Le comportement des salafs : leur pureté dans l’intention (إخلاص) et véracité (صدق)
D’après Bakr ibn Mâ’iz :
« On a jamais vu Ar-Rabî’ [ibn Khuthaym] accomplir de prières surérogatoires dans la mosquée de son village, sauf une seule fois [i.e : il préférait les faire chez soi conformément à la Sounna du Prophète et pour éviter d’être vu des gens] »
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61
Sufiân rapporte d’après la femme d’Ar-Rabî’ ibn Khuthaym :
« Toutes les actions qu’Ar-Rabî’ accomplissaient étaient secrètes, au point où lorsqu’une personne venait le voir alors qu’il lisait le coran, il cachait le coran avec son vêtement »
« Toutes les actions qu’Ar-Rabî’ accomplissaient étaient secrètes, au point où lorsqu’une personne venait le voir alors qu’il lisait le coran, il cachait le coran avec son vêtement »
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61
Abû Hamzah Ath-Thumâlî a dit :
« ’Alî ibn Al-Husayn avait l’habitude de porter un panier de pain sur son dos de nuit et le distribuait en aumône.
Il disait : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il » »
« ’Alî ibn Al-Husayn avait l’habitude de porter un panier de pain sur son dos de nuit et le distribuait en aumône.
Il disait : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il » »
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96. Quant à la phrase : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il », il s’agit d’un hadith authentifié par Cheikh Al-Albânî. Voir As-Silsilah As-Sahîhah n° 1908
’Amru ibn Thâbit a dit :
« Lorsque ’Alî ibn Al-Husayn mourut, on le lava et les personnes présentes virent des traces sombres sur son dos. Certaines personnes demandèrent : « Qu’est-ce que cela ? ».
« Lorsque ’Alî ibn Al-Husayn mourut, on le lava et les personnes présentes virent des traces sombres sur son dos. Certaines personnes demandèrent : « Qu’est-ce que cela ? ».
D’autres répondirent : « Il avait l’habitude de porter un sac de blé sur son dos de nuit, et le distribuait aux pauvres de la ville de Médine »
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96
Muhammad ibn Mâlik ibn Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :
« Abû Mâlik me dit un jour : « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».
Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] ! Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »
« Abû Mâlik me dit un jour : « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».
Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] ! Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ? Comment [être sûr d’]être sauf ? »
Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes... pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! »
Ibn Al-Djawzî Sifat As-Safwah v.3 p.360
D’après Dja’far ibn Burqân :
« J’entendais parler de Yûnus ibn ’Ubayd comme étant une personne de mérite et pieuse. Je lui écrivis donc une lettre en ces termes :
« On t’a décrit à moi comme étant une personne de mérite et pieuse. C’est pourquoi j’ai décidé de t’écrire afin que tu m’informes à ton sujet ».
« J’entendais parler de Yûnus ibn ’Ubayd comme étant une personne de mérite et pieuse. Je lui écrivis donc une lettre en ces termes :
« On t’a décrit à moi comme étant une personne de mérite et pieuse. C’est pourquoi j’ai décidé de t’écrire afin que tu m’informes à ton sujet ».
Sa réponse fut :
« Ta lettre dans laquelle tu me demandes de t’informer à mon sujet m’est bien parvenue.
Je t’informe donc de ce qui suit : j’ai proposé à mon âme d’aimer pour les gens ce qu’elle aime pour elle-même, et de détester pour eux ce qu’elle déteste pour elle-même.
Je me suis rendu compte alors qu’elle était très loin de tout cela. Une autre fois je lui ai proposé de ne parler des gens qu’en bien... et je me suis alors rendu compte qu’il était plus facile pour elle de jeûner un jour de grande chaleur, à Basrah, lorsque le soleil est à son zénith, plutôt que de ne parler des gens qu’en bien. Voilà ma situation cher frère, et que la paix soit sur toi »
« Ta lettre dans laquelle tu me demandes de t’informer à mon sujet m’est bien parvenue.
Je t’informe donc de ce qui suit : j’ai proposé à mon âme d’aimer pour les gens ce qu’elle aime pour elle-même, et de détester pour eux ce qu’elle déteste pour elle-même.
Je me suis rendu compte alors qu’elle était très loin de tout cela. Une autre fois je lui ai proposé de ne parler des gens qu’en bien... et je me suis alors rendu compte qu’il était plus facile pour elle de jeûner un jour de grande chaleur, à Basrah, lorsque le soleil est à son zénith, plutôt que de ne parler des gens qu’en bien. Voilà ma situation cher frère, et que la paix soit sur toi »
Adh-Dhahabî Siyar A’lâm An-Nubalâ’ v.6 p.19.
✅ Publié par sounna.com