Le jilbab de la femme musulmane (dossier)
Les conditions du Jilbab :
- Couvrir l'ensemble du corps excepté le visage et les mains
- Ne pas être une parure (zina) en soi
- Être épais et non transparent
- Être bien large et pas moulant
- Ne pas être parfumé
- Ne pas ressembler aux vêtements des hommes
- Ne pas ressembler aux vêtements des non musulmanes
- Ne pas être un vêtement de convenance
- Ne pas être une parure (zina) en soi
- Être épais et non transparent
- Être bien large et pas moulant
- Ne pas être parfumé
- Ne pas ressembler aux vêtements des hommes
- Ne pas ressembler aux vêtements des non musulmanes
- Ne pas être un vêtement de convenance
Le voile est une obligation Divine, conformément à la parole d'Allâh (traductions rapprochées) :
"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allâh, Ô croyants, afin que vous récoltiez le succès." (Sourate An-nour Verset 31)
"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allâh est Pardonneur et Miséricordieux."(Sourate Al Ahzab Verset 59)
Qu'il couvre l'ensemble du corps excepté le visage et les mains
Il y a plusieurs hadiths qui prouvent que la femme peut montrer son visage et ses mains.
Jabir bin 'Abdullah رضي الله عنه rapporte:
«J'ai assisté à la prière de la fête (al 'aïd) avec le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم, il fit la prière avant le prône sans appel à la prière majeur (adhan), ni mineur (iqama).
Ensuite, il صلى الله عليه وسلم se leva, s'appuya sur Bilal, et ordonna aux gens la crainte d'Allâh, les exhorta à son obéissance, les sermonna et leur fit le rappel.
Ensuite, il se rendit auprès des femmes, les prôna et leur fit le rappel. Il صلى الله عليه وسلم leur dit: "faîtes l'aumône car la plupart d'entre vous seront en Enfer."
Une femme aux joues foncées se leva dans l'assemblée et elle dit: "Pour quelle raison ? Ô Messager d'Allâh !"
Il صلى الله عليه وسلم dit : "car vous vous plaignez beaucoup et méconnaissez les bienfaits que vous recevez."
Il dit: "elles se mirent à faire l'aumône de leurs bijoux et jetèrent leurs anneaux et leurs bagues dans le vêtement de Bilal."»
Ce hadith est une preuve claire (que la femme peut montrer son visage et ses mains), et c'est pour cette raison que nous l'avons cité car dans le cas contraire, le narrateur n'aurait pas pu décrire cette femme, en disant qu'elle avait les joues foncées.
(Rapporté par Moslim)
(Rapporté par Moslim)
Ibn 'Abbas رضي الله عنه rapporte d'Al Fadl bin 'Abbas:
«Une femme de Khath'am questionna le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم lors du pélerinage d'adieu (le jour du sacrifice), al fadl bin 'Abbas était derrière le Messager d'Allâh, al Fadl était un homme radieux...Le Prophète s'arrêta pour répondre aux gens.»
Al fadl bin 'Abbas se tourna vers elle, c'était une belle femme. Selon une autre variante: "une femme radieuse."
Et selon une autre variante: "Al Fadl se mit à la regarder, elle lui plût [et elle le regardait aussi], le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم le prit par le menton et tourna son visage de l'autre côté."
(Rapporté par Bokhari & Moslim)
(Rapporté par Bokhari & Moslim)
Et selon une autre variante: "Je la regardais" Le Prophète صلى الله عليه وسلم m'a vu et a détourné mon visage du sien, ensuite je l'ai regardé (une deuxième fois) et il صلى الله عليه وسلم détourna mon visage du sien; il صلى الله عليه وسلم fit cela trois fois et moi je n'ai pas arrêté.
(Les narrateurs de ce hadiths sont sur, mais si Al Hakam bin 'Otayba ne l'a pas entendu d'Ibn 'Abbas alors il est discontinue (monqati').
Cette histoire est aussi rapportée par 'Ali bin Abi Talib رضي الله عنه, qui dit:
«Que le Messager d'Allâh fut questionné après avoir lapidé les stèles.»
Il رضي الله عنه ajouta: «Al 'Abbas luidit alors: "Ô Messager d'Allâh ! Pourquoi as tu tourné la tête du fils de ton oncle?"
Il صلى الله عليه وسلم répondit: "J'ai vu un jeune et une jeune, et j'ai voulu les protéger du diable."
(Rapporté par Al Tirmidhi, Ahmad et Al Diha' avec une chaîne de narrateur authentique)
(Rapporté par Al Tirmidhi, Ahmad et Al Diha' avec une chaîne de narrateur authentique)
Ce hadith, comme celui qui le précède prouve que le visage de la femme n'est pas une nudité ('awra).
Ibn Hazm رضي الله عنه a dit:
«Si le visage était une nudité ('awra), pourquoi n'a t'il pas réagit alors qu'elle avait le visage dévoilé devant les gens et pourquoi ne lui a t'il pas ordonné de le couvrir, car si elle avait le visage couvert, Ibn 'Abbas n'aurait pas su si elle était belle ou non.»
Sahl bin Sa'd (raa) rapporte:
«Une femme est venue chez le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم (alors qu'il était à la mosquée), elle dit:
"Ô Messager d'Allâh ! Je suis venu m'offrir à toi!"
Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم la regarda de haut en bas, puis baissa la tête.
Lorsqu'elle vit qu'il ne la désirait pas, elle s'est alors assise.»
(Rapporté par Bokhari & Moslim)
(Rapporté par Bokhari & Moslim)
'Aïcha رضي الله عنها rapporté:
«Les femmes croyantes voilées par leurs habits, assistaient à la prière du matin avec le Prophète, puis elles rentraient chez elles sans que personne ne les reconnaissent, tellement qu'il faisait noir.»
La preuve dans ce hadith c'est, sa parole :
«sans que personne ne les reconnaissent, tellement il faisait noir.»
Ce qu'on peut comprendre c'est que s'il ne faisait pas noir on les aurait reconnues et habituellement on reconnaît quelqu'un par son visage.»
Ensuite, je suis tombé sur une autre variante qui éclaira (les autres):
«sans que personne ne reconnaisse le visage de l'autre.»
(Rapporté par Abou Y'ala dans son Mosnad avec une chaîne de narrateur authentique selon 'Aïcha)
(Rapporté par Abou Y'ala dans son Mosnad avec une chaîne de narrateur authentique selon 'Aïcha)
Fatima bint Qays رضي الله عنها rapporte:
«Qu'Abou 'Amr bin Hafs رضي الله عنها la répudia définitivement.»
Et selon une autre variante:
«Pour la troisième et dernière fois» Lors de absence... Elle alla chez le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم et lui expliqua cela...
Il صلى الله عليه وسلم lui ordonna de passer la période (al 'ida) chez Oum Sharik, ensuite il صلى الله عليه وسلم a dit: "C'est une femme dont mes Compagnons ont peur, va plutôt chez Ibn Oum Maktoum; car c'est un homme aveugle, tu pourras retirer ton voile chez lui.»
Et selon une autre variante:
«Va chez Oum Sharik ! Oum Sharik est une femme Ansar très riche, très généreuse et qui a beaucoup d'invités.
Je dis alors: "Je vais le faire!" Il صلى الله عليه وسلم a dit: "Ne le fais pas, car elle a beaucoup d'invités et j'ai peur que ton voile glisse ou que tes habits découvrent tes jambes et que les gens voient de toi ce que tu n'aimeras pas (qu'ils voient), mais va plutôt chez le fils de ton oncle 'Abdullah bin Oum Maktoum (l'aveugle)...et si tu retires ton voile, il ne te verra pas.Je suis donc allée chez lui, lorsque ma période ('ida) fut terminée. J'ai entendu l'appel à la prière), je suis alors allée à la mosquée et j'ai prié avec le Messager d'Allâh.
Après avoir terminé la prière, il صلى الله عليه وسلم s'est assis sur la chaire (minbar). Il صلى الله عليه وسلم dit alors: "Je ne vous ai pas rassemblé dans le but de vous faire des recommandations ni des avertissements, mais je vous ai rassemblé car Tamim al Dari était un chrétien et il est venu me prêter allégeance et s'est converti à l'Islam. Il m'a raconté une histoire sur l'Antéchrist; qui correspondait à ce que je vous avais dit à son sujet...»
(Rapporté par Moslim)
(Rapporté par Moslim)
Ce hadith prouve que le visage n'est pas une nudité ('awra) (apparente), car le Prophète صلى الله عليه وسلم a permit à Bint Qays que les hommes la voient avec un khimar, c'est-à-dire, ce qui couvre la tête qui doit être couverte et pas le visage.
C'est pour cette raison que le Prophète صلى الله عليه وسلم avait peur que son khimar glisse et dévoile ce qui est interdit. Il lui ordonna alors ce qui était meilleur pour elle, c'est-à-dire, d'aller chez Ibn Oum Maktoum (l'aveugle) car il ne la verrait pas si elle enlèverait son khimar.
Il faut savoir que cette histoire a eu lieu vers la fin de la vie du Prophète صلى الله عليه وسلم, car Fatima bint Qays رضي الله عنها à la fin de 'ida, a entendu le Prophète صلى الله عليه وسلم racontait l'histoire et la conversion de Tamim Al Dari.
Et, il est rapporté dans la biographie de Tamim qu'il s'est converti à la neuvième année de l'hégire.
Cela prouve que cette histoire a eu lieu après la révélation des versets du jilbab, donc ce hadith est une preuve que le visage n'est pas une nudité ('awra).
Ibn 'Abbas رضي الله عنه rapporte:
«Qu'il fut questionné: "As-tu assisté à une fête (al 'aïd) avec le Prophète صلى الله عليه وسلم ?" "Oui" Répondit-il, mais grâce à mon jeune âge.»
Je l'ai vu au moment où il arriva au signal qui était auprès de la maison de Kouthayyir bin al Salt, arrivé-là, il pria.»
Il dit: "Le Prophète صلى الله عليه وسلم est arrivé et je le vis prendre place parmi les hommes. Ensuite, il se rendit chez les femmes en compagnie de Billal."
Il صلى الله عليه وسلم récita aux femmes le verset suivant (traduction rapprochée) :
"Ô Prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, [et en jurent] qu'elles n'associeront rien à Allâh, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds et qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d'allégeance, et implore d'Allâh le pardon pour elles. Allâh est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux." (Sourate Al Moumtahanah Verset 12)
Il صلى الله عليه وسلم récita ce verset jusqu'au bout, et dit ensuite: "Acceptez-vous cela?" Une des femmes présente répondit - et c'était la seule qui répondit - : "Oui, Ô Prophète d'Allâh !" Ensuite il صلى الله عليه وسلم leur adressa des admonestations et des exhortations et leur ordonna de faire l'aumône.
Il dit: "Bilal étendit son vêtement; et je vis alors les femmes puiser avec leur mains (les aumônes) et les lancer dans le vêtement de Bilal."
Et selon une autre variante: "Elles se mirent à lancer leur anneaux et leur bagues dans le vêtement de Bilal, ensuite Bilal accompagna le Prophète chez lui."
(Rapporté par Bokhari)
(Rapporté par Bokhari)
Cette histoire eut lieu, lorsque les femmes prêtaient allégeance au Prophète صلى الله عليه وسلم , et c'est une preuve qu'elle eu lieu après l'ordre du jilbab.
Et cet ordre eu lieu à la troisième année de l'hégire alors que le verset du prêtement d'allégeance avait été révélé à la sixième année de l'hégire.
Soubay'a bint Al Harith رضي الله عنها rapporte:
«Qu'elle était marié à Sa'd bin Khawla. Il décéda lors du pèlerinage d'adieu, (il participa à la bataille de Badr).
Elle accoucha avant la fin de la période de quatre mois et dix jours du deuil de sa mort.
Abou al Sanabil bin Ba'kak la rencontra à la fin de ses lochies, elle s'était mise du collyre dans les yeux et (s'était fait belle).
Il lui dit alors: "Soit bonne envers toi même!" - ou une parole semblable. "Peut-être cherche-tu à te marier? Mais cela (ne t'ai permis) qu'après une période de quatre mois et dix jours après la mort de ton mari.
Elle dit alors: "Je suis allée voir le Prophète صلى الله عليه وسلم et je lui ai raconté ce que m'avait dit Abou al Sanabil bin Ba'kak." Il صلى الله عليه وسلم me dit: "Son deuil a pris fin lorsqu'elle a accouché."»
(Rapporté par Ahmad par deux voies, selon 'Aïcha la première est authentique (sahih) et la deuxième est bonne (hassan). Il se trouve aussi dans les deux Authentiques, c'est-à-dire: Sahih Bokhari et Sahih Moslim)
(Rapporté par Ahmad par deux voies, selon 'Aïcha la première est authentique (sahih) et la deuxième est bonne (hassan). Il se trouve aussi dans les deux Authentiques, c'est-à-dire: Sahih Bokhari et Sahih Moslim)
Ibn 'Abbas رضي الله عنه rapporte:
«Une femme priait derrière le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم , c'était une très belle femme, (Ibn 'Abbas a dit: "Par Allâh ! Je n'ai jamais vu une femme semblable.")
Certains hommes se m'étaient au premier rang pour ne pas la voir tandis que d'autres tardaient à venir pour être dans les derniers rangs, et lorsqu'ils s'inclinaient, ils regardaient en dessous de leurs bras (et ils écartaient leurs bras).»
(Rapporté par Ashab al Sounnan et al Hakim et il a été authentifié et approuvé par al Dhahabi)
(Rapporté par Ashab al Sounnan et al Hakim et il a été authentifié et approuvé par al Dhahabi)
C'est alors qu'Allâh révéla (traduction rapprochée) :
«Et Nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé et Nous connaissons ceux qui tardent encore ». (Sourate Al Hijr Verset 24)
Tous ces hadiths prouvent clairement qu'il est permit à la femme de montrer son visage et ses mains et appuient le hadith de 'Aïcha cité précédemment et explique le sens du verset:
« que ce qui en paraît »
Comme il a été cité précédemment jusqu'à ce qu'Il dise :
« et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines »
Et ceci prouve, tout comme les ahadiths cités précédemment qu'il n'est pas obligatoire pour la femme de couvrir son visage car le voile est ce qui couvre la tête.
Qu'il ne soit pas une parure en soi
Conformément à la parole d'Allâh citée précédemment se trouvant dans la sourate An-nour verset 31 :
« et de ne montrer de leurs atours »
Ce verset, dans son général, désigne aussi les vêtements apparents s'ils sont (une parure) qui attirent les regards des hommes, et ce qui confirme cela, c'est la parole d'Allâh :
Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah).
(Sourate Al Ahzab Verset 33)
Et la parole du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم :
« Trois catégories de gens, ne te poses pas de questions à leur sujet, car ils font partie des perdants :
1- Un homme qui s'est séparé du groupe (al jama'a) et a désobéi à son imâm puis est mort ainsi.
2- Une servante ou un servant qui a fui (son maître) et est mort(e) ainsi.
3- Et une femme dont le mari s'est absenté, lui laissant des provisions, et (elle) s'est exhibée (al-tabaroj) après son départ.
Ne te pose pas de questions à leur sujet.»
(Rapporté par Al Hakim et Ahmad et sa chaîne de narrateur est authentique, al Hakim a dit : il est conforme à la norme (de Bokhari et Moslim) et je ne lui connais pas de défectuosité, il a été approuvé par Al Dhahabi.)
(Rapporté par Al Hakim et Ahmad et sa chaîne de narrateur est authentique, al Hakim a dit : il est conforme à la norme (de Bokhari et Moslim) et je ne lui connais pas de défectuosité, il a été approuvé par Al Dhahabi.)
Et s'exhiber (al tabaroj), c'est le fait que la femme montre ses parures, ses beautés et ce qu'elle doit cacher, car cela éveille les envies de l'homme.
Le but dans l'ordre du jilbab est de couvrir les parures de la femme, sachant cela, il est incompréhensible que le jilbab soit une parure en soi.
Ceci, comme tu peux le voir, est une chose claire qu'on ne peut cacher.
C'est pour cela que l'imâm Al Dhahabi a dit dans son livre : «Les Grands Péchés» :
«Parmi les actes qui font que la femme soit maudite : c'est qu'elle fasse paraître sa parure comme : son or, ses perles, son parfum lorsqu'elle sort de chez elle. Ainsi que, lorsqu'elle porte des vêtements en tissu de soies, des robes courtes et des manches larges et longues.
Tout cela fait partie du (tabaroj) qu'Allâh déteste ici-bas comme dans l'au-delà.
Ces actes que font les femmes justifient les paroles du Prophète صلى الله عليه وسلم lorsqu'il dit dans un hadith :
«Je regardais l'Enfer et je trouvais que la plupart de ses habitants étaient des femmes.»
(Ce hadith est authentique, il a été rapporté par Bokhari et Moslim et d'autres, d'un hadith selon 'Imran bin Housseyn et autres)
(Ce hadith est authentique, il a été rapporté par Bokhari et Moslim et d'autres, d'un hadith selon 'Imran bin Housseyn et autres)
L'Islam a mis en garde contre le fait de s'exhiber (tabaroj) au point qu'il a été comparé au polythéisme (shirk), l'adultère, le vol et autres parmi les actes interdits.
Et ce, lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم, demanda aux femmes de lui prêter allégeance ; c'est à cette occasion qu'il leur ordonna de ne pas faire cela.
'Abdoullah bin 'Amr رضي الله عنه a dit :
«Omayma bint Raqayqa est venu chez le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم pour lui prêter allégeance, il صلى الله عليه وسلم dit alors : "Tu dois prêter allégeance : de ne pas donner des égaux à Allâh, de ne pas voler, de ne pas commettre l'adultère, de ne pas tuer ton enfant, de ne pas commettre un acte de turpitude avec ce que tu as entre tes mains et tes jambes, de ne pas te lamenter et de ne pas t'exhiber à la manière des femmes d'avant l'Islam (al jahiliya).»
(Rapporté par Ahmad avec une bonne chaîne de narrateur)
(Rapporté par Ahmad avec une bonne chaîne de narrateur)
Et sache qu'il est permit à la femme de porter un vêtement d'une autre couleur que le blanc ou le noir, et cela n'est pas considéré comme une parure (zina) interdite, comme pourraient le penser certaines femmes.
Ceci pour deux raisons :
♦ La première
La parole du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم qui dit:
«Le parfum de la femme est celui dont la couleur est apparente, et l'odeur ne l'est pas.»
(Rapporté par Abou Dawod, Nassai et c'est un hadith authentique)
(Rapporté par Abou Dawod, Nassai et c'est un hadith authentique)
♦ La deuxième
Car les femmes des Compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم pratiquaient cela.
Je vais citer quelques athar authentique à ce sujet que al Hafiz bin Abou Shayba a rapporté dans : «Al Moussannaf» :
1• Ibrahim, qui est al Nakh'i, rapporte : «Qu'il entrait en compagnie de 'Alqama et al Aswad chez les femmes du Prophèteصلى الله عليه وسلم et ils les voyaient vêtues de rouge.»
2• Ibn Abou Malika a dit : «J'ai vu Oum Salama رضي الله عنها porter un vêtement teint au carthame.»
3• Al Qassim, qui est Ibn Mouhammad bin Abou Bakr al Siddiq rapporte : «Que 'Aïcha رضي الله عنها portait des vêtements teint au carthame pendant qu'elle était en état de sacralisation (mouhrima).»
Et selon une autre variante, rapportée, elle aussi, par Al Qassim:
«'Aïcha portait des vêtements teints au carthame pendant qu'elle était en état de sacralisation.»
4• Hisham rapporte, selon Fatima bint Al Moundhir:
«Qu'Asma portait des vêtements teints au carthame pendant qu'elle était en état de sacralisation.»
5• Sa'ïd bin Joubayr rapporte :
«Avoir vu certaines femmes du Prophète صلى الله عليه وسلم faire le tawaf autour de la Maison sacrée (al Ka'ba) et elles portaient des vêtements teints au carthame.»
Qu'il soit épais et pas transparent
Car on ne peut considérer que la femme soit voilée que si cette condition est appliquée, car s'il est transparent, il rend la femme attirante et cela est considéré comme une parure (interdite) causant ainsi la discorde.
Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit à ce sujet :
«Il y aura vers la fin des temps des femmes de ma communauté qui seront habillées, mais qui en vérité sont déshabillées. Elles portent sur leur tête des bosses comme les bosses inclinées des chameaux ; maudissez-les car elles sont maudites.»
(Rapporté par Al Tabarani dans "Al Mou'jama al Saghir" avec une chaîne de narrateur authentique)
(Rapporté par Al Tabarani dans "Al Mou'jama al Saghir" avec une chaîne de narrateur authentique)
Il a rajouté dans un autre hadith :
«Elles n'entreront pas au Paradis et ne sentiront même pas son odeur, or son odeur se sent à une distance tel et tel.»
(Rapporté par Moslim)
(Rapporté par Moslim)
Ibn 'AbdoulBar a dit :
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a voulu dire : les femmes qui portent des vêtements légers, qui dessinent le corps au lieu de le voiler, elles sont certes habillées (linguistiquement parlant), mais elles sont déshabillées en réalité.»
Oum 'Alqama bin Abou 'Alqama a dit :
«J'ai vu Hafsa bint 'AbdoulRahman bin Abou Bakr entrée chez 'Aïcha, elle (Hafsa) portait un voile fin et transparent. 'Aïcha l'a alors déchiré et lui a dit : "Ne sais-tu pas ce qu'Allâh a révélé dans la sourate : La Lumière?!" Elle demanda ensuite qu'on lui amène un autre voile.»
(Rapporté par Ibn Sa'd et il est valable comme argumentation)
(Rapporté par Ibn Sa'd et il est valable comme argumentation)
Et nous pouvons comprendre de la parole de 'Aïcha رضي الله عنها :
«Ne sais-tu pas ce qu'Allâh a révélé dans la sourate : La Lumière?!»
Que celle qui porte un voile transparent n'est pas considéré comme étant voilée et qu'elle n'aura pas mise en pratique l'ordre de la parole d'Allâh dans la sourate La Lumière verset 31 :
«et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines»
Et ceci est clair.
Hisham bin 'Ourwa rapporte :
«Al Moundhir bin Zoubayr est revenu d'Iraq, il envoya à Asma bint Abou Bakr (sa mère) un vêtement de Marw qui était fin.
Et ce, après qu'elle soit devenue aveugle.
Il dit : "Elle toucha le vêtement de ses mains et dit ensuite" : "Ouffin, rendez lui ce vêtement !"
Il dit : Ce fut difficile pour lui et il dit : "Ô mère ! Il n'est pas transparent."
Elle dit alors : "Il n'est peut-être pas transparent mais il dessine le corps."»
(Rapporté par Ibn Sa'd avec une chaîne de narrateur authentique jusqu'à Al Moundhir)
(Rapporté par Ibn Sa'd avec une chaîne de narrateur authentique jusqu'à Al Moundhir)
'Abdoullah bin Abou Salma rapporte :
«Que 'Omar bin al Khattab a vêtu les gens d'al qubatiy (c'est un vêtement fin et de couleur blanche).
Il dit ensuite : "Ne laissez pas vos femmes porter ce vêtement."
C'est alors qu'un homme dit : "Ô commandeur des croyants ! Je l'ai fait porter à ma femme, puis, je me suis mis devant et derrière elle, à la maison, et j'ai vu qu'il n'était pas transparent."
'Omar dit: "Il n'est pas transparent, mais il dessine le corps."»
(Rapporté par Al Bayhaqi qui l'a jugé détaché (moursal). Mais cet homme (narrateur) est sûr)
(Rapporté par Al Bayhaqi qui l'a jugé détaché (moursal). Mais cet homme (narrateur) est sûr)
De ce athar et celui qui lui précédait, nous pouvons conclure qu'à leur époque, il n'était pas permis de porter un vêtement transparent ou dessinant le corps et que celui qui était transparent était pire que celui qui dessinait le corps.
C'est pour cela que 'Aïcha رضي الله عنها a dit :
«Le voile c'est ce qui couvre le corps et les cheveux.»
(Al Bayhaqi l'a cité comme suspendu (mou'allaq)
(Al Bayhaqi l'a cité comme suspendu (mou'allaq)
Et c'est pour cela que les Savants ont dit:
Il faut couvrir la nudité de sorte que le voile ne dessine pas le corps, et ce, en portant un vêtement épais, car il n'est pas permis de se voiler d'un vêtement [fin] qui celui-ci en revanche dessine le corps et de ce fait, elle ne sera pas considérée comme étant voilée.
Qu'il soit bien large et pas moulant
Car le but de ce vêtement est (justement) de ne pas créer de discorde, et cela n'est possible que s'il est bien large.
Car s'il est moulant, il voilera peut-être [la couleur de la personne] mais dessinera son corps ou certaines parties de son corps ; que les hommes s'imagineront.
Et en cela, il y a un grand mal que l'on ne peut ignorer, il est donc obligatoire que le vêtement soit bien large.
Oussama bin Zayd a dit :
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم m'a vêtu d'une qutbiya épaisse que lui avait offert Dahya al Kalbi. Je l'avais fait porter à ma femme.
Il صلى الله عليه وسلم m'a dit : "Pourquoi ne portes-tu pas ta qutbiyya?"
Je lui dis : "Je l'ai fait porter à ma femme."
Il صلى الله عليه وسلم m'a dit : "Ordonne-lui de mettre un autre vêtement en dessous, car j'ai peur que cela dessine son corps."»
(Rapporté par Daha Al Maqdissi dans : «AlHadith Al Moukhtara», Ahmad et Al Bayhaqi avec une bonne chaîne de narrateur)
(Rapporté par Daha Al Maqdissi dans : «AlHadith Al Moukhtara», Ahmad et Al Bayhaqi avec une bonne chaîne de narrateur)
Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a ordonné à la femme de porter un vêtement sous sa qutbiyya pour que celle-ci ne dessine pas son corps.
Cet ordre prouve que c'est une obligation comme cela est connu dans al oussoul.
C'est pour cela qu'Al Shawkani a dit en expliquant ce hadith :
«Ce hadith prouve que la femme doit voiler son corps d'un vêtement qui ne la dessine pas, et ceci est une condition pour celles qui désirent couvrir leur nudité ('awra) et il صلى الله عليه وسلم a ordonné de mettre un autre vêtement sous le qibati car c'est un vêtement [fin] qui ne voile pas le corps des regards, mais certes il le dessine.»
Qu'il ne soit pas parfumé
Il y a plusieurs hadith interdisant aux femmes de se parfumer lorsqu'elles sortent de chez elles.
Nous allons citer ici quelques hadith authentiques à ce sujet :
1• Abou Moussa al Ash'ari rapporte que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :
«Toute femme qui se parfume puis sort de chez elle en passant près d'un groupe de gens pour qu'ils sentent son parfum, est une fornicatrice.»
(Rapporté par Nassai. Abou Dawod. Tirmidhi qui a dit : "bon-valide-sûr" (hassan sahih). Al Hakim a dit: "sa chaîne de narrateur est bonne et Al Dhahabi l'a approuvé")
(Rapporté par Nassai. Abou Dawod. Tirmidhi qui a dit : "bon-valide-sûr" (hassan sahih). Al Hakim a dit: "sa chaîne de narrateur est bonne et Al Dhahabi l'a approuvé")
2• Zaynab Al Thaqafiyya rapporte que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Si l'une de vous vient à la mosquée, qu'elle n'approche pas le parfum.»
(Rapporté par Moslim)
(Rapporté par Moslim)
3• Moussa bin Yassar rapporte d'Abou Hourayra:
«Qu'une femme est passée près de lui, elle s'était parfumée.
Il lui dit : "Ô Oum al Jabbar ! Vas-tu à la mosquée ?"
Elle répondit : "Oui" - Il dit : "Est-ce pour cela que tu t'es parfumée ?"
Elle répondit : "Oui" - "Retourne chez toi et lave-toi !"
J'ai entendu le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم dire : "Lorsqu'une femme sort pour se rendre à la mosquée et qu'elle dégage une odeur (de parfum), Allâh n'acceptera sa prière que si elle rentre chez elle et se lave."»
(Rapporté par Al Bayhaqi et d'autres. De plus, c'est un hadith authentique)
(Rapporté par Al Bayhaqi et d'autres. De plus, c'est un hadith authentique)
La raison de son interdiction est claire, car il éveille les désirs.
Si cela est interdit pour celles qui désirent se rendent à la mosquée, quel en sera le jugement juridique pour celles qui font cela et vont au marché, dans les ruelles et les grands boulevards ?
Il n'y a aucun doute que cela s'avère d'autant plus interdit et un plus grand péché.
Al Haythami a dit dans «Al Zawajir»:
«Que le fait qu'une femme sorte de chez elle, parfumée et parée, fait partie des grands péchés, même si son mari lui permettait cela !»
Qu'il ne ressemble pas aux vêtements des hommes
Car il a été rapporté plusieurs hadiths authentiques où l'on maudit la femme qui essaie de ressembler à l'homme dans sa tenue vestimentaire ou autre.
Et voici ce que nous connaissons à ce sujet :
1• Abou Hourayra a dit :
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a maudit l'homme qui porte des vêtements de femme et la femme qui porte des vêtements d'homme.»
(Rapporté par Abou Dawod. Ibn Majah et Al Hakim qui disent : "il est authentique conformément à la norme de Moslim."Il a été approuvé par Al Dhahabi et il est comme ils l'ont tous deux dits)
(Rapporté par Abou Dawod. Ibn Majah et Al Hakim qui disent : "il est authentique conformément à la norme de Moslim."Il a été approuvé par Al Dhahabi et il est comme ils l'ont tous deux dits)
2• 'Abdoullah bin 'Amr a dit:
«J'ai entendu le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم dire : "Ils ne sont pas des nôtres : Celles qui parmi les femmes essayent de ressembler aux hommes et ceux parmi les hommes qui essayent de ressembler aux femmes."»
(Rapporté par Ahmad, Abou Nou'aym et sa chaîne de narrateur est valide)
(Rapporté par Ahmad, Abou Nou'aym et sa chaîne de narrateur est valide)
3• Ibn 'Abbas a dit:
«Le Prophète صلى الله عليه وسلم a maudit les hommes efféminés et les femmes qui se comportent comme des hommes.
Il a dit : "Faites-les sortir de vos maisons."
Il a dit : "Le Prophète صلى الله عليه وسلم fit sortir untel et 'Omar fit sortir untel."»
(Rapporté par Al Bokhari)
Et selon une autre variante :
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a maudit les hommes qui essayent de ressembler aux femmes et les femmes qui essayent de ressembler aux hommes.»
(Rapporté par Moslim)
(Rapporté par Moslim)
4• 'Abdoullah bin 'Omar a dit :
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :
"Il y a trois catégories de gens qui n'entreront pas au Paradis et qu'Allâh ne regardera même pas le Jour de la Résurrection :
-Celui qui a un mauvais comportement envers ses parents.
-La femme qui se comporte comme un homme et qui essaie de leur ressembler.
-Celui qui n'a aucune jalousie."»
(Rapporté par Nassai et Al Hakim qui disent : "Sa chaîne de narrateur est authentique." Et il a été approuvé par Al Dhahabi)
5• Ibn Abou Malika [et son nom est 'Abdoullah bin 'Oubaydillah] a dit :
«'Aïcha fut questionnée: "Est-ce que la femme peut porter des sandales ou des souliers ?"
Elle dit alors : "Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a maudit la femme qui essaie de ressembler aux hommes."»
(Rapporté par Abou Dawod et ses narrateurs sont sûrs)
Ces hadiths sont une preuve évidente de l'interdiction pour la femme d'essayer de ressembler aux hommes et aux hommes de ressembler aux femmes.
Que ce soit dans la tenue vestimentaire ou autre.
Sauf le premier hadith suscité qui parle seulement de la tenue vestimentaire.
Al Dhahabi dans son livre : «Les Grands Péchés» a consacré un chapitre au sujet des femmes qui essayent de ressembler aux hommes et aux hommes qui essayent de ressembler aux femmes.
Il a cité certains des hadiths cités précédemment et dit ensuite :
«La femme qui porte des vêtements d'hommes, c'est-à-dire : fendus, ou aux manches étroites, imite les habits des hommes et subit la malédiction d'Allâh et de son Messager صلى الله عليه وسلم. Il incombe dans ce cas à son mari de lui interdire de porter de pareils habits, ceci conformément à la parole d'Allâh qui dit (traduction rapprochée) :
Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allâh en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne.
(Sourate At-Tahrim Verset 6)
Et à la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم qui dit : «Vous êtes tous des bergers et vous êtes tous responsables de votre troupeau, l'homme est un berger pour sa famille et il sera responsable d'eux le Jour de la Résurrection.»
Qu'il ne ressemble pas aux vêtements des non musulmanes
Il a été décrété dans la législation Islamique qu'il n'est pas permis aux musulmans, hommes ou femmes, d'essayer de ressembler aux mécréants que ce soit :
-dans leurs adorations
-leurs fêtes
-ou leurs aspects extérieurs (propre à eux).
Ceci est une règle très importante dans la législation Islamique, qui malheureusement de nos jours a été négligé par beaucoup de musulmans. Et même certains qui s'occupent du prêche, et ce, par ignorance, ou due au fait qu'ils suivent leurs passions, ou à cause de leurs affaissements aux coutumes et habitudes de leur époque, ou en imitant l'Europe.
À tel point que cela fut la cause de l'humiliation et la faiblesse des musulmans et leur colonisation.
(traduction rapprochée)
"En vérité, Allâh ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qu'est en eux-mêmes. Et lorsqu'Allâh veut [infliger] un mal à un peuple, nul ne peut le repousser : ils n'ont en dehors de lui aucun protecteur." (Sourate Ar-ra'd Verset 11)
Si seulement ils savaient...
Il faut savoir que les arguments de ces règles très importantes, sont très nombreux dans le Coran et la Sunna.
'Abdoullah bin 'Omar a dit : Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit:
«J'ai été envoyé entre la fin des temps, pour qu'Allâh soit adoré uniquement sans associés, et ma subsistance est sous l'ombre de ma lance. Et l'humiliation et le rabaissement se trouvent dans le fait de contredire mes ordres, ainsi celui qui essaie de ressembler à un groupe de gens fait partie des leurs.»
(Rapporté par Ahmad avec une bonne chaîne de narrateur)
'Abdoullah bin 'Amr bin Al 'As a dit:
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم me vit revêtu de deux vêtements teint au carthame et me dit: "Ces vêtements sont ceux des mécréants, ne les porte pas!"»
(Rapporté par Moslim)
(Rapporté par Moslim)
Ibn 'Omar rapporte:
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit : "Distinguez-vous des polythéistes (moushrikin), laissez-vous pousser la barbe et taillez-vous les moustaches.»
(Rapporté par Bokhari et Moslim)
(Rapporté par Bokhari et Moslim)
Abou Hourayra rapporte que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit:
«Taillez-vous les moustaches et portez la barbe et différenciez-vous des mazdéens (majous).»
(Rapporté par Mouslim)
Qu'il ne soit pas un vêtement de convenance
Le vêtement de mode (de renom): c'est tout habit que l'on porte dans le but d'être connu par les gens, et ce, que ce soit un vêtement de luxe ou un vêtement laid qu'on porte dans le but de se faire passer pour quelqu'un de frugal ou par ostentation.
Al Shawkani a dit :
«Ibn al Athir a dit : "La renommée (al shouhra) c'est le fait de montrer une chose.
Le but, c'est que le vêtement ait une réputation chez les gens (comme par ex.) en ayant une couleur différente qui attire le regard des autres (et ce, pour les surprendre et les étonner par orgueil).»
Conformément au hadith d'Ibn 'Omar qui dit :
«Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit : "Celui qui porte un vêtement qui attire l'attention (shouhra) dans la vie d'ici-bas, Allâh le fera porter un vêtement d'humiliation le Jour de la Résurrection ensuite (ce vêtement) s'enflammera.»
(Rapporté par Abou Dawod et Ibn Majah et sa chaîne de narrateur est authentique)
(Rapporté par Abou Dawod et Ibn Majah et sa chaîne de narrateur est authentique)
Al Shawkani a dit:
«Ce hadith prouve l'interdiction de porter un vêtement de mode (de renom), mais ce hadith n'est pas spécifique (aux vêtements de mode).
Mais il est de même pour celui qui porte des vêtements de pauvres dans le but d'être vu par les gens et d'attirer leurs attentions.»
Et si l'on porte un vêtement dans le but d'être connu par les gens, alors il n'y a aucune différence entre celui qui porte un vêtement de luxe ou un vêtement médiocre, un vêtement semblable ou différent à celui des gens, car l'interdiction ici est qu'il soit porté dans le but d'être connu par les gens.
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Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني