La compensation du jeûne (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La compensation du jeûne (audio-vidéo)

Le troisième sujet est : Qu'en est-il du malade et de celui qui est inapte (à jeûner) ?

 

Quant à l’inapte, c’est celui qui ne peut pas jeûner, soit parce qu’il ne lui est pas imposé (comme le fou) ou soit en raison de son incapacité (comme la personne âgée à qui le jeûne nuit).

 

Donc, si l’inapte perd la prescription (personne non pubère ou non douée de raison), rien ne lui est imposé ni rendu obligatoire, que ce soit à lui et à sa famille, car il a perdu cette charge.

 

Or, s’il fait partie des gens de la prescription (toute personne pubère et douée de raison), tel que l’homme âgé qui ne peut pas jeûner.

 

Il lui est alors obligé de nourrir un pauvre avec son propre argent.

 

Et si une personne le fait à sa place bénévolement, avec sa permission, il n’y a aucun mal.

 

Allâh - Gloire à Lui - a dit (traduction rapprochée) :

 

« Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu’[avec grande difficulté], il y a une compensation » s02 : v184.

 

Ibn ‘Abbas - qu’Allâh l’agrée ainsi que son père -, comme il a été rapporté dans le recueil authentique d’Al-Boukhari et autre, a expliqué cette « compensation » en disant :

 

« Le verset concerne le vieil homme qui n’est pas capable de jeûner.

Il doit alors nourrir pour chaque jour un pauvre ».

 

Il existe deux façons de nourrir [les pauvres].

 

La première façon est de donner à un pauvre, pour chaque jour, la moitié d’un Sa’ [unité de mesure qui correspond à quatre poignées] de nourriture.

S’il veut donner du riz, le Sa’ de riz correspond à 2.5kg à peu près (ou un peu moins).

Donc s’il donne la moitié d’un Sa’ (c'est-à-dire 1.25kg), il aura alors nourri un pauvre pour ce jour-là.

 

La deuxième façon est de rassembler le nombre de pauvres correspondant au nombre de jours [qu’il n’a pas jeûné], soit chez lui, soit dans un restaurant ou autre.

Il les fait déjeuner ou dîner, comme le faisait Anas Ibn Malik - qu’Allâh  l’agrée - lorsqu’il est devenu âgé et ne pouvait plus accomplir le jeûne.

 

Et cette personne incapable [de jeûner] a le choix entre nourrir un pauvre chaque jour et entre retarder cela pour l’effectuer à la fin du mois.

 

Ceci ne comporte aucun mal, comme le faisait Anas - qu’Allâh l’agrée -.

 

Traduit et publié par Salafiya Traduction

(WhatsApp - Telegram - Instagram - Youtube - X - Tiktok - Threads - Facebook)

Original en Arabe

 

Traduction en Anglais

 

Traduction en Espagnol

 

Cheikh Salah ibn 'Abdel 'Azîz Sindy - الشيخ صالح بن عبد العزيز سندي

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :