Celui qui sait est un argument face à celui qui ne sait pas (audio)
Question :
Est-il une condition dans la réplique au contrevenant et la mise en garde contre lui que soient réunis dans cette mise en garde les gens de science ou un seul savant suffit ?
Réponse :
Voici en résumé une règle de jarh wa ta'dil : Celui qui sait est un argument face à celui qui ne sait pas
Quand un savant connu pour sa droiture dans le suivi de la Sounna et pour sa taqwa met en garde contre un homme et amène les preuves que cet homme est une personne qui suit ses passions, nous acceptons sa parole et nous mettons en garde contre cette personne, cela même si des centaines le contredisent, tant qu'il a amené les preuves de ce qu'il a avancé.
Ceci est notre devoir.
Dans le cas contraire, la Sounna disparaîtrait, car le cas de beaucoup de Ahl Al Ahwa n'est pas connu pour la plupart des savants.
Ils ne peuvent pas les dévoiler pour plusieurs raisons, parmi elles :
Dans le cas contraire, la Sounna disparaîtrait, car le cas de beaucoup de Ahl Al Ahwa n'est pas connu pour la plupart des savants.
Ils ne peuvent pas les dévoiler pour plusieurs raisons, parmi elles :
Le mauvais entourage qui fait obstacle entre ce savant honorable, sunnite et fort et entre les informations qui permettraient de dévoiler ce grand joueur, ce ruseur, ce dupeur, ce machinateur.
Parmi elles :
Ce savant n'a pas de temps. Tout son temps est consacré à la science et à l'enseignement.
Parmi elles :
Ce savant se trouve loin de l'endroit où se trouve cet individu (innovateur ou autre). Aucune personne de confiance ne lui a transmis les informations nécessaires. Il ne connaît donc pas la situation de la personne concernée.
Parmi elles :
Ce savant est persuadé que cette personne est de confiance, qu'il suit la Sounna, qu'il appelle à Allâh. Devant lui, il lui montre la Sounna, l'amour de Ahl As Sounna, l'invitation à la Sounna, et ce savant n'est pas au courant de ses complots.
Dans ce cas-là que devons-nous faire ?
Nous prenons la parole du savant qui a amené les preuves qui obligent à prendre garde à cet homme.
Quant à ce savant honorable, on respecte sa valeur et on lui trouve des excuses, nous disons qu'il ne savait pas et que s'il avait su ce que nous avons su, il aurait adopté notre position ou une position plus dure.
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Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري