L’importance d’utiliser des termes propres à l’arabe lorsque l’on parle arabe
Ce problème [de s'exprimer en arabe en utilisant des termes qui ne sont pas arabes] est touché d' une grande ignorance.
Au point que l'on a vu [des gens] qui ont appris à leurs enfants une langue étrangère [à l'arabe].
Au lieu de dire : « as-Salâmou 'aleiKoûm wa Rahmatullâhi wa Barakâtouhou » qu'est ce qu'ils disent ? - « Bye, Bye ! » -
Et c'est à Allâh que l'on demande la paix !
Et c'est à Allâh que l'on demande la paix !
- Et quel est le sens de cela « Bye, Bye » ? C'est : « Abawî, Abawî » ce qui veut dire au revoir.
La chose est telle aussi pour ce qui est du téléphone.
La plupart des gens, lorsqu'ils répondent au téléphone, qu'est ce qu'ils disent ? - « Allo, Allo ! » -
Et nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah ! - Mais où est la salutation [as-Sallam] qui est lié à la Sounnah ?
Si tu prends le téléphone, tu dis : « as-Salâmu 'aleiKoûm », cela est bien meilleur que de dire « Allo, Allo ! ».
Si tu prends le téléphone, tu dis : « as-Salâmu 'aleiKoûm », cela est bien meilleur que de dire « Allo, Allo ! ».
Ce mot là a été arabisé et je pense qu'il vient du mot : « Ahlân » [Bonjour, ou bienvenue].
Quel est le meilleur des deux ? « as-Salâmu 'aleiKoûm » bien sûr !
Bien au contraire, certaines personnes, lorsqu'elles répondent au téléphone disent : « as-Salâmou 'aleiKoûm ».
Elles passent le « Sallam » même si ce sont elles qui reçoivent l'appel.
Est-ce celui qui appelle ou celui qui répond à l'appel qui doit donner le « Sallam » ?
C'est celui qui appelle qui le doit.
Qui est celui qui appelle ?
C'est celui qui appelle qui le doit.
Qui est celui qui appelle ?
C'est celui qui appelle lui-même.
Et c'est donc lui qui doit donner le « Sallam ».
Pourquoi ne m'avez-vous pas blâmé lorsque j'ai utilisé le mot « Téléphone » [au lieu de « al-Hâtif » en arabe] ?
Car à ce qu'il paraît, c'est un mot qui a été arabisé ?
Car à ce qu'il paraît, c'est un mot qui a été arabisé ?
Les mots arabisés existent aussi dans le « Qor'ân al-Karîm ».
Si tu emploies le mot « al-Hâtif » [qui veut dire téléphone en arabe] auprès des gens, ils ne comprendront pas.
Et ils comprendront ce mot comme étant « la pluie », dans le sens de la pluie qui tombe ou qu'il pleut.
Ceci dit, il n'est que meilleur de dire « al-Hâtif » que « téléphone » en arabe.
Cependant, si les gens utilisent ce mot en arabe lorsqu'ils parlent, je n'y vois pas de mal.
Car ce n'est qu'un seul mot qui a été arabisé [dans ce cas].
Ce n'est pas des phrases composées [qui ont été faites].
Cependant, si les gens utilisent ce mot en arabe lorsqu'ils parlent, je n'y vois pas de mal.
Car ce n'est qu'un seul mot qui a été arabisé [dans ce cas].
Ce n'est pas des phrases composées [qui ont été faites].
Mais ce que l'on craint plutôt, c'est de parler avec des mots composés et des phrases complètes [dans ce cas].
Mais si ce n'est qu'un mot arabisé ou que les gens ont arabisé, il n'y a pas de mal.
Certes dans le « Qor'ân », il y a des mots arabisés et le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a parlé certaines fois en employant des mots qui n'étaient pas arabes.
Comme lorsqu'il a dit à Umm Khâlid qui revenait d'Abyssinie et portait une nouvelle robe ; il lui a dit : « Sana, Sana » qui voulait dire : « Hassana, hassana ».
Elle était venue d'Abyssinie en ayant apprit des mots de chez eux, et le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) lui a parlé avec des mots qu'elle comprenait.
Rapporté par al-Bukhârî - n°5823
Rapporté par al-Bukhârî - n°5823
Kitâb « Charh Ussûl fît-Tafsîr » de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.98-99
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين