Le relâchement après Ramadân prouve-t-il l'inacceptation des œuvres ?

Question :

Le relâchement dans l'accomplissement des bonnes œuvres, après Ramadân, est-il un signe d'une inacceptation ?

Car je ressens un relâchement et je crains qu'Allâh n'ait pas accepté de moi

Réponse :

Non, ce n'est pas un signe prouvant qu'Allâh n'a pas accepté de toi.

Il s'agit plutôt d'un signe prouvant une faible motivation et une absence de volonté.

C'est pour cela qu'il convient à la personne de s'efforcer à patienter et à accomplir les bonnes œuvres, car Ramadân est, en réalité, une école : durant trente ou vingt-neuf jours, tu observes différentes adorations.

Il est donc nécessaire que cela influe sur ton cœur et sur ton parcours.

Saisis donc cette occasion.

Mais que l'on dise que celui qui revient aux désobéissances après Ramadân est une preuve d'inacceptation, nous ne pouvons dire cela.

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هل الفتور في عمل الصالحات بعد رمضان دليل على عدم القبول، أنا أحس بفتور وأخشى ألا يكون الله قد تقبل مني؟

الجواب : لا، ليس دليلاً على أن الله لم يقبل منك، لكنه دليل على ضعف الهمة وعدم الرغبة، ولذلك ينبغي للإنسان أن يصبر نفسه وأن يحملها على العمل الصالح؛ لأن رمضان مدرسة في الواقع، ثلاثون يوماً، أو تسعة وعشرون يوماً، تمضي وأنت متلبس بالعبادات المتنوعة، لا بد أن يؤثر على قلبك وعلى مسيرك، فاغتنم هذه الفرصة. أما أن نقول: إن من عاد إلى المعاصي بعد رمضان، فإنه علامة على عدم القبول، فلا نستطيع أن نقول هكذا.

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين