Al Oudhiya (Le sacrifice de l'aid) : Règles et sagesses

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Al Oudhiya (Le sacrifice de l'aid) : Règles et sagesses

Certes Allâh a honoré cette communauté par deux noble fêtes (‘îd).

 

Toutes deux étant rattachées à des piliers de l’Islam.

 

-La première: La fête de la rupture du jeûne  (‘îd al fitr)

 

qui est rattachée au mois du jeûne et qui vient clôturer les dix derniers jours du Ramadhân dans laquelle il y a une nuit meilleure que mille mois.

 

Allâh عز وجل dit (dans une traduction approchée):

 

"Nous l’avons certes fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr * Et qui te dira ce qu’est la nuit d’Al -Qadr? * La nuit d’Al-Qadr est meilleure que mille mois * Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre * Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube." (Sourate La destinée)

 

-La seconde: La fête du sacrifice (‘îd al Adha)

 

qui est rattachée au pilier du pèlerinage et qui vient clôturer les dix premier jour de Dhou-l-Hijja.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah au cours desquels les œuvres sont les plus aimées de Lui, que durant ces jours», c’est à dire les dix jours. 

Ils (les compagnons) dirent : Ô Messager d’Allâh, Même pas le djihad dans le sentier d’Allâh ?!

Il dit : «Même pas le djihad, sauf un homme sortant risquant sa vie et ses biens, et ne revenant avec rien»»

(Sahîh Abou Daoud 2107)

La réalité de la fête du Sacrifice

 

On le nomme : «Aid al adha» en référence à «al Oudhiya» (le sacrifice), car c’est au moment de «Douha» (lever du jour) le jour de al ‘îd que débute son temps.

 

Et al Oudhiya est l’acte d’adoration que l’on accompli pour cette fête, c’est un acte de dévotion à l’Islam comme mentionné dans la parole d’Allâh عز وجل (dans une traduction approchée):

 

"Dis :”Ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allâh, Seigneur de l’univers." (Sourate Les Bestiaux)

 

Sa’id Ibn Djoubayr (cela signifie) : mon immolation (Tafsir Ibn Kathir  12/284).

Et selon Qatâda : mon pèlerinage et mon immolation.

Et dans une autre version «mon offrande».

(Tasfir al manâr 8/213)

 

L’acte de dévotion (noussouk) correspond donc a l’adoration, qui fait référence à l’offrande par lequel le serviteur se rapproche d’Allah عز وجل.

 

Et il est le pluriel de «Nasîka » c’est a dire : la bête immolée (adh Dhabiha).

 

Al Oudhiya (le sacrifice) / Ad Dahiya (l’offrande), est le nom de celui qui est immolé parmi les bestiaux le jour du sacrifice ou durant les trois jours qui suivent l’îd (at-Tachrîq) pour se rapprocher d’Allâh.

 

Selon Barâ bin ‘Âzib, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«Certes la première chose par laquelle nous commençons durant ce jour, c’est la prière.

Puis nous revenons et nous égorgeons.

Et celui qui fait cela aura certes pratiqué notre sounnah.

Et celui qui égorge avant la prière, alors ce n’est que de la viande qu’il a apporté à sa famille et ce n’est en rien un sacrifice»

(Al Boukhary 5545 / Mouslim 1961)

 

Et pour sa parole صلى الله عليه وسلم dans le hadith de Barâ bin ‘Âzib :

 

«Celui qui prie notre prière, puis sacrifie notre sacrifice aura certes réalisé le sacrifice (conforme).

Et celui qui sacrifie avant la prière, il a certes précédé la prière et il n’y a pas de sacrifice pour lui»

(Al Boukhary 955)

La sagesse de la légifération du sacrifice

 

La légifération du sacrifice comporte des sagesses immenses parmi elles :

 

-Premièrement : Commémorer l’ami intime d’Allâh : Ibrahim عليه السلام, dans l’étendue de son agrément à l’ordre de son Seigneur عز وجل.

 

Allâh a dit (dans une traduction approchée):

 

"Et nous le renforçâmes d’une immolation généreuse" (sourate Les rangés).

 

Cette immolation qu’Allâh a légiféré pour son ami intime Mohammed صلى الله عليه وسلم .

 

-Deuxièmement : Une facilité pour toute la communauté en ce jour

 

Selon Noubaycha bin Abdillah رضي الله عنه, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit: 

 

«Ce sont certes des jours de nourriture, de boisson et de rappel d’Allâh»

(As Silsilah As Sahihah 1713)

 

-Troisièmement : Une association aux pèlerins

 

Comme les pèlerins feront leur offrande dans les lieux saints en tant qu’actes de dévotion, les gens des pays lointains le feront aussi chez eux.

 

-Quatrièmement : L’acquisition de la crainte pieuse

 

Allâh عز وجل dit (dans une traduction rapprochée):

 

"Ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront Allah, mais ce qui L’atteint de votre part c’est la piété. Ainsi vous les a-t-Il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants" (Sourate Le pèlerinage)

 

-Cinquièmement : Concrétiser la diversité des adorations

 

Car si elles avaient été toutes d’une seule et même catégorie cela aurait été difficile aux gens.

 

Et cela fait partie des bienfaits d’Allâh عز وجل sur cette communauté. 

 

-Sixièmement :  Montrer la bonté de l’Islam

 

Et cela à travers la bienfaisance du sacrifice qu’à commandé le Prophète صلى الله عليه وسلم en disant:  

 

«Allâh a prescrit la bienfaisance dans toutes choses :  Ainsi si vous tuez, tuez convenablement, et si vous égorgez faites le avec soin.

Que l’on aiguise la lame et qu’on épargne la bête de la souffrance»

(Mouslim 1955)

Le statut de al Oudhiya

 

La majorité des savants sont qu’il s’agit d’une sounnah fortement recommandée, car le prophète صلى الله عليه وسلم était assidu dans sa pratique.

 

Cela est confirmé par sa parole :

 

«Celui qui a les moyens mais ne pratique pas al-oudhiya qu’il ne s’approche pas de notre lieu de prière»

(Sahîh al Djami' 6490). 

 

Abou Hanifa et Ahmed sont d’avis que cela est obligatoire, et c’est l’avis de Cheikh al Islam Ibn Taymiya qui dit :

 

«Et concernant al Oudhiya, ce qui est apparent c’est son obligation.

Et elle est certes parmi les plus important rites de l’Islam»

(Madjmou' al Fatâwa 23/162). 

 

Et car Allâh l’a mentionné en relation avec la prière dans sa parole (traduction approchée):

 

"Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie." (Sourate L'abondance)

 

L’avis mentionnant l’obligation de al Oudhiya est plus fort que celui mentionnant la non-obligation, à condition d’avoir la capacité de le réaliser.

(Al moumti' 7/422)

 

Et al Oudhiya ne sera pas valide si les conditions liées à son temps, son caractère et à sa nature ne sont pas remplies.

Les conditions de Al Oudhiya

 

-Le temps de Al Oudhiya

 

Il commence après la prière de l’aid jusqu’au dernier jour de tachriq (qui sont les trois jours suivant l’îd).

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«Celui qui a égorgé sa bête avant d’avoir prié, qu’il en égorge une autre à sa place.

Et celui qui n’a pas égorgé jusqu’à ce que nous ayons prié qu’il égorge au nom d’Allâh»  

(Al Boukhary 5500 / Mouslim 1960).

 

Le nombre de jour pour sacrifier est de quatre (le jour de l’îd et les trois jours de tachriq).

 

Dans le hadith de Djoubeir bin Mout’im dont la chaîne remonte jusqu’au prophète صلى الله عليه وسلم, il est dit :

 

"[...] Et tous les jours de tachriq sont des jours de sacrifice"

(Sahîh al Djami' 4537).

 

Mais le meilleur moment pour le sacrifice est le premier jour puisque le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Certes la première chose par laquelle nous commençons durant ce jour, c’est la prière. Puis nous revenons et nous égorgeons»

(Boukhary 5545 / Mouslim 1961)

 

-Sa nature

 

Al Oudhiya n’est valide qu’avec le sacrifice d’une bête de troupeau : Les camélidés (chameau…), les bovins (bœuf…), les ovins (moutons…), comme l’a affirmé Allâh عز وجل (traduction rapprochée) :

 

"Afin qu’ils prononcent le nom d’Allâh sur la bête de cheptel qu’Il leur a attribué" (Sourate Le pèlerinage)

 

Quel est le meilleur pour al Oudhiya : Le bélier ou le bœuf ?

 

L’imam Malik رحمه الله est d’avis que le meilleur est la race des ovins, puis des bovins, puis des chameaux car le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait deux béliers, et il faisait ce qu’il y avait de meilleur.

 

Quant à la majorité ils sont d’avis que le meilleur est le chameau, puis la vache, puis les ovins/caprins et enfin l’association de plusieurs personnes pour le sacrifice d’un chameau, d’une chamelle ou d’une vache.

 

-Son âge

 

Il est obligatoire que la bête est atteint l’âge minimal (mousinah), mais il est possible de sacrifier une bête plus âgé/adule (djadha’) parmi les ovins conformément au hadith de Djabir رضي الله عنه le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Sacrifiez seulement un animal ayant atteint l’âge minimal à moins que cela ne soit difficile pour vous dans ce cas une bête plus âgé/adulte parmi les ovins»

(Mouslim 1963).

 

Il existe une divergence entre les savants du fiqh concernant l’âge minimum des ovins : Certains disent qui entre dans la deuxième année (un an révolu), mais l’avis le plus correct est qu'il ait atteint six mois.

 

L’âge minimum pour les caprins est qui entre dans la deuxième année (un an révolu), pour les bovins qui entre dans la troisième année (deux ans révolus) et pour les camélidés de cinq ans.

 

Il fait partie de la sounnah de sacrifier un bête bien portante.

 

Selon Abou Oumamah ibn Sahl رضي الله عنه :  

 

«Nous avions pour habitude à Médine de sacrifier des bêtes bien portantes et les musulmans aussi sacrifiant des bêtes bien portantes»

(Al Boukhary - Chapitre: Le sacrifice du Prophète avec deux béliers à deux cornes et bien portant).

 

-Sa description

 

Al Oudhiya ne sera  valide pour le sacrifice que si il s’agit d’une bête issue de troupeau et exempte de défauts, car Allâh عز وجل est bon et il n’accepte que ce qui est bon (Mouslim 1015).

 

Ne sera pas accepté la bête aveugle, borgne, ni la bête malade, très maigre ou boiteuse car le prophète صلى الله عليه وسلم  : 

 

«Quatre ne sont pas valable pour al Oudhiya : La bête borgne dont le caractère borgne est évident, la bête malade dont la maladie est évidente, la bête qui boite de façon évidente, et la bête excessivement maigre»

(Al Irwâ 1148)

L’association dans le sacrifice

 

Il est autoriser de s’associer pour le sacrifice s’il s’agit d’un camélidé, d’un bovin, en séparant la vache ou le chameau entre sept personnes, avec l’intention de se rapprocher d’Allâh عز وجل.

 

Selon Djâbir bin ‘AbdiLlah رضي الله عنه :

 

« Nous avons sacrifiés l’année de al Houdaybiya avec le prophète صلى الله عليه وسلم un chameau pour sept et une vache pour sept »

(Mouslim 1318)

 

On a questionné le comité permanent (Al Ladjna ad Dâima)  (numéro de la fatwa 2416) :

 

Est il autorisé de s’associer dans al Oudhiya, et quel est le nombre de musulmans qui peuvent s’associer ?

Doivent-ils être de la même famille ?

S’associer dans al Oudhiya est ce une innovation ou pas ?

 

Réponse:

 

Il est autorisé à un homme de sacrifier un ovin/caprin pour lui et sa famille.

 

Et la base en cela, est que le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait un seul ovin/caprin pour lui et sa famille (unanimement reconnu).

 

Et il a été rapporté par Malik, Ibn Maja et Tirmidhi qui l’a authentifié que ‘Ata bin Yasâr :

 

«J’ai questionné Abou Ayoub al Ansari : «Comment était votre sacrifice au temps du prophète صلى الله عليه وسلم ?»

Il dit : «Au temps du prophète صلى الله عليه وسلم l’homme sacrifiait un ovin/caprin pour lui et sa famille. Ils en mangeaient et donnaient à mangé, jusqu’à ce que les gens s’enorgueillirent et devinrent comme tu les vois».»

 

Le chameau et la vache se divise entre sept personnes, qu’ils soient de la même famille ou non, qu’ils aient un lien de parenté ou non car le prophète صلى الله عليه وسلم a autorisé au compagnons de s’associer dans le sacrifice du chameau ou de la vache.

 

Sept personne pour une bête, et il n’a pas détaillé plus.

 

Allâh est le plus savant.

 

Concernant les ovins, le partage se fait uniquement entre lui et les membres de son foyer, et il n’est pas permis de s’associer.  

 

Abou Ayoub al Ansari رضي الله عنه a dit : 

 

«Au temps du prophète صلى الله عليه وسلم  l’homme sacrifiait un ovin/caprin pour lui et sa famille.

Ils en mangeaient et donnaient à manger, jusqu’à ce que les gens s’enorgueillirent et devinrent comme tu les vois».

 

Et si il en était ainsi dans les premiers temps, chez les compagnons et ceux qui les ont suivis (tabi’ine), qu’en est il aujourd’hui ou la plupart des musulmans ce sont éloignés de la guidée du Prophète صلى الله عليه وسلم ?!

La Description du sacrifice

 

Fait partie de la sounnah d’immoler la bête avec sa main.

 

Dans le cas où il s’agit d’un bovin ou d’un ovin il faut coucher la bête sur son coté gauche, l’orienter en direction de la Qiblah et que la personne mette son pied sur son flanc.

 

Au moment d’égorger il faut dire:

 

«Bismi Allâh wa Allâhou Akbar, Ô Allâh ceci est de toi et pour toi, ô Allah cela provient de moi (ou : «Ô Allâh accepte cela de moi ») et des gens de ma communauté» ou bien «cela provient d’untel» si al Oudhiya a été déléguée à quelqu’un.

 

Et les preuves de cette description sont les suivantes :

 

-Hadith de Anas رضي الله عنه :

 

«Le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait comme Oudhiya deux béliers cornus, de couleur blanche avec un peu de noir.

Il égorgeait avec sa main en mentionnant le nom d’Allâh et en disant «Allâhou Akbar», et il posait son pied sur leur flancs»

(Al Boukhary 5565)

 

-Hadith de Aïcha رضي الله عنها :

 

«Le prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné qu’on lui apporte un bélier cornu qui avait du noir sur les pattes, le ventre et les yeux, et il lui a été apporté pour qu’il le sacrifie comme Oudhiya.

Et il m’a dit : «Ô Aïcha  Viens à la maison».

Puis il dit : «Aiguises-moi le couteau avec un pierre», ce que je fis.

Alors il prit le couteau, coucha le bélier et l’égorgea en disant : «Bismi Allâh ô Allâh accepte de Mohammed, de la famille de Mohammed et de la communauté de Mohammed»

(Mouslim 1967)

 

-Hadith de ‘Abdallâh ibn ‘Omar رضي الله عنهما, où il est rapporté qu’il détestait manger une bête qui avait été égorgée dans une autre direction que la Qiblah

(Rapporté par Abder Razaq dans son Mousanaf n°8585 et authentifié par cheikh al Albani dans Manâsik all Hadj wa al 'Omra p33)

 

-Hadith de Djâbir رضي الله عنه où le prophète صلى الله عليه وسلم égorgea le jour de l’aïd deux béliers et dit: 

 

«Ô Allâh, ceci est de toi et pour toi»

(Abou Daoud 2795)

 

Et si al Oudhiya fait partie des camélidés, il faut l’égorgée la patte gauche attachée.

 

Dans un hadith, Ibn ‘Omar رضي الله عنهما est arrivé vers un homme qui avait fait accroupir son chameau pour l’égorger.

 

«Il lui dit alors : «Relève-le et attaches-le selon la sounnah de Mohammed»»

(Al Boukhary 1713).

 

Et selon AbderRahman Ibn Sâbit رحمه الله, le prophète et ses compagnons égorgeaient le chameau debout avec la patte gauche attaché et appuyé sur ses autres pattes (Abou Daoud 1767).

 

Il est interdit de vendre quoique ce soit de al Oudhiya: ni son poil (laine…), ni sa peau.

 

Et nous donnons pas de salaire au boucher tiré de al Oudhiya elle-même.

 

‘Ali رضي الله عنه a dit :  

 

«Le Messager d’Allâh m’a ordonné de surveiller l’immolation des bêtes, et de distribuer en aumônes les viandes, les peaux, les laines et de ne pas donner de salaire au boucher provenant et la bête.

Et il dit : «Nous lui donnerons de ce que nous possédons»

(Mouslim 1317).

Ce qu’il est recommandé pour celui qui sacrifie

 

Il est recommandé pour celui qui  sacrifie de ne pas se couper les cheveux, ni de les raser, de ne pas s’épiler, ainsi que de ne pas couper ses ongles.

 

D’après Oum salamah رضي الله عنها, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Lorsque vous entrez dans les dix jours (de Dhoul Hijjah) et que l’un d’entre vous veut sacrifier qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles jusqu’à ce qu’il sacrifie»

[Mouslim 1977].

 

Et la sagesse en cela est de s’associer à ses frères qui sont en état de sacralisation durant le hadj. 

 

Il est recommandé à celui qui maîtrise le sacrifice de le faire lui-même en mentionnant le nom d’Allâh et en disant Allâhu Akbar.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait un bélier en disant :

 

«Bismi Allah Allahu Akbar, cela vient de moi et de celui qui ne peut pas sacrifier parmi ma comunauté» (Al Irwa 1138)

 

Il est recommandé à la personne qui a sacrifiée de manger de son Oudhiya après l’avoir égorgée.

 

Selon Bourayda ibn Houssayb, le prophète صلى الله عليه وسلم ne sortait pas le jour de la fête de la rupture du jeûne (aïd al fitr) sans avoir mangé, et il ne mangeait pas le jour de la fête du sacrifice (aïd al adha) jusqu’à ce qu’il est prié (Sahih al djami' 4845).

 

Et selon Salamah ibn al Akwa’, dans un hadith remontant jusqu’au prophète صلى الله عليه وسلم il dit :

 

«Mangez et Nourrissez et mettez de coté»

(Al Boukhary 5569)

 

Il est recommandé de donner en aumône ou d’offrir une partie du sacrifice.

 

Mais il n’est pas permis de vendre la viande ou la peau, ni d’en donner une partie au boucher, elle est pour Allâh عز وجل seul.

Et pour conclure, nous conseillons à l’ensemble de nos frères de réaliser (leurs actes) avec sincérité, elle qui est la base de l’acceptation de l’oeuvre auprès d’Allâh.

 

Et particulièrement dans cette adoration, ou beaucoup de musulmans, excepté ceux à qui Allâh a fait miséricorde, ont détournés leurs intentions pour autres qu’Allâh : Comme pour faire plaisir aux enfants ou se vanter devant les voisins.

 

Au point ou certains si ils ne peuvent pas acheter un bélier, ne voudront jamais sacrifier une chèvre alors qu’ils en ont les moyens,et cela à cause du regard des autres envers eux.

 

Ceci de par leurs ignorances.

 

Nous demandons à Allâh qu’Il fasse que  nos œuvres soient sincères pour sa face.

 

Traduit et publié par l’équipe Sounnah-Diffusion

 

Cheikh Lazhar Siniqra - الشيخ لزهر سنيقرة

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