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Lorsque vous invoquez, répétez sans cesse !

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Lorsque vous invoquez, répétez sans cesse !

Lorsque vous invoquez, répétez sans cesse !

 

Car certes, Al Awzâ'î a dit :

 

"Auparavant, il était dit que la meilleure invocation était d'insister auprès d'Allâh et Le supplier." 

 

Les invocations de ceux qui insistent, se manifestent à travers leur persévérance en cela, leur répétition, avec le coeur présent, la manifestation de leur faiblesse et de leur besoin de leur Seigneur, et le renouvellement de leurs espoirs d'être exaucés, même si cela tarde à se réaliser.

 

Sur le compte X de Cheikh - @Osaimi0543 - le 17 nov. 2022

Traduit et publié par l'équipe 3ilmchar3i.net

إذا دعوتم فألِحُّوا؛ فقد قال الأوزاعي

"كان يُقال : أفضل الدُّعاء الإلحاح على اللَّه، والتَّضرع"

 وتتجلَّى دعوات المُلِحِّين في لزومهم لها، وتكرارها، وحضور قلوبهم فيها، وإظهار ضعفهم وحاجتهم لربهم، وتجديد الآمال بحصولها ولو تأخر وقوعها

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Cheikh Salih Ibn Abdillah Ibn Hamadin Al Oussaymy - الشيخ صالح بن عبدالله بن حمد العصيمي

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Ne cherchez pas après les défauts des gens (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ne cherchez pas après les défauts des gens (audio-vidéo)

Qu’ils prennent garde à ne pas s’occuper des gens, ni à fouiller dans leurs affaires pour découvrir leurs défauts, car cela est un péché manifeste. 

 

C’est un véritable fléau. 

 

En vérité, c’est une calamité : cela consume les bonnes actions, gaspille le temps, affaiblit énormément la "marchandise" qu’est la science, et éloigne également de l’adoration et des bonnes œuvres. 

 

Lorsqu’une personne est absorbée par la recherche des défauts des autres, les calomnies, les moqueries, les commentaires blessants, les allusions et les moqueries subtiles, cela constitue une grande calamité. 

 

Le Cheikh a dit : "Cela est un péché manifeste".

 

Traduit par l'équipe Nour Traductions.

✅ Publié par la chaine Telegram - Le bien et la piété - @Albirrou_wa_attaqwa

التفتيش عن عيوب الناس 
وليحذروا من الاشتغال بالناس والتفتيش عن احوالهم والعيب لهم فانه أثم حاضر وهذي مصيبة حقيقة يعني المصيبة تأكل الحسنات وتقضي على الاوقات
وتضعف البضاعة بضاعة العلم ضعفا شديدا
. وتبعد ايضا عن العبادة والعمل
 ولها مظهر اذا كان الانسان مشتغل بالتفتيش عن عيوب الناس همزا ولمزا وطعنا ووقيعة
 وتندرا فهذه مصيبة عظيمة جدا
 وهو وهي كما قال الشيخ : أثم حاضر

Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Les femmes qui questionnent sur les réseaux sociaux (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les femmes qui questionnent sur les réseaux sociaux (audio-vidéo)

Dans les réseaux sociaux, WhatsApp et autres, il est impératif d'être prudent - ô les frères - concernant les interactions avec les femmes.

 

Moi je dis que les femmes doivent faire attention et je pense - Allâhou a'lam - qu'il ne convient pas que la femme contacte le cheikh directement à travers ces moyens [de communication].

 

S'il est possible qu'elle le contacte via son époux, ou son frère, ceci est plus éloigné du mal, car le diable entre beaucoup via ces moyens [de communication] et il y a une proximité, encore pire que la proximité concrète.

 

Et il se peut qu'il lui réponde par une réponse, elle dit alors "merci" en envoyant une fleur.

 

Le diable commence alors à jouer Jusqu'à qu'il se peut qu'un mal se produise.

 

Il convient donc de couper court, et d'être ferme dans ces sujets, du côté des femmes comme des professeurs.

 

Ne dis pas : "Moi..."

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Le diable circule dans l'enfant d'Adam comme le sang."

 

Et il n'y a pas plus nuisible pour les gens de science que la tentation des femmes.

 

Et le Prophète صلى الله عليه وسلم, lorsqu'il sortit raccompagner Safiyah et que deux hommes passèrent, il leur dit alors :

 

"Doucement ! C'est Safiyah."

Ils dirent : "[Peut-on douter en mal] de toi, Ô Messager d'Allâh ?!"

Il dit : "Le diable circule dans l'enfant d'Adam comme le sang."

 

Ne sois donc pas négligent face au diable et ne lui donne pas l'opportunité [d'atteindre] ton cœur.

 

Si cela doit se faire et qu'il n'y a pas d'autre moyen, attache-toi alors au sérieux et au caractère solennel dans tes paroles.

 

Prends garde à ne pas te laisser aller ne serait-ce d'un cheveu.

 

"Ha ha ha..." : Ceci, délaisse-le !

 

Les fleurs et les émoticônes en aucun cas.

 

Même le discours, fais attention au discours !

 

[Utilise] : "Vous..."

 

[Pas] : "Ô ma soeur..."

 

[Utilise] : "Vous...", des discours lointains, sérieux et solennels.

 

Puis dès lors que tu termines, efface le numéro.

 

Quant au fait que tu enregistres le numéro et que tu mettes un signe, ceci est l'une des voies par lesquelles entre le diable.

 

Et le plus sûr pour toi, c'est que ton cœur soit serein.

 

Et le fait de s'approcher de ce genre de sujets est très dangereux.

 

Et le diable s'efforce [à cela].

 

C'est pour cela que je conseille de faire très attention.

 

Et en cas de besoin impérieux, l'étudiant en science, le cheikh ou le professeur, parle avec la questionneuse ou la femme qui pose la question sur les réseaux sociaux, plus précisément, les réseaux cachés et privés qui ne sont pas publics et apparents, comme WhatsApp et autres, [je leur conseille] d'être très sérieux et solennel, et de s'arrêter à la limite et de ne pas dépasser cela.

 

Et à partir de cela aussi, ce que je dis toujours, n'enregistre jamais le numéro.

 

Il se peut qu'elle te dise : "Ô Cheikh, enregistre mon numéro pour que je te contacte pour des questions, pour être bénéfique aux sœurs croyantes."

 

N'enregistre pas le numéro.

 

Traduit par Morjane Abu Dawud

Publié sur la chaîne Telegram - MorjaneAbuDawud - @morjaneabudawud

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

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Par l’aumône, les péchés s’effacent (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Par l’aumône, les péchés s’effacent (audio)

والصَّدَقَةُ تُطْفِئُ الخطيئة كما يُطْفِئُ الماءُ النَّارَ

 

"Et l’aumône éteint la faute, comme l’eau éteint le feu."

 

C’est là le point à relever, car Ibn Al-Qayyim رحمه الله a dit :

 

"Tout comme elle (l’aumône) éteint la colère du Seigneur, elle éteint aussi les péchés et les fautes, comme l’eau éteint le feu."

 

L’aumône a donc un effet étonnant dans l’extinction et l’annulation des péchés, car les péchés laissent une brûlure dans le cœur, une flamme, une agitation intérieure…

 

Au point que certains ressentent dans leur cœur un embrasement qui les pousse à rechercher le péché et à y courir.

 

Mais lorsqu’Allah سبحانه وتعالى accorde à cette personne la réussite de faire une aumône, alors cette aumône éteint les péchés, d’une manière étonnante.

 

Et ce, en particulier si cette aumône est faite en secret, et placée là où il y a un grand besoin, même si la chose donnée ne concerne qu’un animal de bétail ou une bête quelconque.

 

Et vous connaissez tous l’histoire de la femme mentionnée dans le hadith, la prostituée qui a abreuvé un chien : Allâh lui a pardonné.

 

Le pardon d’Allâh signifie ici : Qu’Allâh a éteint et calmé ce qu’il y avait en elle de désir ardent, d’envie et d’attirance vers la fornication.

 

C’est là le sens du hadith.

 

Le sens du hadith : Allâh lui a pardonné : c’est-à-dire que ce qu’elle portait dans son cœur comme désir de fornication et d’immoralité, cela s’est dissipé, effacé… et cela, juste pour avoir abreuvé un chien !

 

شرح الوابل الصيب | الدرس السابع

Publié par Fawaïd Islamiya/فوائد إسلامي - @Fawaidislamya

D’après Abû Hourayra رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Tandis qu’un chien, sur le point de mourir de soif, tournait autour d’un puits, une prostituée parmi les prostituées des banî Israîl, qui l’avait vu, enleva sa chaussure et lui donna à boire.

Cet acte lui valut d’être pardonnée."

Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3467 et Mouslim dans son sahih n°2245

 

عن أبي هريرة رضي الله عنه، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال

بينما كلب يطيف بركية، قد كاد يقتله العطش، إذ رأته بَغِيٌّ من بغايا بني إسرائيل، فنزعت خُفَّها، فأدْلَتْهُ في الرَّكِيِّ، فَسَقَتْهُ، فَغُفِرَ لها بذلك

رواه البخاري (3467) ومسلم (2245)

Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Parmi les méfaits qui se sont multipliés et qui ne sont pas réprouvés

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Parmi les méfaits qui se sont multipliés et qui ne sont pas réprouvés

Parmi les méfaits ayant émergé dernièrement, qui se sont multipliés et qui ne sont pas réprouvés, mais c'est plutôt celui qui les réprouve est au contraire blâmé, figurent :

 

● Le fait que la femme se montre, que ce soit via sa voix ou sa silhouette sur les réseaux sociaux 

 

● Le fait que la femme s'assoit à l'ombre d'un seul plafond avec les hommes sous prétexte de discussions scientifiques et de rencontres pratiques 

 

La maîtresse des femmes du Paradis, la fille de la plus noble créature, Mohammed صلى الله عليه وسلم, craignait que sa silhouette soit visible alors qu'elle se dirigeait vers sa tombe et ne portait rien d'autre que son linceul, elle avait enjoint à ce qu'une coupole soit placée sur son brancard funéraire afin de couvrir sa silhouette. 

 

La fille du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم, Fâtima - qu'Allâh soit satisfait d'elle - a dit alors qu'elle pleurait :

 

"je trouve mauvais ce qui est fait aux femmes, à savoir qu'on couvre la femme d'un tissu qui dessine sa silhouette".

 

Et ce qu'elle vise ici est que sa silhouette se révèle et non pas sa peau et ce qui se trouve derrière le tissu, car le linceul n'est pas transparent. 

 

Tweet datant du 23 dhoû l-hidja 1446h (correspondant au 19 juin 2025g) 

Traduit par la chaîne Telegram غيث القلوب - @ghaithqolob

Publié par 3ilmchar3i.net

‏من المفاسد

التي خرجت مؤخرًا وتكاثرت وأصبح لا منكر لها .. بل الإنكار على من أنكرها

 ظهور المرأة

بصوتها أو هيئتها في وسائل التواصل

● جلوس المرأة

في ظلال سقفٍ واحدٍ مع الرجال بحجة المناقشات العلمية والاجتماعات العملية

سيدة نساء الجنة بنت أشرف الخلق محمد ﷺ

تخشى أن تظهر هيئتها وهي راحلة إلى قبرها ليس عليها سوى الكفن

فتوصي بقبة توضع فوق نعشها فيستر هيئتها

تقول بنت رسول الله ﷺ فاطمة رضي الله عنها وهي تبكي

قد استقبحت ما يصنع بالنساء إنه يطرح على المرأة الثوب فيصفها

وتقصد هنا

يصف (هيئتها) وليس بشرتها وما خلف الثوب لأن الكفن لا يشف

Cheikha Hayya As-Sabah - الشيخة هيا الصباح

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Le pire du weswes : Se laisser juger par shaytân

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le pire du weswes : Se laisser juger par shaytân

Un fait :

 

Ce qu'il y a de pire dans le weswes, c'est que celui qui le subit a pris shaytân, sans s'en rendre compte, en tant que muftî qui l'informe de la réalité de ses œuvres, d'un point de vue de leur justesse et de leur sincérité pour Allâh.

 

C'est pour cela que certains salafs ont dit :

 

"Si shaytân vient à toi alors que tu es en prière, et te dit "tu fais de l'ostentation", alors prolonge-la." 

 

C’est-à-dire : désobéis à shaytân, n'accorde pas d'importance à son weswes, et prolonge ta prière afin de l'humilier. 

 

Tweet datant du 29 dhoû l-hidja 1446h (correspondant au 25 juin 2025g) 

Traduit par la chaîne Telegram غيث القلوب - @ghaithqolob

Publié par 3ilmchar3i.net

‏(حقيقة)
من أسوأ ما في الوسوسة : أن صاحبها اتخذ الشيطان - من حيث لا يشعر - مفتيًا يخبره بحقيقة أعماله، من حيث صوابها وإخلاصها لله
لذا قال بعض السلف :  إذا أتاك الشيطان وأنت تصلي وقال : " إنك ترائي" فَأَطِلها
يعني : خالِف الشيطان ولاتهتم بوسوسته، وطوِّل صلاتك، إرغامًا له

Cheikh AbdeLlâh El-Anqarî - الشيخ عبدالله بن عبدالعزيز العنقري

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Ce qui t’aidera à patienter... (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ce qui t’aidera à patienter... (audio-vidéo)

Lecteur :

 

‘Alqama, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit :

 

« Il s’agit de l’Homme touché par la calamité.

Il sait qu’elle vient d’Allâh, il l’accepte alors et se soumet ».

 

Réponse :

 

Concernant le sens de la Parole d’Allâh :

 

وَمَن يُؤْمِن بِاللَّهِ يَهْدِ قَلْبَهُ

 

{et quiconque croit en Allâh, [Allâh] guide son cœur} (trad relat)

 

‘Alqama a dit :

 

هوالرجل تصيبه المصيبة فيعلم أنها من عند الله فيرضى ويُسَلِّم

 

« Il s’agit de l’Homme touché par la calamité.

Il sait qu’elle vient d’Allâh, il l’accepte alors et se soumet ».

 

L’adversité le touche - comme la pauvreté, la mort d’un proche, la maladie corporelle, etc - et il sait qu’elle vient d’Allâh.

 

Il sait qu’elle vient d’Allâh et cela se trouve dans la Parole d’Allâh :

 

{Nul malheur n’atteint [l’homme] que par la permission d’Allâh} (trad relat).

 

Alors, il accepte et se soumet, et c’est cela la guidée du cœur : Allâh guide son cœur vers l’acceptation, la patience et la soumission.

 

C’est l’Homme, qui, touché par l’adversité, accepte alors et se soumet.

 

C’est pourquoi - tiré du verset et de son exégèse par ´Alqama, si on demandait : qu’est-ce qui aide à patienter ?

 

Qu’est-ce qui aide le serviteur à patienter ?

 

On répondrait : savoir que la calamité est entre les Mains d’Allâh :

 

{nul malheur n’atteint [l’homme] que par la permission d’Allâh} (trad relat)

 

Savoir que c’est par la permission d’Allâh, savoir qu’Allâh l’a écrite et qu’Allâh éprouve Ses serviteurs dans le bonheur et le malheur :

 

{Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation} (trad relat).

 

Allâh سبحانه وتعالى éprouve par le bien et par le mal : le musulman dans le bien est reconnaissant, lorsqu’Allâh éprouve le musulman par ce qui le réjouit, alors, il est reconnaissant ; et dans le mal, il patiente, si Allâh l’éprouve par ce qui le heurte, il patiente.

 

C’est pourquoi il est parvenu dans le hadîth authentique que le Prophète ‎صلى الله عليه وسلم  a dit :

 

« Que le cas du croyant est étonnant !

Tout ce qui le concerne est un bien : Si un bonheur l’atteint, il se montre reconnaissant et c’est un bien pour lui.

Et si un malheur l’atteint, il se montre patient, et c’est un bien pour lui.

Et cela n’appartient à personne d’autre qu’au croyant ».

 

Donc, le croyant atteint d’un bonheur est reconnaissant et patient dans le malheur.

 

Il est dans le bien en toutes situations.

 

Alors que l’Homme, excepté le croyant, est ingrat dans le bonheur : il reconnaît les bienfaits d’Allâh puis les renie.

 

Et lors du malheur, il est en colère : il se frappe les joues, il déchire ses encolures et fait une invocation digne de l’époque de la djâhiliyya.

 

Quant au croyant, son cas est étonnant d’extrême sérénité et tranquillité dans le bonheur et dans le malheur, car il sait que tout cela vient d’Allâh.

 

Si un bonheur le touche, il est reconnaissant et si un malheur le touche, il patiente.

 

´Aqlama dit ainsi que tel est le croyant : l’adversité l'atteint et il sait qu’elle vient d’Allâh, il accepte alors et se soumet.

 

Traduit et publié par cerclescience.fr

Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Aucun coeur ne se serait affligé...

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Aucun coeur ne se serait affligé...

Si nos cœurs avaient pleinement conscience de la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

"Comme est étonnant le cas du croyant ! Son affaire toute entière est un bien."

(Sahîh Mouslim n°2999)

 

Alors aucun cœur ne se serait affligé ou n'aurait transgressé.

 

Et aucune langue ne se serait emportée ou rebellée.

 

Et chacun de nous serait juste dans l'aisance comme dans la difficulté, et se serait coupé des créatures et rattaché à l'ordre du Créateur.

 

Sur le compte X de Cheikh - @Osaimi0543 - le 27 oct. 2024

Traduit et publié par l'équipe 3ilmchar3i.net

لو وعت قلوبنا قول النَّبيِّ ﷺ

"عجبًا لأمر المؤمن، إنَّ أمره كلَّه خيرٌ"

 لما جزع قلبٌ ولا طغى، ولا تسخَّط لسانٌ ولا بغى، وكان أحدنا عَدْلًا في سرَّائه وضرَّائه، قد حجب نفسه عن الخلائق، وأوقفها على أمر الخالق

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Cheikh Salih Ibn Abdillah Ibn Hamadin Al Oussaymy - الشيخ صالح بن عبدالله بن حمد العصيمي

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Invoquer contre le diable ou chercher refuge auprès d'Allâh contre lui (audio-vidéo)

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Invoquer contre le diable ou chercher refuge auprès d'Allâh contre lui (audio-vidéo)

Troisièmement : Invoquer contre le diable.

 

Jusqu'à aujourd'hui, c'est ce qui est le plus répandu dans la langue des gens.

 

Qu'est-ce qu'ils disent ?

 

"Qu'Allâh bannisse ton diable !"

"Qu'Allâh anéantisse ton diable !"

"Qu'Allâh éloigne ton diable !"

 

N'est-ce pas ?

Quel est le jugement de cela ?

... Oui, Mohamed ?

... C'est détestable à un très fort degré !

 

C'est détestable à un très fort degré !

 

Par rapport au hadith qu'a évoqué le frère là-bas et qui est rapporté par Ahmad et auquel tu fais allusion, toi qui as le stylo rouge.

 

Le hadith dans lequel un homme était derrière le Prophète صلى الله عليه وسلم sur un âne, et l'âne trébucha et tomba, l'homme dit alors : "تعس الشيطان".

 

Que signifie "ta3iss" ?

L'anéantissement, invoquer contre toi al-ta3ass signifie : la destruction.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit alors :

 

"Ne dis pas cela !

Car si tu dis cela, le diable deviendra aussi immense qu'une maison !

Mais cherche plutôt refuge auprès d'Allâh contre lui (en disant Bismillâh), et il deviendra aussi petit qu'une mouche !"

(Sahîh al-targhîb wal-tarhîb n°3128)

 

Donc ce qui est répandu dans la langue des gens lorsqu'ils évoquent le diable est de 3 types : 


● Le 1er type : الإستعاذة - la demande de refuge (auprès d'Allâh)

Et ceci est recommandé à un très fort degré.

 

● Le 2e type : اللعن - la malédiction

Et ceci est autorisé.

 

● Le 3e type : الدعاء عليه - invoquer contre lui

Et ceci est détestable à un très fort degré.

 

Et je ne connais personne qui ait dit que c'était interdit, et si nous avions été précédés par quelqu'un qui l'ait dit alors le hadith prouverait effectivement cela, néanmoins il prouve que c'est fortement détestable.

 

Et regarde la ruse du diable !

 

Comment la plupart des gens aujourd'hui : ce qui est le plus répandu dans leur langue c'est ça !?

 

Ceci provient de la ruse du diable !

 

Ils leur obstruent le chemin de ce qui est plus immense, c'est-à-dire la demande de refuge auprès d'Allâh, ou ce qui est autorisé avec la malédiction.

 

Et tu trouves que ce qu'ils disent le plus, c'est qu'ils invoquent contre le diable avec le type de propos que nous avons évoqués.

 

Et ça, c'est le bénéfice de la science religieuse ! العلم !

 

Si quelqu'un aujourd'hui n'apprenait que cette leçon, il obtiendrait assurément un bien énorme !

 

Parce que le diable que tu côtoies matin et soir, et qui tourne autour de toi : tu le repousseras avec la demande de refuge :

 

أعوذ بالله من الشيطان الرجيم

Je cherche refuge auprès d'Allâh contre le diable lapidé

 

Quant à la malédiction et le fait d'invoquer contre lui, ces deux choses-là ne surviennent pas dans le même contexte que la demande de refuge.

 

Traduit et publié par l'équipe 3ilmchar3i.net

Cheikh Salih Ibn Abdillah Ibn Hamadin Al Oussaymy - الشيخ صالح بن عبدالله بن حمد العصيمي

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La patience de ma tendre soeur (dossier)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La patience de ma tendre soeur (dossier)

Louange à Allâh, en abondance, pour Son décret.

 

C'est à Lui qu’appartient ce qu’Il a repris comme ce qu’Il a donné, et toute chose auprès de Lui est fixée à un terme déterminé et j’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allâh, seul, sans associé, et j’atteste que Mohammed est Son serviteur et Son Messager.

 

Qu’Allâh prie sur lui, sur sa famille et sur l’ensemble de ses compagnons, et qu’Il leur accorde le salut.

 

Ceci étant dit :

 

Allâh a certes promis aux endurants de leur accorder leur récompense sans compter, comme Il – exalté soit-Il – a dit (traduction rapprochée) :

 

﴾Les endurants auront leur pleine récompense sans compter.﴿ [ Az-Zumar : 10 ]

 

Al-Awzāʿī – qu’Allâh lui fasse miséricorde – a expliqué :

 

« Il ne sera pas établi pour eux de pesée ni de mesure ; la récompense leur sera plutôt accordée de manière abondante. »

 

Et je pense — sans pour autant prétendre purifier quiconque auprès d’Allâh — que ma noble et précieuse sœur, Nūrah bint ʿAbd al-Muḥsin al-Badr, née dans la ville d’az-Zulfi, le troisième jour du mois de Shaʿbān de l’année 1379 (1) de l’hégire, fait partie des croyantes patientes, comptant sur la récompense d’Allâh, et espérant ce qu’Il y a auprès de Lui.

 

Or, ce qu’Il y a auprès de Lui ‒ exalté soit-Il ‒ est meilleur et plus durable.


Les épreuves et douleurs de la maladie l’ont atteinte il y a plus de vingt ans.

 

Durant toute cette période, elle fut éprouvée par des tumeurs cancéreuses qui se déplaçaient dans son corps : chaque fois qu’elle traitait une zone avec les traitements chimiques destructeurs et qu’elle en guérissait, la maladie réapparaissait ailleurs, jusqu’à ce qu’à la fin de sa vie, elle atteigne sa tête de manière si étendue que les médecins se trouvèrent sans recours ni traitement possible, si ce n’est la prescription d’antalgiques pour atténuer l’intensité de la douleur et apaiser quelque peu sa souffrance.

 

Tout au long de cette période, elle fut patiente, pleine d’espoir en la récompense, sans jamais s’affliger ni manifester de mécontentement face au décret d’Allâh.

 

Parmi les choses étonnantes la concernant : elle réconfortait ceux-là mêmes qui venaient la consoler, et elle apaisait ceux qui souffraient pour son état et compatissaient à sa condition.

 

Je pense – et Allâh est plus Savant – qu’elle possédait une immense certitude en Allâh, et une profonde confiance en Sa promesse faite à celui qui place en Lui son espoir et son attente.

 

Dans ses derniers jours, alors qu’elle était au comble de la douleur, elle aperçut l’une de ses filles souffrante [de la voir ainsi], et lui dit : « Tout ce qui arrive au croyant est un bien. »

 

Elle réconfortait aussi ceux qui étaient à son chevet, en disant : « Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit (concernant le croyant) : "Même l’épine qui le pique, Allâh expie par elle une part de ses fautes." »

 

L’une de ses filles l’entendit un jour – au plus fort de sa maladie, alors qu’elle allait et venait entre inconscience et éveil – réciter (traduction rapprochée) :

 

﴾N’est-ce pas Lui qui répond à l'homme en détresse quand il L’invoque, et qui enlève le mal, et qui vous fait succéder sur la Terre, génération après génération.﴿ [ An-Naml : 62 ]

 

Puis elle perdit connaissance un moment, avant de reprendre ses esprits et d’achever le verset, en répétant (traduction rapprochée) :

 

﴾Y a-t-il donc une divinité avec Allâh ? C’est rare que vous vous rappeliez !﴿. [ An-Naml : 62 ]

 

Elle multipliait les louanges et les éloges envers Allâh, et L’implorait sans cesse de lui offrir une belle fin et de la faire mourir alors qu’Il est satisfait d’elle.

 

Abū Dāwūd rapporte dans ses Sunan, et Aḥmad dans son Musnad, que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Lorsqu’Allâh a destiné à un serviteur un rang qu’il ne peut atteindre par ses œuvres, Il l’éprouve dans son corps, dans ses biens, ou dans ses enfants, puis Il lui accorde la patience jusqu’à ce qu’Il le fasse parvenir au rang qu’Il lui avait destiné. »

 

Et j’espère d’Allâh, le Très- Généreux, qu’elle occupe auprès de Lui une position élevée dans les Jardins des délices.

 

Elle était dévouée envers ses parents et bienfaisante à leur égard, entretenant avec eux des liens constants.

 

Elle veillait à leur rendre visite régulièrement, même au plus fort de sa maladie, et, lorsqu’elle en était empêchée, elle les appelait, prenait de leurs nouvelles, suivait de près leur état de santé, recommandait à ses frères et sœurs de prendre soin d’eux, et exprimait le souhait sincère d’être proche d’eux.

 

Parmi les marques de bienfaisance qu’elle leur a témoignées : elle avait recommandé, avant sa mort, d’être transportée à Médine pour qu’on y accomplisse la prière funéraire sur elle, ceci afin de ne pas imposer à ses parents le fardeau du voyage après son décès.

 

Elle savait bien qu’ils n’auraient jamais renoncé à sa prière mortuaire, malgré les difficultés que cela leur aurait causées.

 

Et Allâh lui a facilité ce qu’elle avait souhaité, et son transfert s’effectua d’une manière étonnamment aisée.

 

En effet, son décès survint après la prière du ʿAṣr, et la prière funéraire fut accomplie sur elle à la mosquée du Prophète صلى الله عليه وسلم après la prière du Fajr.

 

Elle fut ensuite portée jusqu’à sa tombe — une tombe de bien, de miséricorde, de bienfaisance et d’agrément, avec la permission d’Allâh —, accompagnée par une foule nombreuse parmi les témoins d’Allâh sur Sa terre.

 

Le premier à l’avoir accompagnée fut son père, qui s’approcha de sa tombe porté sur son fauteuil roulant, participa à son inhumation, puis se tourna vers Allâh pour invoquer en sa faveur le pardon, la miséricorde et le raffermissement.

 

À son arrivée à Médine, au milieu de la nuit, nous l’avons conduite au domicile de ses parents, et nous l’y avons laissée un temps, pour qu’ils puissent l’embrasser, lui faire leurs adieux, et la contempler une toute dernière fois, un adieu que nous espérons, par la permission d’Allâh, être suivi d’une rencontre et d’un rassemblement dans les hauteurs du Firdaws (traduction rapprochée) :

 

﴾Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérité de leurs œuvres﴿ [At-Tur : 21 ]

 

J’étais auprès d’elle au moment de son décès.

 

Immédiatement après avoir rendu l’âme, son visage s’éclaircit et s’illumina, affichant un doux sourire et une lueur admirable.

 

En le regardant, on ne pouvait qu’être émerveillé.

 

C’était comme s’il n’avait jamais connu la fatigue, la peine ou l’épreuve.

 

Je pense que cela est un signe de la bonne nouvelle faite aux croyants, lorsque les anges descendent vers eux au moment de la mort (traduction rapprochée) :

 

﴾N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis.﴿ [Fussilat : 30 ]

 

Plus d’un exégète a dit : « Cela se produit au moment de la mort. »

 

Dans le long hadith d’al-Barāʾ ibn ʿĀzib qu’Allâh l’agrée, il est rapporté que les anges disent à l’âme du croyant :

 

« Sors, ô toi l’âme pure, qui étais dans un corps pur.

Sors en étant louée, et reçois la bonne nouvelle de la miséricorde, des parfums (du Paradis), et d’un Seigneur qui n’est pas en colère contre toi. »

 

Parmi les anecdotes : Notre père — qu’Allâh le préserve — avait l’habitude de la taquiner souvent à l’âge adulte, en lui disant : « Récite-nous la sourate al-Fajr ! »

 

Car lorsqu’elle était une petite fille, elle récitait sa fin de cette manière [enfantine] : « wa-dḥalī fī ʿibādī, wa-dḥalī dannatī » [au lieu de : « wa- dkhulī fī ʿibādī, wa-dkhulī jannatī »].

 

J’espère d’Allâh, le Très-Généreux, Seigneur du Trône sublime, Détenteur de l’immense faveur et du don abondant, qu’Il réalise pour elle ce qu’elle a récité de Sa Parole, dans son enfance comme à l’âge adulte, dans l’espoir de la miséricorde de son Seigneur, et dans l’ardent désir d’obtenir Sa grâce.

 

Elle n’a pas pu suivre une scolarité académique durant son enfance ; elle a plutôt étudié dans des écoles traditionnelles coraniques, où elle a appris à lire et à écrire.

 

Dès son plus jeune âge, elle lut et mémorisa une partie du Coran.

 

Elle a d’ailleurs été mon enseignante, puisque c’est avec elle que j’ai appris la lecture et l’écriture ; elle me traçait des points que je devais relier avec mon stylo afin d’apprendre à former les lettres et les mots.

 

Je n’ai cessé depuis d’apprendre à ses côtés, profitant de son expérience et de sa sagesse.

 

Je lui disais souvent : « Tu es ma première maîtresse et ma première enseignante. »

 

Quant à son attention portée à l’instruction et à l’éducation de ses enfants, c’était là une chose vraiment admirable.

 

Il y avait entre elle et moi des concertations ainsi que des échanges de conseils et de rappels.

 

Elle me confiait ses préoccupations et me consultait dans ses affaires les plus personnelles.

 

Nous n’avons jamais cessé de rester en contact, et chaque fois que je me rendais à Riyad pour une affaire ou un besoin, j’allais chez elle ; je ne dormais là-bas que dans sa maison.

 

Je lui disais toujours : « Ta maison est pour moi un pilier, une référence. Je ne peux venir à Riyad sans y passer. »

 

Elle est décédée avant ses parents.

 

Lorsque la nouvelle de sa mort parvint à notre mère — qu’Allâh la préserve —, celle-ci dit : « Ma fille m’a devancée. »

 

Mais elle a remporté — oui, par Allâh ! — leurs invocations, leurs supplications insistantes auprès d’Allâh جل جلاله afin qu’Il lui accorde Son agrément, qu’Il la comble de Son pardon, et qu’Il l’élève aux plus hauts degrés du Paradis.

 

Et l’invocation d’un parent en faveur de son enfant est exaucée.

 

Félicitations à elle, encore et encore, pour l’obtention de ce bien, de cette grâce et de cette générosité divine !

 

J’atteste, quant à moi, qu’elle est morte alors que ses deux parents étaient satisfaits d’elle, l’aimaient profondément et ressentaient une grande compassion à son égard.

 

Et après sa mort, ils n’ont cessé d’invoquer en sa faveur.

 

Notre mère tenait à lui rendre visite lorsque sa maladie s’aggrava, mais ma sœur disait : « Efforcez-vous de l’en dissuader », par compassion envers elle, de peur qu’elle ne la voie dans un état de souffrance extrême et de difficulté intense.

 

En réalité, lorsque sa maladie s’intensifia, elle n’autorisait plus que ses fils, ses filles, son époux et son frère ʿAbd ar-Razzāq à entrer auprès d’elle, à l’exclusion des petits- enfants.

 

L’une de ses filles — par bienfaisance — lui rappelait le [mérite du] pardon envers les gens et l’immense récompense de ceux qui pardonnent auprès d’Allâh.

 

Elle l’écoutait alors, oscillant entre évanouissement et conscience.

 

Puis elle perdit connaissance.

 

À son réveil, elle dit (traduction rapprochée) :

 

﴾Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allâh﴿ [As-Shura : 40 ]

 

Qu’Allâh, par ce pardon, l’élève en honneur et en degré auprès de Lui.

 

Durant les dernières semaines, je lui rendais visite régulièrement, et je ne la voyais préoccupée par rien d’autre que ses enfants, — qu’Allah les réforme, les bénisse et leur accorde la bienfaisance envers leur mère après sa mort, comme Il leur avait accordé de le faire de son vivant, et même davantage —

 

Il arrivait qu’elle me demande de rester seul avec elle, alors que la maladie s’intensifiait, pour me consulter, me demander conseil, et surtout me confier ses recommandations les concernant.

 

Ils occupaient dans son cœur un amour profond, une place immense et une attention toute particulière.

 

Je pense — qu’Allâh augmente leur réussite — qu’ils sont à un haut niveau de bonté et de bienfaisance.

 

Je lui ai dit un jour, alors que la maladie s’était intensifiée et que je voyais la grande attention  que  ses  filles  lui  portaient : « Félicitations à toi ‒ mā shāʾ Allāh ‒ pour ces filles ! »

 

Elle répondit aussitôt : « Et les garçons ?! Louange à Allâh, ils sont tous un bien et une faveur. »

 

Elle persévérait beaucoup, dans les derniers jours de sa vie, à répéter les cinq formules du monothéisme (tawḥīd) mentionnées dans le hadith rapporté par Ibn Mājah dans ses Sunan, d’après al-Agharr Abū Muslim, qui témoigna avoir entendu Abū Hurayrah et Abū Saʿīd — qu’Allâh les agrée — témoigner que le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Lorsque le serviteur dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, et Allâh est le Plus Grand (Lâ ilâha illa Allâh, wa-Allâhu Akbar)”,

Allâh — Puissant et Majestueux— dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et Je suis Allah, le Plus Grand.”

 

Et lorsqu’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh Seul (Lâ ilâha illa Allâhu waḥdah)”,

Allâh dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi seul.”

 

Et s’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, et Il n’a point d’associé (Lâ ilâha illa Allâh, lâ sharîka lah)”,

Il dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et Je n’ai point d’associé.”

 

Et s’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, à Lui la royauté et à Lui les louanges (Lâ ilâha illa Allâh, lahu al-mulku wa lahu al-ḥamd)”,

Il dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, à Moi la royauté et à Moi les louanges.”

 

Enfin, s’il dit : “Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allâh, et il n’y a de force ni de puissance qu’en Lui (Lâ ilâha illa Allâh, wa lâ ḥawla wa lâ quwwata illâ bi-Llâh)”,

l dit : “Mon serviteur a dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et il n’y a de force ni de puissance qu’en Moi.” »


Abū Isḥāq rapporte ensuite qu’al-Agharr dit une chose qu’il ne comprit pas.

 

Il demanda donc à Abū Jaʿfar [qui était également présent lorsqu’al-Agharr rapporta ce hadith] : « Qu’a-t-il dit ? » Et il lui répondit : « Celui à qui ces paroles sont accordées au moment de sa mort, le Feu ne le touchera pas. »

 

Ce hadith a également été rapporté par at-Tirmidhī dans le chapitre : Ce que dit le serviteur lorsqu’il est malade, avec la formulation suivante : « Il disait : Quiconque les prononce pendant sa maladie, puis meurt, le Feu ne le touchera pas. »

 

Et an-Nassāʾī l’a rapporté avec l’ajout suivant : « Il les comptait au nombre de cinq avec ses doigts. »

 

Et dans une autre version, il est dit : « Allâh atteste de la véracité du serviteur au sujet de cinq paroles qu’il prononce. »

 

Puis il les mentionna toutes.

 

Al-Mubārakfūrī ‒ qu’Allah lui fasse miséricorde ‒ a dit dans Al-Mirʿāt :

 

« Dans ce hadith, il y a une preuve que si le serviteur prononce les paroles qui y sont mentionnées durant sa maladie, et qu’il meurt de cette maladie sur ces paroles — c’est-à-dire qu’elles furent ses derniers mots prononcés, en pleine conscience et de manière volontaire —, alors le Feu ne le touchera pas, ses péchés antérieurs ne lui nuiront pas, et ces paroles expieront toutes ses fautes. »

 

Je lui avais envoyé, quelque temps auparavant, un de mes articles intitulé : « Cinq paroles : celui à qui elles sont accordées au moment de sa mort, le Feu ne le touchera pas. »

 

Elle porta alors une grande attention à ces paroles, et les répéta abondamment durant ses derniers jours.

 

Ce furent précisément ces paroles qui scellèrent sa vie.

 

Les dernières paroles que l’on entendit d’elle furent : « Ô mon Seigneur… ! (Yā Rabbī)» Mais ce qu’elle demanda ne fut pas entendu.

 

J’espère qu’il s’agit là d’un bien immense réservé pour elle auprès du Très Généreux, le Donateur, le Bienfaiteur, Celui qui comble de Ses bienfaits.

 

Ô Allâh !

 

Pardonne-lui, élève son degré, élargis sa tombe et éclaire-la.

 

Prends soin de sa famille après elle.

 

Inscris-la auprès de Toi parmi les bienfaisants.

 

Place son livre dans le registre des vertueux [ʿIlliyyīn].

 

Ne nous prive pas de sa récompense, ne nous éprouve pas après elle.

 

Et rassemble-nous avec elle, ainsi qu’avec nos parents, dans le plus haut degré du Firdaws.

 

Elle avait demandé à ses enfants dévoués — garçons et filles — d’écrire quelque lignes retraçant sa vie, son parcours, sa maladie, ses épreuves, sa patience, et ce qu’ils avaient pu observer d’étonnant dans ses états et son comportement.

 

Ils ont écrit ce qui suit : « Louange à Allâh qui a fait de la mort et de la vie une épreuve, comme Il l’a dit dans Son Livre parfaitement clair :


﴾afin de vous éprouver et de savoir qui de vous est le meilleur en œuvre﴿ [Al-Mulk : 2 ]

 

Louange à Allâh, qui accorde à Ses serviteurs le raffermissement et la patience, qui a fait des épreuves une porte vers la récompense et le pardon, et du malheur un moyen d’élévation en degrés, comme l’a dit le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم :

 

« L’ampleur de la récompense est à la mesure de celle de l’épreuve.

Et lorsqu’Allâh aime un peuple, Il l’éprouve : celui qui s’en montre satisfait obtiendra l’agrément, et celui qui s’en irrite subira la colère. »

 

Que les prières soient sur le Prophète élu, lui qui vécut orphelin, enterra ses propres filles, vit périr ses proches bien- aimés, et endura tant d’épreuves...

 

Il patienta pour Allâh sans jamais fléchir !

 

Et que les prières soient également sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Cela étant dit :

 

C’est donc avec des cœurs croyants, satisfaits du décret d’Allâh et de Sa prédestinée, que nous avons fait nos adieux à notre chère défunte et noble mère, Nūrah bint ʿAbd al- Muḥsin al-Badr, qui s’en est allée rejoindre la proximité d’Allâh l’Immense, après une existence pleine de patience, d’agrément et d’un cœur croyant au décret d’Allâh et en Son destin.

 

Elle laisse dans le cœur de ses proches un vide impossible à combler, et une blessure qui ne se refermera jamais…

 

Et comment les larmes ne couleraient-elles pas pour celle qui fut si bienfaisante en tant que mère, si dévouée en tant que fille, si tendre en tant que sœur, celle qui a laissé dans chaque cœur une empreinte dont le souvenir ne s’éteindra jamais ?

 

Notre consolation est qu’elle a laissé derrière elle une vie empreinte de noblesse, et qu’elle est partie vers Celui qui est plus miséricordieux envers elle que nous-mêmes, vers le Reconnaissant, qui récompense Ses serviteurs vertueux, vers Celui qui a dit dans Son Livre :

 

﴾vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien.﴿ [Al-Kahf:30 ]

 

Nous écrivons ces mots avec une bonne opinion d’Allâh جل جلاله, sans pour autant prétendre la purifier auprès de Lui.

 

Nous traçons ces lignes par loyauté, non par faiblesse ; pour préserver son souvenir, non par tristesse ; afin qu’elles soient un témoignage utile et béni en sa faveur, une évocation de sa noble vie et dans l’espoir qu’elles pèsent en sa faveur dans la balance de ses bonnes actions.

 

Qu’il plaise au Miséricordieux de l’envelopper de Sa miséricorde, de faire que ce qu’elle a enduré soit une cause d’élévation en degrés auprès de Lui, et de nous réunir avec elle dans la demeure de Sa miséricorde.

 

Nous l’avons connue patiente et pleine de gratitude.

 

Elle fut éprouvée au début de l’année 1425 de l’hégire (2), et Allâh, dans Sa miséricorde, fit descendre sur elle la patience, le raffermissement et la véritable confiance en Lui (tawakkul).

 

Cela se manifestait clairement dans ses paroles.

 

Sa maladie était à son quatrième stade, le plus critique, et les médecins estimaient qu’il ne lui restait pas plus de six mois à vivre.

 

Malgré cela qu’Allâh lui fasse miséricorde, elle s’employait à recourir à toute cause licite : traitements médicaux de diverses sortes, ruqyas légiférées, aumônes discrètes, et invocations insistantes...

 

Sa certitude quant à la guérison ne faiblissait jamais, et sa bonne opinion d’Allâh ne cessait de l’accompagner !

 

À chaque nouveau rendez-vous médical, elle répétait avec assurance et patience : « Allâh rend les causes bénéfiques, mais nous ne plaçons notre confiance qu’en Lui, le Très- Généreux. »

 

Elle compléta le jeûne du mois de Ramadan, et s’efforça de rattraper les jours qu’elle avait manqués tout en suivant son traitement.

 

Elle les fit suivre du jeûne des six jours de Shawwāl, malgré nos tentatives de l’en dissuader, en raison de son extrême fatigue causée par la maladie.

 

Mais elle refusait toute discussion à ce sujet et mettait immédiatement fin à la conversation.

 

Elle fut admise à l’hôpital le 17 Shawwāl (3), jusqu’à ce que son âme s’élève vers son Seigneur, le samedi 4 Dhū al-Ḥijjah (4).

 

Qu’Allâh lui pardonne et lui fasse miséricorde, qu’Il élève sa mention, fasse de ses épreuves une purification et une élévation en degrés, et qu’Il lui accorde le plus haut degré du Firdaws, sans compte à rendre ni châtiment préalable.

 

Au cours des trois derniers mois de sa vie, la maladie s’aggrava et l’éprouva durement…

 

Pourtant, elle demeura un modèle de patience et de fermeté : elle n’exprima aucune plainte, et ne laissa échapper aucun gémissement…

 

Nous lisions l’intensité de sa souffrance sur les traits de son visage, lorsqu’elle tournait la tête à droite et à gauche, et levait les yeux vers le ciel, comme pour s’entretenir avec son Seigneur et Lui exposer sa plainte…

 

Jamais elle ne nous demandait quoi que ce soit ; son cœur était entièrement attaché à Allâh.

 

Même le médecin nous recommandait d’interpréter les expressions de son visage afin de comprendre si elle avait besoin de calmants, car, même dans la douleur, elle ne disait rien !

 

Et lorsque la douleur s’intensifiait, son cœur de mère se réveillait et elle oubliait sa propre personne pour alléger notre tristesse.

 

Parfois, elle nous rappelait les paroles du Prophète صلى الله عليه وسلم adressées à Abū Bakr dans la grotte :

 

﴾“Ne t’afflige pas, car Allâh est avec nous.”﴿ [At Tawba :40 ]

 

D’autres  fois,  elle  répétait  le  hadith : « Étonnante est l’affaire du croyant… », et réconfortait son âme ainsi que ceux qui l’entouraient par le Coran.

 

Et lorsque l’épreuve pesante descendait sur elle, elle levait son index et répétait, avec une méditation qui touchait les cœurs et les ravivait :

 

﴾N’est-ce pas Lui qui répond à l'homme en détresse quand il L’invoque﴿. [ An-Naml : 62 ]

 

Quand on lui demandait comment elle allait, elle répondait : « Tout ce qui arrive au croyant est un bien ! « Même l’épine qui le pique, Allâh expie par elle une part de ses fautes. » Alors que dire de mon état, avec cette maladie et cette douleur ?! »

 

Il arrive que l’épreuve, lorsqu’elle s’intensifie, détourne le serviteur du rappel d’Allâh, et de l’engagement qu’Il a pris : lui accorder le soulagement et d’exaucer ses invocations, tant le diable exerce une forte pression sur lui en ces instants.

 

C’est pourquoi je lui rappelais souvent : « Combien d’angoisses as- tu traversées, dont Allâh t’a délivrée par Sa miséricorde et Sa grâce ? »

 

Et alors elle se mettait à les énumérer avec moi, le cœur apaisé et serein.

 

Une fois, alors qu’elle était en soins intensifs, nous lui avons rappelé ce qu’elle nous avait enseigné sur la confiance en Allâh.

 

Elle répondit, d’une voix affaiblie mais avec un cœur apaisé :

 

﴾ Et quiconque place sa confiance en Allâh, Il [Allâh] lui suffit. ﴿ [ At Talaq : 3 ]

 

Les médecins furent souvent impressionnés par sa patience, car elle ne se plaignait que de fatigue et de manque de sommeil. Ils lui disaient : « Mā shāʾ Allâh, tu es patiente, Nūrah ! »

 

Même avec les infirmières de l’hôpital, lorsque certaines étaient un peu brusques dans leurs gestes, elle leur disait avec douceur : « Doucement, je suis fatiguée et malade… »

 

Tous furent touchés par son comportement et sa résilience, voyant qu’elle ne s’agaçait pas, et répétait sans cesse : « J’ai l’impression de leur causer trop de travail, ma fille ! »

 

Je lui répondais alors : « C’est leur travail et leur devoir. »

 

L’une d’elles demanda un jour : « Depuis combien de temps est-elle malade ? »

 

Je ne répondis rien et, tandis que ma mère gardait les yeux fermés, elle leva deux doigts !

 

L’infirmière demanda alors : « Deux ans ? » Ma mère répondit « Non… vingt. »

 

Nous l’avons connue comme une ombre bienveillante dans l’épreuve, et nous avons souvent été émerveillés par sa tendresse au cœur même de la douleur !

 

Même alitée, elle nous regardait avec l’œil d’une mère et un cœur chaleureux ; elle caressait nos têtes, serrait dans ses bras celui qui avait besoin de réconfort, diffusait en nous la sérénité et raffermissait notre force…

 

Et lors d’une nuit de patience, elle vit l’un d’entre nous retenir ses larmes en lui faisant ses adieux, et elle ne put fermer l’œil jusqu’à l’aube, puis elle dit : « Annoncez à untel que je vais bien et que je suis en forme. »

 

Et lorsque, une autre fois, une de ses filles entra auprès d’elle, retenant difficilement ses larmes sous l’effet de la peur et de l’inquiétude, elle lui dit, de sa voix éraillée, après avoir retiré son masque à oxygène : « Ô ma tendre fille, tout ce qui arrive au croyant est un bien ! »

 

Elle avait interdit les visites de ses petits- enfants et de ses proches, malgré son profond désir de les voir et ses questions répétées à leur sujet.

 

Elle justifiait cela en disant : « Je ne veux pas que leurs cœurs se serrent à cause de moi, et je n’aime pas qu’ils me voient dans cette faiblesse. »

 

Nous l’avons connue profondément attachée à Allâh et à Sa Parole !

 

La maladie l’avait clouée au lit, mais jamais elle ne faiblissait dans le rappel d’Allâh جل جلاله.

 

Son occupation constante était de dire : « Subḥâna- Llâh (Gloire à Allâh) » (tasbīḥ) et « Al-ḥamdu li- Llâh (Louange à Allâh) » (taḥmīd), et elle répétait avec certitude : « Al-ḥamdu li-Llâh, ḥamda adh-dhâkirīn ash-shâkirīn (Louange à Allâh, telle que la Lui adressent ceux qui L’évoquent et Le remercient). »

 

À mesure que la maladie s’aggravait à la fin de sa vie, ses paroles se faisaient rares ; elle n’était alors plus que dans l’invocation ou le rappel d’Allâh.

 

Elle nous demandait de lui réciter les versets parlant de la sérénité, de lui rappeler les invocations à dire lors des épreuves, et de lui faire répéter les formules de proclamation de l’unicité (Lâ ilâha illa-Llâh).

 

Une fois, alors que l’une de ses filles lui récitait le Coran, elle reprit conscience, retira son masque à oxygène, et demanda à réciter les versets avec elle.

 

Une autre nuit, elle demanda l’heure, et nous l’informâmes que nous étions dans le dernier tiers de la nuit, un moment dédié à l’invocation et à la demande de pardon.

 

Elle s’enquit alors de la direction de la qiblah, orienta son regard vers elle, puis ferma les yeux…

 

Allâh est bien plus miséricordieux envers elle que nous-mêmes, et plus Savant de ce que contenait son cœur.

 

C’est Lui le Proche, l’Audient, Celui qui exauce [les prières].

 

Après avoir repris connaissance alors qu’elle était en soins intensifs, elle demanda avec empressement : « Quelle heure est-il ? Comment puis-je savoir les heures des prières ? » car il n’y avait ni lumière ni horloge dans la pièce.

 

Nous l’avons connue avec un cœur pur et une conduite empreinte de douceur.

 

Elle s’empressait vers le bien, partageait avec les pauvres la subsistance de son propre foyer, assistait aux cercles de rappel malgré la fatigue, et s’efforçait d’entretenir des liens sincères avec les gens du Coran.

 

Elle veillait à maintenir les liens familiaux, et laissa d’ailleurs une empreinte bénie en initiant un rassemblement familial régulier.

 

Elle honorait également les personnes âgées parmi ses proches, ainsi que les proches de ses enfants.

 

Un jour, lors d’un rassemblement familial, et tandis que l’on servait le café, elle préféra en faire profiter un malade.

 

Elle tendit alors le café à son fils et lui demanda d’aller rendre visite à son oncle — qu’Allâh lui pardonne — à l’hôpital, et de boire le café avec lui.

 

Elle lui dit : « Prends le café avec lui, et ne reste pas assis ici avec moi ! »

 

Trois jours avant son décès, elle fut atteinte d’une forte fièvre qui l’épuisa au point de ne plus pouvoir parler ni bouger.

 

Nous lui appliquions des compresses fraîches et tentions d’apaiser sa douleur quand elle releva soudain la tête avec difficulté, et dit d’une voix affaiblie :

 

﴾Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allâh﴿ [As-Shura : 40 ]

 

Puis elle reposa sa tête…. et ferma les yeux….

 

Nous implorons Allâh qu’Il élève son rang, qu’Il lui accorde une haute station, et qu’Il la récompense de la meilleure des rétributions qu’Il accorde à Ses serviteurs patients, en quête de Sa récompense, et qu’Il la fasse demeurer dans le plus haut degré du Firdaws, au Paradis, sans jugement ni châtiment préalable.

 

Si ce n’était la certitude d’une seconde rencontre, nos cœurs se seraient brisés de douleur, toutefois nous plaçons notre espoir dans le Bienfaiteur, le Très Miséricordieux, afin qu’Il fasse pleuvoir sur sa tombe Son pardon et Sa miséricorde, et qu’Il nous réunisse avec elle dans la demeure de Sa clémence.

 

Et c’est Lui, le Donateur, le Tout- Miséricordieux.

 

Fin de la lettre.

 

Louange à Allâh, Seigneur des mondes, et que les prières et les salutations d’Allâh soient sur Son serviteur et Messager, notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

 

(1) Le 3 Chaʿbān 1379 de l’hégire correspond au 1er février 1960.

(2) Correspond à l’année 2004

(3) Correspond au mardi 1 avril 2025

(4) Correspond au samedi 31 mai 2025

 

Publié par la chaîne Telegram قناة كونـي سلفيّة على الجادة - @kounisalafiya

Original en Arabe : أخيتي الصابرة

Cheikh 'Abder Razzâq Ibn Abdelmohsin Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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