L’avortement

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L’avortement

La question :

 

Il est nécessairement connu dans notre religion que le prix du sang du fœtus est égal à une Ghourra (i.e. un esclave ou une esclave) et il est fixé par les ulémas au dixième du prix du sang de la femme libre.

 

Si la femme se fait avorter, devra-t-elle payer le prix du sang ?

 

[Si oui] pour qui ?

 

Et est-ce que le jugement est le même, que l’avortement soit fait intentionnellement ou accidentellement ?

 

Ayez l’obligeance de nous répondre qu’Allâh vous bénisse, car c’est un malheur qui ne cesse de prendre de l’envergure.

 

Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d’Allâh soient sur vous.

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Selon la plus valable des opinions des ulémas, si la femme se fait avorter volontairement, sans qu’elle soit dans un cas de nécessité considérable et consentie par la Charia, et sans la permission de son mari, elle en supportera le péché et elle devra payer le prix du sang du fœtus et faire une expiation [1].

 

Par conséquent, elle n’aura pas droit à l’héritage de son fœtus.

 

En outre, le prix du sang doit être remis au tuteur, qui est le mari en l’occurrence, sauf si celui-là s’en désiste.

 

Le savoir parfait appartient à Allâh عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed صلّى الله عليه وآله وسلّم, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

[1] L'expiation, dans ce cas, consiste à jeûner deux mois consécutifs. Note du traducteur.

 

Alger, le 12 Radjab 1420 H, Correspondant au 27 octobre 1999 G

 Publié par ferkous.com

 

في حكم إسقاط الجنين
السؤال:
ممَّا هو معلومٌ مِن الدِّينِ أنَّ دِيَةَ الجنينِ غُرَّةٌ، وحدَّدها العلماءُ بعُشْرِ دِيَةِ الحرَّةِ، فإِنْ أجهضَتِ المرأةُ جنينَها بنَفْسِها فهل تدفع الدِّيَةَ؟ ولمن؟ وهل يستوي الأمرُ فيما إذا كان هذا الفعلُ عن عَمْدٍ أو خطإٍ؟ أفيدونا ـ بارَكَ اللهُ فيكم ـ لأنَّ هذا الأمرَ ممَّا تَعُمُّ به البلوى
الجواب:الحمد لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله الله رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمَّا بعد
فإذا أجهضَتِ المرأةُ جنينَها بنَفْسِها وتعمَّدَتْ قَتْلَه بدونِ ضرورةٍ شرعيةٍ ومُعْتَبَرَةٍ أو إِذْنِ الزوجِ أَثِمَتْ وضَمِنَتْ دِيَةَ الجنينِ ولا تَرِثُ منه شيئًا وعليها الكفَّارةُ على الصحيح، وتؤدِّي الدِّيَةَ إلى وليِّ أَمْرِه وهو الزوجُ ما لم يَتنازَلْ عنها ويُسْقِطْها
والعلم عند الله تعالى، وآخر دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلَّم تسليمًا
الجزائر في: ١٢ رجب ١٤٢٠ﻫ
الموافق ﻟ: ٢٧ أكتوبر ١٩٩٩م

الفتوى رقم: ١٣٨
الصنف: فتاوى الأسرة - عقد الزواج - الحقوق الزوجية - الحقوق المشتركة

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

الفتوى رقم: ١٣٨
الصنف: فتاوى الأسرة - عقد الزواج - الحقوق الزوجية - الحقوق المشتركة
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :