La prière nocturne du ramadan et ses règles
SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allah le préserve) a rappelé que la prière nocturne légiférée à notre Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) dans le mois bénit de Ramadhân est une Sounnah avérée.
Cette prière est donc une Sounnah avérée, et le musulman ne doit pas la délaisser.
Concernant le nombre d’unité pour cette prière, il n’a pas été certifié un nombre précis du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) sur cela, c’est pourquoi l’affaire reste souple.
SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a dit :
« Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a prié vingt unités de prière comme cela est bien connu du dogme de pensée de Ahmad et ach-Châfi’î.
Il a aussi prié trente six unités de prière comme cela est connu dans le dogme de Mâlik.
Et il a aussi prié onze et treize unités de prière.
Tout cela est donc bon. Il augmentait ou diminuait les unités de prière selon son allongement ou son raccourcissement.
Lorsque ‘Oumar (radhiallâhu ‘anhu) a réuni les gens autour de Oubay, ils ont prié vingt unités de prière. Certains des compagnons priaient moins que cela et d’autres en priaient plus.
Et les limites liées à son nombre n’a pas de texte précis dans la législation.
Beaucoup d’imâms de mosquées dans leur prière du « Tarâwih » prient sans méditer sur celle-ci, et ils ne se posent pas sereinement dans la génuflexion et la prosternation. Alors que le fait de se poser sereinement dans la prière est un pilier.
Ce qi est demandé dans la prière, c’est d’avoir le cœur présent entre les mains d’Allâh – Ta’âla. »
SHeikh al-Islâm ajoute :
« Certes Allâh réprimande ceux qui récitent le Qor’ân sans en comprendre son sens.
Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :
« Et il y a parmi eux des illettrés qui ne savent rien du Livre hormis des prétentions et ils ne font que des conjectures » [Coran, 2/78]
Ce qui veut dire, une récitation sans compréhension.
Ce qui est voulu dans la révélation du Qor’ân, c’est la compréhension de son sens ainsi que son application, et non pas seulement la récitation. »
Certains imâms de mosquées ne prient pas le « Tarâwih » de manière légiférée, cela au point qu’ils accélèrent la récitation tellement rapidement qu’ils causent du tort aux règles authentiques du Qor’ân.
Ils ne respectent pas la pose sereine dans la position debout, dans la génufléxion, dans la prosternation en prière qui est pourtant un pilier.
Kitâb « Al-Moulakhas al-Fiqihî » - p.132-134
✅ Publié par manhajulhaqq.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان