Les différentes magies tournant autour du mariage (audio-vidéo)
Lecteur :
L’auteur, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit «et la tiwala est une chose qu’ils fabriquent et ils prétendent que la femme sera aimée de son mari et le mari par son épouse».
Réponse :
En effet, la tiwala est de la magie.
Elle est appelée : «la magie du penchant (‘atf)».
Il s’agit d’un charme fait afin que l’homme aime la femme, ou que la femme aime l’homme et même, ténèbres sur ténèbres, et le refuge est auprès d’Allâh, un homme qui va aimer autre homme.
Et je l’ai déjà vu de mes propres yeux : un jeune homme ensorcelé jusqu’à aimer un certain homme et aller à lui, tout en détestant cela.
C’est ce qu’on appelle «la magie du penchant (‘atf)».
Il est l’opposé de «la magie de séparation (tafrîq)» qui est un charme opéré afin de séparer entre les époux.
Une séparation qui est soit concrète soit abstraite : la concrète étant que la femme ou l’homme va carrément détester son conjoint et s’en séparer ; l’abstraite étant que l’époux ne peut pas avoir de relation conjugales avec son épouse et on l’appelle «la magie du nouage (rabt)».
Nous avons donc :
«la magie du penchant (‘atf)»,
«la magie de séparation (tafrîq)»,
«la magie du nouage (rabt)»
et elles sont toutes en corrélation avec les époux.
La tiwala est «la magie du penchant (‘atf)» : c’est une chose fabriquée qui sera mangée ou bue.
Et il s’agit là du plus insidieux type de ces magies puisqu’il est difficile de s’en défaire.
Il est mis dans la nourriture ou boisson de l’époux ou de l’épouse mais il peut aussi être écrit sur des amulettes ou autres, prétendant que la femme sera aimée de son époux et l’époux aimé de son épouse.
Et cette explication vient d’Ibn Mas’oud, qu’Allâh l’agréé, selon une chaîne de transmission authentique comme on peut le trouver chez Ibn Hibbân.
Il a dit qu’il s’agissait d’une chose fabriquée par les femmes afin d’être aimées de leur époux.
Et toute magie est mécréance (traduction rapprochée) :
{mais ceux-ci n’enseignaient rien à personne, qu’ils n’aient dit d’abord : «Nous ne sommes rien qu’une tentation : ne sois pas mécréant»}
Ainsi, la tiwala est de la mécréance majeure, car elle doit obligatoirement comporter - et le refuge st auprès d’Allâh - une certaine entraide avec les djinns et les démons, et ce sans distinction.
Ainsi, ô frères, les incantations et les amulettes sont toutes interdites mais il y a une distinction à y apporter dans leurs formes : elles peuvent être de la mécréance majeure, de la mécréance mineure ou interdite.
Les incantations aussi sont à distinguer comme nous l’avons vu précédemment.
Quant à la tiwala, aucune distinction n’est à y faire : elle est polythéisme majeure sous quelque forme que ce soit, une mécréance qui fait sortir de l’Islâm.
✅ Traduit et publié par cerclesciences.fr
Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي