Quand doit-on considérer la personne comme innovatrice ?
Sur le jugement des gens de la Sounnah qui commettent des innovations, SHeikh Rabî' Ibn Hâdî al-Madkhalî (qu'Allâh le préserve) a expliqué que lorsqu'une personne est bien connus des gens de la Sounnah et de son engagement à la vérité, mais qui a commis une innovation sur laquelle elle est morte, il nous est interdit de la rendre innovatrice pour cela, bien au contraire, on ne rappelle d'elle que le bien.
Et si elle est vivante, nous devons tout d'abord la conseiller sans la considérer comme innovatrice.
Mais si elle persiste (dans son innovation) on la considèrera innovatrice.
SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a dit : « Beaucoup parmi les Mudjtahid, aussi bien parmi les premières générations que parmi celles qui les suivirent, ont tenu des propos ou fait des actions qui étaient des innovations, sans qu'ils ne sachent que cela en étaient. Ils s'étaient fiés à des traditions faibles pensant qu'ils étaient authentiques. Ils avaient compris de certains versets coraniques ce qu'il n'en découlait pas, ou enfin avaient eu une opinion personnelle, alors qu'il existait sur la question des textes qui n'étaient pas venus à leur connaissance. Lorsque la personne craint Allâh autant qu'elle le peut, elle entre dans ce verset (traduction rapprochée) :
« Seigneur, ne nous châtie pas s'il nous arrive d'oublier ou de commettre une erreur. » [Coran, 2/286] »
« Seigneur, ne nous châtie pas s'il nous arrive d'oublier ou de commettre une erreur. » [Coran, 2/286] »
En tout état de cause, il n'est pas permis d'appliquer les conditions de l'établissement des preuves sur les gens de l'innovation de manière globale et à tous, comme le fait de nier l'ordre à son application comme nous l'avons déjà évoqué.
Mon conseil (dit SHeikh) aux étudiants en science, est qu'ils s'attachent au Livre d'Allâh et à la Sounnah sur la base de la voie des anciens pieux en tous points parmi les points (et aspects) de leur religion.
Plus particulièrement concernant le chapitre de l'excommunion des gens (de l'Islâm), du fait de les considérer pervers et innovateurs.
Et cela afin d'éviter toute polémique et controverse sur le sujet.
Plus particulièrement concernant le chapitre de l'excommunion des gens (de l'Islâm), du fait de les considérer pervers et innovateurs.
Et cela afin d'éviter toute polémique et controverse sur le sujet.
Je conseil encore aux jeunes qui suivent la voie des anciens (Salafî) d'éviter les raisons (et causes) qui poussent à la division et à la divergence sur les affaires qui courroucent Allâh et ce sur quoi Il a mis en garde, ainsi que Son noble Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam), ses nobles compagnons et les anciens pieux.
Ils se doivent de faire des efforts dans ce qui favorise l'amitié et la fraternité entre eux dans les affaires qui sont aimées par Allâh et Son Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam).
Ils se doivent de faire des efforts dans ce qui favorise l'amitié et la fraternité entre eux dans les affaires qui sont aimées par Allâh et Son Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam).
Et que le salut et la paix soit sur notre Prophète, sa famille et ses compagnons.
Tiré du site : www.rabee.net
✅ Publié par manhajulhaqq.com
Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي