L’abandon de la prière par paresse ou négligence
Le ministre et savant SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu'Allâh le préserve) a expliqué que la majorité des gens de la Sounnah sont d'avis que celui qui délaisse la prière par paresse ou négligence ne peut être considéré comme musulman qui prononce l'attestation qu'il n'y a de divinité si ce n'est Allâh et que Muhammad est l'Envoyé d'Allâh.
Il ne peut être rattaché à l'Islâm, parce qu'il est sur un grand péché.
Et quant au fait qu'il serait sur une mécréance mineure, ceci est le dire d'un petit nombre de savants des gens de la Sounnah.
La majorité des gens de la Sounnah disent que le délaissement de la prière par paresse ou négligence est de la mécréance, et que celui qui délaisse ainsi la prière n'a pas d'Islâm, même s'il donne la Zakât, jeûne le mois du Ramadhân et fait le pèlerinage.
Ceci est le dire authentique qu'indiquent le Livre d'Allâh et la Sounnah sur le sujet.
Les compagnons sont unanimes sur le fait que les actions délaissées ne constituaient pas un acte de mécréance en dehors de la prière.
Comme l'a dit 'Abdullâh Ibn Chaqîq :
« Il n'y a pas une action dont l'abandon de celle-ci était vu comme une mécréance par les Compagnons de l'Envoyé d'Allâh صلى الله عليه وسلم, si ce n'est la prière. »
La prière représente donc une mécréance pour celui qui la délaisse, comme l'indique la Parole d'Allâh - Djalla wa 'Ala (traduction rapprochée) :
De même, dans le Sahîh Muslim, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« Entre l'homme et le polythéisme - et dans une autre version : Entre l'homme et la mécréance, il y a le fait de délaisser la prière. »
Dans les quatre sounans ainsi que dans le Mousnad et autre, avec une chaîne de transmission authentique, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« Le pacte qu'il y a entre nous et eux, c'est la prière, et celui qui la délaisse aura certes mécru. »
Cela indique, avec le hadîth précédent, que ceci constitue une mécréance majeure.
Sur cette base, la règle concernant le terme « mécréance » comme rapporté dans les textes, fait référence à deux aspects :
Et lorsque c'est une mécréance déterminée avec le « Alim Lam » (précédent le mot) comme dans le hadîth :
« Le pacte qu'il y a entre l'homme et la mécréance », et bien, c'est une mécréance majeure.
Kitâb « Charh ul-Arba'în an-Nawawiyyah » - p.65-68
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Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