Si tu veux te préserver de la jalousie et de la sorcellerie... (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Si tu veux te préserver de la jalousie et de la sorcellerie... (audio-vidéo)

Médite sur nos agissements personnels, à quel point nous négligeons un bien immense, et ce, sans aucun motif, car cela ne te coutera rien.

 

Il te suffit d'en chercher l'existence.

 

Puis, lorsque tu en as pris connaissance, sois-en sûr.

 

Et une fois que tu en as la certitude, sois-y fermement attaché, et considère-le plus important que la respiration, de sorte que tu ne puisses plus t'en passer.

 

À l'image des invocations du matin et du soir par exemple.

 

En effet, elles contiennent, comme nous l'indiquait le Prophète صلى الله عليه وسلم, une préservation contre la jalousie, la sorcellerie, les épreuves subites qui touchent les gens, ainsi que tout ce qu'ils répugnent.

 

Celui qui les prononce le matin et le soir sera certes préservé et ne sera pas touché par une épreuve.

 

 

بِاسْمِ اللَّهِ

الَّذِي لَا يَضُرُّ مَعَ اسْمِهِ شَيْءٌ فِي الْأَرْضِ وَلَا فِي السَّمَاءِ

وَهُوَ السَّمِيعُ الْعَلِيمُ

 

"Au Nom d’Allâh,

Celui qui, lorsque Son Nom est évoqué,

rien ne peut plus nuire, que ce soit sur Terre ou dans le Ciel.

Il est vraiment Celui qui entend tout, l’Omniscient !"

 

 

Celui qui le dit trois fois le matin et trois fois le soir, c’est-à-dire après la prière du Soubẖ jusqu’au lever du soleil, et après la prière du ‘As̱r jusqu’au coucher du soleil, le matin et le soir, accompagnés des autres invocations du matin et du soir, celui qui le dit à trois reprises, aucune épreuve subite ne le touchera.

 

S'il le dit le matin [aucune épreuve subite ne le touchera] jusqu'au soir et s'il le dit le soir [aucune épreuve subite ne le touchera] jusqu'au matin.

 

Abâne Ibn 'Othmân Ibn 'Affâne rapporte ce hadith de son père 'Othmân رضي الله عنه qui le transmet du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم.

 

Or, Abâne souffrait d'une hémiplégie, d'une paralysie partielle.

 

Il était donc paralysé.

 

Lorsqu'il prit place dans une assise de science et cita ce hadith, rapportant de son père qui le tenait du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم, l'un des hommes qui étaient conviés le regardait d'un air contrarié, un regard interrogatif et stupéfait ;  [il semblait dire :]

 

"Si la situation est telle que tu le prétends, tu es donc dans un de ces deux cas de figure"

 

Puisqu'il souffrait d'une hémiplégie.

 

Il y a donc deux cas de figure :

 

Soit, il rapporte un hadith et enjoint à ce qu'il dit et ne met pas en pratique ; et cela suffit comme abomination auprès d'Allâh تبارك وتعالى.

 

C'est-à-dire qu'il dise ce qu'il n'applique pas, qu'il indique un bien aux gens et ne l'accomplit pas, ou qu'il les avertisse d'un mal et s'engouffre dedans.

 

Ceci est donc le premier cas de figure.

 

Le second : qu'il ait menti sur 'Othmân et qu'il ait inventé tout cela de son propre gré, de sa propre narration.

 

Dès lors, lorsqu'il regarda vers cet homme ayant l'air interrogatif et stupéfait, il comprit qu'il avait à l'esprit en observant son attitude.

 

Puis, il dit :

 

"Je jure par Allâh ! Je n'ai pas menti sur 'Othmân, et 'Othmân n'a point menti sur le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم.

Cependant, le jour où j'ai été atteint de cette hémiplégie, cette paralysie partielle, je fus pris de colère et je n'ai pas dit cette invocation.

Je fus donc touché par ce qui m'a atteint."

 

C'est ainsi que la personne cause du tort à elle-même lorsqu'elle n'apprend pas sa religion.

 

 Traduit et publié par la chaîne Telegram - Ceci est notre croyance - @ceci_est_notre_croyance

Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân - الشيخ محمد سعيد رسلان

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