Le danger d’interpréter les textes dans un sens erroné (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le danger d’interpréter les textes dans un sens erroné (audio)

Le lecteur :

 

L’auteur رحمه الله تعالى, rapporte de Ibn ‘Umar رضي الله عنهما que :

 

«Quand l'Envoyé d'Allâh صلى الله عليه وسلم commençait la prière, il levait les mains à la hauteur des épaules.

Quand il voulait s'incliner, il faisait de même.

En relevant la tête de l'inclinaison, il faisait de même et disait : «سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ رَبَّنَا وَلَكَ الْحَمْدُ - Sami’a Llâhou liman hamidah rabbana wa laka al hamd.»

Il ne le faisait pas (entre) les prosternations.»

Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

Nafi' a dit :

 

«Quand Ibn 'Umar commençait la prière par le takbir, il levait les mains.

À chaque fois qu'il s'inclinait, il les levait.

Quand il se redressait à nouveau, il les levait et récitait : «سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ - Sami’a Llâhou liman hamidah».

Il faisait de même quand il se relevait de la deuxième rak’ah.

Puis Ibn 'Umar dit : «Le Prophète صلى الله عليه وسلم faisait de même.»

Rapporté par Al-Boukhari.

 

Le Cheikh :

 

Au nom d’Allâh, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

 

Il s’agit des endroits où on lève les mains pendant la prière.

 

Le hadith de Ibn ‘Umar رضي الله عنهما est le plus authentique des textes dans ce chapitre.

 

Il (Ibn 'Umar رضي الله عنهما) indique que le Prophète صلى الله عليه وسلم levait ses mains à 4 endroits :

 

1 . Au moment de takbirat al-ihram, il levait ses mains soit à hauteur de ses épaules, soit au niveau du sommet de ses oreilles, soit au niveau du lobe de ses oreilles.

Tout ceci est autorisé.

 

2 . Au moment du takbir annonçant l’inclinaison, il levait ses mains à hauteur de ses épaules, ou au niveau du lobe de ses oreilles, ou au niveau du sommet de ses oreilles.

 

3 . Lorsqu’il se relevait de l’inclinaison, il disait : «سمع الله لمن حمده - sami’a llâhu li man hamidah» et levait ses mains.

 

4 . Lorsqu’il se relevait du premier tashahhud, il se tenait debout et levait ses mains.

 

Il a dit : «Et il ne le faisait pas pour la prosternation».

 

Ce sont donc les 4 endroits dans lesquels le Prophète صلى الله عليه وسلم levait ses mains.

 

Ainsi, nous en déduisons que tout ce qui est rapporté du Prophète صلى الله عليه وسلم indiquant qu’il levait ses mains à chaque fois qu’il se baissait ou se redressait n’est pas authentique.

 

Ibn Al Qayyim a dit :

 

«Et ceci est une erreur du rapporteur.

Il a voulu dire qu’il faisait le takbir à chaque fois qu’il se baissait ou se redressait puis il s’est trompé et a dit : «il levait ses mains».»

 

Parce que le hadith de Ibn ‘Umar est dans les deux recueils authentiques, et il a été catégorique sur le fait que le Prophète صلى الله عليه وسلم ne le faisait pas au moment de la prosternation.

 

Et il y a en cela également une preuve que lever ses mains au moment de se relever du tashahhoud ne se fait pas comme l’ont compris certaines personnes qui lèvent leurs mains tout en étant assises.

 

Ceci est une erreur.

 

Ceci est une mauvaise compréhension de la sunnah.

 

Il levait plutôt ses mains après s’être relevé et redressé.

 

Et nous souhaitons, à cette occasion, mettre en garde les petits étudiants en science contre le fait de comprendre la sunnah dans un autre sens que celui qui est voulu, que la sunnah soit un acte ou une parole.

 

Et qu’ils ne se pressent pas dans ces affaires.

 

Parce que s’ils se précipitent dans ces affaires, sans retourner aux paroles des savants dans les livres ou aux paroles des savants de leur bouche même, alors ils s’égareront et égareront les autres.

 

Et ce n’est pas une mince affaire.

 

Parmi ceci, on peut citer ce que certains étudiants en science ont compris du fait que les compagnons رضي الله عنهما collaient leurs chevilles aux chevilles de leurs voisins quand ils étaient debout (pendant la prière).

 

Ils ont pensé que le sens de ceci était qu’ils écartaient leurs jambes pour que leurs chevilles touchent celles de leurs voisins.

 

Et ceci est une erreur.

 

Ils faisaient plutôt ceci dans le but de s’aligner.

 

Les uns s’alignaient sur les autres jusqu’à ce que leurs chevilles se touchent.

 

Et certains savants ont dit que le sens était qu’ils délimitaient les rangs par rapport aux chevilles.

 

C'est-à-dire que chacun regardait la cheville de l’autre puis y accolait la sienne de façon à ce qu’il ne soit ni en avant ni en retrait par rapport à son voisin.

 

Quant à ce que pensent certaines personnes, que le sens de cela est qu’ils écartaient leurs jambes pour que leurs chevilles touchent celles de leurs voisins, alors ceci est une erreur et une mauvaise compréhension du sens voulu.

 

Et il est dangereux pour la personne d’interpréter une chose dans un sens autre que celui qui était voulu.

 

Si le sens voulu était le fait d’écarter ses jambes, ils l’auraient clairement signifié et auraient dit : «La personne écartait ses jambes».

 

Par ailleurs, si on écartait les jambes, il y aurait un vide entre les épaules, elles seraient éloignées les unes des autres.

 

Et si la personne écartait ses jambes alors qu’elle est de ceux qui portent un pantalon, comme c’est le cas de beaucoup de salariés, si tu regardais le rang, tu constaterais que son apparence n’est pas appréciable car il est exagéré, forcé.

 

C’est comme s’ils étaient des bûches de bois appuyées les unes sur les autres.

 

En conclusion, je mets vigoureusement en garde contre le fait de comprendre les textes dans un autre sens que ce qui est voulu.

 

Et je dis, الحمد لله, vous êtes dans un pays où se trouvent des savants.

 

Est-ce que les savants encourageaient les gens à faire ceci ?

 

Nous n’avons pas connaissance de cela.

 

C’est pour cette raison qu’il est impératif de comprendre le Coran et la sunnah (actes et paroles) selon le sens voulu.

 

Ainsi, la personne disposera de clairvoyance.

 

Certains savants ont fait exception de la prosternation de la récitation.

 

Ils disent que si le prieur lit un verset qui contient une prosternation et qu’il souhaite se prosterner, alors il doit lever ses mains et ceci en comparaison avec l’inclinaison.

 

Ils disent que l’inclinaison constitue un abaissement depuis une station debout et que la prosternation de la récitation est également un abaissement depuis une station debout.

 

Mais ceci est une analogie qui contredit le texte.

 

Elle n’a pas de valeur.

 

La prosternation de la récitation est comme toutes les autres prosternations, que ce soit dans la prière ou en dehors de la prière, on ne lève pas ses mains.

 

Et ceci même si la personne se prosterne directement depuis une station debout, elle ne lève pas ses mains.

 

En raison de la généralité de la parole de ‘Abdi Llah ibn ‘Umar رضي الله عنهما :

 

«Et il ne le faisait pas lors de la prosternation».

 

Et c’est Allâh qui accorde le succès.

 

شرح كتاب مشكاة المصابيح للتبريزي

تابع حديث عائشة: وكان إذا ركع إلى باب القراءة في الصلاة

Entre la minute 00:17:15 et 00:24:05 de l’enregistrement

Traduit par Oum Suhayl Al Jaza’iriyah

Publié par 3ilmchar3i.net

ذكر المؤلف - رحمه الله تعالى - عن ابن عمر - رضي الله عنهما

 أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ - صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ - كَانَ يَرْفَعُ يَدَيْهِ حَذْوَ مَنْكِبَيْهِ إِذَا افْتَتَحَ الصَّلاةَ ، وَإِذَا كَبَّرَ لِلرُّكُوعِ ، وَإِذَا رَفَعَ رَأْسَهُ مِنْ الرُّكُوعِ رَفَعَهُمَا كَذَلِكَ وَقَالَ "سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ رَبَّنَا وَلَكَ الْحَمْدُ" ، وَكَانَ لا يَفْعَلُ ذَلِكَ فِي السُّجُود

متّفق عليه

و عَنْ نَافِعٍ

 أَنَّ ابْنَ عُمَرَ كَانَ إِذَا دَخَلَ فِي الصَّلاةِ كَبَّرَ وَرَفَعَ يَدَيْهِ ، وَإِذَا رَكَعَ رَفَعَ يَدَيْهِ ، وَإِذَا قَالَ "سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ" رَفَعَ يَدَيْهِ ، وَإِذَا قَامَ مِنْ الرَّكْعَتَيْنِ رَفَعَ يَدَيْهِ ، وَرَفَعَ ذَلِكَ ابْنُ عُمَرَ إِلَى النَبِيِّ -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ

رواه البخاري

بسم الله الرحمن الرحيم

هذه مواضع رفع اليدين في الصلاة

حديث ابن عمر - رضي الله عنهما - أصح ما ورد في هذا الباب

ذكر - رضي الله عنه - أن النبي - صلى الله عليه و على آله و سلم - كان يرفع يديه في أربعة مواضع 

إذا كبّر تكبيرة الإحرام رفع يديه إما إلى حذو منكبيه أو إلى فروع أذنيه أو إلى شحمة أذنيه

كل هذا جائز

الثاني إذا كبّر للركوع يرفع يديه إلى حذو منكبيه أو إلى شحمة أذنيه أو إلى فروع أذنيه

الثالث إذا رفع رأسه من الركوع قال "سمع الله لمن حمده" و رفع يديه

الرابع إذا قام من التشهد الأول و وقف رفع يديه

قال

وَكَانَ لا يَفْعَلُ ذَلِكَ فِي السُّجُود

فهذه أربعة مواضع كان النبي - صلى الله عليه و على آله و سلم - يرفع يديه فيها

و بهذا نعرف أن ما يروى عن النبي - صلى الله عليه و على آله و سلم - من أنه يرفع يديه كلما خفض و كلما رفع غير محفوظ يعني ليس بصحيح

قال ابن القيم

و هذا وهم من الراوي. أراد أن يقول "كان يكبّر كلما خفض و كلما رفع" فوهم و قال : كان يرفع يديه

لأن حديث ابن عمر في الصحيحين و قد جزم - رضي الله عنه - بأن - النبي صلى الله عليه و على آله و سلم - لا يفعل ذلك في السجود

و بهذا أيضا دليل على أن رفع اليدين عند القيام من التشهد ليس كما توهّمه بعض الناس يرفع يديه و هو قاعد

فإن هذا من الغلط

من فهم السنة خطأً

بل كان يرفعهما إذا قام و اعتدل رفع يديه

و إننا بهذه المناسبة نودّ أن نحذّر صغار طلبة العلم من أن يفهموا السنة على غير المراد بها

سواء كانت قولا أو فعلا

و ألا يتسرعوا في هذا الأمر

لأنهم إذا تسرعوا في هذا الأمر من غير مراجعة كلام العلماء في المصنفات أو كلام العلماء من أفواههم حصل منهم ضلال و إضلال

و الأمر ليس بالهين

من ذلك ما توهمه بعض طلبة العلم من كون الصحابة - رضي الله عنهم - يلصق أحدهم كعبه بكعب صاحبه عند القيام

فظنوا أن المعنى أنه يفرّج بين رجليه حتى يمس كعبه كعب صاحبه

و هذا غلط

بل كانوا يفعلون ذلك للتراصّ

يرصّ بعضهم بعضا إلى أن يمس الكعب الكعب

و قال بعض العلماء المعنى أنهم يحاذون الصفوف بالأكعب

بمعنى أن كل واحد منهم ينظر إلى كعب صاحبه فيلصقه به من أجل ألا يتقدم عليه أو يتأخر

و أما ما ظنه بعض الناس إن المعنى يفرج بين رجليه حتى يمس كعب صاحبه فهذا غلط على السنة و غلط في فهم المراد

و خطر على الإنسان أن يفسر الشيء بغير المراد به

لو كان المراد التفريج لكان هم يعبرون به

لقال "كان الرجل يفرج بين رجليه"

ثم إنه إذا فرج بين رجليه حصل فضاء بين المناكب

تتباعد المناكب

ثم إذا فرج بين رجليه و كان ممن يلبس البنطلون كما يوجد في كثير من العمال إذا رأيت الصف رأيته على وجه كريه لأنه مستكره يكون كأنهم أعواد خشب مسنود بعضها إلى بعض

فالمهم أنني أحذر غاية التحذير من فهم النصوص على غير المراد بها

و أقول الحمد لله أنتم في بلد فيه علماء و الحمد لله

هل كان العلماء يحثون الناس على هذا ؟

لا علم من هذا

لذلك يجب فهم القرآن و السنة القولية و الفعلية على المراد بها حتى يكون الإنسان على بصيرة

استثنى بعض العلماء من السجود سجدة التلاوة

قال إذا قرأ المصلي سجدة ثم أراد أن يسجد فليرفع يديه قياسا عن الركوع

قالوا لأن الركوع هويّ من قيام

و سجود التلاوة هوي من قيام

و لكن هذا قياس في مقابلة النص

لا عبرة به

فسجود التلاوة كغيره سواء في الصلاة أو خارج الصلاة

لا ترفع الأيدي فيه

حتى لو أن الإنسان سجد من قيام لا يرفع يديه لعموم قول عبد الله بن عمر رضي الله عنهما

وَكَانَ لا يَفْعَلُ ذَلِكَ فِي السُّجُود

و الله الموفق

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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