Fêter ou pas Noël, le jour de l’an ?...

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Fêter ou pas Noël, le jour de l’an ?...

Concernant les fêtes telles que Noël, le jour de l’an et d’autres évènements liés aux différentes festivités religieuses comme païennes, les savants disent qu’il n’est pas permis d’y participer ou de les fêter – quand même la personne fait cela en le désapprouvant.

 

Que ce soit dans le cadre du maintien des liens de parenté, ou encore dans le cadre professionnel etc.

 

L’unanimité des savants l’interdisent à la lumière des textes du Qor’ân et de la Sounnah.

 

Parmi ces preuves :

 

-L’imâm Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) a expliqué – après avoir souligné le caractère blâmable du fait de féliciter les infidèles dans le cadre de l’un de leur mariage, ou une naissance, ou leur souhaiter prospérité, bonne santé et autre – que l’imâm Ahmad sur cela, a dans l’une de ses variantes, permis ces pratiques et dans une autre parole, il l’a interdit.

 

-Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) dit :

 

« Quant aux félicitations lors des cultes propres aux infidèles, elles sont unanimement interdites. Il s’agit, par exemple, de les féliciter pour leurs fêtes et pour leur jeûne en disant « bonne fête » ou « joyeuse fête » ou d’autres expressions semblables. Si l’auteur de telles expressions ne tombe pas lui-même dans l’infidélité, il commet un acte interdit au même titre que la présentation de félicitations à quelqu’un qui se prosterne devant une croix.

C’est même plus grave auprès d’Allâh et plus détestable que de féliciter quelqu’un pour avoir bu de l’alcool ou tué une personne ou commis des rapports sexuels illicites, et autres.

Pourtant, nombreux sont ceux qui agissent de la sorte envers la religion et qui se comportent de cette façon tout en étant inconscient de la gravité de leurs actes.

Quiconque félicite une personne auteur d’un acte de désobéissance ou d’une innovation ou d’une mécréance, s’expose à la colère d’Allâh » [1].

 

-Dans le même sens - SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) - dit que l’interdiction de féliciter les infidèles pour leurs fêtes revêt la gravité dont parle Ibn al-Qayyîm parce qu’elle implique la reconnaissance de leurs pratiques impies et leur agrément, même si le musulman impliqué ne confirme pas l’infidélité. Toujours est-il qu’il est interdit au musulman de reconnaître les pratiques impies et de féliciter leurs auteurs, car Allâh – Ta’âla - ne les agréé pas.

 

A ce sujet, Il dit (traduction rapprochée) :

 

« ..Si vous ne croyez pas, Allâh se passe largement de vous. De Ses serviteurs cependant, Il n’agrée pas la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, Il l’agrée pour vous » [2]

 

Et dit (traduction rapprochée) :

 

« ....Aujourd’hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et craignez- Moi.

Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islâm comme religion pour vous. » [3]

 

Il est donc interdit de les féliciter à l’occasion de leurs fêtes, que ce soit dans le cadre du travail ou pas.

 

-SHeikh (Ibn ‘Uthaymîn) dit encore que s’ils nous félicitent à l’occasion de leurs fêtes, nous ne leur répondons pas, car leurs fêtes ne nous concernent pas et ne sont pas agrées par Allâh – Ta’âla.

 

Elles constituent des innovations dans leur religion. A supposer qu’elles renferment un fondement légal, elles ont été abrogées par l’Islâm apporté par Muhammad à toutes les créatures et à propos duquel Allâh – Ta’âla - dit (traduction rapprochée) :

 

« Et quiconque désire une religion autre que l’Islâm, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà parmi les perdants. » [4]

 

Il est donc interdit au musulman de répondre à leur invitation à cette occasion, cela impliquant une participation plus grave que la simple présentation de félicitations - nous dit SHeikh.

 

De plus, il est également interdit aux musulmans d’imiter les infidèles en célébrant leurs fêtes, en échangeant des cadeaux, en distribuant des bonbons ou des repas ou en abandonnant le travail et d’autres actes semblables.

 

Cela sur la base des propos du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam ) qui dit :

 

« Quiconque cherche à ressembler à des gens leur est comparable »

 

-SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) dit dans son livre intitulé « Iqtidhâ as-Sirât al-Moustaqîm Moukhalafat asshâb al-Djahîm » :

 

« Les imiter dans certaines de leurs fêtes les rend contents de leurs pratiques vaines. Cette imitation peut même leur donner l’idée d’essayer d’attirer les faibles, quand une occasion propice se présente à eux . »

 

Quiconque se comporte de la sorte commet un pêché ; qu’il le fasse par politesse ou par amitié ou pour d’autres raisons, car dans tous les cas, il s’agit de concession en matière de religion qui constitue un appui moral aux infidèles susceptibles de les rendre fiers de leur religion. [5]

 

Dans son livre encore « Iqtidhâ as-Sirât al-Moustaqîm Moukhalafat asshâb al-Djahîm » SHeikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) est longuement revenu sur la question des fêtes et rencontres nouvellement inventées et qui n’ont aucun fondement en l’Islâm tout en les condamnant.

 

Il soutient que la plupart des gens ne réalisent pas encore l’ampleur des torts que ces fêtes hérétiques font subir à la religion, notamment lorsqu’il s’agit de pratiques cultuelles instituées.

 

Même les plus intelligents n’en saisissent qu’une infime partie.

 

[1] Kitâb « Ahkâm Ahl udh-Dhimma » de Ibn al-Qayyîm, p. 153-154

[2] Coran, 39/7

[3] Coran, 5/3

[4] Coran, 3/85

[5] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 3/44-46 – Voir aussi Kitâb « Moudhâhirou al-Tachabah bil-Koufâr » de Achraf Ibn ‘Abdel-Hamîd, p. 425-427

 

Publié par manhajulhaqq.com

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