les gens et l’immense récompense de ceux qui pardonnent auprès d’Allâh.

 

Elle l’écoutait alors, oscillant entre évanouissement et conscience.

 

Puis elle perdit connaissance.

 

À son réveil, elle dit (traduction rapprochée) :

 

﴾Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allâh﴿ [As-Shura : 40 ]

 

Qu’Allâh, par ce pardon, l’élève en honneur et en degré auprès de Lui.

 

Durant les dernières semaines, je lui rendais visite régulièrement, et je ne la voyais préoccupée par rien d’autre que ses enfants, — qu’Allah les réforme, les bénisse et leur accorde la bienfaisance envers leur mère après sa mort, comme Il leur avait accordé de le faire de son vivant, et même davantage —

 

Il arrivait qu’elle me demande de rester seul avec elle, alors que la maladie s’intensifiait, pour me consulter, me demander conseil, et surtout me confier ses recommandations les concernant.

 

Ils occupaient dans son cœur un amour profond, une place immense et une attention toute particulière.

 

Je pense — qu’Allâh augmente leur réussite — qu’ils sont à un haut niveau de bonté et de bienfaisance.

 

Je lui ai dit un jour, alors que la maladie s’était intensifiée et que je voyais la grande attention  que  ses  filles  lui  portaient : « Félicitations à toi ‒ mā shāʾ Allāh ‒ pour ces filles ! »

 

Elle répondit aussitôt : « Et les garçons ?! Louange à Allâh, ils sont tous un bien et une faveur. »

 

Elle persévérait beaucoup, dans les derniers jours de sa vie, à répéter les cinq formules du monothéisme (tawḥīd) mentionnées dans le hadith rapporté par Ibn Mājah dans ses Sunan, d’après al-Agharr Abū Muslim, qui témoigna avoir entendu Abū Hurayrah et Abū Saʿīd — qu’Allâh les agrée — témoigner que le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Lorsque le serviteur dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, et Allâh est le Plus Grand (Lâ ilâha illa Allâh, wa-Allâhu Akbar)”,

Allâh — Puissant et Majestueux— dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et Je suis Allah, le Plus Grand.”

 

Et lorsqu’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh Seul (Lâ ilâha illa Allâhu waḥdah)”,

Allâh dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi seul.”

 

Et s’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, et Il n’a point d’associé (Lâ ilâha illa Allâh, lâ sharîka lah)”,

Il dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et Je n’ai point d’associé.”

 

Et s’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, à Lui la royauté et à Lui les louanges (Lâ ilâha illa Allâh, lahu al-mulku wa lahu al-ḥamd)”,

Il dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, à Moi la royauté et à Moi les louanges.”

 

Enfin, s’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, et il n’y a de force ni de puissance qu’en Lui (Lâ ilâha illa Allâh, wa lâ ḥawla wa lâ quwwata illâ bi-Llâh)”,

l dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et il n’y a de force ni de puissance qu’en Moi.” »


Abū Isḥāq rapporte ensuite qu’al-Agharr dit une chose qu’il ne comprit pas.

 

Il demanda donc à Abū Jaʿfar [qui était également présent lorsqu’al-Agharr rapporta ce hadith] : « Qu’a-t-il dit ? » Et il lui répondit : « Celui à qui ces paroles sont accordées au moment de sa mort, le Feu ne le touchera pas. »

 

Ce hadith a également été rapporté par at-Tirmidhī dans le chapitre : Ce que dit le serviteur lorsqu’il est malade, avec la formulation suivante : « Il disait : Quiconque les prononce pendant sa maladie, puis meurt, le Feu ne le touchera pas. »

 

Et an-Nassāʾī l’a rapporté avec l’ajout suivant : « Il les comptait au nombre de cinq avec ses doigts. »

 

Et dans une autre version, il est dit : « Allâh atteste de la véracité du serviteur au sujet de cinq paroles qu’il prononce. »

 

Puis il les mentionna toutes.

 

Al-Mubārakfūrī ‒ qu’Allah lui fasse miséricorde ‒ a dit dans Al-Mirʿāt :

 

« Dans ce hadith, il y a une preuve que si le serviteur prononce les paroles qui y sont mentionnées durant sa maladie, et qu’il meurt de cette maladie sur ces paroles — c’est-à-dire qu’elles furent ses derniers mots prononcés, en pleine conscience et de manière volontaire —, alors le Feu ne le touchera pas, ses péchés antérieurs ne lui nuiront pas, et ces paroles expieront toutes ses fautes. »

 

Je lui avais envoyé, quelque temps auparavant, un de mes articles intitulé : « Cinq paroles : celui à qui elles sont accordées au moment de sa mort, le Feu ne le touchera pas. »

 

Elle porta alors une grande attention à ces paroles, et les répéta abondamment durant ses derniers jours.

 

Ce furent précisément ces paroles qui scellèrent sa vie.

 

Les dernières paroles que l’on entendit d’elle furent : « Ô mon Seigneur… ! (Yā Rabbī)» Mais ce qu’elle demanda ne fut pas entendu.

 

J’espère qu’il s’agit là d’un bien immense réservé pour elle auprès du Très Généreux, le Donateur, le Bienfaiteur, Celui qui comble de Ses bienfaits.

 

Ô Allâh !

 

Pardonne-lui, élève son degré, élargis sa tombe et éclaire-la.

 

Prends soin de sa famille après elle.

 

Inscris-la auprès de Toi parmi les bienfaisants.

 

Place son livre dans le registre des vertueux [ʿIlliyyīn].

 

Ne nous prive pas de sa récompense, ne nous éprouve pas après elle.

 

Et rassemble-nous avec elle, ainsi qu’avec nos parents, dans le plus haut degré du Firdaws.

 

Elle avait demandé à ses enfants dévoués — garçons et filles — d’écrire quelque lignes retraçant sa vie, son parcours, sa maladie, ses épreuves, sa patience, et ce qu’ils avaient pu observer d’étonnant dans ses états et son comportement.

