Conseils adressés à nos soeurs (audio)
Premièrement, le Cheikh commence par saluer les soeurs et ainsi que les frères ici présent avec la salutation de la religion musulmane ; Que la Miséricorde et la Paix d'Allah et Ses bénédictions soit sur vous.
Donc, ceci est un conseil pour les soeurs présentent ici à Bordeaux ; Et comme il est connu de cette religion que : Le conseil relève de la religion.
Et le conseil ici est voulu par le fait que l'on veut du bien à celui à qui on veut porter le conseil.
Et sachez que la religion aussi, se repose et a été batie sur le conseil.
Donc le premier conseil que le Cheikh dirige vers les soeurs est bien sûr la piété, c'est-à-dire la crainte d'Allah عز وجل, Gloire et Pureté à Lui, béni soit-Il.
Ensuite, il leur conseil de renforcer leur foi et parmi les causalités qui mènent à cela c'est :
L'apprentissage de la religion et de la science légiférée bien sûr, et cela en empruntant les causalités légiférés par cette religion même ; Car la religion sachez qu'elle relève (bien qu'elle s'oppose ou qu'elle repousse l'ignorance) afin que la personne apprenne qui est son Seigneur et afin qu'elle apporte les obligations qui lui ont été ordonné.
Et sachez que les adorations d'Allah عز وجل est la raison pour laquelle nous avons été créé.
C'est la raison pour laquelle toute la créature d'Allah à été créée et c'est pour cette raison que Allah عز وجل a envoyé les Messagers et les Prophètes.
Allah dit dans Son Noble Coran, dans le sens rapproché du verset :
"Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent.
Je ne cherche pas d’eux une subsistance; et Je ne veux pas qu’ils me nourrissent." (sourate Adh-Dhariyat verset 56-57)
Et parmi ce qui est important concernant ce sujet (c'est-à-dire parmi les conseils), est que :
les soeurs doivent se rassembler autour du bien,
qu'elles soient profitables l'une envers les autres,
que leurs assises soient des assises de bien dans lesquelles elles se renforcent ou elles s'augmentent de foi, qu'elles s'encouragent,
que ces assises soient une source d'encouragement pour la soeur, pour qu'elle aille vers les oeuvres pieuses et qu'elle aille vers la connaissance de sa religion et dans l'aprentissage de sa religion,
et que ces assises finalement ne soient pas des assises de futilité et de nullité,
et que leur discours, et que leur discussion ne soit pas des discussions concernant les gens autour d'eux, qui ne sont pas présents parmi eux
et que ce soient pas des discussions de calomnie et de colportage,
et qu'il ne soit pas, bien sûr dans l'ensemble de ce qui est voulu, que ces assises ne soient pas des assises de futilité ; Car les futlités quand elles sont évoquées, l'homme n'en est pas attribué, voir il peut être réprimandé (...)
...Car elle est amie, car elle est mère, car elle est soeur, donc de ce fait il faut qu'elle apprenne à avoir des rapports légiférés, des rapports corrects avec son entourage, ses proches, ses voisins, ses amies, ses enfants, ses soeurs.
Parmi les éléments qui viennent renforcer toutes ces causalités citées auparavant concernant le sujet (c'est-à-dire le conseil dirigé vers les soeurs et le fait de craindre Allah et de préserver leur foi et de multiplier les assises les menant vers le bien) est qu'elles approfondissent ou bien qu'elles fassent des recherches conformes concernant les sujets les concernant elle, en tant que femme et non pas en tant qu'individu (en tant que femme, c'est-à-dire une personne de sexe féminin).
Il est vrai que la femme sur plusieures législations, sur plusieures données concernant cette religion, elle rejoint l'homme comme le Prophète صلى الله عليه وسلم disait :
"Les femmes sont les soeurs de l'homme"
Mais les femmes, étant donné que ce sont des femmes, elles ont une particularité concernant certains sujets qui sont propres à elles seulement en tant que femme.
Et ces femmes doivent être au courant de ces sujets les concernant, elles doivent les apprendre, elles doivent les connaître par coeur, faire des recherches dessus, les étudier.
Et elles doivent, bien sûr, être capables de les maîtriser surtout.
Et que cette acquisition de science ne soit pas faite d'une façon brouillon.
Il ne faut pas que cet effort soit un effort inutile ou un effort fait d'une façon très aléatoire et désordonné et de se contenter juste de lire des livres et de lire certaines législations et d'imposer cela aux soeurs autour d'elle en ayant seulement eu recours à un livre car Allah سبحانه و تعالى, qu'Allâh Gloire et Pureté à Lui, Béni soit-Il, dit dans Son Noble Coran dans le sens des versets :
"Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance.
L’ouïe, la vue et le cœur: sur tout cela, en vérité, on sera interrogé." (sourate Le voyage nocturne verset 36)
Ce sont des choses sur lesquelles on sera questionné, ce sont des choses sur lesquelles on est responsabilisé.
Et Louange à Allah, de nos jours, les outils menant à des recherches conformes sont multiples et disponibles.
Le fait de joindre les savants aujourd'hui est devenu quelque chose ouvert à tout le monde, c'est dans la capacité de tout le monde de joindre un savant aujourdhui wa lillahi hamd, par les moyens technologiques qui sont disponibles aujourd'hui.
Il faut aller dans ce sens, c'est quelque chose de facile de joindre un savant, il faut faire usage de cette possibilité.
Il n'y a aucun mal de passer par cette éventualité, c'est-à-dire de passer par des frères de la même ville sur qui on a une confiance.
Il n'y a aucun mal de les contacter et de s'enjoindre à eux pour avoir contact avec les savants .
Ces mêmes frères doivent être des gens que l'on connaît, des gens de bonne augure, des gens de confiance et que cela soient encadrés par la religion d'Allah, que cela se fasse dans la conformité totale de notre religion pour qu'ils soient pour eux d'un conseil utile.
Ces mêmes frères pourront leur apporter des réponses à leurs questions, pourront leurs apporter des avis consultatifs (c'est-à-dire des fatawas, l'avis consultatif est la fatwa) de la part des savants avec lesquels ils pourront enfin oeuvrer quand ils rencontrent des difficultés face à leurs questionnements, face à leurs ordonnances.
Cela leur fera éviter tout le désordre, ce que l'on appelle aujourd'hui : le désordre scienctifique, cette méthode de travailler qui est complètement désordonnée, qui est un brouillon et qui est source de malentendus.
Comme tout le monde connaît la célèbre parole de Ibnou Sirin رحمه الله :
"Sachez que cette science est une religion, observez de qui vous prenez votre religion."
C'est pas tout celui qui s'est dressé dans un minbar, sur une estrade de prêche ou tout celui qui prône un discours ou un sermon, qui est digne ou louable d'être consulté sur ces avis qui sont très important, les avis de la religion... c'est ce qu'on a de plus important.
C'est pas parce que c'est quelqu'un qui prétend avoir un discours religieux que l'on se réfère à lui.
Il va falloir observer son comportement, observer son aptitude à maîtriser cette science.
Il va falloir observer sa méthodogie, son minhaj, sa lignée.
Il va falloir observer ses traces.
Il va falloir l'examiner.
C'est ce qu'on appel auprès des gens de science : La tazkiya (comme il est célébrement dit,).
C'est quelqu'un qui est recommandé par les gens de sciences et ce par :
ses oeuvres,
ses ouvrages manuscrits,
sur ce qu'il a apporté comme écrits,
sur ce qu'il a apporté comme traces utiles dans ce domaine même.
Parmi les conseils qui sont particulièrement dirigés à cette même femme, la femme musulmane et bien sûr la femme mariée : Cette enseignante, cette éducatrice qui a des enfants.
Car la réforme et la réussite des générations et des enfants est rattachée aux mères, dépend des mères.
Les pères n'ont pas ce rôle car ils sont à l'extérieur, vivent à l'extérieur et s'occupent d'apporter la subsistance au foyer.
Quant à la mère, elle est au foyer, c'est elle qui est le plus proche des enfants, c'est elle qui leur transmet l'éducation et les comportements nécessaires à leur éducation.
Alors on dit :
الام مدرسة إذا أعددتها...أعددت شعبا طيب الأعراق
"La mère est une école, si elle est bien préparée (si elle est bien structurée)
on pourra pourvoir à une bonne éducation des générations à venir."
Mais si elle était facilitée concernant sa tâche, si elle délaissait sa tâche et qu'elle prenait ça à la légère et bien elle sera la causalité de leur destruction, de leur perte et de leur égarement.
Alors la femme doit veiller et se concentrer complétement sur le fait d'apprendre sa religion et de s'approprier le comportement de l'islam afin de le transmettre à ses enfants.
Il faut qu'elle apprenne les règles de l'éducation profitable qui apportent des fruits et non pas une éducation inutile sans méthodologie, sans résultat.
Elle doit observer ce qui renforce sa 'aquida (sa croyance, son dogme), elle doit apprendre sa religion.
Elle doit apprendre ce qui renforce sa foi, ce qui maintien sa religion, son islam.
Elle doit apprendre ce qui lui permettra de transmettre à ses enfants, ce qui les fera évoluer et grandir dans un bon encadrement, dans une bonne éducation, pour qu'ils aient bon caractère et bon comportement surtout.
Les mères aussi, côté féminin, elles sont un exemple pour leurs filles.
On parlait des enfants en général juste avant maintenant on parle des mères concernant leurs filles : Elles sont un exemple pour elles, car la fille s'approprie le comportement de sa mère.
Si la mère veille à avoir un bon comportement, elle transmettra cela à sa fille.
Si elle veille à préserver ses prières, sa fille préservera ses prières.
Si elle fait ses prières à l'heure, sa fille fera ses prières à l'heure.
Si elle délaisse la prière, sa fille n'aimera pas sa prière voir ne priera même pas.
Et cela, se répercute sur l'ensemble des bons comportements et des bonnes caractéristiques.
Cheikh cite l'histoire d'un homme qui avait un socle puissant dans l'éducation, qui avait percé dans l'éducation et l'enseignement.
Cheikh cite une histoire sur laquelle il y a des comportements qu'il va falloir que la mère évite complétement car ces comportements emmène vers le mal, vers l'avillissement :
C'est une mère qui tient une orange et appelle l'un de ses enfants elle lui a dit : "Tiens cette orange à condition que tu ne la mange pas devant ton frère ou ta soeur."
Observons ce geste-là...
La mère pense bien faire mais malheureusement elle vient de commettre une gravissime erreur.
Elle vient d'apprendre à son fils trois mauvaises caractéristiques :
La première : l'égoisme,
Le deuxième : le mensonge,
Et la troisième, elle vient de lui apprendre : la trahison.
Il faut que la mère soit éveillée par rapport à ces choses-là ;
Qu'elle ne soit pas complétement inconsciente ;
Qu'elle ne vivent pas avec insoucience en commettant de graves erreurs telles que celle-ci, avec toute insoucience.
A l'origine, ce qu'il aurait fallu qu'elle fasse, c'est qu'elle lui ordonne de partager.
C'est-à-dire, qu'en lui donnant cette orange, elle lui dise : "Voilà cette orange, mais tu la mange sous la condition : Que tu la partage avec tes frères et soeurs".
Et là, elle lui aura effectivement appris quelque chose de bien : le partage, et elle lui aura éviter surtout de lui apprendre à mentir et à trahir.
L'éveil de la mère sur ce genre de choses est source de bonne éducation des enfants et leur permettra de grandir et d'évoluer dans une bonne éducation et d'avoir un bon comportement.
Pour cela, elle doit se renforcer par les préceptes religieux, par la science religieuse, par la science légiférée.
Elle doit se renforcer avec ces préceptes.
Alors, il se peut que l'on dise qu'on est dans un environnement où cela est difficile pour les parents, où la science n'est pas complétement disponible (ne nous entoure pas partout où on va).
On donne une petite technicité pour ces parents-là, quand ils vivent dans ces pays-là où dans cet environnement là : Ils doivent leur apprendre que ce qui leur est utile.
Ils se concentrent sur ce qu'ils vont appliquer.
Par exemple si il a une aumône à faire sortir, il consulte la façon de faire sortir cette aumône.
Si il ne l'a pas (la façon de faire sortir cette aumône) il délaissera ça pour plus tard.
Ou bien si il jure et il ne respecte pas son engagement, il doit apprendre les préceptes liés à cette faute.
Cheikh clôture avec un dernier conseil pour les soeurs, et pour les frères également, de ne pas s'engager, de ne pas s'approfondir dans des sujets ou dans des affaires qui sont au dessus d'eux.
C'est-à-dire, les affaires concernant les gens de sciences.
Ce qui se passe entre les gens de science et ce qui se passe entre les prédicateurs.
Sur les erreurs qui peuvent se produire entre eux et sur les répliques ou les réfutations qu'ils peuvent y avoir entre hommes de science et entre prédicateurs.
Il ne faut pas s'approfondir dans cela.
Il ne faut pas s'engager complétement dans ces sujets-là.
Et ne pas leur accorder une importance plus grande qu'il ne le faut car cela va les détourner de l'importance d'apprendre sa religion, ce qui est complétement plus important.
Il faut qu'ils délaissent cette forme presque futile d'aborder sa religion : Se concentrer uniquement sur le fait de propager les erreurs entre savants, les erreurs entre prédicateurs.
Surtout nous observons de nos jours que le moyen qui propage cela est fortuitement présent, c'est-à-dire on parle bien des réseaux sociaux, d'internet et toutes formes de communication liées à internet.
Dans cette toile finalement, il y a du bien, il y a du mal, mais il se peut que le mal soit plus grand que le bien qu'on y trouve.
Il se peut aussi que le musulman aussi soit plus influencé par le mal qu'on y trouve que du fait qu'il se penche vers le peu du bien qui lui est profitable.
Il va plus aller vers le mal qu'il y a dans cet outillage que dans le peu de bien qu'il y a, car cela n'est pas donné à tout le monde d'être clairvoyant.
Le musulman finalement ce qui lui est prioritaire, c'est de s'occuper de sa religion, d'en apprendre ses préceptes, ses ordres, ses piliers.
Il faut qu'il apprenne l'adoration.
C'est ça le plus important finalement : C'est d'apprendre comment adorer notre Seigneur, Pureté à Lui et Gloire à Lui.
C'est comment Lui obéir convenablement, comme il se doit, et en ce sens, qu'Allah vous donne accès à la réussite, et qu'Il vous rassemble, et qu'Il rassemble vos efforts vers l'entraide, vers le bien et vers le fait que vous vous détourniez du mal.
Cheikh fait une invocation, il appelle Allah le Tout-Puissant, qu'Il vous aide à ce que vous soyez dans l'entraide, à ce que vous soyez dans le conseil mutuel.
Cheikh vous conseil finalement, de vous conseiller mutuellement et cela avec délicatesse, avec tendresse, avec savoir-faire.
Appelez à votre Seigneur avec sagesse, avec bonne parole, avec bonne exhortation et bien sûr cessez d'observer les défauts d'autrui.
Il est dit : "Celui qui est séduit par lui-même, il se peut qu'il ait des défauts plus apparents que celui de qui il observe."
Et il vous rappelle une parole de l'Imam Malik رحمها الله, Imam de l'émigration, de al-hijra qui disait :
"J'ai côtoyé des peuples, j'ai côtoyé une communauté, j'ai vécu avec des gens qui n'avaient pas de défauts apparemment, mais ils se préoccupaient des défauts des autres.
Alors les autres leur ont fait montrer leurs propres défauts.
Et il y avait des gens qui ne se préoccupaient pas, qui avaient des défauts, mais ne se préoccupaient pas des défauts des autres.
Les gens auront vu d'eux que du bien et ont oublié leurs défauts."
Et bien sûr c'est naturel, on est rétribué en fonction de ce que l'on donne, ça c'est logique...
Si on est malfaisant on recevra en contrepartie que de la malfaisance d'autrui.
Si on cherche les défauts des autres, les gens nous chercherons des défauts, c'est normal.
Et finalement Cheikh, nous a fait des invocations...
Qu'Allah nous donne accès à la réussite.
Qu'Allah nous bénisse.
Wa al-hamdoulillah.
Le 22 août 2015
Retranscription par une soeur de l'équipe du site 3ilmchar3i.net
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh 'Azzedîn Ramadâni - الشيخ عزالدين رمضاني