Faites attention à votre prononciation !

Soubhâna LLâhil 'adhîm l'importance de la langue arabe !
Faisons très attention a ce que nous disons et apprenons la langue arabe car elle fait parti de la religion et elle est obligatoire soubhâna LLâh ! Allâhi sahal lanâl loughatoul 'arabiyya !
J'ajoute bi idhni LLâh qu'on ne dit pas machAllâh ni macha Allah mais maa chaa a LLaah qui s'écrit en arabe ما شا ء الله il y'a un allongement de voyelle ba'dal mim, wa ba'dach chin ensuite il y'a un ء puis الله ou il y'a aussi un allongement donc maa chaa a LLaah idem pour in chaa a LLaah qui s'écrit en arabe إن شا ء الله , aussi سبحا ن لله qui se prononce soubhaana LLaah... ect
Une très grosse erreur faite par énormément de personnes : il ne faut pas dire (machAllah) tout d'un coup avec la liaison [wassl] mais bien (macha Allah) comme c'est écrit en faisant une pause/coupure [qat'] entre (macha) et (Allah).
Pourquoi ?
Car si l'on ne fait pas la pause ...et on lie l'ensemble, (machAllah) : Allah a marché !
Voyez ce que l'on est venu à dire par méconnaissance de l'arabe.
Qu'Allah nous vienne en aide et nous facilite le savoir utile.
Il faut donc dire (macha Allah) : ce qu'Allah a voulu, en appliquant une coupure.
Souvenez-vous de cette distinction, appliquez-la incha Allah et enseignez-la à vos proches, sinon ce rappel n'aura été qu'un rappel parmi tant d'autres.
Or il n'est pas du tout à négliger.
Je nous conseille de sérieusement nous mettre a l'apprentissage d'al loughatoul 'arabiyya qui est très importante et obligatoire car pour apprendre notre dîn correctement bi idhni LLâh, et bien nous avons besoin de cette langue mâ châ a LLâh avec laquel Allâhou Ta'âlâ a fait descendre al Qourânou wa tabâraka wa Ta"âlâ !
Wa qâla LLâhou Ta'âlâ (traductions rapprochées) :
"Ce Coran ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre - Et l'Esprit fidèle est descendu avec cela - Sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs - En une langue arabe très claire. " Les poètes, 192 à 195
"Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez." L’Ornement, verset 3
"Un Livre dont les versets sont détaillés (et clairement exposés), un Coran arabe pour des gens qui savent." Les versets détaillés, verset 3
"Un Coran [en langue] arabe, dénué de tortuosité, afin qu'ils soient pieux." Les groupes, verset 28
Allâhi sahal lanâl loughatoul "arabiyya, qu'Allâhour Rahamânir Rahîm nous accorde al ikhlâs, qu'Il nous accorde la motivation, la constance et l'endurance dans les bonnes oeuvres et qu'Il nous préserve de l'ostentation et de tout maux !
Qâlal imâmouch Châfi"i (رحمه الله ) :
"Les gens ne sont devenus ignorants et n'ont divergés entre eux, qu'en abandonnant la langue Arabe en s’orientant vers la langue d’Aristote "
Cité par as-Suyūṭī in “Ṣawn al-Manṭiq” p. 15

A titre d'exemple : La profusion des fautes dans les invocations
Al khatabî a dit :
« Parmi les choses que l’on doit respecter lors de l’invocation, citons les règles de la grammaire qui sont les piliers de l’éloquence, car ce sont des règles qui lui donnent un sens.
Sans elle, la parole perd toute cohérence et signification.
Pire encore, les fautes et les lapsus transforment souvent le sens de la phrase au point de lui donner une connotation mécréante.
A titre d’exemple : « Iyyâka na’budu wa iyyâka nasta’îne » qui veut dire « C’est Toi (Allah) que nous adorons et c’est Toi dont nous implorons le secours », change complètement de sens si on lit « iyâka na’budu wa iyâka nasta’îne ».
En effet, iyyâka qui comporte une double consonne (yy) est le pronom complément de la deuxième personne du singulier. Par contre Iyâk qui comporte une seule consonne (y) veut dire "Ton soleil" vu que iyâ veut dire la lumière du soleil en arabe. Lu donc de cette manière, la phrase devient : « C’est ton soleil que nous adorons et c’est de ton soleil dont nous implorons secours ».
Cette lecture exprime sans conteste une idée mécréante. »
Mouhammad bnou Mâlik bnou Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :
« Abû Mâlik me dit un jour : « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».
Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] ! Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ? Comment [être sûr d’]être sauf ? »
Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes... pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! »
Ibnou l-Djawzî Sifatou s-Safwah v.3 p.360
Ibnou ‘Abbâs a dit :
« Tous les savants mourront et les traces de la vérité disparaîtront progressivement, jusqu’à ce que le nombre des ignorants augmente. Certes, une fois les savants partis, ils œuvreront par ignorance, pratiqueront leur religion sans vérité et s’égareront du droit chemin. »

Je rajouterai à cela in chaa'a Llaah une autre erreur courante qui est celle de dire "baraka Llaahou feek" au lieu de "baaraka Laahou feek" avec l'allongement de la voyelle après le baa
(برك الله فيك : erreur)
(بارك الله فيك : bonne prononciation)
En effet utiliser ce verbe sans marquer l'allongement de la voyelle donne tout un autre sens au verbe.
Le verbe baraka sans l'allongement de la voyelle signifie baraquer/s'accroupir et il est utiliser pour parler de l'accroupissement du chameau... voyez donc l'énormité de l'erreur !
برك الله فيك : qu'ALLah s'accroupisse sur toi... wa l "iadhou bi Llaah !
qu'ALlah preserve nos langues des erreurs et nous facilite l'apprentissage de la langue arabe
Ecrit par Oum Abdarrahman
✅ Publié par 3ilmchar3i.net