 

Ils ont écrit ce qui suit : « Louange à Allâh qui a fait de la mort et de la vie une épreuve, comme Il l’a dit dans Son Livre parfaitement clair :


﴾afin de vous éprouver et de savoir qui de vous est le meilleur en œuvre﴿ [Al-Mulk : 2 ]

 

Louange à Allâh, qui accorde à Ses serviteurs le raffermissement et la patience, qui a fait des épreuves une porte vers la récompense et le pardon, et du malheur un moyen d’élévation en degrés, comme l’a dit le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم :

 

« L’ampleur de la récompense est à la mesure de celle de l’épreuve.

Et lorsqu’Allâh aime un peuple, Il l’éprouve : celui qui s’en montre satisfait obtiendra l’agrément, et celui qui s’en irrite subira la colère. »

 

Que les prières soient sur le Prophète élu, lui qui vécut orphelin, enterra ses propres filles, vit périr ses proches bien- aimés, et endura tant d’épreuves...

 

Il patienta pour Allâh sans jamais fléchir !

 

Et que les prières soient également sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Cela étant dit :

 

C’est donc avec des cœurs croyants, satisfaits du décret d’Allâh et de Sa prédestinée, que nous avons fait nos adieux à notre chère défunte et noble mère, Nūrah bint ʿAbd al- Muḥsin al-Badr, qui s’en est allée rejoindre la proximité d’Allâh l’Immense, après une existence pleine de patience, d’agrément et d’un cœur croyant au décret d’Allâh et en Son destin.

 

Elle laisse dans le cœur de ses proches un vide impossible à combler, et une blessure qui ne se refermera jamais…

 

Et comment les larmes ne couleraient-elles pas pour celle qui fut si bienfaisante en tant que mère, si dévouée en tant que fille, si tendre en tant que sœur, celle qui a laissé dans chaque cœur une empreinte dont le souvenir ne s’éteindra jamais ?

 

Notre consolation est qu’elle a laissé derrière elle une vie empreinte de noblesse, et qu’elle est partie vers Celui qui est plus miséricordieux envers elle que nous-mêmes, vers le Reconnaissant, qui récompense Ses serviteurs vertueux, vers Celui qui a dit dans Son Livre :

 

﴾vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien.﴿ [Al-Kahf:30 ]

 

Nous écrivons ces mots avec une bonne opinion d’Allâh جل جلاله, sans pour autant prétendre la purifier auprès de Lui.

 

Nous traçons ces lignes par loyauté, non par faiblesse ; pour préserver son souvenir, non par tristesse ; afin qu’elles soient un témoignage utile et béni en sa faveur, une évocation de sa noble vie et dans l’espoir qu’elles pèsent en sa faveur dans la balance de ses bonnes actions.

 

Qu’il plaise au Miséricordieux de l’envelopper de Sa miséricorde, de faire que ce qu’elle a enduré soit une cause d’élévation en degrés auprès de Lui, et de nous réunir avec elle dans la demeure de Sa miséricorde.

 

Nous l’avons connue patiente et pleine de gratitude.

 

Elle fut éprouvée au début de l’année 1425 de l’hégire (2), et Allâh, dans Sa miséricorde, fit descendre sur elle la patience, le raffermissement et la véritable confiance en Lui (tawakkul).

 

Cela se manifestait clairement dans ses paroles.

 

Sa maladie était à son quatrième stade, le plus critique, et les médecins estimaient qu’il ne lui restait pas plus de six mois à vivre.

 

Malgré cela qu’Allâh lui fasse miséricorde, elle s’employait à recourir à toute cause licite : traitements médicaux de diverses sortes, ruqyas légiférées, aumônes discrètes, et invocations insistantes...

 

Sa certitude quant à la guérison ne faiblissait jamais, et sa bonne opinion d’Allâh ne cessait de l’accompagner !

 

À chaque nouveau rendez-vous médical, elle répétait avec assurance et patience : « Allâh rend les causes bénéfiques, mais nous ne plaçons notre confiance qu’en Lui, le Très- Généreux. »

 

Elle compléta le jeûne du mois de Ramadan, et s’efforça de rattraper les jours qu’elle avait manqués tout en suivant son traitement.

 

Elle les fit suivre du jeûne des six jours de Shawwāl, malgré nos tentatives de l’en dissuader, en raison de son extrême fatigue causée par la maladie.

 

Mais elle refusait toute discussion à ce sujet et mettait immédiatement fin à la conversation.

 

Elle fut admise à l’hôpital le 17 Shawwāl (3), jusqu’à ce que son âme s’élève vers son Seigneur, le samedi 4 Dhū al-Ḥijjah (4).

 

Qu’Allâh lui pardonne et lui fasse miséricorde, qu’Il élève sa mention, fasse de ses épreuves une purification et une élévation en degrés, et qu’Il lui accorde le plus haut degré du Firdaws, sans compte à rendre ni châtiment préalable.

 

Au cours des trois derniers mois de sa vie, la maladie s’aggrava et l’éprouva durement…

 

Pourtant, elle demeura un modèle de patience et de fermeté : elle n’exprima aucune plainte, et ne laissa échapper aucun gémissement…

 

Nous lisions l’intensité de sa souffrance sur les traits de son visage, lorsqu’elle tournait la tête à droite et à gauche, et levait les yeux vers le ciel, comme pour s’entretenir avec son Seigneur et Lui exposer sa plainte…

 

Jamais elle ne nous demandait quoi que ce soit ; son cœur était entièrement attaché à Allâh.

 

Même le médecin nous recommandait d’interpréter les expressions de son visage afin de comprendre si elle avait besoin de calmants, car, même dans la douleur, elle ne disait rien !

 

Et lorsque la douleur s’intensifiait, son cœur de mère se réveillait et elle oubliait sa propre personne pour alléger notre tristesse.

 

Parfois, elle nous rappelait les paroles du Prophète صلى الله عليه وسلم adressées à Abū Bakr dans la grotte :

 

﴾“Ne t’afflige pas, car Allâh est avec nous.”﴿ [At Tawba :40 ]

 

D’autres  fois,  elle  répétait  le  hadith : « Étonnante est l’affaire du croyant… », et réconfortait son âme ainsi que ceux qui l’entouraient par le Coran.

 

Et lorsque l’épreuve pesante descendait sur elle, elle levait son index et répétait, avec une méditation qui touchait les cœurs et les ravivait :

 

﴾N’est-ce pas Lui qui répond à l'homme en détresse quand il L’invoque﴿. [ An-Naml : 62 ]

 

Quand on lui demandait comment elle allait, elle répondait : « Tout ce qui arrive au croyant est un bien ! « Même l’épine qui le pique, Allâh expie par elle une part de ses fautes. » Alors que dire de mon état, avec cette maladie et cette douleur ?! »

 

Il arrive que l’épreuve, lorsqu’elle s’intensifie, détourne le serviteur du rappel d’Allâh, et de l’engagement qu’Il a pris : lui accorder le soulagement et d’exaucer ses invocations, tant le diable exerce une forte pression sur lui en ces instants.

 

C’est pourquoi je lui rappelais souvent : « Combien d’angoisses as- tu traversées, dont Allâh t’a délivrée par Sa miséricorde et Sa grâce ? »

 

Et alors elle se mettait à les énumérer avec moi, le cœur apaisé et serein.

 

Une fois, alors qu’elle était en soins intensifs, nous lui avons rappelé ce qu’elle nous avait enseigné sur la confiance en Allâh.

 

Elle répondit, d’une voix affaiblie mais avec un cœur apaisé :

 

﴾ Et quiconque place sa confiance en Allâh, Il [Allâh] lui suffit. ﴿ [ At Talaq : 3 ]

 

Les médecins furent souvent impressionnés par sa patience, car elle ne se plaignait que de fatigue et de manque de sommeil. Ils lui disaient : « Mā shāʾ Allâh, tu es patiente, Nūrah ! »

 

Même avec les infirmières de l’hôpital, lorsque certaines étaient un peu brusques dans leurs gestes, elle leur disait avec douceur : « Doucement, je suis fatiguée et malade… »

 

Tous furent touchés par son comportement et sa résilience, voyant qu’elle ne s’agaçait pas, et répétait sans cesse : « J’ai l’impression de leur causer trop de travail, ma fille ! »

 

Je lui répondais alors : « C’est leur travail et leur devoir. »

 

L’une d’elles demanda un jour : « Depuis combien de temps est-elle malade ? »

 

Je ne répondis rien et, tandis que ma mère gardait les yeux fermés, elle leva deux doigts !

 

L’infirmière demanda alors : « Deux ans ? » Ma mère répondit « Non… vingt. »

 

Nous l’avons connue comme une ombre bienveillante dans l’épreuve, et nous avons souvent été émerveillés par sa tendresse au cœur même de la douleur !

 

Même alitée, elle nous regardait avec l’œil d’une mère et un cœur chaleureux ; elle caressait nos têtes, serrait dans ses bras celui qui avait besoin de réconfort, diffusait en nous la sérénité et raffermissait notre force…

 

Et lors d’une nuit de patience, elle vit l’un d’entre nous retenir ses larmes en lui faisant ses adieux, et elle ne put fermer l’œil jusqu’à l’aube, puis elle dit : « Annoncez à untel que je vais bien et que je suis en forme. »

 

Et lorsque, une autre fois, une de ses filles entra auprès d’elle, retenant difficilement ses larmes sous l’effet de la peur et de l’inquiétude, elle lui dit, de sa voix éraillée, après avoir retiré son masque à oxygène : « Ô ma tendre fille, tout ce qui arrive au croyant est un bien ! »

 

Elle avait interdit les visites de ses petits- enfants et de ses proches, malgré son profond désir de les voir et ses questions répétées à leur sujet.

 

Elle justifiait cela en disant : « Je ne veux pas que leurs cœurs se serrent à cause de moi, et je n’aime pas qu’ils me voient dans cette faiblesse. »

 

Nous l’avons connue profondément attachée à Allâh et à Sa Parole !

 

La maladie l’avait clouée au lit, mais jamais elle ne faiblissait dans le rappel d’Allâh جل جلاله.

 

Son occupation constante était de dire : « Subḥâna- Llâh (Gloire à Allâh) » (tasbīḥ) et « Al-ḥamdu li- Llâh (Louange à Allâh) » (taḥmīd), et elle répétait avec certitude : « Al-ḥamdu li-Llâh, ḥamda adh-dhâkirīn ash-shâkirīn (Louange à Allâh, telle que la Lui adressent ceux qui L’évoquent et Le remercient). »

 

À mesure que la maladie s’aggravait à la fin de sa vie, ses paroles se faisaient rares ; elle n’était alors plus que dans l’invocation ou le rappel d’Allâh.

 

Elle nous demandait de lui réciter les versets parlant de la sérénité, de lui rappeler les invocations à dire lors des épreuves, et de lui faire répéter les formules de proclamation de l’unicité (Lâ ilâha illa-Llâh).

 

Une fois, alors que l’une de ses filles lui récitait le Coran, elle reprit conscience, retira son masque à oxygène, et demanda à réciter les versets avec elle.

 

Une autre nuit, elle demanda l’heure, et nous l’informâmes que nous étions dans le dernier tiers de la nuit, un moment dédié à l’invocation et à la demande de pardon.

 

Elle s’enquit alors de la direction de la qiblah, orienta son regard vers elle, puis ferma les yeux…

 

Allâh est bien plus miséricordieux envers elle que nous-mêmes, et plus Savant de ce que contenait son cœur.

 

C’est Lui le Proche, l’Audient, Celui qui exauce [les prières].

 

Après avoir repris connaissance alors qu’elle était en soins intensifs, elle demanda avec empressement : « Quelle heure est-il ? Comment puis-je savoir les heures des prières ? » car il n’y avait ni lumière ni horloge dans la pièce.

 

Nous l’avons connue avec un cœur pur et une conduite empreinte de douceur.

 

Elle s’empressait vers le bien, partageait avec les pauvres la subsistance de son propre foyer, assistait aux cercles de rappel malgré la fatigue, et s’efforçait d’entretenir des liens sincères avec les gens du Coran.

 

Elle veillait à maintenir les liens familiaux, et laissa d’ailleurs une empreinte bénie en initiant un rassemblement familial régulier.

 

Elle honorait également les personnes âgées parmi ses proches, ainsi que les proches de ses enfants.

 

Un jour, lors d’un rassemblement familial, et tandis que l’on servait le café, elle préféra en faire profiter un malade.

 

Elle tendit alors le café à son fils et lui demanda d’aller rendre visite à son oncle — qu’Allâh lui pardonne — à l’hôpital, et de boire le café avec lui.

 

Elle lui dit : « Prends le café avec lui, et ne reste pas assis ici avec moi ! »

 

Trois jours avant son décès, elle fut atteinte d’une forte fièvre qui l’épuisa au point de ne plus pouvoir parler ni bouger.

 

Nous lui appliquions des compresses fraîches et tentions d’apaiser sa douleur quand elle releva soudain la tête avec difficulté, et dit d’une voix affaiblie :

 

﴾Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allâh﴿ [As-Shura : 40 ]

 

Puis elle reposa sa tête…. et ferma les yeux….

 

Nous implorons Allâh qu’Il élève son rang, qu’Il lui accorde une haute station, et qu’Il la récompense de la meilleure des rétributions qu’Il accorde à Ses serviteurs patients, en quête de Sa récompense, et qu’Il la fasse demeurer dans le plus haut degré du Firdaws, au Paradis, sans jugement ni châtiment préalable.

 

Si ce n’était la certitude d’une seconde rencontre, nos cœurs se seraient brisés de douleur, toutefois nous plaçons notre espoir dans le Bienfaiteur, le Très Miséricordieux, afin qu’Il fasse pleuvoir sur sa tombe Son pardon et Sa miséricorde, et qu’Il nous réunisse avec elle dans la demeure de Sa clémence.

 

Et c’est Lui, le Donateur, le Tout- Miséricordieux.

 

Fin de la lettre.

 

Louange à Allâh, Seigneur des mondes, et que les prières et les salutations d’Allâh soient sur Son serviteur et Messager, notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

 

(1) Le 3 Chaʿbān 1379 de l’hégire correspond au 1er février 1960.

(2) Correspond à l’année 2004

(3) Correspond au mardi 1 avril 2025

(4) Correspond au samedi 31 mai 2025

 

Publié par la chaîne Telegram قناة كونـي سلفيّة على الجادة - @kounisalafiya

Original en Arabe : أخيتي الصابرة

Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Roqya : l'exagération dans les diagnostics et les innovations (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Roqya : l'exagération dans les diagnostics et les innovations (audio-vidéo)

La première de ces 2 erreurs qui comportent de l'exagération est l'exagération dans la roqya concernant les diagnostics.

 

Et certes les imams ont blâmé cela !

 

Il a effectivement été rapporté d'un imam parmi les imams : Malik Ibn Anas, "la lanterne de Médine", au sujet de qui est descendue la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم comme rapportée par Al Tirmidhi et d'autres :

 

"Les gens se mettront presque à essouffler leurs montures uniquement pour venir voir le savant de Médine."

 

Il est rapporté de l'imam Malik qu'un homme est venu lui dire qu'untel pratique la roqya sur les gens et lorsqu'il fait la roqya aux gens, il leur dit :

 

- "ô untel tu es touché par un mauvais œil"

- et "ô untel tu es touché par une sorcellerie"

- puis "ô untel tu es possédé",

 

l'imam Malik se mit alors dans la plus grande des colères et dit : "Bid'a (innovation) ! Bid'a ! Bid'a !"

 

Où se trouve cela dans le Livre d'Allâh عز وجل ?!

Où est-ce ?!

 

Il n'y a pas dans le Livre d'Allâh عز وجل un seul signe concernant l'une de ces 3 choses !

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a seulement dit :

 

"le mauvais œil est une vérité."

(Rapporté par Al Boukhari et Mouslim)

 

Et Allâh عز وجل a montré clairement que la sorcellerie est une vérité :

 

"et (les deux anges) n'enseignaient (la sorcellerie) à personne sans qu'ils n'aient d'abord dit : "nous ne sommes qu'une épreuve, alors ne deviens pas mécréant فلا تكفر !" Les gens apprenaient d'eux le moyen de séparer l'homme de son épouse, mais ils ne pouvaient nuire à personne si ce n'est par la permission d'Allâh."

(S2 V102 - Traduction du sens)

 

De même que pour les autres maladies spirituelles !

 

Et c'est pour cela que parmi les choses les plus dangereuses, il y a le fait que l'homme s'étende sur les diagnostics. 

 

Et le premier diagnostic est qu'il diagnostique la maladie comme si c'était un docteur ou un spécialiste, à tel point que je ne vous dis pas que "j'ai entendu" mais plutôt qu'un homme lui-même, m'a dit qu'il était allé voir un raqi, puis le raqi lui a dit :

 

- "tu as 99 djinns qui sont entrés en toi",

- ou bien, il dit concernant la sorcellerie : "untel est ensorcelé et celui qui l'a ensorcelé est untel",

- ou bien, il dit : "le type de sorcellerie est telle chose",

- ou bien, il prononce des paroles de charlatans et de sorciers,

 

et tout ceci n'est pas autorisé, c'est interdit !

 

Ceci fait partie des pires des dangers !

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a été ensorcelé (عليه الصلاة والسلام), et il n'a dit qu'il était ensorcelé qu'après que lui soit parvenue la révélation.

 

Et c'est pour cela que ce raqi plonge les gens dans l'illusion et fait que les gens s'imaginent des choses qui n'existent pas, que ce soit concernant le type de maladie qui l'a touché, ou celui qui lui a provoqué !

 

Et c'est pour cela qu'il se peut que cet homme soit une cause de division :

 

"ils séparaient par ce moyen (la sorcellerie) entre l'homme et son épouse."

(S2 V102 - Traduction du sens)

 

Combien de foyers ?

 

Et tout le monde en connaît sans exception !

 

Combien de foyers ont connu en leur sein des ruptures ?

 

Et combien d'hommes ont divorcé leur épouse ?

 

Et combien d'hommes ont subi de nombreux problèmes à cause de la tromperie de ce raqi envers lui comme quoi, il serait touché par une de ces maladies puis il se fait des illusions à cause de ce raqi ou d'un autre et croit que celui qui lui a provoqué cela est untel ou untel, et ceci n'est pas autorisé.

 

Tout ceci n'est pas autorisé !

 

Et c'est interdit !

 

Et c'est parmi les pires des dangers !

 

Donc ce premier point est un danger de manière catégorique ! 

 

Le deuxième point concerne le diagnostic.

 

Lorsque certaines personnes diagnostiquent cette maladie, il s'en suit une autre maladie qui est la description du remède.

 

Il dit alors :

 

- "pour tel cas, on lit sur lui telle chose 7 fois",

- et "pour telle chose, tu lis sur lui tel verset et rien d'autre",

- puis "pour le troisième cas, on lit dans la journée ceci et dans la nuit cela",

 

et ceci n'est pas autorisé !

 

En effet, les hommes de science disent qu'il est autorisé à l'homme de se mettre en place un wird (programme quotidien d'invocations) spécifique à lui qu'il lira durant sa journée et sa nuit.

 

Et c'est ce que les savants des pieux prédécesseurs ou les premiers savants ont nommé "les versets de protection - آيات الحَرْص ".

 

Certains les ont regroupés, et il y a eu des impressions de certains livres anciens qui les ont mentionnés.

 

Cependant, il ne t'appartient pas de dire : "ceci est la Sounna" ou de dire aux gens : "cette chose pratiquez-la !"

 

Et c'est cela qui a poussé certaines personnes à s'accrocher à des versets spécifiques en dehors des autres lors de la lecture, et ceci est interdit !

 

Car c'est comme si tu avais attribué à ce Coran une spécificité ou un bénéfice qu'il n'a pas.

 

Les savants disent :

 

"Certes le Coran et le reste des invocations : s'ils sont spécifiés par un moment, ou un endroit, ou un nombre, ou un mérite, alors il est obligatoire de s'abstenir (tawqif, c'est-à-dire un texte du Coran ou de la Sounna qui le prouve)."

 

Donc si on ne s'abstient pas (tawqif), ceci est une pratique sans preuve et donc une innovation non légiférée !

 

Et ces roqat (gens qui font la roqya), beaucoup d'entre eux leur mettent en place un wird (programme d'invocations) pour d'autres qu'eux et leur ordonnent de les pratiquer, et ceci est extrêmement dangereux ! 

 

Jusqu'à ce que j'aie entendu l'un d'eux — sachant qu'il est montré du doigt (car réputé) dans ce domaine — dire : "certes il y a pour chaque sourate du Coran un gardien parmi les djinns qui l'accompagne", et ceci est dangereux et je vais avertir contre cela juste après, si Allâh عز وجل veut. 

 

- Donc ce point est important : le fait que l'homme s'éloigne des diagnostics aussi bien concernant le type (de maladie) qu'il pense avoir ou qu'il s'imagine.

- Et le deuxième point concernant le type de remède qui est la récitation ou les invocations.

 

Le troisième point : que (le raqi) s'abstienne d'interdire ce qui va avec (comme médicaments). 

 

Et beaucoup de ceux qui font la roqya disent : "N'utilise pas les médicaments ! Délaisse tels médicaments, c'est moi qui fais la roqya tout seul afin qu'il n'y ait pas de contradiction !"

 

Où se trouve cela dans le Livre d'Allâh ?!

 

Ce n'est pas autorisé !

 

Ce n'est pas autorisé !

 

Toi tu es entrain de nuire à cet homme !

 

Pire encore, les propos que tu tiens là s'opposent à la Législation !

 

Car la Législation dit : "certes le remède tourne autour de ce qui est licite et ce qui s'en rapproche", alors comment peux-tu interdire et dire : "cette chose autorisée ou recommandée est interdite et va à l'encontre du Coran" ?!

 

Le sens de tes propos est qu'ici il y a une contradiction et une opposition entre le Coran et ce point, et ceci est extrêmement dangereux ! 

 

Avant que je ne passe à la seconde question par laquelle je terminerai mon propos, et je m'excuse d'avoir été long, il y a la question de ce diagnostic : beaucoup de gens prétendent qu'ils ont été diagnostiqués en fonction de ce qui s'est produit en eux ou en fonction de ce que lui a raconté son qarin (compagnon djinn), et par conséquent cet homme a regroupé 2 catastrophes immenses en plus de la catastrophe dans laquelle il se trouve avec cette innovation !

 

Et celui qui fait cela : il est interdit d'aller le voir, et il est interdit de le questionner, et celui-ci est un devin, si ce n'est un sorcier !

 

Et concernant le fait d'aller voir un devin : le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit à ce sujet :

 

"celui qui va voir un devin et l'interroge, sa prière ne sera pas acceptée de lui pendant 40 jours".

(Rapporté par Mouslim).

 

Donc le devin qui sème dans son esprit et dans sa personne : 

 

- "untel a en lui telles maladies",

- ou que lui vient, comme il le prétend, son qarin (compagnon djinn) et dit : "il y a en toi telle chose",

 

celui-là il n'est pas autorisé d'aller le voir !

 

Je dis cela pourquoi ?

 

Parce qu'il s'est maintenant répandu et particulièrement sur les sites YouTube, certains qui font la roqya qui ramènent des choses étonnantes.

 

Et le nombre de vues qu'ils font, je ne dis pas qu'il atteint les milliers, mais qu'il a dépassé les centaines de milliers !

 

Ce qui montre à quel point les gens se précipitent à tomber dans les innovations !

 

Et à quel point ils se précipitent à tomber dans l'égarement !

 

Et il a certes été rapporté d'Abdoullah ibn Mass'oud (qu'Allâh l'agréé) qu'il a évoqué le Faux Messie et l'a démenti et décrit comme un grand menteur, puis il est rentré chez lui, alors qu'il était l'émir d'al Kouffah.

 

Il entendit alors certaines personnes présentes qui avaient entendu son hadith, mentionner le Faux Messie et dire :

 

"s'il sortait nous le frapperions avec des sandales ("pierres" dans la version du athar) !"

Ibn Mass'oud sortit alors vers eux et dit : "par Allâh, si le Faux Messie sortait à Babil, vous vous plaindriez, pieds nus, pris de précipitation !"

(Majma' az-zawa-id 7/354, Al Haythami) 

 

Ainsi, ô combien les gens se précipitent à tomber dans les filets des grands menteurs !

 

Et ô combien ils se précipitent à les croire !

 

C'est pour cela que la Législation est venue fermer la porte des chemins de peur de tomber dans leurs objectifs.

 

Et combien d'hommes qui étaient à l'abri dans leur religion ont entaché leur tawhid en ouvrant une porte qu'ils pensaient être un remède, mais s'est avérée être une cause menant à son contraire !

 

Traduit et publié par l'équipe 3ilmchar3i.net

Cheikh 'Abdussalâm Ash-Shuway'ir - الشيخ عبد السلام الشويعر

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Les multiples bienfaits du siwâk

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les multiples bienfaits du siwâk

On rapporte que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

"Si je ne craignais d’imposer une difficulté à ma Communauté, je leur aurais ordonné l’usage du Siwâk pour chaque prière."

(Al-Bukhârî – 887 et Muslim – 252.)

 

On rapporte également que lorsqu’il se levait la nuit, il nettoyait sa bouche avec un Siwâk.

(Al-Bukhârî – 889 et Muslim – 225.)

 

Il dit aussi :

 

"Le Siwâk nettoie la bouche et amène la satisfaction du Seigneur."

(Sahîh At-Targhrîb wa-t-Tarhîb – 209.)

 

On rapporte que :

 

"lorsque le Prophète rentrait chez lui, il commençait par utiliser le Siwâk."

(Muslim – 253.)

 

Et on trouve de nombreux hadiths à ce sujet. Il est authentifié qu’avant de mourir il utilisa le Siwâk de ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Abî Bakr (Al-Bukhârî – 4438) et qu’il dit : "Je vous ai beaucoup parlé du Siwâk" (Al-Bukhârî – 888)

 

Le meilleur Siwâk est celui des bois d’Arâk (Salvadora Perscia dont on utilise les racines et les branches comme siwâk.) ou d’autre semblable. 

 

Il ne faut pas prendre d’un arbre inconnu qui peut être un poison. 

 

Il faut également l’utiliser avec modération, car si on exagère dans son utilisation, cela peut dissiper la beauté et l’éclat des dents, et les rendre aptes à recevoir les vapeurs et saletés qui remontent de l’estomac. 

 

Si on l’utilise avec modération, il nettoie les dents, renforce les racines, libère la langue, empêche la carie, rafraîchît l’haleine, purifie le cerveau et donne de l’appétit. 

 

Le meilleur est celui qui est imbibé d’eau de roses, et parmi les plus bénéfiques, celui qui est tiré des racines de noyers.

 

L’auteur de At-Taysîr a dit : 

 

"On prétend que celui qui l’utilise tous les cinq jours, cela nettoie la tête, affine les sens et affûte l’esprit."

 

Le Siwâk compte de multiples bienfaits : il parfume la bouche, renforce la gencive, stoppe la pituite, clarifie la vue, empêche la carie, assainit l’estomac, purifie la voix, aide à la digestion des aliments, facilite la parole, encourage la lecture, l’invocation et la prière, repousse le sommeil, satisfait le Seigneur, étonne les anges et multiplie les bonnes actions.

 

Il est recommandé à tout moment, surtout pour la prière, les ablutions, le réveil, et lorsque l’haleine change.

 

Il est recommandé à celui qui jeûne ou non, à tout moment en raison de la globalité des hadiths à ce sujet et du besoin qu’en éprouve le jeûneur, et parce qu’il amène l’agrément du Seigneur, et Son agrément est plus encore demandé pendant le jeûne ; de même qu’il purifie la bouche, et la purification pour le jeûneur compte parmi les meilleurs des actes.

 

Extrait tiré du livre : L’authentique de la médecine prophétique - Pages 305/306 – Éditions Tawbah

Traduit et publié par salafislam.fr

سواك : في " الصحيحين " عنه صلى الله عليه وسلم : ( لولا أن أشق على أمتي لأمرتهم بالسواك عند كل صلاة )

وفيهما : أنه صلى الله عليه وسلم ، ( كان إذا قام من الليل يشوص فاه بالسواك )

وفي " صحيح البخاري " تعليقا عنه صلى الله عليه وسلم : ( السواك مطهرة للفم مرضاة للرب )

وفي " صحيح مسلم " : أنه صلى الله عليه وسلم ( كان إذا دخل بيته ، بدأ بالسواك )

والأحاديث فيه كثيرة ، وصح عنه من حديث أنه ( استاك عند موته بسواك عبد الرحمن بن أبي بكر ، ) وصح عنه أنه قال : ( أكثرت عليكم في السواك )

وأصلح ما اتخذ السواك من خشب الأراك ونحوه ، ولا ينبغي أن يؤخذ من شجرة مجهولة ، فربما كانت سما ، وينبغي القصد في استعماله ، فإن بالغ فيه ، فربما أذهب طلاوة الأسنان وصقالتها ، وهيأها لقبول الأبخرة المتصاعدة من المعدة والأوساخ ، ومتى استعمل باعتدال ، جلا الأسنان ، وقوى العمود ، وأطلق اللسان ، ومنع الحفر ، وطيب النكهة ، ونقى الدماغ وشهى الطعام

وأجود ما استعمل مبلولا بماء الورد ، ومن أنفعه أصول الجوز ، قال صاحب : التيسير

زعموا أنه إذا استاك به المستاك كل خامس من الأيام ، نقى الرأس ، وصفى الحواس ، وأحد الذهن

وفي السواك عدة منافع : يطيب الفم ، ويشد اللثة ، ويقطع البلغم ، ويجلو البصر ، ويذهب بالحفر ، ويصح المعدة ، ويصفي الصوت ، ويعين على هضم الطعام ، ويسهل مجاري الكلام ، وينشط للقراءة ، والذكر والصلاة ، ويطرد النوم ، ويرضي الرب ، ويعجب الملائكة ، ويكثر الحسنات

ويستحب كل وقت ، ويتأكد عند الصلاة والوضوء ، والانتباه من النوم ، وتغيير رائحة الفم ، ويستحب للمفطر والصائم في كل وقت لعموم الأحاديث فيه ، ولحاجة الصائم إليه ، ولأنه مرضاة للرب ، ومرضاته مطلوبة في الصوم أشد من طلبها في الفطر ، ولأنه مطهرة للفم ، والطهور للصائم من أفضل أعماله

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Le remède contre le souci et la tristesse (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le remède contre le souci et la tristesse (audio-vidéo)

Certains, s'il arrive qu'ils soient accablés par le souci, se tournent vers les distractions et les chants.

 

Il dit qu'il veut reposer son âme, or cela ne fait que lui augmenter [son chagrin], et c'est auprès d'Allâh que nous recherchons refuge.

 

Cela lui rajoute souci et tristesse !

 

Tandis que s'il se dirigeait vers le Coran, l'écoute du Coran et l'évocation [d'Allâh], ce qu'il ressent disparaît par la volonté d'Allâh.

 

Certains, si leur souci s'accentue, se tuent, ils se suicident, et c'est auprès d'Allâh que nous recherchons refuge.

 

Il se suicide en pensant que cela va le libérer alors que cela emploie |sa situation], puisque s'il se suicide, il ira au Feu, et c'est auprès d'Allâh que nous recherchons refuge, où va-t-il en finir ?

 

Il n'en finira pas !

 

Il n'y a de remède qu'à travers la patience et l'évocation d'Allâh, ainsi que l'écoute du Coran et de la sounnah, voilà le remède !

 

Le remède est avec toi, entre tes mains.

 

Cependant, certains, voire beaucoup, sont privés de ce remède-là et se tournent vers ses opposés.

 

Ils se dirigent vers les musiques, les chants, les pièces de théâtre, en pensant que cela va détendre leur âme, alors qu'en réalité cela leur ajoute calamité et régression.

 

 Traduit et publié par Mashaykh KSA : la prédication des mashaykh du royaume d'Arabie Saoudite en langue française - @MashaykhKSA

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Message adressé à toute personne malade ou éprouvée (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Message adressé à toute personne malade ou éprouvée (audio)

Louange à Allâh, et que les éloges et le salut soient sur le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم, ceci dit :

 

Voici un message pour mon frère éprouvé par des crises et la possession de djinn, je dis à mon frère : 

 

Qu’Allâh te bénisse !

 

Sache, qu’Allâh me fasse miséricorde ainsi qu’à toi, que ceci n’est que par la prédestination d’Allâh جل وعلا.

 

Allâh سبحانه وتعالى a dit :

 

"Nul malheur n’atteint la Terre ni vos personnes, sans qu’il ne soit consigné dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé ; certes ceci pour Allâh est facile,

afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n’exultiez pour ce qu’Il vous a donné"

[S.57 Versets 22 et 23 – Traduction approximative]

 

Et le Prophète عليه الصلاة والسلام dit comme le rapporte Mouslim dans son recueil authentique :

 

« Certes Allâh تعالى a écrit les destinées des créatures avant qu’Il ne crée les Cieux et la Terre de 50 000 ans et son Trône était sur l’eau. »

(Hadith rapporté par Mouslim n°2653) 

 

Sache donc, qu’Allâh te fasse miséricorde, qu’Allâh t’a destiné cela avant que tu ne sois créé, et avant que tu n’existes alors que tu étais dans le ventre de ta mère.

 

Donc, il est obligatoire que tu te soumettes au décret d’Allâh et à son destin, et que tu agrées ce qu’Allâh a destiné.

 

Si ceci est pour toi un mal, alors tu patientes, et si c’est un bien, alors tu remercies !

 

Ceci est l’alternance entre le remerciement et la patience.

 

Dans les deux situations, tu es récompensé !

 

'Omar Ibn al Khattâb (qu’Allâh l’agrée) a dit : 

 

« Si la patience et le remerciement * étaient deux chameaux (montures), je ne me soucierais guère sur lequel des deux je monterais. »

* Le Cheikh dit par inattention « le bien et le mal »

(La patience et sa récompense, p.24 – Ibn abi Douniâ) 

 

Et sache, ô mon frère, qu’Allâh me fasse miséricorde ainsi qu’à toi, que ceci fait partie des insufflations (wassâwis) du diable, que tu penses que les gens te pointent du doigt et te regardent d’un œil dénigrant, ce sont des insufflations du diable. 

 

Et même s'il en était ainsi, il est obligatoire que tu te renforces par ta foi et ta religion, et que tu prennes garde à ce que le diable se joue de toi, et que tu te commettes du tort par le suicide ou l’apostasie de la religion d’Allâh عز وجل.

 

Préserve ta religion et ta 'Aqîdah (croyance) !

 

Et invoque Allâh سبحانه وتعالى et fais des efforts pour invoquer !

 

Et multiplie l’invocation du Prophète عليه الصلاة والسلام comme l’ont rapportée Anas et Oum Salamah (qu’Allâh les agréés) :

 

يَا مُقَلِّبَ الْقُلُوبِ ثَبِّتْ قَلْبِي عَلَى دِينِك

 

« Ô Toi qui retourne les cœurs, raffermis mon cœur sur ta religion. »

 

Oum Salamah a dit :

 

« ô Messager d’Allâh, je vois beaucoup que tu dis : « ô Toi qui retourne les cœurs, raffermis mon cœur sur ta religion. »

Il répondit : « ô Oum Salamah, certes les cœurs sont entre deux doigts des doigts d’Allâh, Il les retourne comme Il veut. »

(Hadiths rapportés par Al Tirmidhî n°2140 et n°3522 – authentifiés par Al Albânî) 

 

Et préserve, ô mon frère, ta 'Aqîdah (croyance) !

 

Afin que lorsque tu meurs, ce soit sur le Tawhîd (l’unicité d’Allâh) !

 

Et sache comme l’a dit l’imam Ahmad (qu’Allâh lui fasse miséricorde) lorsqu’on lui a demandé :

 

« À quand le repos ? »

Il répondit : « au moment où sera posé le premier pied au Paradis. »

(Tabaqât al hanâbilah – 293/1)

 

Avant cela, l’Homme a été créé pour les difficultés de la vie, comme l’a évoqué Allâh dans son Livre. 

 

Et fais des efforts pour effectuer la roqya sur toi-même, car certes Allâh عز وجل a dit :

 

« N’est-ce pas Lui [Allâh] qui exauce l’angoissé lorsqu’il L’invoque, et qui dissipe le mal ? »

[S.27 verset 62 – Traduction approximative] 

 

Et si tu ne trouves que ton épouse pour te faire la roqya, louange à Allâh !

 

Et il a certes été rapporté dans le recueil authentique selon Ibn ‘Abbâs (qu’Allâh les agréés tous deux) qu'il disait à ses compagnons :

 

« Ne vais-je pas t'indiquer une femme parmi les gens du Paradis ? 

Cette femme noire est allée vers le Prophète صلى الله عليه وسلم et a dit : « ô Messager d’Allâh, certes, je fais des crises d’épilepsie puis je me découvre. Invoque donc Allâh pour moi. »

Il lui répondit : « Si tu veux, tu patientes et tu auras le Paradis, et si tu veux, j’invoque Allâh pour toi. »

 

Et celle-ci est une femme !

 

Elle dit alors :

 

« mais plutôt, je patiente et j’aurai le Paradis, cependant invoque Allâh pour que je ne me découvre pas. »

(Hadith rapporté par Al Boukhârî n°5652) 

 

Quant au fait de questionner les hommes de science à ton sujet, qu’Allâh te fasse donc miséricorde, ô mon frère, si tes frères ne les interrogent pas sur ta situation, alors qui vont-ils interroger ?

 

Ils font ça par amour envers toi, douceur envers toi, et sincérité envers toi ! 

 

Et fais des efforts !

 

Si tu essaies de te contrôler dans la mosquée et de partir avec tes frères à la prière en commun, si tu arrives à ne pas pousser de cris ou nuire aux gens et aux prieurs, alors vas-y, sinon prie chez toi et il n’y a aucun mal contre toi, qu’Allâh te bénisse, et tu es excusé ! 

 

L’important est que tu fasses des efforts dans la roqya et que tu essaies d’insister dans cela.

 

Et je te conseille : ne demande pas qu’on te fasse la roqya afin que tu ne sois pas exclu des 70 000 qui entreront au Paradis sans subir de compte ni châtiment.

(Hadith rapporté par Al Boukhârî n°6541).

 

Cependant, si tes frères te demandent de te faire la roqya alors, il n’y a pas de mal. 

 

Qu’Allâh te bénisse et qu’Allâh nous pardonne ainsi qu’à toi. 

 

Audio WhatsApp du Cheikh - Juin 2018

Traduit et publié par l'équipe 3ilmchar3i.net

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Cheikh 'Ali ben Abdelaziz Moussa - الشيخ علي بن عبدالعزيز موسى

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Les signes apparents d'une personne touchée par la sorcellerie (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les signes apparents d'une personne touchée par la sorcellerie (audio-vidéo)

Question :

 

Quels sont les signes apparents d'une personne touchée par la sorcellerie ?

 

Réponse :

 

Umm Ayah, il n'y a aucun doute que la magie (Sihr) est une maladie dangereuse, et les signes apparents sur la personne touchée par la sorcellerie diffèrent en fonction du type de sorcellerie.

 

Tu sais qu'il existe différents types de sorcellerie.

 

Parmi celles-ci :

 

Le Sihr al-'atf (sorcellerie de liaison)

Ainsi que le Sihr as-Sarf (sorcellerie de séparation)

 

Le Sihr al-'atf consiste à réunir deux personnes qui se détestent, d'une manière telle que les gens sont convaincus qu'il n'y a aucune cause apparente à ce rapprochement.

 

Deux ennemis qui se réunissent de manière étonnante.

 

Aussi, lorsqu'un homme rencontre une femme et qu'elle le rejette ou qu'il la rejette et subitement, sans causes apparentes, ils se mettent ensemble.

 

C'est ce qu'on appelle le Sihr al-'atf.

 

 Le Sihr as-sarf (séparation) qui consiste à séparer les deux époux ou entre deux familles ou entre des proches par exemple.

 

Et il n'y a pas de raisons apparentes et concrète à cela.

 

Prenons l'exemple de deux frères entre lesquels il y a de l'amitié et de l'amour, et subitement, l'un d'entre eux déteste l'autre sans aucune raison.

 

Ils essayent de trouver des raisons, mais il n'y en a aucune et la concorde au point que les gens croyaient qu'il était impossible qu'ils se séparent un jour.

 

Cependant, une séparation a eu lieu entre eux, sans qu'il y ait de causes apparentes.

 

Ils ne se sont pas disputés au sujet des dépenses ni à propos de quoi que ce soit d'autre.

 

Non, c'est venu comme cela.

 

"Pourquoi, Ô untel, as-tu divorcé ta femme ?"

Il répond : "Je ne sais pas."

 

"Pourquoi, Ô untel, détestes-tu ta femme ?"

Il répond : "Par Allâh, je ne sais pas."

 

Voici des signes, ma noble soeur.

 

De même, parmi les signes, il peut apparaître chez la personne ensorcelée, des symptômes de fatigue, d'épuisement, de distraction mentale, au point où son esprit devient confus, sans concentration.

 

Elle pourrait même être classée parmi les fous, alors qu'elle pourrait être ensorcelée.

 

Ce sont certains signes.

 

Il se peut aussi, ma soeur, que tu prennes contact avec certaines personnes qui pratiquent la roqya et qui sont sur la bonne méthodologie et le bon chemin, qui ont de la connaissance et de l'expérience dans ce sujet, il se peut qu'ils t'aideront davantage.

 

Traduit par Abdullah al Albani sur sa chaîne Telegram - @AbdullahalAlbani

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh 'Aziz Ibn Farhan Al-Anazi - الشيخ عزيز بن فرحان العنزي

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Les cours de «développement personnel» (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les cours de «développement personnel» (audio)

Question :

 

Quelle est la règle concernant la participation à des cours appelés "développement personnel", qui sont parfois spécialisés dans des questions conjugales ou des aspects de la vie quotidienne, pour lesquels on dépense de l'argent et qui sont animés par des professeurs et des docteurs, certains étant associés à la science religieuse ?

 

Réponse :

 

Il ne doit pas y participer ni les utiliser.

 

Et s'il souhaite renforcer son corps, il peut pratiquer la marche ou faire du sport légiférés.

 

Quant à ces affaires ambiguës, il ne doit pas s'y adonner.

 

Publié par la chaîne Telegram - Al Bayaan - @AlBayaan_TNS

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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