Éclaircissement de la vérité concernant la réponse de Sofiane Abou Ayoub (audio)
Annexe
Réponse de cheikh Wasiyoullah sur la parole de Sakhawi
dont s'est servie Bachir ibn Hassan (la même dont s'est servie Sofiane Abou Ayoub)
pour dire que l'on n'a pas le droit de citer plusieurs choses dans la critique
Le questionneur cite la parole suivante de Bachir ibn Hassan at-Tounsi :
« L'imam as-Sakhawi, qui est un élève d'Ibn Hajar al-'Asqalani, a dit que s'il y a plusieurs choses par lesquelles on peut critiquer le rapporteur, on ne doit citer qu'une seule chose.
Pourquoi ? Parce que la base est de préserver l'honneur du croyant.
S'il en est ainsi dans la science du jarh wat-ta'dil (la critique et l'éloge), alors que dire de ce qui est appelé aujourd'hui al-jarh wat-ta'dil !
En fait ce n'est pas al-jarh wat-ta'dil (la critique et l'éloge), mais c'est al-jarh wat-tajrih (la critique et la diffamation)!
Et ce qui est étonnant, c'est que c'est une attaque envers les symboles de la communauté qui ont excellé dans les domaines de la science et de la prédication !
Tu trouves un homme qui travaille dans le champ de la da'wa depuis plus 20 ans, et grâce à qui des gens de tous les coins du monde ont été guidés…
Mais comment cela apparaît ?
Il veut monter sur les épaules des hommes ! Il se met dans un coin ou derrière internet, et il rapporte "Il a dit telle chose dans telle cassette et dans tel livre". Tout ça en application de la parole "Oppose-toi et tu seras connu".
Ainsi, il se construit une distinction sur le compte de ses maîtres !" ».
Réponse de cheikh Wasiyoullah :
« Celui qui dit "il se construit une gloire sur le compte de ses maîtres", il apparaît de la parole de cette personne, en réalité, comme s'il a en lui de la haine pour cheikh Rabi' !
(NT : cheikh Wasiyoullah dit cela car dans les questions précédentes, le frère lui avait cité les paroles graves et les mensonges que Bachir a prononcé sur cheikh Rabi' et sur les salafis qu'il appelle "madkhalistes")
Nous disons toujours que, parmi les obligations du savant qui craint Allah, le fait de démontrer les erreurs des gens, et il n'y a aucun doute là-dessus !…
Par la grâce d'Allah le Loué, le Glorieux, il [cheikh Rabi'] a une distinction wal-hamdou lillah !
Allah l'a honoré par la science de la Sunna, et le jarh wat-ta'dil doit rester jusqu'au Jour de la Résurrection pour protéger la religion et la croyance [de toute altération].
Quant à la parole de as-Sakhawi qu'il a pris comme argument, en réalité, toi aussi c'est comme si tu avais considéré l'imam as-Sakhawi infaillible. Les savants l'ont contredit dans cela !
Aujourd'hui, nous trouvons un "isnad" (chaine de transmission) qui contient un rapporteur faible, qui contient du "tadliss" et du "irsal". Alors les savants citent tous ces défauts et disent :"Cette chaine de transmission est faible car il contient 3 ou 4 défauts".
Donc la parole d'as-Sakhawi, en réalité, dans la pratique, ce n'est pas l'avis des savants !
Ce n'est pas l'avis des savants !
Maintenant, si nous regardons dans la biographie de n'importe quel rapporteur critiqué, on voit qu'adh-Dhahabi et d'autres peuvent dire dans plusieurs passages :"C'était un chiite, qadarite. Tous les problèmes étaient en lui !".
Donc, ils ne se limitent pas à un seul défaut.
Et ceci est l'obligation du musulman envers l'honneur du Prophète Mohammed (sallAllahou 'alayhi wa sallam), même s'il y a dans cela l'atteinte à l'honneur d'une personne de la communauté !
L'honneur du Prophète (sallAllahou 'alayhi wa sallam) et lui attribuer une chose mensongère ou faible, c'est pour préserver ces aspects de la place du Prophète (sallAllahou 'alayhi wa sallam) que les savants parlent sur les gens et leur honneur en fonction de ce qu'ils méritent.
En revanche, si la personne exagère et dépasse les limites dans ses paroles, alors il est possible de dire ce genre de choses.
Mais tant qu'il dit la vérité, il n'est pas permis de reprocher cette chose du jarh wat-ta'dil. »
Traduit par Souleyman Al-Gwadeloupi
✅ Publié par sounnah-publication.com
Cheikh WassiouLlah ibn Mohamed 'Abbas - الشيخ وصي الله بن محمد عباس